PL f Digitized by the Internet Archive in 2017 with funding from Media History Digital Library https://archive.org/details/cinejournaljulau07gdur krtnte — N* 306 4 Juillet 1914 j TÉLÉPHONE Directeur 30. RUE DEROÈRE îltenberg : 61-64 i._ O. DUREAU RARIS ! CHOSE PROMISE CHOSE DUE ; Drame de la vie moderne, de M, C, de MORLHON I avec les grandes vedettes cinématographiques parisiennes I Jean DAX ... Léontine MASSART Jean KEMM . NOISEUX I MOSNIER, . , Jeanne MEA II Et ce n’est pas fini : Ça ne fait que commencer : bATMÉ FRÈRES Éditeurs SUX- F'XZaIVE XrXXPIF'XxJSLnZIVXABXLiLE: %um los apBctateura amvant quo, asulaa, tea aallea qni paaaant iaa vuaa iiréaa auf FiLM iNiMFLAHSMABLE doivent être claaaéea comme Ou*est-Ge que seront les Ce que te Cinéma n'a encore iamaie montré. M& et GoostruGüoii âe HacItiDes GinêmatograpIiiiiQes perforeuses, prise de vues, tireuses, ESSÜYEUSES, MÉTREÜSES PROJECTION, Etc. Éditeurs et Exploitants! Consulte:: le Catalogue O e s E tablissements l^UCien Lucien PRÉVOST “Breveté. S G. ©. G. 54^ Rue Phîlîppe«cle“Qîrard5 34 TéJéphone :» NORD 45-14 PARIS Adr. Télégr. ; KINOMECA - PARIS Le Convertisseur COOPER HEWITT ' À VAPEUR DE MERCURE ËGmnianH ■MiiiPMn DEMANDEZ NOTRE TARIF 24 C Adr T^legr «cwiUlight Syresnea ïïfflpstin^ljouse €ooppr^pluitt (EoI'tD Usine* Direction generale Suresnes U rue du Pont Teieph WAGRAM 66.10 5URESNES 92 I Et maintenant DES CHIFFRES Le record qu’il faut battre, c’est celui du chiffre d’affaires EN 1913 Voilà le résultat de l’Édition Champions imbattables du Monde Cinématographique 7* Année. — N* 306 4 Juillet 1914 Ciné= Journal Organe Hebdomadaire de l’Industrie Cinématographique Directeur : G. DOREAt) Abohuememts : FRANCE Un an 10 fr. • ETRANGER Un an 1 2 fr . Le Numéro : 25 cent. ‘Paraît le Samedi Rédaction & Administratiol 30, Rue Bergère Pi^IS TÉLÉPHONE Gutenberg : 61 >64 miPIIlBE GÉIIÉIIPL DE LD CIDEMDTODBDPDIE Édition du “ Cl NÉ - JOU RIN AL” Georges DUREAU et Marc MARIO, Directeurs Ainsi que nous l’avons annoncé dans notre dernier numéro, l’industrie cinéma- tographique sera dotée, en fin d’année, d’un Annuaire général que tout le monde souhaitait et qui se recommandera des qualités suivantes : 1° Renseignements complets et impartiaux sur l’industrie et le commerce cinématographiques, aussi bien pour les professionnels que pour ceux qui ont intérêt à connaître notre profession. 2° Edition luxueuse de mille pages environ, d’un format maniable, abondam- ment illustrée et d’un prix très réduit. Nous ne pouvons d'ailleurs mieux présenter cet ouvrage qu’en en publiant dés aujourd’hui l’esprit général, sous la forme d’un plan qui peut être considéré comme une vraie table des matières : PARTIE OFFICIELLE Chambre des Députés, Sénat, Préfec- ture de la Seine, Préfecture de police (Bureaux et Commissions s’occupant du Cinéma). Dans les départements : Services préfectoraux, municipaux et de police concernant les cinémas. Droit des Pauvres. — Assistance Publique. Organisation de la percep- tion. Inspection, agents. Taux de la perception. Taxes forfaitaires. Lois, décrets, arrêtés, règlements, ordonnances, circulaires, etc., concer- nant l’industrie cinématographique et l’exploitation des Cinémas. Contributions, Patentes, Impôts frappant le cinéma. — Taxes généra- les et municipales. Droits de voirie. Services de police et d’incendie. Char- ges de toute nature. Réclamations. Assurances contre l’incendie, les accidents du travail, le vol, etc. — 4 — JURISPRUDENCE Jugements, arrêts, en matière de cinéma, constituant des précédents judiciaires. Salles de Cinémas. — Formalités relatives à l’ouverture d’un cinéma. RENSEIGNEMENTS Lois, règlements, etc., sur le com- merce des films, appareils, etc. Expéditions, assurances. Importa- tion et exportation. Douanes, octrois, formalités et taxes. Le commerce des films en France et à l’étranser. Pièces à produire, démarches, inspec- tion, autorisation. Règlement général concernant les cinémas. Tout ce que doit savoir un direc- teur de cinéma. COMMERCIAUX Statistique de la production ciné- matographique. Graphiques et Caries. — La carte mondiale du Cinéma. Plan de Paris cinématographique. Carte de France cinématographi- que. Recettes des Cinémas. PARTIE CORPORATIVE Le monde cinématographique. — Noti- ces et portraits des principales noto- riétés cinématographiques. Bibliographie. — Tous les ouvrages publiés sur le Cinéma. La Presse cinématographique. — Syn- dicat de la Presse cinématographique. .Journaux