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era

DE 5

Organe officiel de l'Association Canadienne - française de l'Alberta

EDMONTON, Alberta

VOL. 2 — No 15

Association Canadienne-française de l'Alberta .

L'Assemblée annuelle en voie de préparation

Le comité spécial chargé de l'organisation de l'assemblée gé- nérale annuelle des membres de l'A.C.F.A, s'est réuni une pre- mière fois jeudi dernier À Ed- monton, afin d'établir un avant- programme des journées du 11 et 12 avril qui marqueront, la première le passage et un ban- quet en ‘honneur de l'honorable Gérard Pelletisr ‘et la deuxième l'assemblée générale propre- ment dite, | |

En ce qui concerne le banquet, il aura lieu le vendredi soir, li avril, à 7h. pm, À l'hôtel Mac- donald, Lion fera feu de tout bois pour entourer cet évêne- ment de publicité et tous les membres de l'A.C.F.A, rece-

vront une lettre personnelle à .

ce sujets d'autre part, ies ré- gionales À l'extérieur d'Edmon- {on recevront un certain nom- bre de billets qu'ils auront mis- sion de vendre, Incidemment, le prix d'entrée sera - À moins de -changements de dernière mi- nute = de $5,00 le couvert.

‘Le banquet comprendra égale- ment un court programme musi- cal avec des artistes franco-al- bertains.

Quant À l'assemblée annuelle qui aura lieu le lendemain au Col- lège Saint-Jean, elle adoptera une formule sensiblement la même qu'au cours des dernières an- nées, sauf que la lecture du rap- port des activités par le Prési- dent général sera entrecoupée de périodes de questions et ré- ponses sur chacune des activi- tés mentionnées, Il y aura aus- Si élection de certains officiers

CTTETTEL CETCTLTCETECCLEECILETETETTEETOCETET ETUI

SOMMAIRE

A votre service ----"." 11

Bandes illustrées - - -—- -. -- ii Billet du Père Legault - - - - - 5 Bonné Fête ------ mme 6 C'est la Loif ----------- 6 Courriers mm". 7

Editorial ------.-- 4

Feuilleton -------—"- = ld Horoscope ------ mi. 15 Jeux mms mmm—— 15

& à ,. il Se \ Ë

ës LT)

Réservez ces dates-

“Sir George Williams à Montré

ou représentants de l'Associa- tion au sein d'organismes affi- “MHés et dont ie choix doit être fait par l'assemblée générale des membres,

Mentionnons enfin que le Co- mité féminin de la Régionale Ed- monton se charge de préparer

. une exposition (au Collège Saint

Jean) sous le thème général “Arts et Succès franco-alber- tains*,

SOITE DE PRETS ET BOUR-

Un autre comité de lAssocia- tion a tenu une réunion impor- tante au cours des derniers jours; 11 s'agit cette fois du nouveau Co- mité des Prêts et Bourses aux Etudiants qui remplace l'ancien- ne Société du même nom.

Au cours d'un exposé de base

. présenté À cette assemblée l'on

a expliqué la raison du change- ment, qui se résume à peu près comme ceci: la Société était un organisme autonome assez im- posant, régi par une coristitution assez compliquée. Après l'en- trée du gouvernement fédéral dans le domaine des prêts aux

11 avril-

norable Gérard Pelletier

12 avril-

Assemblée générale annuelle des membres de l'A.C.F,A,

Banquet en l'honneur de l'ho=

D'est en ouest, n05 universitaires cânadiens ont totalement oublié, semble-t-il, qu'ils pouvaient jouer

étudiants, l'on s'est vite aper- çu que le rôle de la Société tendrait à diminuer toujours plus... et c'est pourquoi il a fi- nalement été décidé de fondre la Société en un Comité perma- nent de L'A,C.F,A.

Le rôle du Comité reste ce- pendant important puisqu'il cou- vre les domaines laissés de cô- té par le gouvernement fédéral ou supplée à ce dernier dans le cas de refus d'un prêt pour une quelconque raison

A qui prête le Comité de Prêts? et pour quelles études? En rè- gle générale, à n‘importe qui et dans n'importe quel secteur de l'éducation, pourvu que ça aide un compatriote à gagner sa vie,

Quant aux bourses, qui sont gé- néralement prises à même le montant de $2,000 offert par le ministère des Affaires culturel- les du Québec, c'est le même comité de sélection du Comité

des Prêts qui sert dans le choix .

des candidats aux bourses... d'où le nom de Comité de Prêts et de Bourses aux Etudiants.

Pour en revenir à l'assemblée qui eut lieu lundi dernier, disons qu'elle fut presque. entièrement consacrée À l'étude d'une nou-

-velle constitution, requise par

l'abandon de son autonomie de la part de la Société pour en fai- re un Comité permanent de l'A, C.F,A, .

Cette étude préliminaire sera suivie de l'approbation du Con- seil général puis de celle de l'as- semblée générale des membres avant que la nouvelle constitu- tion ne devienne en force,

le rôle de pacifistespour se lancer.

carrément dans la revendication, les griefs et, en certains cas, dans la violence, La contestation la plus radicale - et probablement aussi. la plus ridicule - a jusqu'ici été celle d'une poignée d'étudiants de.

al qui ont pratiquement anéanti le

Centre d'informatique de cette institution, causant des millions de

dollars de dégâts, .

* Mercredi le 26 février 1969

Réunion annuelle

à Saint-Paul

C'est dimanche dernier, 23 février, qu'eut lieu À la caféta- ria de l'école Racette la réu- nion annuelle de la Régionale de Saint-Paul, Approximative- ment soixante-dix personnes y assistaient,

Après une prière d'ouverture récitée par M. l'abbé Rosario Simard, il y eut lecture du rap- port de l'assemblée annuelle de 1968 et du rapport financier, Le président sortant, M. Adrien Bussière, remercia tous ceux qui lut avaient aidé au cours de son mandat (et plus particulië- rement dans l'envoi d'un télé-

M. Fernando Girard de Saint- Paul qui a été élu président de la Régionale de l'A,C,F,A, de cette région au cours de l'assem- blée annuelle tenue dimanche soir

dernier, Félicitations et meil- leurs voeux de succès au nou- veau président. |

Nouvel évêque à Saint-Paul

L'on a appris samedi der- nier que le diocèse de Saint- Paul était doté d'un nouvel évêque pour remplacer Mer Philippe Lussier, démission- uaire depuis septembre 1968.

Sa Sainteté le Pape a en ef- fet nommé ie Très Révérend Père Edouard Gagnon, p.s.s. comme tituiaire de l'évêché de Saint-Paul Agé de 51 ans, le nouvel évêque est natif de Port Daniel, en Gaspésie et fut or- donné prêtre en 1940,

Li est présentement Provin- cial de la province québécoi- se des Prêtres de Saint-Sul- pice et ce, depuis juillet 1966, Au moment de sa nomination,

le nouvel évêque de Saint-Paul :

était en tournée de missions en Colombie, .

Nulle information n'a encore été fournie quant À la date et au lieu de son sacre non plus qu'au moment de sôn arrivée À Saint-Paul,

En dernière heure, l'on appre- nait que certains prêtres du dio- cèse deSt:-Paul allaient contester cette nomination, ‘’jugeant que la procédure adoptée par les au- torités ecclésiastiques n'était pas conforme à leurs désirs'!,

* Gérard Pelletier,

gramme au Premier ministre Trudeau {il y a quelques semai- nes) et confia À son successeur la tâche de préparer une Caba- ne À Sucre au cours du prin- temps, ’ L'élection d'un nouveau pré-

.sident suivit et c'est M. Fer-

nando Girard qui fut élu; au cours des prochaines semaines, les autres paroisses de la région seront appelées à nommer leurs représentants au sein de la Ré- gionale, M. Jules VanBrabant présen- ta ensuite l'invité d'honneur, M, Gérard Diamond, président gé- néral de l'A.C,F,A, qui doit bien- tôt quitter son poste et même la province. M. VanBrabant souli- gna le grand dynamisme de M, Diamond qui, dit-il, “a toujours réussi ce qu'il entreprenait"", Au cours de son allocution M. Diamond nous fournit quelques statistiques en marge avec l'en- voi d'un télégramme à M. Tru- deau lors de la conférence fc- dérale-provinciale; ayant pro- mis la signature de 1,500 noms, ii était bien heureux de se re- trouver finalement avec environ

6,000 noms! Iféticita Pare

lièrement les gens de la région de Saint-Paul qui amassèrent plus de 1,500 noms - soit le plus grand total après la région d' Edmonton,

M. Diamond nous parla ensui- te de la prochaine réunion an- nuelle ainsi que de la visite du Secrétaire d'Etat, l'honorable 1 souligna quelques points importants de la réunion annuelle: élection d'un président général, changement de nom de l'Association, forma- tion d'une section de L'A,C, FA. pour personnes de langue anglal- se et exposition organisée par le Comité féminin de la Régiona- le Edmonton. ‘

M, Diamond a de plus rappelé que les Canadiens français, en partie grâce au rapport de la Commission Bet B, étaient main- tenant À l'offénsive, Et il expli- qua ensuite le fameux bill sur les langues officielles et décla- ra que ‘nous ne devons pas être intimidés par l'argument que le bilinguisme va coûter trop d'ar- gent et que même si létablisse- ment de jardins d'enfants fran-

çais ou une prime aux profes-

seurs bilingues allaient coûter un peu plus... ce serait de l'ar- gent bien placé,

Li fut ensuite proposé par Mme Roméo Champagne que l'assem- blée fasse parvenir untélégram- me ou une pétition au gouverne- ment fédéral pour appu;eï l'ob- tention de la télévision françai- se pour la région de St-Paul/ Bonnyville, ce qui fut adopté u- nanimemenk

11 fut aussi proposé par M, Sylvain Lefebvre que les Ré- gionales de itA,C,.F,A, de Sant- Paui et Bonnyville se réunissent pour formuler leur intention de participer À la formation d'un district bilingue, spécialement pour le domaine de l'éducation,

Finalement, M l'abbé Simard et M. Ghislain Bergeron procu- rèrent À l'assemblée de belles minutes de musique qui furent suivies par le café... et beau- coup de discussions animées,

Le prochain congrès annuel du CCC aura lieu en Acadie

Le prochain congrès annuel du Conseil Canadien de la Coopéra-

tion aura lieu en Acadie,

Le président national de l'organisme, M.

Martin Légère, nous informe que les dates du 6 au 12 juillet ont été choisies, en même temps qu'il nous fournit les grandes lignes du

programme:

Dimanche, 6 juillet -

Arrivée À Caraquet, Inscription et Réception en soirée,

Lundi, 7 juillet -

Voyage de pêche en bateau, sur la mer, Souper à Lamèque et

retour à Caraquet,

Mardi, 8 juillet -

Assemblée annuelle du CCC, à Caraquet,

Mercredi, 9 juillet -

Journée d'étude du CCC, jusqu'à 4h, p.m.; Banquet à l'aréna de Caraquet; Soirée au même endroit,

Jeudi, 10 juillet -

Avant-midi libre, Départ pour Moncton, Banquet et soirée

sociale,

Vendredi, 11 juillet -

Départ de Moncton pour Grand Pré; Dîner à Truro; visite à

Cap Blomidon et Grand Pré.

per à Kentville, Samedi, 12 juillet -

Conférence à Grand Pré. Sou-

Départ de Kentville, dfner À l'Institut de Memramcook, retour

à Moncton, Fin du congrès,

Le Québec abrite 40 p.c. des chômeurs

OTTAWA - Les statistiques publiées par le bureau fédéral de la statistique et le ministère de la main-d'oeuvre du Canada indiquent que le chômage conti- nue de frapper un nombre sans cesse croissant de Québécois,

En effet, À la mi-janvier, 187,- 000 Québécois étaient sans tra- vail, comparativement à 152,000 À la mi-décembre 1968. Cette augmentation de 35,000 signifie que le chômage touche 8.4 p.c, de toute la main-d'oeuvre québé- coise, En d'autres termes, un Québécois sur 12 est sans em- ploi.

Le Canada tout entier comp- tait 467,000 chômeurs à la mi- janvier, soit une augmentation

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de 94,000 par rapport À la mi- décembre, Le Québec, qui comp- te 28 p.c. de toute la main-d'oeu- vre du pays, abrite donc 40 p.c. des chômeurs canadiens, un''re- cord qu'il détient déjà depuis plusieurs mois,

D'autre part, les statistiques démontrent que la baisse de l'em- bauche et la hausse du chômage durant le mois de janvier, au Ca- nada, ontété moins considérables que d'habitude,

L'embauche au cours de lase- maine qui se terminait le 18 jan- vier atteignait 7,424,000, soit 143,000 de moins qu'un moisplus tôt Le chômage a augmenté de 94,000 pour atteindre 467,000, ce qui représente 5,9 p.c, de lafor- ce ouvrière, Celle-ci a subi une chute de 49,000 de décembre 1968 à janvier 1969 pour se situer à 1,891,000,

Toutes les provinces canadien nes ont connu une diminution du nombre des emplois,

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DR CHARLES LEFEBVRE

LE FRANCO-ALBERTAIN

L'horaire d'été d'Air Canada prévoit plus d’envolées

MONTREAL - Lthoraire d'é- té d'Air Canada, qui entrera en vigueur le 27 avril prochain, prévoit des liaisons par biréac- teurs DC-9 entre un plus grand nombre de villes canadiennes,

Les DC-9 assureront pour la première fois des liaisons sans escale Ottawa-Halifax, Toronto- Regina et Regina- Vancouver,

Pour la première fois égale. ment ces appareils seront af- fectés aux lignes Toronto-Wind- sor, Toronto - Sault-Ste - Marie, Toronto - Moncton et Québec - Montréal, Cette amélioration du service est permise par l'ac- croissement du matériel À réac- tion pure, En 1968, Air Canada a pris livraison de 19 DC-9,

Sur la ligne de MAtlantique- Nord, Air Canada offrira un plus grand nombre de places et de vols.

Le 29 avril, Bruxelles s'ins- crira au réseau européen d'Air Canada, qui disposera de deux vols par sgmaine Toronto-Mont- réal-Bruxelles-Vienne,

Au cours de l'été, il y aura 35 vols hebdomadaires en direc- tion de la Grande-Bretagne, Les DC-8 allongés accroftront le nombre de places, Air Canada et BOAC offriront chaque se- maine un total de 70 liaisons avec la Grande-Bretagne,

Le nombre de vols hebdoma- daires d'Air Canada vers le con.- tinent européen sera de 23, au lieu de 19 l'an dernier. Bon nombre de ces vols seront as- surés par des DC-8 allongés,

La Société offrira quatre vols par semaine vers Zurich à par-

Une pauvre baleine solitaire

YORK - Le soir ses gardiens lui chantent la sérénade ou lui font entendre de la musique pop, La pauvyrepetite baleine s'ennuie, Ses gardiens ont découvert que c'est le seul moyen de lui éviter la dépression, Le soir elle se recroqueville et lance des cris d'amour perçants à la ronde,

Elle est enfermée IA parce que c'est une meurtrière, Elle aurait besoin d'un compagnon mais il n'y a pas d'autre balei- ne en captivité en Europe,

DR RICHARD POIRIER BA, MD, L.M.C.C.

Spécialité: maladies des enfants Bur. 488-2134 - Rés, 488-5725 Suite 5, Edifice LeMarchand

DR A. CLERMONT Dentiste Docteur en chirurgie dentaire Bur. 422-5838 - Rés. 488-2113 230 édifice Birks 104e rue et avenue Jasper .

DR ANGUS BOYD BA, MD. L.M.CC. FRCS. (c)

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- DR. R. O. LINDBERG Be. O.D., FAAO,

tir de Toronto-Montréal dont

‘Toronto - Montréal-Zurich et

deux Toronto - Montréal - Paris-

Zurich, Un service sans esca- le de deux vols hebdomadaires a été inauguré l'automne der- nier À destination de Zurich, Toronto sera reliée sans esca- le À Francfort quotidiennement au lieu de l'être cinq fois par semaine comme c'était le cas l'été dernier. .

Air Canada accroftra la fré- quence des vols de son service Western Arrow, qui relie direc- tement l'Ouest du Canada Àl'Eu- rope. Elle établira 13 vols par semaine À destination de la Gran- de-Bretagne, deux de plus qu'à l'été 1968. L'Ouest du pays se- ra relié À Copenhague sans es- cale deux fois par semaine; il s'agit 1à d'un nouveau service, Le vol du lundi rellera Vancou- ver - Winnipeg - Copenhague; ce- lui du mercredi, Vancouver-Cal- gary-E dmonton-Copenhague, Les deux vols pousseront ensui- te jusqu'à Francfort,

Sur les lignes méridionales, des avions à réaction pure se- ront affectés aux vols en direc- ton des Bahamas et de la Ja- maique, et Air Canada confie- ra également À des jets la liai- son avec les Bermudes. La So- ciété a l'intention d'offrir deux vols par semaine sans escale vers la Barbade À partir de Mont- réal et de Toronto, Ces mesu- res soulignent la faveur gran- dissante des fles du sud com- me endroits de vacances d'un bout à l'autre de l'année,

DR G.-RENE BOILEAU MD, L.M.CC., F.R.CS, (c) Dip. de l'ABS Spécialiste en chirurgie Bur. 482-1246 - Rés. 488-1389 10118 - lille rue, Edmonton

DR R. J. SABOURIN DENTISTE

Bur. 488-1880 - Rés. 488-3713 213 LeMarchand — Edmonton

DR MAURICE CREURER | Dr LEONARD D. NOBERT

- BA., MD, L.M.C.C. Médecin et Chirurgien Bur.: 435-1131 Rés.:. 489-0095

.. Southgate Medical Centre 11036 - 5le avenue

Quelques témoignages.

Dag Hammarskijold, ex-secrétaire général des Nations-Unies: “Les Coopératives n'ont pas comme but de réaliser le plus de profits possible pour quelques-uns mais de rendre le plus de service possible à la communauté tonte entière.”

John C. Satterfield, président de l'Association des Avocats des Etats-Unis: “La coopération, n’est pas seulement un exemple de l'entreprise libre, c'est . une barrière nécessaire à l’étatisation.’’

un message de votre Conseil albertain de la Coopération

Bur.

Dr C. CAMPBELL-FOWLER | DR L. A. ARES, BA. DC.

26.février. 1969

AU DIRECTEUR

ATLAS

SOCIÉTÉ CATHOLIQUE DE LA BIBLE

RoUvE

Le Conseil d’administration de la Société Catholique de la Bible, présidé par le R. P. P.-A, Martin, C.S.C., a demandé au R.P, Léandre Poirier, O.F.M, d'agir comme directeur-adminis- trateur pour prendre en charge les activités du bureau de la Société à 5221, rue de Gaspé, Montréal. Le nouveau directeur a été professeur de Bible durant 25 ans chez les Franciscains et en divers Grands Séminaires et Instituts. Il est connu aussi comme conférencier et auteur d'un manuel pratique pour la recherche et l'édition intitulé AU SERVICE DE NOS ECRI- VAINS (Fides, 5e édition, 1968). Un BULLETIN BIBLIQUE sera bientôt publié pour indiquer les nouveaux services qu'offrira la Société. Soutenue par des contributions volontaires, elle se consacre, depuis sa fondation en 1940, à la diffusion et à l'explication des textes sacrés de l'Ancien et du Nouveau Testa- ment selon les normes de l'Eglise catholique. -

SECRÉTARIAT:

C.P. 327 ST-PAUL, ALBERTA

DR ARTHUR PICHE B.A., MD, L.M.C.C.