professionnels français et étrangers. Rubriques cinématographi- ques dans la Presse. Journaux animés (Projection, Eta- blissements. Personnel). Vocabulaire du Cinéma. Les grands films et les films ci suc- cès édités depuis l’origine. Les séries et leurs protagonistes. Distinctions honorifiques obtenues dans le monde du Cinéma. Nécrologie. — Les décès du monde cinématographique depuis l’origine. Partie corporative. — Chambre Syn- dicale française de la Cinématogra- phie et des industries qui s’y ratta- chent. Historique, comité, section, liste des membres. Travaux, résultats, vœux, fêtes. Union Amicale du Cinématographe. — Notice. I^iste. Syndicat des Directeurs de Ciné- mas. — Comité, liste, travaux. Union professionnelle des opéra- teurs. Association professionnelle des opé- rateurs. Chambres syndicales des industries se rattachant au cinéma. Fédérations cinématographiques françaises. Groupements corporatifs à l’étran- ger. Auteurs. — Société des Gens de Lettres, Société des Auteurs et Compositeurs dramatiques dans leurs rapports avec le cinéma. Auteurs dramatiques et romanciers dont les œuvres sont adaptées au ci- néma. Adaptateurs. Auteurs de pièces cinématographi- ques. Artistes du Cinéma (les films dans les- quels ils tiennent un rôle), leurs créa- tions cinématographiques, les mai- sons auxquelles ils sont attachés. Partie industrielle. — Les éditeurs de films français. Usines. Théâtres de prise de vues. Direction. Chefs de ser- vice. Personnel. Agences et succursa- les en France et à l’Etranger. Marques déposées. Les éditeurs de films étrangers. Monographies illustrées des plus _ 5 — importants établissements cinémato- graphiques. Exploitation. — Société d’exploitation des films. Loueurs. Leur organisation, leurs agences. Agents et représentants des films étrangers. Coopérative du film. Agences à l’étranger. Les Cinémas français (Paris et dé’ partements). Music-halls, café-coneerts ayant une partie de cinéma. Exploitations cinématographiques d’été. Les grands cinémas étrangers. Partie financière. — Les valeurs ciné- matographiques. Liste par professions de toute l’indus- trie du commerce cinémalographique. Table alphabétique du monde cinéma- tographique : 1. Paris, 2. Départe- ments, 3. Etranger. Répertoire alphabétique des sous- cripteurs de l’Annuaire, avec indica- tion des pages où ils figurent. ETC... Un des Rois du Théâtre ambitionne les lauriers de l’écran Antoine, ex directeur de l’Odéon, entre à la S.C. A.Q.L. Le sort en est jeté. Après quelques hé- sitations inséparables « d’un premier dé- but )), notre grand Antoine a coupé les ponts ou les a passés, si vous voulez, pour tendre au cinématographe une main amie. Fini VOdéon, finies les épreuves parfois douloureuses de tant d’oeuvres d’art essayées et tombées, finis les bilans maussades et les trimestres incertains, finis les comptes de tutelle administrative et l’aléa des subventions de dernière heure, fini tout ce qui fut un monde d’em- barras: Antoine appartient maintenant à la cinématographie théâtrale, puisqu’un contrat signé la semaine dernière l’atta- che, avec des liens d’or, à la Société Ci- nématographique des Auteurs et Gens de Lettres, MM. Decourcelle et Gugenheim se réjouissent. Antoine a le front moins sou- cieux. Je ne dirai rien que de très natu- rel en ajoutant que toute la Cinématogra- phie, des deux côtés de l’écran, se félicite de voir aujourd’hui parmi ses maîtres de la mise en scène, l’homme de volonté, de savoir professionnel et de prescience ar- tistique qu’est l’ancien directeur de notre trop classique Odéon. Le cinéma devait être pour Antoine l’aboutissant logique de son talent. Il y a déjà de longues années que les vrais amis du film avaient discerné chez le roi de la mise en scène réaliste les qualités qui font, chez nous, les véritables maîtres. Je veux dire que l’artiste qui associa son nom aux succès du théâtre libre — ou libéré — possède au plus haut point le sens de l’action, de la vie extérieure, du décor vrai et du costume. Nul ne con- naît mieux que lui l’art de créer l’atmos- phère exacte d’un drame et de le situer dans le temps et dans l’espace. Toutes les ressources de la scène, Antoine les avait. Lorsqu’elles lui semblaient insuf- fisantes, il les recréait de telle manière qu’il apparaîtra dans l’avenir comme un - 6 - novateur. Il échoua, dira-t-on. C’est vrai. Mais pour des raisons qui ne tien- nent pas à un vice quelconque de sa pen- sée artistique. Antoine