Médecin et Chirurgien 488-0497 . Rés. 488-7924 Suite 110, Edifice LeMarchand

DR PAUL HERVIEUX Dentiste

Edifice Glenora Professional

Bur. 482-3488 . Rés. 454-3406 10204 - 125e rue Edmonton

Dentiste : Docteur en chirurgie dentaire 5 Grandin Shoppers’ Park St-Albert . Bur.: 599-8216

DR AL A. STARKO DR H. RAMAGE .…… Optométriste «a %: D. MacRAE e. Shoprtin u L L. , Le Fe té " | NN re . : Optométristes Examen des .yeux "Spécialistes en urologie .V E de contact uniquement à . sens et Chirurgiens | 306 Tegler . — Tél: 422-0595. 230 Tegler —: Tél 422-1248" 422 Tegier : Tél: 422-4890 | Tél: 837-2211... Falher, Alberta.

462 Ed, Professional, Tél. 422-6271" 10660 : 186e rue — 489-2038

26 février 1969

Parmi les arbres dont la du- rée d'existence est fort longue on cite nombre d'ifs, en Angle- terre, qui ont de mille à trois mille ans, En Afrique ii y a des baobabs dont l'âge est estimé

à cinq mille ans, LELTEZ)

Les autorités en la matière disent que la Terre et Mars sont les deux seules planètes où les conditions physiques et chimiques permettent à l'hom- me d'exister,

LELEE:

Les charpentes des anciennes cathédrales en France, étaient faites de bois de chêne, mais un chêne, d'une essence spéciale et dont le bois était d'égale du-

reté de la base aufafte, Il exis-

te toujours de ces chênes, en France, dans les forêts de l'Or-

ne. , TITLE

Avant le décret du 26 juillet 1926, le nom de la ville de Sète, en France, s'écrivait “Cette!! et l'on écrivait “Alsis'! le nom de la ville d'Aiës. Le change- ment d'orthographe a été déci- dé parce que Ia dénomination la. tine de ces deux villes était, au- trefois, respectivement Sestina

..&t Alestum, Evidemment c'était une raison mais le besoin de la

£hose ne s'imposait aucunement, -

sauf les marchänds de Livres géo-

graphiques. ‘ LELEZ:

On estime qu'il y a environ cent mille millions d'étoiles, c'est-ä-dire de soleils en acti- vité dans notre univers, Sur ce nombre, mille millions peuvent être observées À l'aide des plus puissants télescopes et plus de mille millions d'autres peuvent être photographiées,

L'éducation...

LE FRANCO-ALBERTAIN

réforme ou révolution culturelle

par Murray G. Bailantyne

L'histoire a fait du Canada un pays essentiellement bilin- gue. De Québec À la Nouvelle. Orléans, les Français furent les premiers À explorer et évangé- liser ce vaste territoire, Mal. heureusement, leur nombre 6- tait restreint et, À la longue, les gens de langue anglaise, plus nombreux, vinrent À prendre le dessus, Il est évident que les Québébois ont droit de cité dans leur province, J'ai toujours pen- sé, dit et lutté pour que les Ca- nadiens-français aient des droits égaux dans les autres parties du Canada, Je sais que les minori- tés francophones ont souffert de graves injustices dans certaines provinces, mais je me réjouis de constater que ces minorités sont enfin de plus en plus recon- nues, tant par les autorités que par la population, Or, juste à ce moment psychologique des voix malencontreuses réclament un Québec unilingue, ‘

Je comprends les sentiments qui animent une telle revendica-, tion; la langue française est très vulnérable dans ie présent con-

Chaque année, la première se-

. maine de ‘mars est consacrée à

l'éducation et toutes les provin- ces du Canada y participent, Le thème choisi pour la ‘semaine de l'éducation 1969!! est: "L'E- ducation, réforme ou révolu-

| tion!",

EXPOSITION U “Arts et Succès franco-albertains”

À l'occasion de la tenue de l'Assemblée annuelle des membres de l'A.C,F,A, et du passage à Ed- monton de l'honorable Gérard Pelletier, Secrétaire d'Etat, les 11 et 12 avril, les membres du Co- mité féminin de la Régionale Edmonton ont pensé organiser au Collège Saint-Jean une grande expo- sition sous le thème général "Arts et Succès franco-albertains!!,

L'on a pensé regrouper les objets exposés en sept grandes catégories:

texte nord-américain, Le nom- bre de Canadiens francophones risque de diminuer sensiblement, voire même de disparaître, or

. la crainte est mauvaise conseil-

lère. De fait, le Québec n'est pas l'état national des Canadiens de langue française, mais une province faisant partie du Cana- da, Les francophones doivent a- voir droit de cité partout au Ca- nada, et les anglophones doivent avoir droit de cité dans le Qué- bec, Les anglophones du Qué- bec consituent un groupement linguistique et non ethnique (par exemple, je ne suis pas anglo- saxon), Nous avons tous droit d'y vivre. Les immigrants veu- lent inévitablement apprendre la langue de la majorité dans l'A- mérique du Nord Abrogez ce droit et vous aurez peu d'immi- grants,

Certes le problème estangois- san, Comment protéger les Ca- nadiens-français, même les fa- voriser, sans nier les droits des autres groupements? Lalssez- moi mes droits et je suis prêt

vous appuyer de tout mon coeur,

On voudrait que chaque élève dans nos écoles anglophones ap- prenne un français de base, mais la mellleure solution est de don- ner À votre culture une réson- nance si vibrante et si riche que tout le monde veuille y par- ticiper,

J'ai besoin d'un Canada bilin- gue pour deux raisons: pour mon enrichissement culturel et me

. protéger contre les pressions

américaines, Je suis sûr de ne pouvoir survivre sans vous, et je crois que vous ne pouvez sur- vivre sans mot,

Le Jasper Park Lodge demeurera

ouvert à l’année longue

MONTREAL - Le Jasper Park Lodge, réputé centre de villégia- ture du Canadien National dans les Rocheuses canadiennes, sera dorénavant exploité À l’année lon-

Voilà ce qu'annonce M, Stanley Chambers, directeur général des hôtels du CN, en précisant que

la décision d'exploiter l'hôtel.

l'année durant avait été prise par suite du nombre croissant des vacanciers intéressés et, aussi, de l'expansion considéra- ble du centre de ski Marmot Basin Le centre de ski aména- gé au coût de $4,000,000, offre la plus longue saison de ski dans les Rocheuses, L'équipe nationa- le de ski du Canada s'y est en- trafnée l'an dernier, dès novem- bre,

Le Jasper Park Lodge qui s'af- firme depuis 45 ans la mecque de milliers de touristes, ouvri- ra ses portes le 15 maiprochain,

Le populaire hôtel et ses dé- pendances continueront d'être exploités à pleine capacité durant la saison estivale, Le nouveau pavillon de golf deviendra toute- fois le centre principal de ser- vice de novembre À mai, Ce pavillon inauguré l'année der-

niêre possède son propre bar- .Salon et une salle à manger de

200 places,

Le Jasper Park Lodge offre à sa clientèle des chalets pou- vant recevoir plus de 200 per- sonnes à l'année longue,

Selon M. Chambers, le fait d'exploiter le Jasper Park Lodge 12 mois par année intéressera les compagnies et autres orga- nismes qui projettent de tenir des réunions d'affaires ou des congrès, Même au temps où

La “Marche pour des Millions” en voie d'organisation -

Bien qu'il reste encore deux mois et demie avant que necom- mence la ‘’Marche pour des Mil- lions'* À Edmonton, plus préci- sément le 3 mai, deux marcheurs éminents ont déjà indiqué qu'ils participeraient, comme ils l'a-

L MUSIQUE - compositions, orchestrations, chansons, chansonnettes, disques, photographies

d'artistes d'opéra, chanteurs, chanteuses, chorales, etc,

I, THEATRE - manuscrits de pièces, photographies de comédiens, groupes, scènes, mimes, etc,

IL PEINTURE ET ARTS PLASTIQUES - peintures, sculptures, céramique, photographie, artisanat, crochet, tricot, petit-point, cuir repoussé, etc, |

IV, LITTERATURE - livres, thèses, poésies et une composition sur Le thème suivant: "La vie d'un pionnier albertain'!, . .

V, SPORTS - trophées, médailles, coupes, autres décorations, photographies d'individus ou de grou-

pes,

VI. DIVERS - toute autre création réalisée par un ou des Franco-albertains et qui n'apparaît pas

vaient d'ailleurs fait l'an dernier, Ce sont le Lieutenant-gouverneur Grant MacEwan et leministre des Travaux Publics Fred Colborne qui se disent prêts à parcourir les 25 milles du nouveau trajet établi dans la Capitale provin- ciale,

Les deux hommes avaient en- trepris et fini le parcours l'an dernier; M. Colborne avait d'ail- leurs recueilli une somme record pour un seul individu, soit $6,- 073.75 ou $242.95 pour chaque mille parcourul Le tout, il va sans dire, avait été ajouté au grand total recueilli pour venir

. en aide À dix organismes s'oc-

cupant de venir en aide aux pays en voie de développement.

L'un des pays qui a reçu cette aide est le Biafra Oxfam du Canada a en effet contribué la somme de $50,000. pour l'achat dun quadrimoteur Super-Cons- tellation qui est maintenant uti-

Choeur à Coeur No 2

Chantamis d'Edmonton Chorale du Collège St-Jean Les ''67!! de Bonnyville

A Coeur Joie d'Edmonton présente

l'hôtel n'était ouvert que durant l'été, il était l'un des centres de congrès les plus populaires de l'Ouest. Le plan américain modifié, qui comprend le petit déjeûner et le dîner, sera en vigueur À l'année lougue,

Le premier immeuble de Jas- per Park Lodge a été construit en 1923. Au cours des derniè- res années, le CN a entrepris un programme de modernisation de grande envergure, représen- tant pour la compagnie des in- vestissements se chiffrant par plusieurs millions de dollars, pour en faire le centre de vil- légiature le plus moderne et le mieux équipé des Rocheuses,

Le procureur Jim Garrison dela Nouvelle-Orléans mène toujours la poursuite entreprise contre Clay Shaw, accusé de conspira- tion dans l'assassinat de John l. Kennedy, Plusieurs des témoi- gnages entendus jusqu'ici sont contradictoires aux conclusions de la Commission Warren qui avait déclaré Lee Harvey Oswald seul et unique assassin du Pré- sident Kennedy,

lisé, avec un équipage entière- ment composé de Canadiens, pour le transport aérien de secours, nourriture, médicaments et di- verses autres nécessités urgem- ment requises par les Biafrais.

Le fait d'avoir ajouté ce Su- per-Constellation au pont aérien

: de secours a pratiquement doublé

la quantité de matériel que l'on peut transporter, L'avion effec- tue, en moyenne, deux envolées vers le Bjafra chaque nuit, trans- portant une cargaison d'environ 80 totuies.

A date, Oxfam du Canada a contribué environ $286,500 pour venir enaide tant au Nigcria qu'au Biafra,

175 voix et orchestre

dans les catégories précédentes,

SAMEDI, ler MARS, à 8h.30 Auditorium du Students’ Union Bldg ENTREE: :

Adultes : $1.50 Etudiants: 51.00

L'on espère obtenir la participation des adultes et adolescents à compter de la septième année, Les articles envoyés devront tous être étiquetés avec nom, adresse et description sommaire de : l'ürticle, . Dans le cas des adolescents, l'on recommande aussi d'inscrire l'âge.‘ : …. : : Ni l'A.C,F.A., ni le Comité féminin ne se tiendront responsables du transport, pertes ou domma- . ges sSubls au cours du transport ou durant l'exposition des objets, Les participations devront être : envoyées À Mme Gabrielle Baillargeon, 6704 - 93e avenue, Edmonton 83, L'on peut également ob- tenir d'autres détails en signalant 469-4253, : oc

FRANCO-ALBERTAIN

26 février 1969

UE PAC —

Nouvelle orientation?

LE DEVOIR (jeudi 21 février, première page), nous apprend que le vice-président des Etats géné- raux du Canada français(?), M. Rosaire Morin, a présenté la veil- le devant un Comité parlementai- re provincial sur l'éducation (le- quel poursuit l'étude du bill 85 sur les droits linguistiques des minorités au Québec) un mémoi-

re au nom de cet organisme dans

lequel on préconise que le Qué- bec devienne une province unilin- gue française, L'on y affirme, entre autres choses, ‘'que si le Québec demeure un Etat bilingue, où les deux langues sont recon- nues officiellement, la vie fran- çaise en Amérique, au lieu de s'é— panouir, diminuera de génération en génération, que nous le voulions ou pas".

Il n'y a pas lieu de s'étonner de:

pareille prise de position de la part du vice-président des Etats généraux, surtout quand l'on ap- prend que le mémoire était large- ment basé sur le résultat des as- sises de novembre 1967 et géné- reusement étoffé de plusieurs ré- solutions sur le statut de la lan- gue française au Québec qui y a- vaient été adoptées. Encore que l'on sait dans quel climat se sont déroulées ces assises, de même que le regret de plusieurs délé- gués de s'être laissé emporter dans un courant de pensée qui les menait beaucoup plus loin qu'ils ne le réalisaient ou qu'ils l'au- raient souhaité,

Mais ce n'est pas tant cette prise de position que le fait d'un mémoire présenté au nom des E-

tats généraux qui nous laisse son-

geur! En effet, nous nous souve- nons fort bien d'avoir entendu le même M. Morin nous dire, ici même à Edmonton, (et il s'en trouvera bon nombre qui assis- taient à la même assemblée pour corroborer ces dires) ‘‘'que les,

Etats généraux étaient et demeu- reraient un mouvement para-poli- tique, un immense forum et un mouvement de consultation popu- laire dont le seul but final étaient de fournir des données'', Et de dire ensuite M. Morin, que les gouvernements ou quiconque d'au- tre s'y intéressant pourrait ve- nir consulter les dossiers ainsi compilés,.

Il doit sans doute y avoir eu modification de l'orientation pre- mière des Etats généraux; ou a lors, que font ces derniers devant un Comité parlementaire québé- cois? Les membres de ce comi- té n'avaient-ils pas, comme on nous l'avait laissé entendre, le loi- sir de consulter les dossiers dé- jà compilés? Ou alors, y a-t-il deux versions des buts. des Etats généraux, l'un pour Québec, l'au- tre ‘'outre-frontières''?

Et comment peut-on présenter un tel mémoire au nom des ‘'E- tats généraux du Canada français'! (dont nous sommes, que ça plai- se ou pas!)?

Etats généraux du Québec, peut- être; du Canada français? Certai- nement pas!

Quand l'on sait avec quelle ré- ticence - et à l'extérieur des ca- dres de l'Association Canadienne- française de l'Alberta - notre mi- norité franco-albertaine et celles d'autres provinces ont finalement accepté de participer aux prochai- nes assises des Etats généraux, en fin de semaine prochaine, il n'y a pas lieu d'applaudir à la présentation de ce mémoire devant le Comité parlementaire québé- cois,

de suspicion qui existait déjà, il est fort probable que la présence

de M. Morin à Québec n' laura fait.

que l'augmenter.

Jean-Maurice OLIVIER

Hausse des prix dans six grandes villes

OTTAWA - L'indice des prix au consommateur a baissé en- peut

rieur de chaque ville, mais ne être utilisé pour compa-

Plutôt que de réduire le climat

Les réserves de pétrole

de l'Alaska peuvent atteindre les dix milliards de barils

NEW YORK - Les étendues glacées de la côte nord de l'A- laska font actuellement l'objet d'une chasse au pétrole similai- re À celle qui se déroula il y à quelques années dans les sables sahariens d'Algérie et de Lybie,

La ruée sur l'or noir a com- mencé il y a un an lorsqu'en fé- vrier 1968, les compagnies ‘’At- lantic Richfield!? et ‘‘’Humble Oil trouvèrent du pétrole dans la région de la baie de Prud- hoe, près de Point Barrow, le point le plus septentrional de la Péninsule,

L'estimation des réserves de ce gisement n'est pas encore dé- finitive, mais on cite actuelle- ment des chiffres allant de 5 à 10 milliards de barils, soit plus que les riches réserves du Texas oriental Une douzaine de com- pagnies effectuent actuellement des recherches dans la région,

L'importance que les spécia- listes de l'industrie pétrolière accordent À la découverte de

Prudhoe Bay est prouvée par.

deux faits, D'une part, plusieurs d'entre elles vont effectuer l'été prochain des essais pour déter- miner si le transport par pétro- lier entre l'Alaska et la côte est des Etats-Unis par la ‘route de l'ouest'!, c'est-à-dire enpassant par l'océan Arctique au nord du Canada, est possible,

D'autre part, trois grands groupes pétroliers, ‘Atlantic Richfield'! et ‘*’Humble Oil'' (au- teurs de la découverte) et "Bri- tish Petroleum", préparent la construction d'un oléoduc reliant Prudhoe Bay à un point non en- core déterminé de la côte sud, d'où le pétrole serait chargé À destination de la côte ouest des Etats-Unis,

Certains voient mêmeplus loin et parlent de la construction d'un gigantesque oléoduc qui relierait les gisements À la région indus.

trielle du nord-est des Etats- Unis, soit plus de 6,000 kilomè- tres,

Du pétrole et du gaz naturel avaient déjà été découverts dans la partie sud de l'Etat dans la région de l‘esturaire de Cook qui mêne à Anchorage où les recherches se poursuivent d'ail- leurs - la production de ces pi- sements est appréciable, suffi- samment substantielle pour jus- fier la construction d'une usi- ne de liquéfaction du gaz naturel dont la production sera pour une bonne part exportée vers le Ja- pon. Les gisements du nord peuvent toutefois faire de l'Alas- ka un des premiers producteurs de pétrole de l'Union, du moins, l'espère-t-on

Parallèlement À la ruée sur l'or noir, l'Alaska est le théâä- tre d'une chasse active aux au- tres produits minéraux, Un im- portant gisement de charbon se trouve près de Point Barrow et du cuivre a été découvert le long de la rivière de Kobuk au nord- ouest de l'Etat, .

La péninsule de Seward se- rait également riche en métaux non ferreux, L'exploitation de ces richesses est cependant plus difficile et plus longue À réali- ser que celle du pétrole qui po- se déjà des problèmes considé- rables en raison des conditions climatiques.

Les experts du gouvernement de l'Alaska espèrent toutefois que la mise en valeur des gise- ments pétroliers du, nord per- mettra de créer un réseau de transport qui facilitera l'exploi- tation des autres richesses mi- nérales, Ils souhaitent entre au- tres la prolongation du chemin de fer fédéral qui relie Anchora- ge À Fairbanks, jusqu'A Umiat, près de Prudhoe Bay, et Kobuk sur la rivière du même nom.