fut vaincu par rOdéon qui comptera, si l’Etat n’y prend garde, autant de victimes que de direc- teurs. Son génie ne pouvait pas s’em- ployer avec fruit dans le cadre et dans les obligations bureaucratiques du se- cond Théâtre Français, car il est, par essence, la liberté et l’originalité. Ce mal- heureux théâtre de la rive gauche ne sera jamais un bon outil de travail: il desser- vit Antoine dont les mains ont quelque rudesse et savent mal se plier. Soyez as- surés qu’il trahira bient d’autres maîtres. En attendant, voici Antoine à la S. C. A. G. L., collaborateur de MM. De- courcelle et Gugenheim, pour la mise en scène d’une série d’œuvres nouvelles. Nous savons les qualités qu’il apporte: elles sont du meilleur style. Mais quel usage en fera-t-il? Comment les mettra- t-il au service très spécial de la cinémato- graphie théâtrale, si différente de la scène? Je sais de quels prodiges cet ad- mirable directeur est capable lorsqu’il lui faut faire vivre, agir, grouper une foule selon la pensée de l’auteur. Mais j’ignore tout du sens qu’il peut avoir de nos be- soins techniques. C’est devant la caméra que nous le jugerons. Est-il nécessaire d’ajouter que nous attendons avec confiance cet homme de théâtre que le théâtre nous envoie — symptôme curieux à noter — pour en faire un roi de l’écran. G. Dureau. EXPLOITANTS CINÉMATOGRAPHIQUES ! Ne concédez à personne l’affer- mage de vos BILLETS à 1/2 TARIF sans consulter M. Lucien JASLIER, Direc- teur de 1 ’ AGENCE GENERALE DE BILLETS POUR TOUS SPECTACLES, dont les traités avec les plus importantes Fabriques de France lui permettent de vous faire profiter des avantages suivants ; Impression à ses frais de tous les billets à 1/2 tarif, Diffusion énorme de ces billets parmi le Public de toutes classes appelé à consommer Journellement les 6 à 8 produits d’Alimentation usuels et des me il leur es Marques qui contiennent les dits billets. Publicité en faveur de votre cinéma, à ses frais et à ceux des Fabricants, par journaux, affiches murales et pancartes chez les Epiciers. Entrées à plein tarif les Dimanches, Fêtes et Soirées de Gala. Redevance versée aux Exploitants. Vous auriez la certitude de voir, par ces moyens combi- nés, votre salle pleine tous les jours de la semaine. Un représentant de 1 ’ AGENCE GENERALE DE BILLETS POUR TOUS SPECTACLES vous rendra visite si vous en manifestez le désir. 62. Bd. Strasbourg, Paris Téléphone : Nord 30=73 — 7 — ÉCHOS Présentation des films Gaumont Par suite des embellissements que la Direc- tion apporte à son établissement du Gaumont- Théâtre, la présentation des nouveautés Gau- mont se fera désormais au Gaumontcolor, 8, faubourg Montmartre, de 1 0 heures à midi, comme d’habitude. * ** Georges Wague Professeur au Conservatoire Nous croyons savoir — sous toutes réser- ves — que le Conseil supérieur du Conserva- toire, ratifiera la nomination de notre excellent ami Georges Wague, comme professeur de la classe de pantomime qui vient d’être créée au Conservatoire. Le mime G. Wague est de nos meilleurs artistes de cinéma : sa désignation à ce nouveau poste l’honore grandement et sera particulièrement goûtée de tout le monde ciné- matographique. H» De Passage à Paris M. 1’ ingénieur R. Persky, notre distingué confrère de Russie, directeur du Kiné-Journal de Moscou; M. Conratte, le très actif direc- teur d’une importante agence de location à Bruxelles. * ** A, Prankoff et Cie La Société A. Drankoff et C‘®, première fabrique de cinématographes et de films en Russie, à Saint-Pétersbourg, prépare en ce mo- ment de grands films sensationnels pour la pro- chaine saison. Ces œuvres seront mises sur le marché étranger qui ne manquera pas d’être vivement intéressé par cette production nou- velle et originale. Du Cinéma à V Automobile Nous apprenons que M. Maurice Angel, une figure bien connue dans le monde ciné- matographique, après avoir mené à bonne fin la tâche plutôt difficile de la liquidation de la Société des Phonographes et Cinématogra- phes Lux, vient de quitter notre industrie pour se consacrer à celle de l’automobile. Nos vœux les plus sincères l’accompagnent. L'esprit syndicaliste se réveille dans le Nord A la suite de leur fête du 1 0 juin dernier, les cinématographistes du Nord et du Pas-de- Calais, dans un bel élan de solidarité, s’étaient promis la réorganisation de leur Syndicat, en un groupement de défense sérieux et actif. Un appel avait été lancé et aujourd’hui mardi 30 juin, une centaine d’exploitants avaient ré- pondu à la convocation. Dans une causerie énergique autant que do- cumentée, M. E. Salembier a exposé nette- ment ses idées et le but à atteindre du Syn- dicat. Acclamé, à l’unanimité, président, M. Salembier, procéda de suite à l’élection du bureau, dont voici la composition. Présidents d’honneur : MM. Rémy Feys et Médart Carré. Président actif : M. E. Salembier, député. Vice-prlps5dents : MM. ide Saint'-Mesmin et Philipps. Secrétaire trésorier : M. P. Defives; ad- jjoint, M. Choquet, Administrateurs |: MM. Lion, Bertolotti, Bernard, Seine. Commissaires aux comptes : MM. Roi et Rémy. Avec un tel bureau composé d’hommes aussi autorisés, nul doute que nos amis du Nord et du Pas-de-Calais, fassent d’utile be- sogne. Le besoin s’en fait sentir, nombre d’ex- ploitations de la région étant, par certaines municipalités, l’objet de mesures de plus en plus rigoristes, * Nécrologie Nous apprenons avec regret la mort de Mme Louise Méric, mère de notre ami Marius Méric, directeur d’un cinéma-théâtre à Mar- seille et l’une des plus sympathiques person- nalités de notre corporation dans le Sud-Est. Nos sincères condoléances. ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ ♦ ♦ ♦ PROCHA INEMENT I L’OUVRIER ♦ C. HALLEY, 19 bis, rue Richer, Paris ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ — 8 — Acte de dévouement Un bébé de deux ans, vacillant encore sur ses petites jambes, traversait vendredi dernier à Champigny la voie du tramway qui au même moment arrivait. Le wattman bloqua ses freins alors qu’il n était plus qu’à deux ou trois mètres du bam- bin. Quelqu’un bondit, s’empara de l’enfant et tenta de l’entraîner hors du danger. C’était Eugène Guernaud, employé dans un établis- sement cinématographique. Malheureusement, le courageux sauveteur n’eut pas le temps d’éviter le choc qui se pro- duisit brutal et meurtrier. L homme et le petit fardeau furent violem- ment projetés à plusieurs mètres en avant. L enfant mourut et Guernaud reçut au som- met de la tête une grave blessure. Il y avait heu de signaler dans nos colon- nes cet acte de courage et de désintéressement. * Un tour de force Après les prodiges réalisés par nos repor- ters, il sembla. t impossible de battre les re- cords établis. Pourtant, V Eclair- J ournal vient de se signaler encore à l’attention du public en présentant son actualité « La Journée des Drags », le vendredi 26 juin, à 6 h. 1 /2. * Un témoignage De notre correspondant de Nerv-YorI(. — A l’exposition des Arts et Industries Cinéma- tographiques, Thomas A. Edison s’est lon- guement arrêté au stand édifié par l’Eclair et a demandé une démonstration de l’appareil Gil- lon. Il a déclaré que cet appareil était de beaucoup le meilleur actuellement sur le mar- ché et que personnellement il le trouvait une « pièce de merveilleuse mécanique ». Une fantaisie amusante Comœdia publiait hier un curieux exemple de « mastic », (transposition de paragraphes) trouvé dans les colonnes de Nancy-Sportif. Le résultat est saisissant, en effet; qu’on en juge : Un grand mariage Deux mauvais garnements, les nommés Al- bert G... et Paul S... s’amusaient à tourmen- ter, hier après-midi, avenue de la Grande- Armée, le chien de M. Yénith, le constructeur si estimé, auquel ils avaient attaché une casse- role à la queue et introduit des pétards dans les oreilles. Une foule d’amis est venue leur présenter leurs compliments et leurs meilleurs vœux de bonheur, auxquels nous sommes heureux de joindre respectueusement les nôtres. Deux crétins Hier, a été célébré, en l’église paroissiale de Saint-Augustin, le mariage de M. José Hispano, l’excellent fabricant d’automobiles, avec Mlle Hélène du Pont-Mirabeau, fille de l’amiral et de Mme, née Rond. Ces deux imbéciles ont été conduits par un agent au poste de police, où procès-verbal a été dressé contre eux. Souhaitons qu’on les envoie réfléchir dans une maison de correction, sur la stupidité de l’acte qu’ils viennent de commettre. Mais ce que notre confrère ignorait, c’est que ce « mastic » n’est pas accidentel. Il est tout simplement dû à la fantaisie de Fernand Bidault, de VEcho des Sports, qui l’avait pu- blié dans la Revue de l'Automobile, d’où N ancy-Sportif l’a extrait en douce... Les noms burlesques des personnages révèlent d’ailleurs suffisamment la plaisanterie. Ei l’on aurait tort de croire que Albert G... et Paul S... représentaient, dans la pensée de l’auteur, Al- bert Guyot de chez Delage, et Paul