Préjugés

Nous lisons dans l'hebdoma-

daire LES NOUVELLES LITTE-

RAIRES:

“Sous le titre Préjugés etlan- gage, Marie-Andrée Lajaunier, ‘professeur À l'Université de Phi- ladelphie, ouvre dans la revue mensuelle VIE ET LANGAGE, (Larousse, éditeur), un domaine singulier de la linguistique: ce- lui des noms et sobriquets que se donnent mutuellement Les peu- ples et les races, noms presque toujours chargés d'un contenu affectif défavorable,

%Ainst, pottr itatrecs de l'An-

‘ tiquité, Je barbare, c'était celui

qui n'était pas gréc, et les Ro-

et langage

mains ont repris le mot et son sens méprisant, Les Chinois usajent:. d'un terme équivalent. À l'intention de tous ceux qui résidaient hors de leurs fron- tiôres, Dear Barbarian Sove- reign fut, en traduction anglai- se, le titre accordé À la jeune reine Victoria vers 1840, lors dtun échange de vues- entre Pé- kin et Londres au cours de dé- mêlés sur la. question de l'o- pilum. En 1858, l'année destrai- de de Tien-tsin, il fut stipulé e le tèrme barbare ne devrait plus être employé dans les do- cuments officiels chinois pour désigner le gouvernement ou les sujets de Sa Majesté britannique.

tre décembre et janvier à St- Jean de Terreneuve, Halifax et Toronto, et est demeuré inchan- gé à Vancouver, rapporte le Bu- reau fédéral de la statistique,

Les prix ont, par ailleurs, ac- cusé üne hausse dans six cen- tres ou groupes de. villes: St- Jean du Nouveau-Brunswick, Montréal, Ottawa, Winnipeg, Sas-

* katoon et Régis, Edmonton et

Calgary.

Le Bureau a émis ses chif-

- {res sur la nouvelle base des

prix de 1961 auxquels 11 assi- gne un indice de 100, Aupara- vant, le Bureau se basait sur un indice de 100, représenté par les prix ayant cours en 1949,

Le nouvel indice représente donc .

les variations de prix À l'inté-

rer l'indice du coût de la vie

“d'une ville à l'autre,

Les prix des aliments ont ac- cusé une hausse dans toutes les villes excepté À Halifax et Van- couver., Le coût du loyer a aus- si augmenté presque partout, mais les prix des vêtements ont baissé, À cause des ventes de janvier. ,

Voici le nouvel indice pour janvier, avec, entre parenthèses, celui de décembre: St-Jean 117, 2

- (117.7); Halifax 115,8 (115,9); St-

Jean du N.-B, 116,6 (116. 4); Montréal, 120,1 (120,0); Ottawa 120,3 (120.2); Toronto 121.3 (121,5); Winnipeg 120.4 (120,3); Saskatoon-Regina 117.8 (117,7); Edmonton-Calgary 119,1 (118.9); Vancouver 116,8 8 (HS, 8).

. servir contre vous!

Le Franco-albertai AUTREFOIS ‘LA SURVIVANCE"! - an - 1967)

Journal hebdomadaire publié tous les mercredis à: 10010 - 10%e rue — Edmonton, Alberta " Téls.: Rédaction: 422-0388 — Imprimerie: 422-4702 A+

‘* Le Franco-albertain est un journal indépendant en politique ‘et entièrement consacré à la cause religieuse et nationale. ”

Il est l'organe officiel de l'Association Cauadienne-française

° de l'Alberta

Les éditoriaux contenus dans ses pages ne réflètent pas nécessairement l'opinion de l'ACF.A.

4%+ ‘ Rédacteur: Jean-Maurice Olivier AN.

PRIX DE L'ABONNEMENT:

L'an: 43.50 — 2 ans: 88.00 Etats-Unis, Europe et autre pays étrangers: 88.00 par an

“,., et c'est aussi mon devoir , de vous aviser que tous vos, propos... pourront maintenant. .t

26 février 1969.

# e réflexions Mon |

Ces théologiens de sept ans

| Si je m'en fie aux sondages que permettent, implicitement, mes échanges téléphoniques, à la radio, nous assistons, À cette heure, à l'avènement relativement nombreux de chrétiens qui ont le cou- rage, car 11 en faut, de secouer les conditionnements d'un chris- tianisme sociologiqué, de se ‘‘déraciner'* pour ainsi dire, afin d'a- morcer d'un pas neuf une démarche têtue vers le Christ,

Parmi ces chrétiens, beaucoup de jeunes parents, que ‘’déran- gent“ leurs enfants initiés À une présentation rajeunie du mystè- re chrétien. Initiés s'entend, par une catéchète vraiment engagée: l'initiation chrétienne, en effet, exige plus qu'une pédagogie aca- démique; elle est une respiration qui se communique. Les petits, d'ailleurs, ne s'y trompent pas: quand la catéchète n'est pas, elle- même, en recherche du Christ, ils ne pigent simplement pas: la foi

est une contagion,

. A |

une maman me disait, l'autre jour, l'élan spontané de sa pe- tite fille, au cours d'une visite de la ‘’Biosphère!! à la Terre des Hommes, l'été dernier: “Maman, il faut louer le Seigneur pour toutes ces beautés...! Cette petite ne savait pas par coeur, sans doute, le détail du Credo; mais elle avait conscience de la bonté de son Père qui a créé le foisonnement ailé des oiseaux, pour la joie des hommes,

Cette maman était sur la même longueur d'ondes que son enfant, Encore une fois, je constatais qu'une des ästuces de l'Esprit con- siste, actuellement, à utiliser les “tout-petits! comme pédago- gues des adultes, À condition que ces derniers acceptent de se mettre À l'école de leurs enfants, lis découvrent, alors, un chris- tianisme épanoui qu'ils ne soupçonnaient pas, sans qu'il y ait eu nécessatrement de leur faute; iÎs se surprennent, alors, à respi- rer plus librement dans le plein air de la Bonne Nouvelle,

C'est peut-être le moment de faire mes petites confidences . personnelles: sexagénaire allègrement en route vers... le septua- génariat, j'en suis encore à me nettoyer d'un tas de conceptions plus où moins équivoques du christianisme, Et j'envie les jeunes de tout âge qui ont la chance de se nourrir, mieux que je ne l'ai fait, du pain inépuisable de l'Evangile, Je n'accuse personne, bien sûr, mais je ne puis pas ne pas comparer le tissu de la théo- logie post-conciliaire avec les cours fortement conceptualisés que j'ai suivis, jadis; ils ne m'ennuyaient pas mais Ils ne m'enga- geaient pas, Et si je n'avais pas eu la chance d'une plongée en Action Catholique, je me demande si le Christ eut pris à mes yeux un vrai visage, J'exagère À peine.

.C'en est assez, en tous cas, pour me rendre singulièrement compréhensif À l'égard de tous ceux qui souffrent, aujourd'hui, de sous-alimentation spirituelle: je comprends assez qu'ils aient du mal, sinon de La répugnance, à faire le passage entre une region plus ou moins subie‘ et une rencontre volontaire avec e Christ, .

Je lisais, dans ‘Le Souffle!*, publié quatre fois l'an, par l'ab. bé Lamoureux, de !’archevêché, un excellent article d'Andrée Quiviger, Celle-ci appartient à la jeune génération des vivants, Mais elle n'ignore pas les dégâts causés, dans certaines cons- ciences, par un certain placage artificiel du religieux: ftLa re- ligion nous habillait, écrit-elle, telle une superstructure protec- trice et elle nous guidait comme une sorte de surmoi dont 1es im- ‘pératifs avaient couleur de contrainte!",

… C'est de tout cela que beaucoup de jeunes adultes, aujourd'hui, doivent se délester avant de se mettre, délibérément, en recher- che du Christ, C'est à ce prix qu'ils auront des chances de mor- dre vraiment à l'Evangile, Et de n'être pas embarrassés par les merveilleux pédagogues que font leurs petits de la catéchèse, Au- trement, ils risqueraient de meurtrir l'âme de ces petits... qui croient, eux, par toutes les fibres de leur coeur,

La Presse, 15-2-69,

HORAIRE DE MESSES

Au service des Canadiens français | à Edmonton | IMMACULEE.CONCEPTION : 108A ave et 96e rue — ‘9h.00 — 10h.30 — 12h.00 . SAINT.JOACHIM: 99e avenue et 110e rue — © 6h30 — 8h. - 9h.30 — 11h. — 12h.30 — 5h.00 pm. SAINT.THOMAS : 8520 - 9le rue — | . .. 8h.00 — 9h.30 — 11h.00 SAINTE-ANNE : Chapelle du Centre régional des Soeurs Grises — 9810 - 166e rue

. 9h.00 — 10h:30 — "12h00

Une certaine mesure s'impose dans la contestation

CITE DU VATICAN - La‘fré-.

nésie, le vertige, la folie! de tout vouloir -renverser par une contestation totale dans la “’con- fiance aveugle!" qu'un ‘‘'ordre nouveau’ va naître ont-êté évo-

qués par le pape qui, .au cours

d'une audience publique a décla- rés

“Ce n'est pas nous qui con- testerons cependant cettes con- testation, ce besoin de rénova- tion, sous maints aspects légi- times. Mais une certaine me- sure s'impose'?,

Paul VI a reconnu que dans la lancée du concile une réno-

vation de toute l'Eglise et de tou-

te l'activité humaine, même dans la sphère profane, est nécessai- re et rappelle que tous les docu- ments de *’Vaticanil" enparlent.

Mais on ne saurait attribuer arbitrairement au concile des i- dées toiles que “l'assimilation de la vie chrétienne aux coutu- mes profanes!! ou l'adoption d'u- ne organisation ‘’horizontale!' de la religion, ou bien encore une collaboration, inconcevable sur le plan politique, des catholiques avet des forces opposées à leur doctrine,

“On parle de “structures'' de l'Eglise, dans des intentions qui ne sont pas toujours conscientes des rai- sons qui les justifient et des dan- gers qui découleraient de leur altération ou de leur démolition, I1 faut relever que l'intérêt pour la rénovation s'est orienté, pour beaucoup de gens, vers la trans-

a poursuivi Paul VI,

LE FRANCO-ATRERTAIN

formation extérieure et imper- : sonnelle de l'édifice ecclésiasti- que et vers l'acceptationdes for- mes et de l'esprit de la réforme protestante, et non pas vers la rénovation première etprincipa- le que voulait le concile: la ré- novation morale, personnelle, in- térieure, qui doit rajeunir l'Egli- se dans la conscience de son

mystère, .de son adhésion au Christ, de son animation par la vertu de l'Esprit Saint, de sa co- hésion fraternelle et hiérarchi- que, de sa mission dans le mon- de, de $es fins ultra terrestres qui. font d'elle une pèlerine pau- vre et bonne dans son passage au cours du temps!'', a conclu lepa- pe,

Loin d'être toujours infaillible, la conscience doit être éclairée

VATICAN - Le pape Paul VI, qui faisait apparemment allusion À la controverse suscitée par sa déclaration sur le contrôle des naissances, a déclaré que la conscience humaine n'est pas toujours infaillible et a besoin d'être guidée.

#La conscience doit être ins- truitett, a-t-il dit À des pèlerins qui assistaient A une audience pu- blique; répliquant sans doute par là aux critiques qui soutenaient que la question du contrôle des naissances doit être laissée à la conscience des couples mariées,

“La conscience n'est pas la seule voix qui peut guider l'acti- vité humaine, a ajouté le Saint- Père. Sa voix est plus claire et plus forte lorsque celle de la loi, et par conséquent de l'auto- rité légitime, vient se joindre à elle,

f#*’La voix de la conscience

n'est pas toujours infaillible ni toujours objective, Et cela est particulièrement vrai dans le do- maine’ de l'action surnaturelle où la raison n'est pas digne par elle-même d'interpréter La voix du bien et doit faire appel à la loi pour indiquer à l'homme les normes de justice voulues par Dieu À travers la Révélatiun'!,

À loi naturelle

Le Pape a ensuite déclaré que l'on entend souvent des'gens di- re que toute la moralité de l'hom- me devrait consister dans la dictée de sa propre conscience, émancipée des normes extcrieu- res et des dictats de l'autorité,

*’Mais il est nécessaire par- dessus tout de souligner que la conscience, en elle-même, n'est pas le juge de la valeur morale des actions qu'elle suggère, a dit Paul VL ‘

Lettre de Mgr Anthony Jordan aux fidèles

Votre réponse à L'appel pour les pauvres durant le Carèême de 1968 fut généreuse, Le Co- mité d'Edmonton a pu envoyer la somme de $65,000,00 au Bu- reau Chef de Montréal pour le. Fonds des Evêques en faveur de la Paix et du Développement, Ce montant était le troisième plus élevé du Canada, ‘Rendu au mois de septembre 1968 le montant total reçu pour tout le

Canada s'élevait à $1,379,353. ‘

95 | | 11 y a quelques semaines, le Secrétariat du Fonds des Evê-

ques m'avisa qu'un montant de $10,000.00 avait été octroyé à notre Mission du Pérou pour la construction d'un Centre Médi- cal Il va sans dire que Mes- sieurs les Abbés MacDonnell et Adamyk apprécient beaucoup cet- te aide financière, Ce montant ne couvrira pas le coût compiet du Centre Médical mais permet- tra d'en commencer laconstruc- tion,

En cette deuxième année de: l'appel pour les pauvres de l'U- nivers, je suis certain que vous serez d'accord avec moi que nous

L’absolution générale sans aveu est-elle sacramentellement valide?

L'absolution générale et col- lective sans aveu personnel des péchés, est-elle sacramentelle- ment valide? C'est ‘grosso modo'® la question qu'ont étudié lés membres de l'Association canadienne de théologie réunis À l'université de Montréal,

C'est l'épiscopat canadien (CCC) qui a demandé À cette so- ciêté d'étudier la question. En juin dernier, un groupe de prêè- tres réunis à Québec demandait “que la CCC autorise que l'ab- solution qui fait suite à la con- fession générale du début de la messe permette à tous les fidè- les de venir communier s'ils l'ont reçue dans les dispositions requises, exception faite pour certaines fâütes de caractère publictt, . .

‘: La CCC ne. pouvait évidem-

ment pas donner rapidement une

- réponse À cette question car le

problème est sur le plan théolo-

_ CENTRE d'INFORMATION

C.P, 1240 St-Paul, Alta

- Téléphone 645-3649 Livres de bibliothèques, Ouvrages religieux, Articles religieux, Disques

gique loin d'être élucidé, D'au- tre part, on croit savoir que dans certaines paroisses de Montréal, on soit déjà passé aux actes et qu'une telle pratique tend çà et 1à À s'instaurer.

Au plan théologique donc, on ‘suit actuellement les normes é- dictées par le concile de Trente, Selon Trente, la confession des péchés, l'aveu, est requise de droit divin, |

Selon, le père .Léonce Hame-

‘ lin, o.4m., qui a préparé quel-

ques notes à l'intention de l'As- sociation des théologiens, le con- cile de Trente “ne reconnaît de droit divin que la nécessité

_ de l'aveu et non les modalités

d‘un aveu auriculaire matériel- lement joint À l'absolution'*, -Du point de vue de ia tradi- tion, il semble que l'Eglise 0- rientale ait connu la pratique de l'absolution collective, Dans l'Eglise latine, on est beaucoup moins sûr. Cependant le Saint- Siège a reconnu la validité d'une telle pratique pour les soldats en temps de guerre, |

Les théologiens ont donc étu- dié cette question Un comité devait être formé pour rédiger un mémoire À l'intention de l'é- piscopat, mémoire qui devra ê-- tre remis d'ici le 15 mars.

de son archidiocèse

devons nous efforcer d'augmen- ter nos contributions. Ceci ne devrait pas être trop difficile, 1 y a plus de 100,000 catholiques dans l'Archidiocése d'Edmonton et une contribution d'un dollar par personne est un but assez modeste À atteindre, Le Comi- té Archidiocésain a fixé notre objectif pour 1969 à $78,000.00,

Sûrement, pendant le temps de cette campagne soît du Mer- credi des Cendres au ;Diman- che des Rameaux, chacui de nous peut essayer de partager la pau- vreté des moins fortunés et fai- re une contribution méritoire, L'an dernier j'avais suggéré que tous les membres de la famille s'unissent dans cet effort, En réduisant la consommation de nourriture et les montants que nous dépensons pour nos amu- sements, etc, notre but pourra s'atteindre facilement,

Quelques familles en 1968 trouvèrent plusieurs moyens in- génieux pour économiser etpar conséquent être en position de donner aux pauvres par l'inter- médiaire du Fonds des Evêques, La paroisse d'Edson, qui est re- jativement petite a contribue plus de 52,000,00, Sur une base per capita ce fut le meilleur effort de l'Archidivocèse,

Le Fonds des Evêques est appelé “Pour le Développe- ment et la Paix, Deéveloppe- ment selon Mgr Helder Cama- ra, Archevêque du Brésil veut dire mettre sur pieds. Îl se- ra impossible d'avoir la paix dans le monde tant que les hom- mes et les nations ne pour- ront se tenir sur leurs pieus,

La générosité des Catholi- ques de cet Archidiocèse ‘est la meilleure garantie que nous ayons du succès de la Campa- gne de 1969 contre la pauvre- té dans le monde, Commen- çons tous cette campagne le Mercredi des Cendres avec un souper où nous sentirons lafaim,

Sincèrement vôtre en Notr'e-Sei- gaeur, x

| A Jordan, o.m.i, Archevêque d'Edmonton,

_26 février 1969

6 ‘ : ° LE FRANCO-ALBERTAIN ° | Les Mots croisés du

franco-albertain 123456 7 8 9 101112

C'EST

LA LOI!

PAR THÉMIS

La garde des enfants, après la séparation

Nous avons reçu plusieurs de- mandes d'information quant aux droits du père et de lamèrepour la garde de leurs enfants après leur séparation.

Ces questions de garde etpri- vilèges de visite peuvent (et de- vraient) être conclus par enten- te écrite au moment de la sépa- ration des parents, Règle gé- nérale, la mère aura la garde et le père des privilèges de vi- site raisonnable,

Mais les parents ont, au départ, des droits égaux sur leurs en- fants, Le droit de garde peut être cédé à l'un ou l'autre des contractants du mariage - ouen- core à une troisième personne,

Lorsque les parents vivent sé- parés volontairement, celui ou celle qui à la garde physique et le contrôle des enfants en est aussi le protecteur. Le fait que l'un des deux conjoints ait déserté le foyer ne veut cepen- dant pas dire que les deux vivent séparément volontairement, en pareil cas, les choses sont géné- ralement insatisfaisantes et les pauvres enfants peuvent fort bien

être déplacés de l'un à l'autre de leurs parents, jusqu'à leur maturité.

Lorsqu'il y a désertion du foyer et aucune entente écrite, l'une ou l'autre partie peut demander une décision de La Cour afin de déterminer lequel des deux du père ou de la mère aura la gar- de et le contrôle des enfants, Lorsque pareille demande a été faite et en attendant le jugement, celui ou celle qui a la gardephy- sique des enfants en est aussi le protecteur officiel,

Les cours décident de ces questions en se basant d'abord sur le bien-être des enfants; et si c'est l'épouse qui est ‘’coupa- ble'! dans une cause de divorce ou de séparation, cela ne veut pas nécessairement dire qu'elle perd ses droits de garde des en- fants; il faudrait alors prouver qu'elle était une mère inapte. Et, de la même façon, le fait que ce soit le père qui soit''cou- pable!! ne veut pas dire non plus qu'il perd automatiquement le droit de rendre visite à ses en- fants ou de les prendre avec lui durant un ou plusieurs jours,

VIENT DE PARAITRE AUX PRESSES DE L'UNIVERSITE LAVAL

Sécurité Familiale Bonne Fête

VENDREDI, 28 février

M, Léo Ayotte, Edmonton

M, Marc Guimond, Hinton

Sr Thérèse Laurion, c.s,c,, Don- nelly

M, Réjean Trudeau, Girouxville

29 février

M. Henri V. Robinson, Lafond

Rév, Père Fernand Thibault, o. m.i,, Montréal

SAMEDI, ler mars

Mlle Madeleine Baril, Edmonton M. l'abbé Henri Bois, Thorhild M, Léo Fortier, Edmonton

M. Roland Gaboury, Grimshaw M. Lauréat Hudon, Edmonton M. Jean J, Morvan, Edmonton Mlle Monique Paquin, Edmonton

DIMANCHE, 2 mars

M, David Belzile, Marie-Reine

M. Adrien Bordeleau, Bonnyville

M, Victorien Gagnon, St-Isidore

M. Ephrem Lessard, New Fish Creek

M. Paul Eugène Primeau, Ed- monton

LUNDI, 3 mars

Mlle Micheline Bédard, Edmon- ton

R.P, Antoine Hudon, o,m.i,, Ed- monton

Sr Evangéline Forcier, c.s.c., Edmonton

MERCREDI, 5 mars

M. Denis J. Caouette, Bonnyville

M. Maurice Dion, Spirit River

M. Raymond BF, Jean, St-Paul

Sr Laurence Gagné, c.s.c., Ea- glesham

M. Emile “Therrien, Edmonton

Paysans et ouvriers québécois d'autrefois et M. J.L. Guy Turcotte, Jean-Côté par Charles-Henri-Philippe GAULDREE-BOILEAU

Compositeur typographe de Québec en 1903

par Stanislas-Alfred LORTIE

L'objet de cette publication est de rendre accessibles à un plus grand nombre d'étudiants, de chercheurs et de curieux du passé deux études d'une grande valeur sur la vie économique, sociale, voire mentale des Qué- bécois d'autrefois,

La première étude, Paysan de Saint-Irénée de Charlevoix en 1861 et 1862, publiée à Pa. ris en 1875, est devenue une ra- reté bibliographique au Canada: quelques bibliothèques américai- nes seulement possèdent la col- lection - le plus souvent incom- plète - des Ouvriers des Deux Mondes, Quant à la seconde, Compositeur typographe de Qué- bec en 1903, publiée au début de ce siècle, on ne la trouve plus que dans” les vieilles biblio- thèques québécoises, Les deux textes sont reproduits in extenso

afin de servir À la fois le public cultivé et la recherche érudite,

L'importance de ces docu- ments en commandait la réédi- tion, L'intérêt grandissant au Québec pour les études d'histoi- re économique et sociale se heur- te, d'une part, à une documenta- tion encore à l'état brut etpartant peu utilisable sans un long trai- tement, Les témoignages quali- tatifs, d'autre part, se révèlent le plus souvent aussi vagues qu'imprécis, Les deux études du présent ouvrage ont le rare mérite de découler d'une métho- de d'observation positive, ce qui en fait des témoignages excep- tionnels,

Les Presses de l'Université Laval, PAYSANS ET OUVRIERS QUEBECOIS D'AUTREFOIS, 6 x 9, 156 pages, broché, $4,50,

Les La Vérendrye et le Poste de l'Ouest par Antoine CHAMPAGNE

Fruit de nombreuses années de travail et de recherche, cet ouvrage combie un vide impor- tant dans l‘historiographie du régime français au Canada, Il raconte l'histoire de l'Ouest canadien de 1717 à 1760, 11 fait

. de point sur les découvertes de La Vérendrye et replace dans ses véritables perspectives his- toriques un homme et une oeu- vre que les historiens ont eu trop tendance À laisser dans l'ombre, 1l constitue, en outre, une importante contribution À l'histoire du commerce des four -

. rures qui n'a pas encore été é- crite.

Dès les environs de 1760, les Français nommaient n]tOuest"t

cette région qui occupe l'immen- :

se plaine du centre du continent nord-américain et qui, aujour- d'hui, forme la majeure partie des trois provinces canadiennes dites des Prairies et deplusieurs états américains, Plusieurs voyageurs avant La Vérendrye avaient atteint et visité certal- nes parties de ceterritoire, mais aucun ne l'avait parcouru comme lui en tous sens, aucun n'y était demeuré aussi longtemps, ‘n'y a- vait fait, comme lui, une oeuvre durable de conquête ‘pacifique.

C'est donc à juste titre que La Vérendrye est reconnu com mé le découvreur de l'Ouest, L'oeuvre considérable qu'il y a accomplie, quatre fils et.de son.neveu, le

place parmi les hommes qui ont

avec l'aide ‘de, ses :

JEUDI, 6 mars

M. Maurice Beauchamp, Donnel- ly

M. Ernest J, Bisson, Grand Cen- tre

R.P, Albert Bouchard, o.m.i., Nampa

Mlle Lydia M, Bruneau, Edmon- ton .

M. Joseph Dancause, Guy

M. Tharcis Forestier, Edmonton

M. Benoit Jacques, St-Paul

M, Roger A, Morin, Edmonton

M. Paul Robert, St-Isidore

Sr Laurence Gaumont, f,j,, Pin- cher Creek

La CROIX-ROUGE

est toujours à l'oeuvre

fait l'histoire de l'Amérique,

On trouvera dans le présent ouvrage la documentation la plus exhaustive jamais publiée sur La Vérendrye et le poste de l'Ouest, L'auteur s'est efforcé d'aller aux documents originaux, ce qui lui a permis, non seulement de rectifier bon nombre d'erreurs, mais encore d'ajouter aux textes déjà existants une longue suite de pièces jusqu'ici inédites, Il a donné un soin spécial auxnom- breuses références, fournissant ainsi une bibliographie substan. tielle des plus utiles, Enfin, {1 a complété son: étude par un in- dex onomastique qui en facilite la consultation,

Cet ouvrage offre une mine

précieuse de renseignements aux :

historiens et aux chercheurs, aux étudiants-et à tout lecteur suscep- ..tible de s'intéresser À l'histoire

du Canada en général et À celle :

.de l'Ouest canadien en particu- lier,

‘Les Presses de. l'Université Laval,. LES LA VERENDRYE ET LE POSTE DE L'OUEST, 6 x 9,

- 592 pages,. 32. illustratfons hors ”

texte, broché, $12,00,

ICELILILILILE 2ULLIMILILILI LLIRILLILR

ER HE

SLLLIIILLR I) éLLIIILIRMIII

7LLLEL

ONE DEN EN RLILILS |

UNE Æ

ÜU HN HHANEN HN) CNSRNNE MANN

HORIZONTAL, - Action de subjuguer, PL.

grecque, lettres inversées

Art simple + Duwerbe ester * Cantique ou chant sacré des chrétiens * Note de mus,

- De très petite taille * Du verbe éviter - Consonnes doubles * Rudesse au goût, au toucher * Lettre

- D'un verbe gai * Sodium * Intenter une action en justice

- Tirer du sommeil * Canton suisse

_- Action de se fendre, de se diviser * Principe de la vie, pl - De même, en outre, pL * Adij, poss. * Point cardinal

Parcouru des yeux

10 - Adj, poss. * Tire un légume de sa cosse 11 - Ensemble de marches dont la dernière forme palier * Connu 12 - Action de remettre dans un lieu * Tuyau cylindrique, pl,

VERTICAL, 1 - Petit article dans un journal

2 - Fête de la naissance de Jésus-Christ * Saison 3 - Six, chiffres romains * Dans la rose des vents * Post-scrip-

tum

4 - Recherche du plaisir sexuel par un individu seul, pl * Lèbttre

Trois fois * Se suivent dans louer * Pron pers, * Note de

La première femme * Couper le premier morceau d'un tout

grecque 5 - Clôture faite avec des pieux, pL 6 -

mus. 7 - 8

dans un repas commun

- Etre troué par les mites * Quote-part de chaque convive

9 - Du verbe être * Organisme des Nations Unies 10 - Négation * Augmentation de volume d'un tissu, d'un organe, pl. 11 - Vaisseau de guerre À trois rangs de rameurs superposés, pl. * Cheville de métal en forme de ‘'S'!

12 - Juron familier * Obtenus

solution à la page Il

Les avertissements d'une tumeur du cerveau

L'opinion courante que le mal de tête est un symptôme d'une tu- meur du cerveau n'est que partiel- lement juste, nous explique l'As- sociation Médicale Canadienne, Ce n'est qu'un des symptômes se ren- contrant souvent sont: les vomis- sements, l'altération mentale, ia

faiblesse ou les attaques, et les.

troubles visuels.

Quand vient le mal de tête, il peut se faire sentir n‘importe où dans la tête et produire une sen- sation de “’martellement' ou d'‘féclatement*’. Il est générale- ment le plus violent quand {1 sur-

vient au réveil après une nuit de

sommeil et a tendance À diminuer à mesure que la journée avance.

Typiquement, il empire quand le

malade fait un effort, tousse ‘ou

8e penche,

Les autres symptômes sont tout *: aussi importants. Les vomisse- . ments n'ont pas de caractère spé-

cifique bien que, tout comme les

maux de: tête, ils ont tendance. A

être pires le” matin, Parfois 118

surviennent brusquement sans ê- tre précédés de nausées,

Les symptômes peuvent n'être que légers. Les premiers signes sont une mauvaise mémoire, un affaiblissement des facultés intel- lectuelles, et l‘adaptabilité au mi- lieu environnant se transforme progressivement en apathie - un manque d'intérêt À ce qui se pas- se autour de soi. Cela peut À son tour aboutir À la stupeur ou même au coma total. .

D'autres symptômes . fréquents sont des crises ou de la faiblesse | dans le bras ou la jambe. Observé

.Correctement cela peut fournir un

indice sur l'endroit où 5e trouve la tumeur,

L'A.M.C, dit que la raptdité a= vec laquelle ces symptômes appa- .

raissent où s'aggravent peut sou- . “vent fournir une -indication de la .&ravité. dela tumeur.: S'il y a . changement rapide dans les symp-

tômes, la tumeur’ a téridance à la malignité, tandis que si les chan gements sont lents la:tumeur au: ra plutôt tendance À être bénigne.

26 février 1969

S T-ISIDORE

Le 28 décembre dernier, le R.P, Jean-Roch Monfette bénis- sait le mariage de Mlle Brigit- te Bergeron, fille de M, et Mme Léopold Bergeron, à M. Fernand Boulianne de Tangente,

Les nouveaux époux demeurent

maintenant à Tangente, . HA x

M Gilles Bouchard est reve- nu d'un, voyage dans la province de Québec, en compagnie de M,

Maurice Dallaire, PTT

Ont été hospitalisées à Ed- monton et maintenant de retour: Mesdames Valère Grenier, Phi- lippe Lavoie et J. Jules Fortin, Mme Antoine Bouchard, le RP. Léon Nadeau ainsi que Régean fils de M, et Mme Léon Lavoie ont récemment été hospitalisés à Peace River.

A tous,. nous souhaitons un.

prompt rétablissement, . ETES

Dimanche, le 9 février der- nier, M. J. Jules Fortin et Mme. Victorien Gagnon furent élus marguiller en remplacement de M. Philippe Lavoie et Mme Léo- pold Bergeron,

À la réunion générale de la commission scolaire, M, Jean- Marie Bergeron et M. Marcel Montette furent élus commis- saires d'école pour remplacer MM. Valère Grenier et Raymond Thibeault, . RES À C F À e

à # Assemblée annuelle

de la Régionale d'Edmonton le 28 février RJ à 8h. p.m. Auditorium de l'O.NF. Centennial Building

(stationnement sous l'édifice)

culture anglo-Saxone.

pression française.

MARÉES SES SSSSSSS

. ville, :

MPPPEPPP PEN PTE TT ETES TT TTL

Des Nord-Américains de langue française

NÉ | avons cette opportunité unique qui nous est donnée de vivre au confluent des deux plus grandes

cultures du monde occidental: la culture française et la

C'est un atout extraordinaire dont plusieurs ne réalisent malheureusement pas suffisamment la valeur. Cette situation priviligiée peut faire de nous, une nouvelle race de Nord-Américains d'expression française, rassemblant en elle l'imagination et le dynam ismeintellectuelfrançais à la discipline et aux sens des affaires anglo: Saxon. |

: Celui qui parle: deux langues et qui comprend deux -Churés possède ou qu'il Soit au rome, un avantage.

| cproitois du fait que nous sommes au carrefour de deux | cultures pour facilement en tirer cequ'ilya de meilleur: . Nous deviendrons d'authentiques Nord “Américains d' ex '

DOTE CEE E EEE EEE EEE ETES CE EEEES

LE FRANCO.ALBERTAIN

Décès de M. Emile Préfontaine

de Legal

Le 11 janvier dernier, après une longue maladie, décédait M, Emile Préfontaine de Legal, 11 fut sans doute un modèle pour tous car, malgré sa santé qui laissait À désirer, il ne se plai-

"gnit jamais et demeura toujours

résigné à la volonté du Seigneur, dévoué pour les siens et chari- table envers tous, 11 fut aussi toujours très actif dans les or-

. ganisations paroissiales: Cais- -8e. Populaire, Chevaliers de Co- lomb, Commission scolaire, etc.

M. Préfontaine était né À Le_ :

gal le 24 décembre 1923; 11 a- vait fréquenté l'école de Dili- gence et ensuite, comme il ai- mait la ferme, il était resté a- vec son père pour cultiver la terre, . Il avait épousé Mlle Rita Gi- beau Ze 2 août 1949, à Morin- Le défunt fut gérant de l‘élévateur à grain de l'Alber- ta Wheat Pool de cet endroit du- rant deux ans après quoi, en 1951, il retourna à Legal pour demeu- rer sur la ferme paternelle où il vécut jusqu'à sa mort,

Il laisse ‘pour pleurer sa per- te, outre son épouse, sixenfants, tous À la maison: Emilie, Lu: cien, Joanne, Donald, Alice et

M, et Mme Martial Caouette sont les heureux parents d'un

çon, ‘Sincères félicitations, PPPTE

Dimanche dernier, 35 élèves ont participé au ‘’Rallye Cho- rales'' qui avait lieu à l'Audi-

torium du Collège St-Jean, : LEE EL

Nos sincères sympathies à M. et Mme Gérard Lachance à la suite du décès de leur fille (Marvis Ann) Mme Ilampeñ de

Hudson’ s Hope, B,-C, ++ x

M, et Mme Wilfrid Seguin sont présentement en voyage dans les

pays du sud, LELEZ:

Notre équipe, les Vimy Rockets est maintenant en deuxième pla- ce pour les semi-finales.

ETOPE EEE TES TEE PTE CEE PET PEER POEERS

Marie, ainsi que ses parents, M. .et Mme René Préfontaine d'Edmonton, de même que qua- tre frères et sept soeurs,

Les funérailles eurent lieu en l'église St-Emile de Legal où il messe fut célébrée par M, l'ab- bé Martineau, curé de la parois- se, assisté des abbés de Cham- plain de Donnelly et Claude Pré- fontaine de Mayerthorpe, La Révérende Soeur Corriveau tou- chait l'orgue. Les servants de

". messe étaient des neveux du dé-

funt, Marc et René Préfontaine de Redwater ainsi que deux cou-

sins, Georges et Daniel Préfon- :

taine de Legal Les porteurs d'honneur étaient

- Messieurs Daniel et Lucien

Montpetit, Roger Préfontaine, Walter Van deWalle, Fernand et

Léo deChamplain; la dépouille-

mortelle était portée par MM, Paul, Henri et Robert Montpe- tit, Allan Kane, Hervé St-Onge et Roland Demers.

Sincères condoléances À tous les membres de la famille é- prouvée,

Nancy. Greene, présidente de la campagne contre la dystrophie musculaire

TORONTO - Monsieur J.J,C,

, Evans, président de l'Association

Canadienne contre la Dystrophie Musculaire,. a annoncé aujour- d'hui que Nancy Greene, cham- pionne du monde de ski, sera pré- sidente honoraire de la campagne 1969 de l'ACDM contre la dy s- trophie musculaire,

#Nancy Greene force l'admi- ration des jeunes Canadiens"! a dit M. Evans," et sa par tici_ pation à la Jutte pour vaincre la dystrophie musculaire accom- plira des prodiges pour le moral des nombreux garçons et filles qui sont atteints de cette mala- die’ paralysante, Son intérêt sincère pour la santé physique de la jeunesse canadienne, et spé- cialement de nos athlètes ama-

.teurs, a été souligné lorsque M,

Trudeau, Premier ministre, lui a demandé d'accepter la prési- dence d'un comité spécial du gou- vernement fédéral sur sports'!,

L'Association Canadienne con- tre la Dystrophie Musculaire fut fondée en 1954 pour combattre

SOLEIL D'HIVER

Comme l'ami sincère À mon âme s'épanche, J'accueille avec ferveur tes bienfaits les plus doux, Viens dans l'intimité, saupoudrer d'or surtout Chaque instant de ma vie imbu d'amitié franche,

Tes rayons sommolents, par leur douceur étanchent Les effluves brumeux émergeant de partout; Rallume mon extase et donne-moi beaucoup

De cette ardeur qui monte en des volutes blanches,

Ma prunelle se pâme au fascinant éclat De mon pays neigeux couronné de frimas . Quand brillent des écrins sur ma mante moirée Dont les plis somptueux drapent les bois songeurs... Soleil! foyer d'amour, de ta coupe dorée Verse aussi l'ambroisie au sein de tous les coeurs,

Virginie Dussault-Petosa, Membre de la Société des Poètes canadiens- Hranais

ST-JOACHIM GIROUX VILLE

Mardi dernier, 18 janvier, eu- rent leu les funérailles de Mme Goujeon, mère de Mme Paul Pi- geau, institutrice à l'école Gran- din d'Edmonton, Le service fut

chanté par le R.P. Clément Tou-

rigny, 0.m.i, Nos plus sincères condoléan- ces À tous les membres de lafa-

mille éprouvée, . _ LELSEZL)

Etajent de passage à St-Joa-

chim, au cours de la dernière fin de semaine, les RRKR, PP, Maurice Joly de Hobbéma et Ar- mand Paradis de la Mission du Lac Ste-Anne, de même que M.

l'abbé Edmond Croteau de Boyle, LELEE)

Songez dès maintenant à parti- ciper À notre prochain Bingo bi- mensuel qui doit avoir lieu le 9 mars, À 7h, 45 précises,

FERD NADON

BIJOUTIER

RE PAR: EY | LON DE . .BHOU N

“Bay” |

Edmonton

un au de Ja : 1015 - 02e mme,

Annexe nord .- SAMEDI,

MONTRES

Le samedi 15 février dernier eut lieu l'élection d'un Grand commissaire pour la Division scolaire de High Prairie, Les deux candidats en lice étaient MM, Ray Cunningham, déjà ti- tulaire de ce poste depuis 3 ans, et Gérard Blanchette, C'est ce dernier qui obtint le plus de vo- tes et fut élu Sincères félici- tations À M, Blanchette et tous nos remerciements à M, Cunningham pour son dévouement passé,

4 k k XX NAISSANCES:

A M, et Mme Denis Benoit, un fils né le 3 janvier et baptisé Normand; parrain et marraine, M. et Mme Gérard Blanchette,

À M. et Mme Armand Lanetôt, un fils né le 11 janvier et bap-

tisé Gérald; parrain et marrai-

ne, Alphonse Martel et Shirley

Brulotte, Sincères félicitations aux deux familles, ELLES)

Le 2 janvier dernier décédait

à la Maison Notre-Dame-du-Lac

de McLennan Mme Albina Lefeh- vre, épouse de feu Jean-Baptiste Lefebvre, La défunte, qui était

- la.mère de M, Paul Lefebvre de

notre paroisse, était âgée de 92 . Sincères condoléances à: ‘tous les membres de la famille *

ans,

éprouvée,

em en me mn mm

XXe Cabane à Sucre CT | Pavillon. des Ventes L 19. AVRIL 1969 L

ne ee 2e 0 2e ee ee me eue eme en eme mue mue cu ous ee D

les.