Sencier, qui, avec l’ami Bertrand, assure la rubrique sportive de Y Intransigeant. UNION PROFESSIONNELLE DES {Prise de vues et projection réunies') Siège Social, 69, Faubourg Saint-Martin Cher camarade. Vous êtes prié d’assister à la réunion qui aura lieu le dimanche 5 juillet, à 1 0 heures du matin, au Tivoli, 19, faubourg du Temple. Présence indispensable. Ordre du jour : Remise de l’insigne; nou- velles adhésions; questions très importantes pour l’extension de l’Union, etc. Le Secrétaire général, Daumain. — 9 L’Enseignement par le Cinéma Voici que l’on commence à se remuer ferme dans le milieu pédagogique, et l’adaptation du cinématographe à l’enseignement est en train de faire de sérieux progrès. Nous avons dans un numéro précédent, donné une interview de M. Collette, professeur à 1 Ecole Jean-Baptiste Say qui fut un des pre- miers à se servir de la projection fixe et animée pour les cours et démonstrations à faire aux élèves des écoles. La leçon type qu’il inaugu- rait dans un préau de la rue des Jeûneurs, eut d’ailleurs le plus grand succès. Vendredi dernier, la Société d’encourage- ment pour l’Industrie nationale qui tient ses assises au 44 de la rue de Rennes, fit appel au sympathique professeur qui développa, au milieu d’une assistance aussi nombreuse que choisie, les diverses applications du cinémato- graphe à l’enseignement. En cette occasion, il était assisté de M. Maugé, qui, aux établissements Gaumont, est précisément chargé de la vulgarisation de cette branche de la cinématographie. Nous ne re- viendrons pas sur l’appareil qui servit aux pro- jections, nous en avons donné une description rapide dans le numéro 301 du Ciné-Journal, qu il nous suffise de dire que rious l’avons vu fonctionner et qu’il en tous points parfait. Cet instrument convient admirablement à ce genre d expériences, et il faut en féliciter la maison Gaumont qui a pu établir ce petit bijou extra- léger, pratique, dont le rendement lumineux et la manipulation facile sont de tout premier ordre. Les vues qui furent passées et commentées, étaient d’une incomparable netteté, et l’audi- toire souligna à différentes reprises, par des applaudissements répétés, le plaisir qu’il prit à cette charmante soirée. M. Collette fut chaleureusement félicité à la suite de son intéressante démonstration, no- tamment par M. Léopold Bellan, le colonel Renard, du Service de l’Aéronautique mili- taire, ainsi que par M. Lindet, président de la Société d’encouragement pour l’Industrie na- tionale. Cette manifestation de sympathie est tout à l’honneur du conférencier qui tint l’assistance sous le charme avec la plus ingrate des ques- tions cinématographiques. A. H. J.- R. STAFFA Propriétaire de Représenté en EUROPE par M. Louis AUBERT 19, Rue Riehep, PARIS Siège Central ; RIO=DE-JANEIRÜ 179-‘183,\AVenida Central Succursales dans le Brésil PERNAflBüCO S. Paiiîo == Porto=Alegre Seul Concessionnaire pour le Brésil des marques NORDISK=FILMS, de Copenhague ITALA, Turin Toujours acheteurs de toutes les NOUVEAUTÉS, FILMS et APPAREILS La MAISON ne VEND ni n' ACHÈTE de FILMS DE STOCK Adresse télégr. : AUBERFILM-PARIS. — Télép. ; Louvre 03-91 — 10 — Les origines du Cinématographe Comme suite aux origines de !a ciné- matographie, voici (leux nouveaux do- cuments (|ui entrent dans le débat, mais ((ui ne paraissent point de nature à dé- gager les phases successives de la pa- ternité de cette invention. Ces deux lettres ont été publiées dans les colonnes de notre confrère VEclair, nous les donnons dans l’ordre, la pre- mière émane de M. Noël Bouton, neveu de M. Marey, et la seconde de M. Du- mény, directeur du cours supérieur d’éducation physitjue à l’Université. L’histoire de la chronophotographie, ou einéniatographie, n’a rien d’obscur; elle est bien établie, clairement, par Marey; clic a été publiée chez Gauthicr-Villars, en 189!); elle laisse à chacun sa part, mais démon- tre, sans discussion possible, qu’il est l’in- venteur du chronophotograpbe. Dans cet exposé, Marey explique que M. Demeny s’est servi de son appareil pour en exécuter une expérience, qu’il appela la photographie de la parole; elle représen- tait, chronophotographiée, une figure ré- pétant cette phrase : « Je vous aime. » * tographe », (pii dissipera pour elles bien des obscurités. Pour ma part, j’attends avec impatience qu’un débat public devant une assemblée compétente ou un tribunal mette les docu- ments cpie je possède en pleine lumière. Je serais heureux (pie vous provoquiez ce débat et contribuiez ainsi à établir la vérité. Recevez, Monsieur le Directeur, l’assu- rance de ma parfaite considération. G. Demeny, Directeur du cours supérieur d’Edu- cation physique de l’Université. Qaumont=Location Le service de la location des Etablissements Gaumont, tient à la disposition de sa clientèle, un certain nombre de films retirés qui seront loués exceptionnellement au tarif d’été. “ PROTÈA ” Le triomphe de Protéa, l’admirable film de r« Eclair », s’accuse chaque jour plus écla- tant. Présentée mardi dernier dans la belle salle de « Printania », à Lille, cette œuvre a remporté, près des directeurs de cinémas, un succès indiscuté : L'Auto infernale-Protéa, est en route vers le maximum de recettes. Faites #1 PubiieitéI Gomment te Monde saunalt-H que voua poaaôdex quelque chose de bon al voua ne le faites pas connaître ? VANDERBILT. Ln Paris, le 22 juin 1914, 7, rue Tourlaque (18' ) Je vous remercie de la parfaite sincérité avec laquelle vous avez donné l’historirpie du cinématographe; par contre, j’ignore les intentions de votre contradicteur, M. Bouton. Je ne puis (jue reporter les personnes désireuses de s’instruire sur cette question à ma brochure « Les Origines du Cinéma- " Les POSTES CINÉMATOGRAPHIQUES ^ . *1 X • de* ÉTABLISSEMENTS Avec Éclairage Electrique ou Oxydelta J, DEMAKIA 35, RUE DE CLICHY. - PARIS Sont en vente avec FACtLtTÉS DE PAIEMENT aux Prix originaux et avec leur garantie A L’INTERMÉDIAIRE _ 11 — wpiE upciLE mi la cinmBPpiE EITT OOlMCiliÈS Une grande idée, depuis longtemps en germe dans la pensée de nos amis de la Chambre Syndicale, est à la veille de trouver sa réalisa- tion. Nos Editeurs et nos Constructeurs fran- çais, — qui forment une Section spéciale dans notre Chambre, — envisagent, dès maintenant, comme possible, comme intéressante et comme utile, une Exposition du Cinéma à Paris en 1915. Paris fut le berceau du cinéma. Paris de- meure à la tête de l’art et de l’industrie cinéma- tographique. Nulle ville au monde n’est mieux indiquée pour une vaste exposition internatio- nale du cinéma. Le monde entier appelle de tous ces vœux une manifestation de cet ordre. En outre, dans le but d’adopter, pour la construction des appareils, des règles et des me- sures internationales qui aideraient au progrès général de la Cinématographie, la Section des Editeurs et Constructeurs a pensé qu’il serait utile de profiter de la présence, à Paris, des chefs ou des représentants des maisons étran- gères pour étudier, au cours d’un Congrès In- ternational, les dispositions techniques et pro- fessionnelles qu’il convient de prepdre en com- mun à cet effet. Nous applaudissons d’ores et déjà à ce pro- jet de la Chambre Syndicale qui trouvera, dans le Ciné-Journal, la pleine adhésion de senti- ments nécessaire au triomphe de sa cause. Le Ciné-Journal était le premier, au berceau de la Chambre Syndicale; il lui plaît d’accom- pagner l’enfant qui a grandi, dans ses excellen- tes initiatives. G. D. LA TAXE MUNICIPALE A LYON (Par dépêche spéciale. — juillet 1914) WW L’Amicale Cinématographique, dont une délégation avait été convoquée ce matin par le maire, s’est réunie cet après-midi, 1 " juillet et s’est constituée définitivement. Voici le composition du bureau : MM. Guichard, président; Dulaar et Melchior, vice-présidents; Verchère, secrétaire; André, trésorier; I Lextra et Boulin, conseillers. Comme rien de définitif n’a été fait avec M. Herriot, la situation est toujours la même; mais les exploitants lyonnais sont plus que ja- mais prêts à se défendre contre la taxe. ris ont pris les mesures les plus énergiques pour lutter contre l’application d’une décision qui entraînerait à la ruine beaucoup de ciné- mas lyonnais. Malgré tout, ils attendent avec confiance, car ils sont sûrs d’avoir le bon droit et la justice avec eux, Avan, Correspondant à Lyon. HORS SERIE PARFAITE INTERPRÉTATION DE PREMIER ORDRE \e\ BEKTINI fhes iS Pour la LOCATION de ce film prière de s’adresser DIRECTEMENT à la Société italienne 6ines 8, Rue St-Augustin PARIS — 11 — Réponse d’un ophtalmologiste à quelques détracteurs pseudo= scientifiques du Cinéma. Le Cinéma est un stimulant de la vue Tout le monde, aujourd’hui, va au « ci- néma ». Non seulement les cinématographes sont des théâtres bon marché, mais les repré- sentations sont aussi bonnes, sinon meilleures, que celles auxquelles on assite dans les établis- sements à cinq ou dix francs la place. Vous avez