‘sur

NANCY GREENE Souvent appelée ‘'la tigresse!t

les pistes de ski, Nan

Greene est tout aussi activepen-

dant ses moments de détente,

La championne du monde, uran-

de voyageuse, Sera présidente

honoraire de la campagne de . l'Association Canadienne con-

tre la Dystrophie Musculaire cet-

te année,

- une maladie génétique qui: jus-

Pim,

qu'aiors avait été largement nc- gligée par la médecine et qui, sous sa forme la plus fréquente, est mortelle, Au cours des cinq dernières années, un certain

‘ nombre de découver tes impor-

tantes dans le domaine de lu sé nétique (la plus récente étant la synthèse réalisée le mois der-

.nier de l'enzyme ribonuclcase)

a permis un renouveau d'activi- té À ceux qui cherchent un moyen de guérir la dystrophie muscu- laire, ainsi que d'autres maladies génétiques comme l'hémophilie, . le diabète et certaines formes

‘d'anémie et d'arriération menta-

le,

Le monsieur, qui est invité À dîner chez des gens bien, arrive trempé jusqu'aux os, car la pluie ne cesse de tomber, La bonne qui lui ouvre la porte lui dit:

-Entrez Monsieur,

-C'est que, dit le monsieur, j'ai les pieds sales.

-Oh, ça ne fait rien, Du mo- ment que vous n'enlevez pas vos souliers.

LETTONIE TU

ÉVENE

lier MARS Au Students" Union ‘Theatre (campus U, de À.) A Coeur Juie d'Edmonton présente ‘’Chueür À coeur Il'', à 8h,30 p.m, Billets en vente à la purte vu en télé- phonañt aux numérus suivants:

482- 2119 -- 466-2109, . RARE

LÉ 3 MARS Heure Salite, messe et 15sem- blée de la Sucicté Mater- Christi À la Cathédrale St-Joseph, anule de la 113e rue et de l'avenue Jas-

per, À 8 heures p.m, .

LEE]

° 22 MA RS

Au Students! Union Theutre

(campus CL. de 4 ), A Coeur Juie -d'Edmontun présente “Rallye -

Chorales des Jeunes'", à ‘8h Le prix 'et Les Lieux d'a chat des billets seruut annone LS

plus tar d.

LIL 7

me nan ee me ann

Ligne d'assemblage à la compagnie de véhicules Toyota dans la ville du même nom.

Descente d'un jet de la Canadian Pacific Airlines à l'aéroport de Tokyo.

Fructueux échanges

_ Commerce Canada-Japon

Les récents événements commerciaux survenus sur les deux rives du Pacifique reflètent bien l'interdépen- dance accrue du Canada et ‘ du Japon dans le monde des affaires. Il s’agit parfois d’un contrat de vente, parfois d’une occasion d’investisse- ment. Les hommes d'affaires des deux pays se rendent de plus en plus compte qu'il y va de leur avantage commun d'explorer les nouvelles oc- casions commerciales et de tirer parti de la prospérité de l’un et de l’autre.

Dans une allocution pro- noncée devant le Club Rd- tary de Sydney (Nouvelie- Ecosse), le secrétaire exécu- tif du Conseil commercial Canada-Japon, le capitaine

C. Patrick Nixon, appuie sur l'importance du marché japonais pour les Canadiens. M. Nixon souligne que les Canadiens ont vendu, en 1967, pour $574 millions d'articles: au Japon tandis qu'ils n’ont acheté d'eux que $304 millions de produits .PHOTO-REPORTACE DE

L'OFFICE NATIONAL DU FILM

japonais. Voici - quelques exemples de produits cana- diens vendus au Japon: l'équipement de navigation aérienne, les scies mécani- ques, les moisonneuses-bat- teuses, l'outillage de pré- paration des récoltes, l’outil- lage d'emballage, les fourni- tures dentaires, etc. La con-

joncture fondamentale des exportations du Canada au Japon ne changera probable- ment pas d'ici les prochaines années, mais il y aurait en- cote lieu d'innover pour les producteurs et fabricants ca- nadiens.

Parmi les produits que le Canada achète au Japon, citons, entre autres: poisson, mollusques et crustacés; fruits frais, séchés et en boîtes, bois de construction et à parquet, appareils élec-

troniques, vétements, etc.

Le Conseil commercial Canada- Japon à donc sa rai- son d’être et prévoit un ave- nir des plus brillants en ce qui touche les échanges com- meérciaux canado-japonais.

— Gaston Lapointe

Quartier des affaires du centre-ville de Tokyo.

NIVIUAANIV-OONVUMA AT

Ci-dessus: l'ambassadeur canadien au Japon, S.E. Moran arbitrant dans les jardins de l’ambassade. Ci-dessous: Jeune japonaise au travail à la compagnie élec- tronique Sony à Tokyo.

6967 1911A9J 98

26 février 1969 LE FRANCO- AUBERTAIN . 9

Avec le THÉÂTRE DE BOURGOGNE -

_Les Fourberies de Scapin à Edmonton, le 5 mars

L'Alliance Française d'Ed- monton nous communique la ve- nue À Edmonton, le 5 mars pro-. chain, du ‘Théâtre de Bourgo-

_gne" qui présentera alors au : Victoria Composite High School “Les fourberies de Scapin!! de Molière,

” Parmi toutes les troupes de théâtre qui ont participé À la grande entreprise de ‘‘décen- tralisation théâtrale", faire ap- précier À tous et: jusque dans: les coins les plus reculés, tous: . des chefs-d'oeuvre, comiques ou tragiques de la littérature fran. çaise, entreprise qui a marqué la vie culturelle en France du- rant les quinze dernières an. -nées, le Théâtre de Bourgogne ‘est une des plus sympathiques, des plus dynamiques et des plus- brillantes compagnies, Et voici que pour eux maintenant, c'est la consécration de leur grand talent puisqu'ils - entreprennent une tournée nord-américaine et, pour nous, un honneur et une joie de pouvoir les accueillir,

Le Théâtre de Bourgogne don- , nera une seule représentation . des. Fourberies. de Scapin, le 15 mars, À 6h. 30 au Victoria Composite High School et, Acoup sûr, il nous réserve une soirée fort d Molière, À parmi lesfar-

‘ e Moli Les F es de Scapin. e8t ihdénfabloment 18 prochain, . Je 5 mars, à 8h.30. La mise en scène est assurée paï Jacques Fornier, les dé- plus ‘éndiablée, la plus cocasse . corset costumes sont de Robert Lelarge et la. régie a été confiée à Pierre d'Hooge. Quant

et la plus vivante, D'autant plus ' que, désireux avant tout de faire aux comédiens, ce sont, par ordre d'entrée.en scène:

Une scène des ‘'Fourberies de Scapin!!, comédie en. trois actes de Molière que présentera le ‘'Théâtre de Bourgogne"! à l'auditorium du Victoria: Composite High School mercredi soir

rire leur public du XXe siècle LOUIS CIREFICE - - ler acolyte de Scapin . ROBERT PAGES - - ----- Scapin MARC IMBERT -- .Léandre

et de démontrer ainsi la quali- GILBERT BAHON - - - - - - - Sylvestre VANINA MICHEL - - - - - - - Hyacinthe JOSINE COMELLAS - - - - - Zerbinette

té universelle du comique du PHILIPPE DUMOND - - - - - - Octave . REMY AZZOLINI - - - - - - - Argante SUZY RAMBARD - - - - - - - - Nérine

grand Molière, les comédiens JEAN-PIERRE SCANT - - - - 2e acolyte PIERRE BATON = - - - - - - - Géronte

du Théâtre de” Bourgogne pré- .

sentent une version de, la pièce on LES :

où ils n'hésitent pas à moder- H H . '

où us n'étant pas à moe Historique du Théâtre de Bourgogne RES : La mise en scène

fait aucun doute que tous les - . - 1 ‘

francophones se feront un plai- . En octobre 1955, quatre jeu- peaces pendant clnasemaines DE N ‘de Jacques Fornier nes comédiens parisiens dont ©" juillet et aoû gCA PIN :

sir d'assister À cette représen- tation pour y passer une 8oji- rée des plus distrayantes et mê- me s'{ls ont déjà vu la pièce, lPortginalité de cette nouvelle interprétation saura, à coup sûr, leur plaire,

Il est intéressant d'apprendre aussi que les comédiens ont ma- nifesté le désir de bavarder de la façon la plus amicale avec tous fes francophones d'Edmon- ton intéressés à les rencontrer, Pour cette raison, la veille de la représentation, le 4 mars, la troupe se rendra au Salon uni- versitaire du Collège St-Jean pour 'y rencontrer les franco- ‘phones de la région,

Quant aux billets pour la re- préssntation des Fourberles de Scapin par le Théâtre de Bour- gogne, -ils seront en vente au guichet des “Arts alliés'! au Magasin dé La Baie, et au Dé- partement ‘des Langues Roma nes de l'Université, Les prix $8,00, $6,00;, 4,50, 3, 00 sh$2, 00 our étudiants).

Les. membres de l'Alliance Française pourront bénéficier de- prix spétiaux, Les groupes de 10 et plus peuvent également . bénéficier de prix spéciaux; si tel est votre cas, prière de s'a- dresser À l'Alliance Française d'Edmonton, - C.P. 2707, Station A; à Edmonton, |

Jacques Fornier s'installent dans la maison de Jacques Copeau à Fernand-Vergelesses, près de Beaune, en Bourgogne, pour ten- ter une expérience de décentra- lisation théâtrale dans la région,

À cette époque, il existait dé- jà quelques troupes de décen- tralisation: à St-Etienne, à Tou- louse, À Strasbourg, à Rennes.

La jeune compagnie de Beaune commence par présenter des spectacles devant un public es- sentiellement rural et scolaire,

En 1957-58, l'utilité dela mis- sion que s'est assignée let! Théä- tre de Bourgogne‘! est reconnue par les autorités locales et la

. Municipalité de Beaune accuell-

le la troupe et lui met des lo- caux à sa disposition: ateliers, bureaux, logement et salle de répétitions.

Les comédiens qui réalisent tout. eux-mêmes (construction des décors, confection des cos- tumes, montage, conduite du ca- mion, administration, etc.) vivent alors en communauté,

En 1960, le Théâtre de Bour- gogne devient "troupe permanen- .te nationale!" et reçoit à ce titre ‘des subventions nationales an= nuelles,

‘ En 1964, le ‘Théâtre de Bour- gogne, qui animait déjà chaque année un festival d'été à Beaune, crée un festival à Chalon-sur= Saône (Saône-et-Loire), Dans ‘ cette ville de 50,000 habitants, située. À 30 km de Beaune, sont

présentés quotidiennement des

En septembre 1965, le Théâ-. tre de Bourgogne représente la:

France À la Biennale de Venise,

ll y crée la. version française : .de ‘'Yvonne, princesse de Bour- gogne!! de Gombrowicz (le plus

beau spectacle de l'année, peut- être! écrira le critique du *rNou- vel Observateur‘), ‘#’Yvonne!! est ensuite accueillie par Jean- Louis Barrault et Madeleine Re- naud à l'Odéon-Théâtre de Fran- ce à Paris,

Le Théâtre de Bourgogne pré- sente régulièrement ses specta- cles dans sa zone d'implantation, Il visite une cinquantaine de vil- les réparties sur une douzaine de départements au cours de trois ou quatre tournées annuelles d'octobre 4 mai, Il donne une moyenne de 160 à 200 représen-

tations par an Plusieurs de

ses spectacles ont été joués à Paris et. l'étranger (Suisse, Algérie, Maroc), :

En novembre 1968, le Théä- tre de Bourgogne a créé une piè-

ce inédite en France de Bertolt :

Brecht: ‘’La Noce chez les pe- tits bourgeois®!}, A cette occa- sion, le plus redouté des criti- ques dramatiques de Paris, Ber- trand Poirot-Delpech, a écrit dans ‘’Le Monde!!: ‘Le spec- tacle du Théâtre de Bourgogne! est un des plus remarquables,

des plus importants, que la dé- centralisation : ait produits de-

depuis de longs- mois!!..

Le Théâtre de Bourgogne fait .: partie des: neuf centres drama- :

tiques nationaux de France,

mmmmummmmmunmmmemmmmmmmnmmmmememmmnumms

: "Il n'est peut-être pas de comédie plus.étrange, où le moindre

détail prête plus à controverse que Les Fourberies de Scapin,

. si ce n'est Don Juan, avec lequel elle est liée d'une parenté se-

crête... Pièce paradoxale, pièce au bord de .rien, au bord de tout", écrivait René Lombard dans sa présentation de notre spec- tacle” en 1961, Il ajoutait: ‘Ce n'est pas en vain qu'elle est lo- calisée À Naples, sur ce port où s'échangent sur un fond d'azur cruel, la terre et l'eau, la voile et le vent, le sommeil et le ges- te, la stabilité et l'aventure, Comment s'étonner si Les Four- beries déconcertèrent ou enthousiasmèrent, selon leurs tem- péraments, les hommes de ‘théâtre qui tous furent sensibles à "sa difficulté, '!

Le premier souci de Jacques Fornier a été d'effacer de sa mé- moire les trop savantissimes propos de trop savantissimes per- sonnages et’les traditions - ou les conventions - des comédiens chargés officiellement de célébrer le culte de Molière,

#rftai découvert en Scapin, dit Jacques Fornier, une intelli- gence aiguë, un sens profond de la psychologie, un sang-froïd

: éténnant, ‘Tout au long de la pièce, il étale son génie de super-

homme au milieu de problèmes inextricables pour des hommes de notre dimension!!,

Pour Jacques Fornier, une évidence s'est rapidement dégagée: celle de jouer une grande partie de la pièce sur un rythme lent:

“Pourquoi? Ici, j'emprunte mes ar guments à la construction dramatique offerte par Mulière:

1, Les jeunes gens ne trouvent pas de solution aux problèmes posés, d'où ralentissement dû à la réflexion,

2 Scapin, doué d'une extraordinaire rapidité de ‘pensée, n'a- git nas rapidement; ‘au contraire, car il est assuré de son triom- he,” L

3, Quant aux. pères. leur ralentissement provient de leur âge, mais aussi de la situation sociale qu'ils occupent, :

La situation ‘et les personnages authentiques ‘ouvrent ainsi

la voie au réalisme. et donnent l'immense avantage de mettre en relief l'intelligence supérieure -de Scapin: däns l'art de la fourbe-

rie, l'intelligence: ‘en confrontation, non pas avéc üés fantoches : et des guignolades, : mais’. avec : ‘certains tommes et. avec certains

* problèmes véritables", ct

Q. -Je subviens aux besoins d'un frère qui va à l'université, Puis- je réclamer À son égard l'exemp- tion pour personne À charge? R.-Si son revenu en 1968 n'a

pas dépassé $950, et que nul au- tre ne réclame À son égard l'ex- emption pour personne À charge, .vous pouvez: déduire de votre- revenu le montant que vous avez depensé pour lui jusqu'à concur- rence de $55Q Si votre père, vos frères ou vos Soeurs con- tribuent également À ces frais et si le montant total versé dé- passe $550, vous devez vous en- tendre sur la façon de diviser entre vous l'exemption permise de $550,

Q.-J'ai un fils adoptif âgé de 3 ans. Puis-je réclamer à son égard l'exemption pour personne à charge?

R,-Oui. D'une façon générale, vous pouvez réclamer l'exemp- tion pour personne à charge à Mfégard de tout enfant de moins de 21 ans, pourvu que vous soyez son seul soutien, que vous sub- veniez effectivement À ses be- soins, que nul autre ne réclame l'exemption À son égard et que son revenu ne dépasse pas $950, Vous pouvez réclamer l’exemp- tion pour un enfant de plus de 21 ans, si les mêmes conditions existent et s'il fréquente l'école ou l'université À plein temps ou s'il est atteint d'infirmité physi- que où mentale,

Q. - Mon fils a atteint l'âge de 16 ans durant l'année et j'ai re- çu les allocations familiales pour la première partie de l'année, Puis-je réclamer À son égarc $550 ou bien dois-je rembour- ser pour cela les allocations familiales reçues?

R, - Vous pouvez réclamer l'ex. emption de $550 pour tout en- fant ayant atteint l'âge de 16 ans à n'importe quei moment de l'an- née, sans tenir compte du mon- tant des allocations familiales reçues à l'égard de cet enfant pendant l'année, avant son anni- versaire, Vous n'avez pas à rembourser ces allocations pour réclamer l‘exemption,

Q. - J'ai été muté à une autre vil- le en 1968 et j'ai décidé de louer ma maison au lieu de la vendre, Je crois savoir que je peux dé- duire du revenu de la locatior de la maison l‘allocation du coût en capital, Mais quel chiffre de coût en capital dois-je inscrire? Nous avons vécu dans la maisor

plusieurs années et grâce aux

amélorations que nous y avons apportées, elle vaut beaucoup plus que ce que nous l'avions päyée à l'origine,

KR, - Vous avez le droit de récla-

mer l'allocation du.coût en capi- ‘ tal sur le montant que vous auriez

pu obtenir en vendant votre mai-

‘son au moment où vous l'avez

louée,. moins .la valeur qu ter- rain, :

©@ - Appartenant à un syndicat ouvrier, je paye une cotisation annuelle de $200. Puis-je ré-

.Clamer ce montant ajñsi que la

déduction ordinaire de $100? .R,- Oui, rien ne vous empêche

. de déduire les $200 de cotisa. tions syndicales. que vous avez . .

. payées en plus de la déduction

ordinaire de $100 aussi. Vous ‘

TUVaUu

SUR Ll'impot

devez avoir obtenu un reçu à l'é- gard de la partie déductible de votre cotisation syndicale, reçu que vous devez annexer À votre déclaration,

Q. - J'ai, depuis quelques années, une propriété dont je tire un loyer. J'envisage actuellement de la vendre, Dois-je déclarer le produit de la vente sur ma déclaration d'impôt sur le reve- nu?

R.-Oui, Si, par suite de la ven- te, vous recouvrez la totalité ou une partie des allocations du coût en capital que vous aviez réclamées les années précéden- tes, le montant ainsi recouvré est assujetti À l'impôt, Si vous ven- dez la propriété à un prix in- férieur à la valeur dépréciée, la différence est déductible dé votre revenu de ltannée, Les montants recouvrés précités peuvent être inclus, aux fins de l'impôt, dans votre revenu ordi- paire ou peuvent être imposables en vertu de dispositions spécia- les de la Loi de l'impôt sur le revenu,

Q.-Le mari et la femme peu- venc-ils produire une seule et même déclaration?

R.-Non, pas au Canada, Tout contribuable doit souscrire une déclaration distincte,

Q. - Quelle est l'erreur la plus fréquente qu'on commet en rem- plissant sa formule de déclara- tion d*‘impôt sur le revenu?

R, -L'erreur la plus fréquente est de ne pas donner tous les renseignements demandés sur la formule, Plus de 10% des dé- clarations présentées ne contien- nent pas tous les renseignements nécessaires, surtout en ce qui concerne les exemptions person- nelles réclamées, On omet sou- vent d'annexer À la déclaration ie feuillet T4, Nos plus grandes difficultés sont dues À des omis- sions plutôt qu'à des erreurs.

Q. - La nature de montravail veut qu'une partie de mon revenu consiste en pourboires et gra- tifications, Je crois savoir que je peux verser, à l'égard de ce revenu, des cotisations addition- nelles au Régime de pensions du Canada, de façon à réunir les conditions nécessaires pour ob- tenir le plein montant de la pen- sion . Cela est-1l exact et, dans l'affirmative, de quelle "façon puis-je verser ces cotisations additionnelles?

‘R.-Oui, vous pouvez choisir de

payer 3. 6% de ce revenu, pour- vu que vous n'ayez pas défapayé, à l'égard de vos autres revenus, la cotisation maximale de $81. Vous devez, À cet effet, sous- crire la formule T1 Générale et remplir la case MCotisation pour le régime de pensions du Canada à l'égard des gains pro- venant d'un travail exécuté pour votre propre compte" (voir p. 1 de la T1 Générale},

_Roulez votre manche pour sauver. üne vie.

DONNEZ DE VOTRE SANG

LE FRANCO: ALBERTAIN

Après nos Rocheuses.

26 février 1969

Les Laurentides, un haut lieu du ski

La région des Laurentides, au nord de Montréal, offre aux vacanciers, toute l'année, des occa- sions d'occuper leurs loisirs comme on n'en trouve "nulle part ailleurs. C'est l'une des plus. fortes concentrations de stations de ski et de villégiature en Amérique du Nord. Des milliers de skieurs des Etats-Unis et des autres provinces du Canada envahissent chaque année cette région pour pren- dre leurs ébats d'hiver et profiter de l'extraordinaire variété de services et de logement et savou-

rer une délicieuse cuisine.

L'hiver québécois offre de ma- gnifiques scènes où la neigepro- jette sa brillante blancheur sur le bleu métallique d'un firma- ment glacial. Les stations de ski, avec leurs pentes sans pa- reilles, les lueurs romantiques des feux de foyer après le ski, créent l'atmosphère du Québec hivernal, où l'agrément du ski n'a d'égal que l'hospitalité cana- dienne-française.

Cette atmosphère se trouve tout particulièrement dans la ré- gion des Laurentides située au nord de Montréal, Quelque vingt localités sont d'importants cen- tres de ski, chacun comptant de nombreuses stations, des hôtels luxueux, uné cuisine incompara- ble; ajoutez à cela le genre de vie des Canadiens français, a- vec leur exhubérance et leur a- mour de la bonne vie dont le touriste s'imprêgne d*‘une façon inoubliable, .

La ‘matière première! du ski, si l'on peut dire, c'est la neige, Il en tombe environ 120 pouces au cours d'un long hiver, pour la plus grande joie du skieur, Aussi n'est-il pas éton- nant qu'il 5e tienne, dans les Laurentides, de nombreuses compétitions internationales, Du début de décembre à la fin de mars, trois pieds de neige re- couvrent généralement les pen- tes; sur certains sommets l'é. paisseur de la neige atteint sept pieds.

Normalement, la saison dure .quatre mois et demi, Mais elle peut être prolongée d'un bon mois

grâce À la neige artificielle, Ce:

procédé permet en outre d' avoir dc. bonnes conditions de ski mê- me lorsque l'hiver n'est pas fa- voräble,

Naturellement, pour atteindre

les Laurentides il faut passer par Montréal, la métropole dy- namique et cosmopolite du Ca- nada, où l‘on peut s'adonner À tous es sports d'hiver, soitcom- me participant, soit comme spec- tateur, On peut même y faire du

ski en pleine ville, dans l'im.

mense parc qu'est le mont Royal, qui domine de nombreux gratte- ciel, édifices bureaux ou mai- sons de rapport, et qui aunepen- te pour la descente etune remon- tée mécanique, On peut aussi y glisser en ‘’trafne sauvage! ou patiner en plain air sur un étang gelé.

La région des Laurentides, au nord de Montréal, offre aux va- canciers, toute l'année, des oc- casions d'occuper leurs loisirs comme on n'en trouve nulle part ailleurs, C'est l'une des plus

- fortes concentrations de stations de ski et de villégiatures en Amé- :

rique du Nord,

Des milliers de skieurs des Etats-Unis et des autres provin- ces du Canada envahissent cha- que année les Laurentides pour prendre leurs ébats d'hiver et profiter de l'extraordinaire va-

riété de services et de logement .

et savourer une délicieuse cui- sine,

De Montréal, l'accès aux Lau rentides est facile par l'auto. route, Le ski y revêt une telle importance que les principales

stations sont indiquées sur cet- ‘ te autostade, - le touriste-skieur respire en-

Une fois rendu,

core mieux qu'à Montréal l'at- mosphère du Canada français, Le langage, les coutumes loca- les et l'architecture paysanne sont vraiment de ‘inédit pour le visiteur,

De Montréal, en outre-de l'au- toroute À six voiës et de la rou- te 11, un service quotidien de

trains et d'autobus permet au

voyageur d'atteindre ‘le: coeur même de cette région de ski, La plupart des stations s'échelon- nent sur une quarantaine de mil-

les entre Saint-Sauveur et Mont-

Tremblant,

On y. trouve 298 pentes et à 114. remontées mécaniques de tous”. Chaque ‘station of-

les genres, fre des pentes convenant à tou- tes les catégories de skieurs: des. pentes escarpées pour les

experts .et des descentes: fact.

les pour les novices. On LS

La photo nous montre une télésiêge double À 1a station de Mont Sainte- Agathe, près du Lac des Sables, (Photo - Office du Film du u Québec),

souvent des families entières dévaler les petites côtes, Des tracés de toutes longueurs ser- pentant à travers champs,

Des 17 stations qui fabriquent de la neige artificielle au Qué- bec, il y en a sept dans les Lau- rentides: Saint-Jovite (au Sugar Peak, un tapis de fibre en ma- tières plastiques sert aux skieurs utilisant les T-bars lorsqu'il n'y a pas assez de neige sous les re- monte - pentes), Mont - Gabriel, Mont Tremblant, Piedmont, Sain- te-Adèle, Sainte-Marguerite et Saint-Sauveur.

Le choix extrêmement varié des services disponibles a don- né aux Laurentides une renom- mée internationale dans le mon- de du ski. On y trouve des pen- sions confortables et A bon comp- te pour les personnes disposant d'un budget modique, comme de luxueux hôtels avec tous les ser- vices imaginables, À l'intérieur comme À l'extérieur, pour les plus fortunés, -

Des. moniteurs qualifiés sont à la disposition de toutes les caté- gories de skieurs dans laplupart des stations, lesquelles sont aus- si pourvues de boutiques de lo- cations et d'ateliers de répara- tions. On peut y. louer des pa- tins à glace, des “’trafnessauva- ges"! et des trafneaux, Plusieurs hôtels ont une piscine intérieure, un jeu de curling et des pistes pour les randonnées entrafneaux

motorisés. Le soir, les clients

dansent au son d'excellents or- chestres,. regardent des films ou -chantent en groupes joyeux, accompagnés par le crépitement d'un bon feu de cheminée, Les touristes 8e joignent souvent aux Canadiens français pour chanter en choeur, Pour ceux qui ont de l'énergie à revendre, il reste, dans laplu- part des stations, le ski du soir Er R les pentes illumirées jusqu'a 2 +

(eut à 1ä page: 19 *

.… De pitioreëques et: ‘chérmants L .: villages . aux noms, AAYOUrEUX, e ‘comme Saint-Sauveur Pledmont

26 février 1969

A VOTRE SERVICE!

J'AURAIS VOULU

Interprète: Monique Vernon

J'aurais voulu, j'aurais voulu,

Te connaître depuis bien iongtemps, tu sais, Et toujours suivre avec toi le même chemin, Poùr mener notre amour aux quatre saisons Il est pourtant trop tard pour y penser,

J'aurais voulu, j'aurais voulu,

Te connaître depuis bien longtemps, tu sais, Faire avec toi le présent et l'avenir, : Ton coeur et mon coeur faisant des souvenirs Il est pourtant trop tard pour y penser.

J'aurais voulu, j'aurais voulu, Mais toi que je ne suivrai pas

Je sais que tu comprendras Qu'aujourd'hui, je ne peux quitter Le présent d'un amour passé, |

J'aurais voulu, j'aurais voulu,

River mes lèvres sur tes lèvres,

Compter les années comme un jour passé, , Vivre de toi, vivre pour tot, vivre par toi, Jusqu'à la fin des temps, la fin des temps, Mon amour,

Les 8 erreurs.

1. Un motocycliste de plus à l'arrière-plan, 2. La main de l'homme au coin de la rue, À droite,

3. La voiture n'a plus de rétroviseur.

4. La canne de l'Ecossais est plus courte. 5 Le décolleté de la dame est plus grand, 6. La jupe de la dame est plus longue,

7. Le réverbère est différent,

8. Le conducteur de droite a une bouche dif- férente,

Flairetout..

Le" vol a eu lieu à deux heure, cinq, On a lancé la pierre de la main droite, Añrien et Guillaume ont été soignés avant midi. La main’ droite de Guillaume: est Llessée.., ce n'&ët' doné pas lui: La main gauche d'Adrien, que le témoin accuse, est aussi blessée. Or, il a donné de lui un signalemeït détaillé, mas sans parler du pansement blanc, s'il l'avait vu, il l'aurait sûrement dit, Le bijoutier est sor- ti de son magasin 10 secondes après le vol et n'a vu personne. Adrien aurait fait 150 mètres en 10 secondes? C'est impossible! Il ne reste plus que le témoin comme coupable, puisqu'il n'y avait personne d'autre dans la rue. PAR RÉ RRR R RRRERREER

Casse-tête

Pouvez-vous rafaire ce dessin, sans lever le crayon et sans passer deux fois sur le mêrne trait?

Solution: page 15

ÉINIVIOIU

NTA I INRRE IV

TITMA IP IRIE

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ENIET ILILIEIR ERUIREL FI IS [SIT IOINIERAIMEIS

DHaNE uD SO

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l'un) GEGTON EUR REMTSERTLÉES)

LE FRANCO-ALBERTAIN : | 11.

PILOTE TEMPETE

JE VOUS DEMANDE UN PEU! ILS DOIVENT ÊTRE . RDEMANDEZ À MONSIEUR FOLEY VOUS CACH DEMANDEZ-LUI S'IL PEUT VOUS

FOUS/ UN DUEL DE L'AIRi PARCE QUE JE POSSÈDE] MONSIEUR FOLEY POURQUOI PEUT-RTRE E N'Y COM- IR DONNFR SA PARO'.E D'HONNEUR QU'IL N'YA

PAS DE MITRAIL- LEUSES ICI !!

TER

% È at / # = ieUN es pi SE À ER

QE D N LS ù SNA SAN ENT 7) RAI FOLEY I! QU'EST-CE QUE C'EST CETTE HISTOIRE ? YAT-IL DES ARMES CACHÉ

ICI JE NE VEUX PAS...

DOMMAGE QUE JE NE VOUS AIE PAS DESCENDU EE NE SOIS PAS UN ÂNE, JE TAIDIT WE CE MATIN, MONSIEUR TEMPÈTE AINSI QLE LE. ELQUE A DE RESTER D À SE LA/SSER COMMANDER SUR SON

TRAÎTRE DANS L'LIYDRAUION | NON ARRIÈRE, ICT À, PRODLRE TERRAIN! ÆTU SAIS CE QUE TU Le RES | Se

ÉRITS, UNE BONNE RACLÉE!L.. |

\ j, , SS À.

a Ai

FOLEY EST LITTÈRALEMENT RO MEL BIEN, ES-TU SATISFAIT MAINTENANT, VIEUX É LE À CHICANEUR? TU ME FAIS VOMIR ! JE VAIS PARTIR! ET M GH, SALE RAT! 1L SERA UN ne —+ px NL LOMME MORT!

: ee) il L = dr TE VOUS AT AVERTIS! RESTEZ OÙ VOUS ÊTES JM LES QUE FULEV EST APT JACQUES ET BUCK ESS AVENT EN AN DE FORCER LA PORTE JUSQU'À CE QUE JE SOI PARTI/ D'AILLEURS VOUSÆQUEL SALIGAUD ! À E2-VOUS VO CE QU À BIDEZ ON HOMME À SORTIR DE LA AUSÈRE,

NE POURREZ PAS SORTIR CAR JE VAIS FERMER FAIT CE CLIN INGRAT ? IL A TIRÉ SUR MOI/DONNEZ-LUI DO BOULOT ET VOILÀ VOTRE 72 C7 ml SOLIDEMENT CETTE POPTE. / JE | PA RÉCOMPENSE! CT ; “à | , pire

Ÿ Jane w-

‘ nourrissant,

___ LE FRANCO-ALBERTAIN

Grâce au travail de l'abeille.

C'est en effet grâce Aleur tra- vail et À leurs nombreux voya- ges que les abeilles, ces mé- connues, nous font bénéficier d'un produit merveilleusement doux qu'est le mieL C'est aussi grâ-

- ce À elles que nous pouvons mê-

me en faire provision dès main- tenant puisqu'il est vendu, en a- bondance sur le marché, sous

formes cristallisées, liquides et .

en rayons, ,

De plus, le miel provenant de nos laborieuses butineuses est d’assimilation fa- cile et si précieux pour chacun de nous, Aussi, {l remplace avec grâce le sucre dans lesprépara- tions culinaires, les salades de fruits et les breuvages, Acesu- jet, essayez le plus tôt possible la recette suivante, C'est un bouquet de saveurs!

PAIN D*EPICES AUX POMMES

Sauce -

1/2 tasse de sucre

1/8 c. À thé de sel

1/4 tasse d'eau bouillante

2 c. À table de beurre

3 tasses de pommes pelées, tranchées

Le beau miel doré est présentement en abondance sur le marché canadien, ‘C'est donc le moment d'en servir le plus souvent possi- ble à votre famille et de l'utiliser dans de multiples préparations cu- Pains, gâteaux et biscuits adorent la ‘d'autant plus qu'il en relève la saveur,

linaires,

Pâte -

1/4 tasse de beurre

1/4 tasse de sucre

1 oeuf

1/2 tasse de mélasse

1-1/4 tasse de farine tout usage tamisée

3/4 © À thé de poudre à pâte

1/4 c. à thé de cannelle

3/4 c, à thé de gingembre

1/8 c. À thé de clou de girofle

1/3 tasse d'eau chaude

Mêler sucre, sel, eau boutl- lante et beurre; brasser pour dissoudre, Déposer les pommes dans un plat À four de 8 pouces X 8; y verser la sauce, Refraoi- dir. Défaire le beurre avec le sucre; y incorporer oeuf et mé- lasse, Ajouter les ingrédients secs tamisés, un tiers à la fois, en alternant avec l'eau chaude, Battre jusqu'4 consistance cré- meuse après chaque addition, Verser la pâte sur les pommes et cuire à 3250F, 25 À 30 minu- tes, Servir dhaud avec miel ou

sauce au miel,

Une ballerine russe n'aime pas

se retrouver en dix exemplaires.

MOSCOU - Une ballerine a-'

vantageusement connue s'est:

portée À la défense des femmes soviétiques contre l'influence masculine du gouvernemént, le- quel leur offre un trop grand nombre de vêtements en copies conformes et sans aucun cachet d'élégance, ‘

Oiaga Lepeshinskaya a déclaré: à Moscou ‘tqu'il est extrême.

ment. déplaisant pour une fem

me de voir.une concitoyenne vê-.

tue de façon identique, et cela, non pas occasionnellement mais des dizaines et centaines de fois?

WLa standardisation des te…

- nues vestimentaires est impen-

sable", a-i-elle commenté,

A titre d'exemple qu'elle qua-

fie d' ‘“’horripilant":, elle a :

parlé d'un certain manteau qua- drillé devenu ‘'notoire!* car ce

modèle a été vendu en 36 mil-

le copies dans la seule ville de.

Moscou

La blonde et jolie danseuse précise que les objections fémi- mines ne se basent pas sur un simple caprice, car À son avis, un sentiment d'assurance n'est pas étranger À la tènue vesti- mentaire laquelle peut aussi ré. véler la personnalité,

Le gouvernement soviétique a mis Sur pied un institut qui est censé établir les données de la mode et être À la page quant au lancement de. tout nouveau style,

Toutefois les fabricants ne sont pas obligés de suivre cesinstruc- tions, Is préfèrent distribuer des modèles de confection facile, et en grande quantité, selon la

théorie du moindre effort, au dire :

d'Olga Lepeshinskaya qui ajou-

te: "C'est pourquoi les citoyen-. .

compagnie du miel,

26 février 1969

UTILE ET AGREABLE

Depuis quelques années nous retrouvons sur le marché de la poudre de lait écrémé, On la œalifie ‘'d'instantanée'"' puis- qu'il s'agit d'ajouter légère- ment le produit, dans la quanti- té d'eau requise, pour obtenir du lait écrémé. Cet ingrédient magique n'est. pas un succéda- né du lait, mais du lait vérita- ble,

La poudre de lait écrémé pro- vient du lait frais pasteurisé dont on a enlevé l'eau, la matière grasse et aussi la vitamine À puisque cette dernière est con- tenue dans le gras,

De plus, il est intéressant de noter que toute la poudre offerte en vente est classée Canadapre- mière catégorie, Lors du clas- sement, on considère la teneur en matière grasse, en humidi- té et en bactéries, la saveur et la solubilité, c'est-à-dire la vi- tesse À laquelle le produit se dissout dans l'eau,

N'oubliez pas que la poudre de lait écrémé possède de nom- breux avantages: économique, el- se se conserve facilement et n'exige aucune réfrigération. Sans oublier que vous pouvez l'utiliser dans la préparation de nombreux mets et toujours le produit est à votre service pour parer à l'imprévu

Si vous manquez, Mesdames, de lait nature À la maison, la poudre de lait écrémé est là pour vous dépanner en un clin d'oeil, Ne tardez pas à en bé- néficier! °

Joignez l'économie à l'agréa- ble en préparant quelques plats vraiment savoureux: !! Boeuf nou- veau-genre!!, ‘Fromage au gra- tin'* et *’Macaroni au fromage!!, Bonne cuisine et bons repas!