le plaisir, la musique, le confort et l’ins- truction réunis dans de meilleures conditions et à des prix bien plus bas que dans plus d’une salle de spectacle. Mais certains amateurs physiologistes et op- ticiens continuent à attaquer cette forme de divertissement et d’instruction. Dans leur igno- rance, ils déclarent que les vues défectueuses, les compères-loriot, les paupières gonflées, le strabisme et tous les autres troubles des yeux sont occasionnés par la fréquentation des ciné- matographes. Le docteur Herbert Harlan, un des plus grands spécialistes de l’ophtalmologie, qui fut envoyé en mission dans la Virginie occiden- tale pour y étudier l’horrible maladie des yeux qui règne dans cette région, dit que toutes ces attaques contre le cinématographe sont dépour- vues de sens commun. Le docteur Harlan, avec lequel plusieurs autres oculistes connus se trou- vent sur ce point en parfait accord, affirme que l’heure quotidiennement passée à regarder l’écran cinématographique ne peut en aucune façon être funeste à la vue. En fait, il va plus loin et assure que deux heures passées chaque jour dans la salle obscure d’un cinéma à contempler les films qui se dé- roulent, sont, pour les yeux fatigués, un excel- lent tonique. Des expériences faites par le professeur dans ses laboratoires psychologiques ont démontré que même la lueur vacillante qui apparaît oc- casionnellement sur l’écran, fortifie la vue et la rend plus perçante. Il est peu sage, peut-être, pour quelques personnes, de coudre, de lire ou d essayer d em- ployer leurs yeux à quelque travail dans un train en marche, dans une automobile ou dans un bateau rapide. Les lumières vacillantes et les ombres de cette vibration peuvent être nui- sibles à la rétine. Pourquoi* Parce que la pu- pille, les muscles et le globe de 1 œil deviennent un foyer continuellement changeant. Tel n’est pas le cas lorsqu’il s’agit du ciné- Le meilleur représentant pour La Ivussie C’est Rob. Persky, dipi. ing. L PétrowKa BogoslowsKy 3 MOSCOU 15 — malographe. Au cinéma, le spectateur s’asseoit à une distance variant de quatre à cent mètres environ de l’écran sur lequel les photographies sont projetées. A cette distance, le foyer de l’œil change, mais très peu, même si les vibrations sont nom- breuses. En réalité, une petite vibration est utile, car elle empêche l’œil de devenir pares- seux, fatigué et incapable de supporter le chan- gement. Un docteur affirme que les Allemands sont devenus meilleurs observateurs que tous les au- tres peuples pour la seule raison que les ciné- matographes fonctionnaient dans les villes teu- tonnes cinq ou six ans avant d’envahir les au- tres pays. Sans aucun doute, les enfants et les adultes tout aussi bien, sont devenus meilleurs observa- teurs depuis que la vogue du « cinéma » s’est propagée. De récentes expériences faites sur des enfants aussitôt après la sortie du cinéma- tographe prouvent qu’ils distinguent alors beau- coup mieux les couleurs, reconnaissent plus ra- pidement les formes des objets et qu’ils se sou- viennent des aspects, des dimensions bien mieux qu’avant leur entrée dans la salle de spectacle. Ils surpassent en tous points les enfants qui n’ont pas été au « cinéma » mais ont été soumis au même entraînement en regardant un mélodrame joué par des acteurs en chair et en os. Les faiblesses de la vue, l’astigmatisme, la myopie, le gonflement des paupières et les au- tres troubles du système oculaire communé- ment attribués à l’assistance répétée au ciné- matographe, sont dus, d’après des recherches attentives, à des causes toutes différentes. La plupart des cas sont dus au besoin de lunettes. D’autres sont le résultat de troubles nerveux auxquels le clignement des paupières est associé. Les yeux malades, les yeux gonflés, les yeux qui pleurent, les yeux dont le globe est injecté de sang, les compères-loriot sont des indications qui avertissent que l’on doit avoir recours au spécialiste. En général, les lunettes et les lor- gnons suffisent à enrayer ces irritations. Un homme qui préfère le « cinéma » au grand opéra, vint trouver dernièrement le doc- teur Harlan, et lui demanda si « les tâches noires qui dansent toujours devant les yeux » n’étaient pas dues à son amour pour le cinéma- tographe, et il fut tout étonné quand le spé- cialiste lui expliqua que de telles tâches sont l’indice de différents désordres internes; ap- pauvrissement du sang, troubles cardiaques, troubles du cerveau et de la