BOEUF #NOUVEAU-GENRE"'' 8 «@ À table de beurre fondu 1/2 tasse d'oignon haché 1/2 tasse de céleri en dés 1 livre de boeuf haché 1/4 tasse de persil haché 1 c. à table de sauce Worces- tershire ‘ 1/2 tasse de farine 2/3 tasse de poudre de lait écré- mé

1 oc. à thé de sel 1/8 ce, À thé de poivre 1/2 c, À thé de marjolaine 2 oeufs battus 2 tasses d'eau

Sauter au beurre oignon et cé- leri jusqu'à ce que l'oignon soit transparent, environ 5 minutes; y brunir le boeuf, Ajouter per- sil et sauce Worcestershire, Mê- ler farine, poudre de lait et as- saisonnements, Ajouter graduel- lement eau et oeufs, puis le mé- lange de viande, Verser dans un plat à four beurré ou une poêle à frire de 10 pouces de diamè- tre, Dorer à 3750F jusqu'à ce que le tout soit pris, 35 À 40 mi- nutes, Tailler en pointes et nap- per de sauce aux tomates, 6por- tions,

FROMAGE AU GRATIN

8 tranches depainblanc, beur- . rées

2 tasses (8 onces) de cheddar

rêpé 1-1/2 tasse de poudre de lait é- crémé 1 c.Athé de sel 1/4 c, À thé de poivre 1/2 c. à thé de moutarde sèche Pincée de cayenne PR

nes soviétiques sont fagotées'!,

La ballerine souligne que ces plaintes formulées au sujet du manque de goût et de variété sur le plan vestimentaire, semblent tomber dans les oreilles de sourds où plus précisément ceux qui font la sourde oreille,

tasses d'eau

oeufs battus

tranches de bacon cuit, é- mietté

B C5 CO

Placer 4 tranches de pain dans un plat À four beurré, Parse- mer de ia moitié du cheddar, Recommencer, Mêler poudre de lait et assaisonnements; y ajouter eau et oeufs, Verser sur le pain et dorer à 350oF, 30 à 35 minutes, Au moment de servir, parsemer de bacon, 6 portions,

MACARONI AU FROMAGE

2 tasses (8 onces) de macaro- ni

3 « À table de beurre

3 ce, À table de farine

3/4 c, à thé de moutarde sèche

3/4 c, À thé de sel

1/8 c, À thé de paprika

Pincée de cayenne

1-1/2 tasse d'eau :

3/4 tasse de poudre delattécré. mé

2 tasses (8 onces) de cheddar

räpé . _

1/3 tasse de chapelure beurrée Cuire le macaroni dans l'eau bouillante salée (10 tasses, 2- 1/2. À thé de sel) jusqu'À ce qu'il soit tendre, environ 15 mi. nutes, Fondre le beurre, incor- porer farine, assaisonnements et poudre de lait, Ajouter l'eau graduellement et cuire en bras- sant jusqu'à ce que la sauce é- paississe (environ 5 minutes), Ajouter le fromage et brasser pour fondre, Mêler macaroni et sauce au fromage et verser dans un plat à four beurré, Do- rer À 3500F, 20 à 25 minutes; parsemer de chapelure et dorer 5 minutes de plus. 6 portions,

À bon compte en février

Au Canada, la belle saison: est reldtivement courte, mais tant qu'elle dure, 11 y a abondan- ce et variété de légumes, Ca- rottes, panais, betteraves, choux, oignons, pommes de terre entre- posés après la récolte sont disponibles en hiver et jusqu'au printemps. Il en est de même pour le navet, légume peut-ê- tre trop méconnu, .

Grâce aux travaux de recher- ches exécutés ces dernières an- nées, le marché offre mainte- nant des navets lisses, fermes, sains, À texture fine, croquan- te et juteuse, à chair crème et À saveur douce.

Le navet est un légume excel- lent qui se présente de bien des façons, Cru ou cuit, il garde toujours son arôme et sa saveur caractéristiques. Râpé ou cou- pé en lanières, mêlé à du chou, des carottes -et du piment puis enrobé de mayonnaise ou de vi- naigrette, il a fait peau neuve, Si vous désirez donner une sa- veur un peu spéciale à ce légu- me, déposez dans un plat à four beurré 6 portions de navet en cubes, saupoudrez de 3/4 c, à thé de sel, ajoutez 1/2 tasse de miel liquide et garnissez de noi- settes de beurre (2 c, à table), Faites cuire à couvert à 4250

Volez vers l’Europe

Ÿ compris une voiture à votre disposition durant 18 jours

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Visites et transferts

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LE FRANCO-ALBERTAIN

Yves St-Laurent s'incline devant le règne du pantalon

PARIS - Yves Saint-Laurent, qui d'ordinaire mêne le suspen- se jusqu'au dernier jour des col- lections, vient d'abattre ses car- tes dès la première journée. Trois blondes et fidèles clientes: Mireille Darc et François Hardy et Francine Weissweiller, qui fut Mégérie de Jean Cocteau, prési- daient le défilé, Un défilé réglé comme un métronome: 92 modè- les en moins d'une heure,

C'est le règne du pantalon, Toute la collection tourne autour de lui, Une collection qui n'est au demeurant qu'une variation sur les thèmes de la saison dernière et notamment sur le pantalon, Mais il prend du vo- lume, du moins dans les jambes où 11 devient large et fluide com- me les pyjamas d'intérieur des belles Européennes en croisiè- re dans les années 30. Toute la collection est placée sous le si- gne des héroïnes de Pierre Be- noft et de Maurice Dekobra: grands chapeaux de Panama, é- chapes flottantes, longues tuni- ques fluides nouées d'une cor- delière. Plus question de lon- gueur., Le pantalon a pour un temps remplacé la jupe. Elle est là cependant encore pour quelques modèles courts, affleu- . rant la rotule, des robes-chemi- siers à buste très long sur des jupes dansantes,

Les manteaux

Les manteaux sont des par- dessus d'hommes très longs parfois jusqu'à la cheville ou des manteaux-peignoirs, l'un et l'au- tre portés sur le pantalon, Les tailleurs ont la “coupe saharien- ne‘! à poches multiples plaquées,

Mme Harold

EDMONTON - Ruth Strom, femme du premier ministre de l*Alberta, dit qu'elle ne voudrait pas retourner en arrière aux jours plus calmes de sa vie sur le ranch de son mari,

#Si on m'avait demandé cela lorsque j'emménageai ici il ya six ans, ma réponse n'aurait pas été la même, mais aujour- d'hui, je considère Edmonton comme ma ville!!.

Député à l'Assemblée législa-

tive albertaine depuis 13 ans et :

ministre depuis 1962, Harry

Strom: Une femme satisfaite

Strom a été choisi pour succé- der au premier ministre Ernest Manning, lors de la première convention du leadership du Cré- dit social de cette province, le 6 décembre,

D'origine suédoise comme son mari, qu'elle a épousé 1l y a 30 ans, Mme Strom, née Ruth John- son, dit qu'elle était créditiste a- vant même de rencontrer M, Strom.

Elle dit aborder son nouveau rôle avec. humilité et n'être pas encore certaine des fonctions

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‘

que cela lui imposera,

“11 est encore trop tôt... lJ'1- gnore si je devrai recevoir beau- coup, En tous cas, je ne trou- ve guère le temps de me repo- ser ces derniers temps."

Elle est du moins certaine d'une chose:

Excellentes chances

“Je m'intéresse à tous les ministôres. Cela est normal, quand on a ure famille, Mais je ne suis pas femme politique!!,

Elle fut secrétaire des fem- mes auxiliaires du Crédit social dans le comté de Cypress, cir- conscription de son mari, avant qu'ils déménagent à Edmonton lorsqu'il fut nommé ministre de l'Agriculture, Elle est mainte- nant vice-présidente des auxi- laires de Strathcona-ouest,

M. Strom, devenu ministre des Affaires municipales il y a deux ans, refusa d'abord de poser sa candidature à la direction dupar- ti 1 revint sur sa parole après en avoir discuté avec sa famille,

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elle ne se mêle . pas de politique,

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dans tous les tons de beige, de No- tés également un bleu marine

. très foncé et un autre à la fois

profond et pâle comme la nuit du désert,

Saint-Laurent a choisi pour ses robes d'après-midi et ses

‘longues tuniques-pantalons ac-

compagnées d'un manteau droit et libre, de merveilleux impri- més en teintes douces un peu sévères, mais d'une grande dis- tinction, Il marie avec bonheur l'effet de carreaux et de nastil- les, les tons fondus et d'autres plus osés: bleu violet allié à l'o- range ou marron, cyclamen et blanc, avec çà et 1à une touche de vert intense,

C'est le triomphe du chemi- sier À impressions taches d'en- cre noué d'une largecravate sous le menton à la façon des amazo- nes. C'est le retour du grand chapeau d'homme À larges bords porté avec le pantalon autant qu'avec la jupe, Pour le soir,

une nouvelle longueur: au-des- sus de la cheville avec de lon- gues robes de crêpe de Chine impirmé, manches longues et col noué,

La mariée

Le grand soir est très colo- ré Les plus belles robes ont d'amples jupes de ‘’patchwork'! froncées À la taille sur des blou- ses de mousseline imprimée dans les mêmes tonalités violentes, Du matin au soir les cheveux sont tirés et retenus par un pe- tit chignon dans le creux de la nuque,

La mariée est aussi habillée qu'elle était dénudée la saison dernière, C'est une paysanne hongroise, non pas blanche, mais multicolore, la plus colorée de la collection avec une robe cri- noline de ‘’patchwork®*, un bou- quet de fleurs des champs et en guise de voile, un fanchon d'un bleu-violet intense noué né- gligemment,

Résultats d’une étude de six mois

TORONTO - Les professeurs Ray Godfrey et Benjamin Schle- singer et cinq étudiants diplômés en travail social de l'Université de Toronto ont entrepris une é- tude de six mois sur les problè- mes des parents séparés,

On a trouvé que la veuve lais- sée avec de jeunes enfants ou des adolescents devait composer ave. le problème de mener sa vie propre, tout en tâchant de réunir sa famille dispersée et

donne: aux enfants ce dont 1ls

nnt besoin,

Selon l'étude, la mère dont le mari est récemment décédé de- vrait essayer de laisser pour un temps les choses telles qu'elles sont, pour rassurer les jeunes. enfants qui réagissent À la mort par la crainte et un sentiment d'abandon ou de désespoir,

Pour les adolescents qui se trouvent déjà dans une période troublée, la mort du père cons- titue un changement très sérieux,

Une fois le deuil passé, dit lé

tude, la veuve doit trouver la meilleure. façon d'équilibrer ses besoins personnels avec ceux de ses enfants, Elle devrait songer que rien ne peut remplacer lepè- re pour l'enfant, De même, on ne peut s'attendre À ce que les enfants procurent à leur mère. son seul appui émotif,

Souvent, les enfants plus

grands voudront tout prendre en

mains et s'occuper de leur mè- re, ce qui doit se faire dans le plus grand respect des besoins personnels de la mère,

A l'école . Neuf des enfants étudiés par l‘enquête ont éprouvé des dif-

ficultés. scolaires après là mort

d'un parent et six d'entre eux

” ont raté une année d'école, vrai-

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sur les problèmes des parents séparés

semblablement pour cette même raison,

La plupart des enfants sem- blaient rechercher la compagnie d'une autre personne du même sexe que le parent décédé, com- me un grand-parent, un oncle ou une tante, un professeur; le parent d'un ami ou un voisin,

Selon une veuve, ‘‘1ls manquent peut-être de la voix mâle de l'au- torité À la maison et sentent la disparition de l'amour entre leurs parents",

- L'étude a également démon- tré à quel point la conception de la mort chez les enfants peut être bizarre, Chez les jeu- nes enfants, il semble que les questions d'ordre pratique comp- tent surtout, Ainsi, un garçon- net de trois ans demandait si son père était bien au chaud et avec. qui il vivait maintenant,

Une petite fille de cinq ans

- demanda s'4l était "retourné vers

Dieu parce qu'il ne nous aimait pas" et pourquoi Dieu ne pouvait lui rendre son père, s'il lui avait enlevé, |

La plupart des parents tâ- chaient de dire la vérité à leurs enfants sur la mort de leur con- joint, ‘:

Saize veuves confièrent que leur responsabilité personnelle vis-A-vis des enfants ne sem- blait pas avoir affecté leur vie sociale, Cinq pensaient le con- traire et deux ne surent le dire,

Second mariage Quatorze veuves affijrmèrent leur intention de se remarier

et neuf marquèrent leur indé-

cision Celles entendant épou- ser un autre homme voulaient ce faire pour trouver un compa- gnon de vie et donner un autre

.père À leurs enfants, :

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n°

Expédition de quatre femmes:

en Antarctique

BUENOS AIRES - Quaire fem- mes ont entrepris au nom de la science, un voyage d'étude dans les régions polaires australes,

Au dire des autorités gouver- nementales d'Argentine, il s'a- git de la première expédition de femmes scientifiques en Antarc- tique,

Dans ce pays de l'Amérique du Sud, ces femmes, qui toutes les quatre possèdent un doctorat en Sciences, séjournent de décem- bre À mars, correspondant à la saison estivale dans la région,

Elles étudient la vie mariti- me À une Station sous le contrô- le du Service hydrographique À l'Ile Paimer. Cet endroit du. territoire antarctique de l'Ar- gentine, se situe À 150 milles du pôle sud,

*tNous désirions depuis long- temps réaliser ce voyage, pour enfin voir de près i'existence marine dont jusqu'à présent, nous ne pouvions étudier que des spé- cimens conservés en laboratoi- rett, a déclaré [rêne Bernasco- ni Cette Fiologiste à acquis une renommée internationale pour ses travaux sur les échi- nodermes, en particulier les é. toiles de mer,

Le docteur Maria Adela Ca- ria, autre membre de l'expédi- tion se rendant À l'Ile Palmer À bord d'un navire de la Mari- ne argentine, est bactériologis-

te chef à la section de micro- biologie du Musée des sciences naturelles Bernardino Ravada- vla, À Buenos Aires,

Les deux autres scientifiques sont le Dr Elena Martinez Fon- tes, biologiste qui dirige la sec- tion des spécimens de crusta- cés au Musée Rivadavia, et Le Dr Carmen Pujals, professeur de sciences naturelles à l'uni- versité, et spécialiste de l'étu- de des algues,

Le professeur Pujals espère être en mesure de faire une nou- velle classification de végéta- tion marine, après avoir étudié les algues dans leur cadre na- turel,

Les quatre femmes ont fina- lement obtenu une autorisation gouvernementale pour cette ex- pédition scientifique grâce aux efforts du Dr Norberto Bellisio, ichtyologiste qui dirige chaque année des voyages d'étude en antarctique, sous les auspices du Musée Rivadavia du Service d'hydrographie maritime,

M, Bellisio accompagne le groupe de femmes,

Roulez votre manche pour sauver une vie.

DONNEZ DE VOTRE SANG

SA-00-00

1369

sembles la dernière fois en 1955,

ALBERTA

Les nouvelles plaques d'immatriculation des véhicules automobi- les de l'Alberta seront mises en vente À compter du ler mars pro- chain; l'agencement des couleurs pour cette année sera noir (Le fond), et jaune (lettrage et chiffres), deux couleurs qui ont été utilisées en-

Tous les véhicules automobiles

de la province seront requis de posséder les nouvelles places au plus tard À minuit le 30 avril Comme c'est le cas depuis plusieurs années, chaque plaque portera un préfixe de deux lettres suivi de

quatre chiffres,

CLS

OS CR PR RC PE)

CREER

CRE

.,. 1".

‘

(SUITE)

Néanmoins, ayant par hasar‘ découvert des cachets épars au fond dun tiroir, il en ava- la un le matin et un L'après- midi. Le soir, ses douleurs de tête étaient supportables et l'exaitation les lui fit oublier, La jeunefemme l'at- - tendait avec toute l‘impatience qu'avaient fait naftre en elle . les soûvenirs de la veille - et 11s s'aimèrent, cette nuit- ‘1À, jusqu'A trois heures du matin Lorsqu'il s'en alla, Dutilleul, en traversant les cloisons et les murs de la maison, eut l'impression d'un frottement iñaccoutumé aux. hanches et aux épaules. Tou- tefois, il ne crut pas devoir ‘y prêter attention, Ce ne fut

FEUILLETON FEUILLETON FEUILLETON FEUILLETON #

LE PASSE-MURAÏLLE

Une nouvelle de MARCEL AYMÉ

: . » , 4, K » o x CO , s , -, . , à . S : D = . 1 a te £ ., 6, 5

0 6 0 8, D D D PDP

LL EDP

d'ailleurs qu'en pénétrant dans le mur de clôture qu'il éprouva nettement la sensa- tion d'une résistance, Il lui semblait se mouvoir dans une matière encore fluide, mais qui devenait pâteuse et pre- nait, à chacun de ses efforts, plus de consistance, Ayant réussi À se loger tout entier dans l'épaisseur du mur, il s'aperçut qu'il n'avançait plus et se souvint avec terreur des deux cachets qu'il avait pris dans la journée, Ces cachets, qu'il avait crus d'as- pirine, contenalent en réalité de la poudre de pirette tétra. valente prescrite par le doc- teur l'année précédente, L'ef… fet de cette médication s'a. joutant À celui d'un sûrmena-

’ ge intensif, se maenifestait d'à.

LE FRANCO-ALBERTAIN

Le Christ serait né à Nazareth et aurait vécu

26 février 1969

jusqu'aux approches de la cinquantainel

NEW YORK - Jésus-Christ a-t-il vécu jusqu'aux approches de la cinquantaine? Est-il réel- lement né à Nazareth, plutôt qu'à

=. Bethléem? L'archéologue Wen-

dell Phillips pense qu'il est en mesure de répondre affirmaiive- ment À ces deux questions,

Phiilips n'est pas seclenent un archéologue ordinaire, qui s'est intéressé au Moyen-Grient. C'est aussi l'un des concession- naires de pétrole lesplus riches, et conseiller technique du sultan de Muscat et Oman en Arabie du sud - et le premier Occidental à devenir un cheik de tribu de- puis Lawrence d'Arabie,

Cet austère célibataire de 47 ans est si peu connu du grand public que les recherchistes du magazine Look l'oublièrent com- plètement lorsqu'ils compilèrent leur récente liste des 66 indivi- dus les plus riches du monde. Or. il retire des revenus d'une concession dans l'Oman grande comme l‘indiana, et détient en outre des concessions sous-ma- rines au large de 750 milles de côtes du sultanat d Oman,

Wendell Phillips ne tira pas profit de ce pétrole pour ses en- treprises archéologiques avant d'avoir pu acquérir la confiance du sultan d'Oman au cours de fouilles entreprises dans ce pe- tit royaume presque inconnu, Il était alors pratiquement sans le sou et n'avait pas encore été con- sacré par la gloire d'avoir décou- vert la capitale de la Reine de Saba (arabe: Sheba) près de Marib dans le Yémen

Cette découverte et la fouille partielle du grand temple circu- laire dédié-à la Lune à Marib, re- montant au Villème siècle avant Jésus-Christ, aboutirent au pre- mier livre de Wendel Phillips di- gne de mention: ‘'Qataban et She- ba'', Depuis, il a publié "’L'O- man inconnu‘, dont une suite, “Oman, une histoire!', sera pu- bliée en août prochain

Une vie de Jésus

C'est depuis plusieurs années qu'il travaille à une vie inortho- doxe de Jésus - qu'ilcompteter- miner avant Ia fin de cette année,

Une étude originale

“Nous n'en savons pas assez your écrire une véritable vie de Jésus - mais je base mon livre sur des sources archéologiques nouvelles, et sur les toutes der- nières recherches néo-testa- mentaires en Allemagne, en An- gleterre et aux Etats-Unis, a-t-il déclaré au cours d'un récent sé-

ne façon soudaine, Dutilleul était comme figé à l'intérieur de la muraille, ll y est encore À présent, incorporé À la pierre, Les noctambules qui descendent la rue Norvins À l'heure où la rumeur de Paris s'est apai- sée, entendent une voix as- - Sourdie qui semble venir d'ou- tre-tombe et qu'ils prennent pour la plainte du vent sif- flant aux carrefours de la But- te, C'est Garou..Garou Dutil- leul qui iamente la fin de sa glorieuse carrière et le re- gret des amours trop brèves, Certaines nuits d'hiver, ilar- rive que le peintre Gen Paul, décrochant sa guitare, s'aven- ture dans la solitude sonore de 1n rue Norvins pour con- soler d'une chanson Le pauvre prisonnier, et les notes, en- volées de ses doigts engour- dis, pénètrent au coeur de la pierre comme des gouttes de Clair de lune, =.

(FIN) .

jour À New York Je ne suis pas un spécialiste en Nouveau- Testament moi-même; aussi mon approche sera différente, Je n'appartiens À aucune école de théologie, et c'est pourquoi ce sera une étude tout À fait diffé- rente, unique en son genre!'!,

Phillips a déclaré également qe son livre sera intitulé ‘Un explorateur regarde Jésus!*; 11 s'appuiera sur les plus récentes analyses des textes des Manus- crits de la Mer Morte, que beau- coup de ceux qui participèrent plus ou moins directement aux campagnes archéologiques de Phillips connaissent bien, Inci- demment, Phillips pense que beaucoup de manuscrits restent encore à découvrir, parmi les- quels 1l est possible qu'il y ait un évangile primitif,

"Jésus était certainementtrès au courant de l'enseignement des Esséniens, À qui l‘on attribue les manuscrits de la Mer Morte, et de même en était-il de Jean le Baptiste, a-t-i] déclaré, Je pense que ces manuscrits cons- tituent la plus grande contribu- tion aux études bibliques depuis mille ans; ils nous ont permis de comprendre beaucoup de cho- ses du Nouveau Testament et de

VIENT DE PARAITRE LA CITE DANS L'OEUF

par Michel TREMBLAY

Michel Tremblay est un jeune écrivain aux talents multiples, En 1966, il publiait son premier ouvrage, intitulé ‘’Contes pour buveurs attardés!', et s'imposait aussitôt comme l'un des jeunes écrivains les plus prometteurs de sa génération,

En 1968, changeant brusque- ment de genre, il étonnait À nou- veau avec Les Belles-Soeurs, une pièce qui fait l'unanimité du public et de la critique,

Michel Tremblay vient de pu- blier aux Editions du Jour son premier roman, intitulé La Ci. té dans l'oeuf,

Un homme découvre dans une maison calzinée d'Outremont un étrange manuscrit À moitié brû- lé dans lequel un certain Fran- gois Laplante prétend avoir dé- couvert, exploré et détruit mal- gré lui un monde fantastique en- fermé dans un oeuf de verre,

C'est Le point de départ de" La Cité dans l'oeuf"', roman baro-

que, insolite, où les portes du

“Grand Ailleurst' sont entr'ou- vertes pour permettre à un hu- main de se faufiler dans un mon- de mythologique déchu, source de 1a décadence et de la déché- ance humaine,

Un roman qui étonne et puis qui envoûte...

“La Cité dans l'oeuf”, par Mi- chel Tremblay, publié dans la coilection ‘’Les romanciers du Jour", est en vente au prix de $2,50. Distributeur exclusif: L'Agence de Distribution Popu- laire, 1130 est, rue de la Gau- chetière, Montréal,

006020000000: À compter

de la semaine prochaine,

. du même auteur,

. “Les Sabines”

la période entre les deux Testa- ments, '!

Se fondant sur la courte allu.. sion néo-testamentaire (St-Jean ‘în'avait pas encore 50 ans'!! à l'époque de sa crucifixion, ain- si que sur d'autres preuves qu'il a découvertes, Phillips conteste l'affirmation traditionnelle (ba- sée sur les Synoptiques) selon laquelle il serait mort à 30 ans (ou 33 ans).

Il note aussi que Jésus est toujours appelé “Jésus de Na. zareth"® et il y a de “bonnes preuves!!, affirme-t-il qu'il é- tait né 1à - et non à Bethléem,

Un zélote

Phillips pense que Jésus a été jugé et condamné en tant que "'zé. lotet!, c'est-à-dire membre d'u- ne bande d'activistes militants qui voulaient renverser la do- mination romaine et rétablir la royauté d'Israël, et qu'effective- ment un ou plusieurs de ses dis- ciples étaient Zélotes, ou pour le moins des hommes de dispo- sitions violentes,

“Si l'Eglise primitive a eu un pape, affirme Phillips, ce ne fut pas Pierre, mais le frère de Jé- sus, Jacques, qui, de Jérusalem exerça le commandement des communautés chrétiennes telles que celles d'Antioche, À laquelle présidait Pierre!

"Ceux qui s'intéressent À la Bible devraient, ajoute-t-1l, con- sidérer davantage l'évangile de Jean; je crois de plus en plus à l'historicité de Jean, Je suis convaincu que l'auteur en a vécu avant la destruction de Jérusa- lem, en l'an 70 de l'ère chré- tienne, et si cet évangile n'a pas effectivement été rédigé par le ‘disciple que le Seigneur ai- mait'', il peut du moins lui être attribuétt,

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CONTRAT DE NETTOYAGE, EDIFICE FEDERAL, YELLOWKNIFE, T, N,-0.

Des soumissions cachetées et remises à l'attention du soussi- gné et portant sur l'enveloppe là mention de son ecntenu seront reçues au bureau du Directeur du District, Minisière des Tra- vaux Publics du Canada, 9943 - 109e rue, Edmonton, Alberta jus- qu'A 11:30 a.m. (H,N.R.) le 17 mars 1969 pour le "CONTRAT ‘DE NETTOYAGE DE L'EDIFI- CE FEDERAL, YELLOWKNIFE, T, N,-0,!!

On peut se procurer les do- cuments de soumission des bu- reaux suivants du Ministère des Travaux Publics:

9943 - 1098 rue, Edmonton 14,

Alberta; |

Yellowknife, T, N,-C.;

Hay River, T. N,-0.;

Fort Smith, T, N.-0O,

On né tiendra compte que des soumissions qui seront présen-

:tées sur les formules fournies

par le Ministère et seront accompagnées du dépôt spéci- fié dans les documents de sou-

. mission

On n'acceptera pas nécessal- rement ni la plus basse ni aucu-

. ne des £oumissions,

P, W, Walters, Directeur du District, EDO#64 . ° ‘

. ..

26 février 1969

CONDUITE DEF ENSIVE

Bien se faire voir

BELIER du 21 mars au

PAT 20 avril

On ne vous comprend pas toujours. Un endroit malsain vous attire; vous êtes trop cu- rieux. Attention, vous prenez trop de risques.

. TAUREAU du 21 avril

x PoY 20 mai

Vous faites plaisir à votre ami de coeur, Vous constatez une vérité. Vous avez un sang- froid extraordinaire, Les soi.

L'autre conducteur doit non seu- lement voir où vous êtes présen- tement mais aussi où vous serez dans les quelques secondes qui . suivront,

1. Assurez-vous que tous vos

feux de signalisation sont en par-

fait état de fonctionnement,

2. Utilisez les phares de croi-

sement, et non pas les foux de

stationnement, au crépuscule et à

l'aube,

3. Utilisez un matériel réfléchis-

sant sur les bords de portière et

les pare-chocs pour œ'on vous

voie mieux le soir.

4, Rangez-vous dans la bonne À

voie suffisamment A l'avance quand es Sont heureuses.

vous voulez tourner. GEMEAUX du 21 mai

5. Signalez votre virage de la au

bonne façon et assez tôt. 21 juin

6, Faites umer vos feux de 2

freinage À répétition pour aver- Un désaccord Avec une per-

tir le conducteur qui vous suit sonne de l’autre Sexe. Regardez

de votre intention de vous arrê- bien ou vous marchez. On vous

ter et surveillez ses gestes dans {ix® un rendez-vous. Une ques- tion vous tourmente.

votre rétroviseur. CANCER du 22 juin

7. Utilisez le klaxon s'il vous est IS : 1° 22 juillet

nécessaire de signaler votre pré- sence aux autres conducteurs ou À Ouvrez les yeux cette semai- ne. Les paroles s'’envolent,

des piétons, mais les écrits restent. Votre

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UUTRE HOROSCOPE

contradiction. Vous avez un pressentiment et vous saisis- sez un occasion au vol, VIERGE du 24 août

ENT 22 sept.

Une bonne parole vous ré- jouit. Le coeur ne trompe pas. Vous parlez avec sagesse et bonté,

BALANCE : du 23 sept, BUT : 23 oct.

Vous faites bien de dire ce que vous pensez, mais respec- tez l'opinion des autres. Une initiative est appréciée. Vous aspirez à de grandes choses.

du 24 oct, au 22 nov.

Vous entendez d’étranges ru- meurs sur votre compte. Vo= tre expérience se révèle pra- tique. On vante votre savoir- faire au travail. | SAGITTAIRE du 23 nov.

Une affaire importante se dessine, Un ami revient vers vous. Vous avez à résoudre un grave problème. Votre at- tention se concentre sur un fait politique.

CAPRICORNE du 22 déc.

Be : + 20 janv.

Vous faites une rencontre: qui vous chavire les esprits. Ne relâchez pas votre vigi- lance. Un secret est dévoilé.

VERSEAU du 21 janv.

LS : À o444 19 fév. Cette semaine est un point culminant dans votre carrié- re. Décidez des accords ou des désaccords.

SCORPION

POISSONS du 20 fév. + au Le à 20 mars.

Montrez-vous diplomates a- vec les étrangers. Vois im- oressionnez vos associés. U- . ne surprise vous attend à la maison.

Casse-tête

es 8 erreurs

REPONSES EN PAGE 11

seeurssseseusesee Sn SNS RSR 008800000000 000060800000 000000 660808600000 08

COLIIT IS II LISE TITI III III IITIIIIIIIILII

PROENADT D'UNE PLUIE BATTAUTE DES

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26 février 1969

7 LE FRANCO-ALBERTAIN

Pompidou renouvelle son intention

Projet d'oléoduc de 800 milles | pour le pétrole brut d’Alaska

Atlantic Pipe Line Company, BP Pipe Line Corporation et Humble Pipe Line Company ont annoncé À New York leur inten- tion de construire un oléoduc de 48 pouces de diamètre et d'une longueur de 800 milles, pour le transport du pétrole brut vers le sud, au départ des pentes nord de l'Alaska, jusqu’ un point si- tué sur le Golfe d'Alaska,

Le communiqué des trois fir- mes indique que le coût total de ce "Trans-Alaska Pipe Line System'', comme il sera appe- lé, est évalué À environ $900 millions,

L'oléoduc sera achevé en 1972, Les études de terrain commen- ceront ce printemps.

La capacité initiale de l'oléo- duc sera d'environ 500,000 ba- rils par jour.

Dans les débuts, mentionne le communiqué, la propriété du

JOUERA, JOUER PAS. Les camps d‘entrafnement des clubs pro- fessionnels de baseball sont maintenant commencés et plusieurs joueurs ont refuié de se rapporter tant que la dispute qui oppose propriétaires et Joueurs sur le partage des recettes de la télévision Les joueurs désirent qu'un pourcentage plus élevé de ces recettes soit consacré À leur fonds de pension et une voix plus forte dans les autres questions litigieuses, Le plus curieux est sans doute que ce sont les joueurs les plus méconnus et non les vedettes qui tiennent le plus à faire la grêve pour gagner leur point,

n'aura pas été réglée,

Si nécessaire.

système d'oléoduc serait distri- buée selon les proportions sui- vantes: Atlantic Pipe Line Com- panÿ (filiale de Atlantic Rich- field Company):37-1/2 pour cent; BP Pipe Line Corporation (filia- le de BP Oil Carporation): 37- 1/2 pour cent; et Humble Pipe Line Company (filiale de Humble Oil and Refining Company): 25 pour cenk

Les trois compagnies ont indi- qué qu'elles ont l'intention d'in- viter dfautres firmes prévoyant avoir besoin de transporter du pétrole brut en provenance de la pente nord de l'Alaska, de parti- ciper À la propriété de l'oléoduc,

L'entente entre les trois fir- mes prévoit également que cha- qe partie pourra reconsidérer sa position jusqu'au ler avril 1969, si l'une désire continuer de participer au projet.

Une peinture. électriquel

Adieu radiateu's, tuyauterie et fournaises{ Ua jour viendra peut-être proche, où ce sont les murs qui chaufferont votre mai- son,

L suffira de les recouvrir d'u- ne peinture"! et de la brancher Sur le courant Réalité qu'a- vaient prévue depuis longtemps les écrivains d'anticipation, mais voilà que c'est arrivé,

La compagnie américaine Âcheson a mis au point une peinture conductrice d'électri- cité et pouvant être chauffée jusqu'à 500 degrés Fahrenheit, plus qu'il n'en faut pour faire cuire votre steak

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Ce nouveau matériau trouve déjà des applications dans des autos, où il remplace des fils ou bandes de métal comme con- ducteur d'électricité,

Cela est fort, mais 11-fallait y penser, On pulvérise très fi. nement du graphite ou de l'ar- gent que l'on incorpore à une résine synthétique, On l'appli- que avec un vaporisateur ou un rouleau; lorsque cette "'peintu- re” est sèche, on la branche sur le courant, et ça chauffe, La température peut être ré- glée automatiquement par un thermostat, comme tout autre système de chauffage,

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Des études se poursuivent en vue de déterminer le tracé exact de l'oléoduc et la localisation des têtes de Ugne,

Le tracé général suivrait une ligne en direction du sud, au dé- part de la Baie Prudhoe sur la pente nord jusqu'au Golf d'Alas- ka, indique le communiqué,

Les compagnies ont signalé que le tracé exact ne sera peut- être pas déterminé avant six mois ou plus,

Le communiqué conclut en mentionnant que l'oléoduc pro- jeté vers le Golfe d'Alaska per- mettrait de rendre disponible le pétrole brut sur la côte ouest des Etats-Unis mais que des é- tudes alternatives sont en cours pour déterminer la meilleure méthode de transport du pétro- le de l'Alaska vers le mid-ouest américain ainsi que la réglon oriental du pays,

C'est payant

NEW YORK - La ligue nationa- le de football a rendu public le montant des parts des joueurs ayant participé à la finale du championnat de la ligue Nationa- le de football, :

Chaque joueur des Colts de Baltimore, les champions de la ligue, recevra neuf miile 265 dollars pour 1a victoire contre Cleveland, Avec les sept mille 500 qu'il a touchés pour sa par- ticipation au super-bowl, chaque équipier des Colts se sera enri- chi de 16 mille 765 dollars,

Chaque joueur des’ Browns, les finalistés du championnat de la ligue Naflonale, recevra cinq mille 937 dollars,

La ligue Américaine de foot. ball a révélé que chaque joueur des Jets de New York, les cham- pions de la ligue en 1968, rece- vraient la coquette somme de sept mille sept dollars à titre de vainqueur de la finale contre les Raiders d'Oakland, La part de chaque joueur des Raiders s'élève À cinq mille 349 dol- lars,

À noter que chaque joueur des Jets a également touché 15 mille dollars à la suite de leur victoire sur Baltimore dans le Super-bowl ce qui porte le total des bonis encaissés À 22 mille sept dollars pour deux matches,

ire mn nn

L'un des grands du baseball, l'an- cien voltigeur Ted Williams des Red Sox de Boston vient de si.

- gner un contrat li assurant $1

million comme gérant et pro- priétaire partiel des Senators de Washington, probablement l'ün es pires clubs du baseball pro- fessionnel, Les Sénateurs ont fini en deuxième division de leur ligue au cours des 22 dernières années consécutives! ‘

tarifs forfaitaires pour une se-

de briguer la succession de de Gaulle

PARIS - M, Maurice Couve dé Murville, premier ministre français, et M. Georges Pom- pidou, ancien premier ministre du général de Gaulle, se sont rencontrés au cours d'un déjeu- ner privé, organisé par M. Jac- ques Chaban-Delmas, président de l'Assemblée nationale,

Cette réunion des trois prin- cipales personnalités politiques du gaullisme était, assure-t-on, prévue depuis une quinzaine de jours,

Survenant 24 heures après la confirmation par M. Pompidou À la télévision suisse qu'il pour - rait briguer le jour venu, la suc- cession du général de Gaulle, cette réunion a toutefois susci- té un intérêt particulier chez les observateurs.

L'annonce faite à Rome le. 17 janvier par M. Pompidou qu'il se porterait candidat À la suc- cession du général de Gaulle si celui-ci “venait un jour À se re- tirer'*, avait provoqué, le 22 jan- vier, une réplique particulière- ment nette du président de la ré- publique: “J'ai le devoir et l'in-

tention de remplir mon mandat jusqu'à son terme" (8 janvier 1972),

Le fait que M Pompidou ait, confirmé ses intentions, indique, pour la plupart des observateurs, que sa déclaration du 17 janvier 4 Rome avait été faite de pro. pos délibéré. Malgré une for. mulation nouvelle, les propos tenus À la télévision suisse cons. tituent, pour les mêmes obser. vateurs, la preuve que M, Geor. ges Pompidou, quatre ans avant l'échéance du mandat présiden- tiel, maintient sa candidature à la succession du général dé Gaul_ le,

Rien ne permet encore d'affir_ mer que les nouvelles ‘‘petites phrases! génévoises de M, Pom- pidou susciteront une nouvelle réaction publique de l'Elysée,

On sait seulement que le gé- néral de Gaulle n'a pas caché À certains des membres du pou- vernement qu'il désapprouve to- talement le comportement dans ce domaine de son ancien pre- mier ministre,

Les Laurentides...

(suite de la page 10) Sainte-Adèle, Sainte-Agathe- des - Monts, Saint-Donat, Sainte- Marguerite, Val-David, Val-Mo- rin, Mont-Gabriel et plusieurs autres sont situês À moins de 60 milles au nord de Montréal. Té- lésièges, T-bars, pomas, et au- tres genres de remonte-pentes fonctionnent toute la saison, Cer- taines remontées mesürent jus- qu'A 3,000 pieds de longueur,

Plus au nord, À moins de 80 milles de Montréal, les condi- tions du ski, À Saint-Jovite et au Mont Tremblant, figurent par- mi les meilleures dans l'est du Canada. Sur le mont Tremblant (3,000 pieds d'altitude), on peut emprunter, parmi de nombreu- ses pentes, une longue piste si- nueuse de quatre milles de lon- gueur, Sur ce plus haut som- met des Laurentides, la saison du ski dure généralement cinq mois,

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