moelle épinière, accumulation de poisons microbiens dans les vaisseaux lymphatiques. Il n’y a donc, pour les yeux, aucun danger à fréquenter les théâtres cinématographiques, aucun danger autre que ceux que l’on peut rencontrer dans les autres théâtres, les trains, les églises, les paquebots et, en général, tous les lieux où se trouve une grande aggloméra- tion de gens. Bien entendu, les maladies conta- gieuses sont recueillies par les yeux tout aussi bien au a cinéma » qu’à l’école ou ailleurs. Mais cela est un cas peu commun et avec les installations sanitaires trouvées par les inspec- teurs du bâtiment, la ventilation et l’hygiène des salles de « cinéma » elles deviennent supé- rieures à celles que l’on trouve dans les écoles et les autres lieux publics. Nous dirons, en finissant, que si la fréquen- tation des cinématographes n’a rien fait de plus nuisible que de rappeler aux gens leurs troubles visuels et de les envoyer en hâte chez l’oculiste, elle a accompli une somme incalcu- lable de bien pour l’œil humain. llllilIMlillllillllilIlillllllllllllllllllllllllillllllillillllllllllllllllllllllllllHlllllllllllllllllllllllillinilllllllllMIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIlillllllllllli OOOOOÛQOOOOO 0 0 0 OQQOOOOOOOÛOOOOOOOOOOOOOO Eircclcur L. I CliLL, iii^cpieiir-thi E C. P. 47, Rue de Bagneux , fvlON TROUGE (Seine) Téléph. Saxe 66—51 EXÉCUTION RAPIDE La Société ^ ^ Italienne CINÉ a rhonneur d’in DU MIDI DE LA FRANCE. C © qu’elle a cédc © © © © © © TZ", R.\xo Suiffren., © © © TExclusivité des Grandes Œuvre © © © © © © © © LA D © © © milHI LES © I CELIO=FILM © HISTOIRE E I CELIO-FILM © EAMAZOKl 'S 8, rue Saint “Augustin Taris r les Exploitants |SE, ALGÉRIE 6 TUNISIE n représentant Cinématographiques Suivantes : m DE T LES fBOÏES PIERROT MASQUEE m © © f CEUO=FILM I CEU0.FILM I ; s9JïnB,p 9Aaas0j ua snoA H3HDaHdS ‘«oi^uane ^3 *0uiBiuas anbeqo jioabj anod 0:qns ap aaiaasui^s ‘3(lDlHdVU9 "OXVKaKID IVMHClOf nBaAnou un suoaaauBi snou nad siios siAinid S3D snox anod aaxsNOiAi dovHOiddv Saddam Ç6S'1 • dtianSuo'j •siuQ-s}e}'2 xriB saoons iub4B[03 un nu3]qo h 3JIJ313[Suy p Jinoo b| JBd ipnB[ddB 3]3 B pCns -sappoDO-iD saoiioua p la s]uadjas sajquja} ap jed siAinsjnod ^a ajAay ap saSuoa ‘a[§un[ b[ suep snpjiad xnajnaq|BUi sa[ jioa inej jj "ouBuaDS ja naC auiiuoa anbiun uupj •jaSuBji’g p mb]-^ auas anbyiu§Bui b[ ap ‘saSjiaiA s)aJoj sap auiBJQ XNawioa^ aa saaua^wv^o sadiaiu 016 : utianÿuo'j ■assajd bj a^noi ap sa§0[a sjia sn[d sa[ ajjaia[SirY ua nuaiqo b ui[y a^ 'sinaiBioads saj auiajBq ua juaq naaA }a ^UBuSiod auiBjp a^ •apuoui np auaas ua sjnauaui sjaïuiajd sa[ ‘jaSuBjj'g P 3'-i3s bj ap auiBjp aqjadng avxvj aoviMvw aa çajfdiu : unanSuo'j •saisqjB sap ^iBjJBd nat a[ la ajpJip saji ouBuaas a[ auuop lUB^a quauiains BJiB[d inb siBui ‘ajja-^nad a^aqoaap nad U|~j ‘aauuB | ap anbiuioa snjd aj aqiAapnBA a'q NON aaia sud xoad aN aaaa yaufdui Ç60'l ' unanSuo'j •aj}siuiui un P aiuBtujBqa aqq b[ jnod auuBui ap Jiaiaqp aunaf un p jnouiB [ JBd asnBO IBquioa a[qBXojÿa ‘auB[dojaBOjpAq un JBd sassBJina ap juauiapjiBquioq ‘sajnoa saJUABU qjoj un P uoiso[dx’2 ’auiBouaiuB a}}oy b[ ap uoqBsuoinB [ ^a apiB [ aaAB iiBj |babu auiBJQ ayioioiA : fo$ suffi ne zouafo^t ^S±NVXI01dX3 •S3[|l3Aj[3UI S3D 3p suojiquBqoa sanbpnb ‘pjjinf 9 P ^ ‘9 saj ‘ (suoiiBpjysajd sap aiJies) i|oaij^ e suoaaj}Uotu snou ‘spfns sao ap sun-sanbpnb ajupuuoa aaiej ap ug apas ^ •xneaJinq sou suep ajq -isiA çaas auiJoua uoipnpojd aun ‘sjnajeqa saj pSjBUJ p ‘auicuias anbcq^ 'saDans le suip spuBjS ap anbyiuScuj auas aun aqajBui aj jus aauiB| p JioAaoajt ap paiA SS, Mil 9P anJ ‘if ‘A0N3DV S31VS 'd W ‘auieqaojd uosibs lej Jinod suip suoq sjnaj poo ap paqaui uoipaoj ap p uoipp’^ p suosiBui sasnajquiou ap no pauioui ny^ iS3wO I — T" - i>- ,j . . . . t — 19 — Pourquoi Ton va au Cinéma La grande presse qui n’est pas pro- fessionnelle et qui ne traite des ques- tions cinématographiques qu’occasion- nel lement, paraît, depuis cjuelques mois, très préoccupée des progrès que notre art accomplit et du succès qu’il rencon- tre près du public. Les directeurs de théâtres provinciaux se plaignent amè- rement d’être concurrencés par les di- recteurs de cinémas et nous accusent volontiers de leur faire une concurrence déloyale. Rien ne justifie leurs doléan- ces. Les raisons pour lesquelles l’écran triomphe quelquefois de la scène sont d’un ordre qui n’engage en rien notre responsabilité et qu’on ne saurait nous reprocher. Voyez dans quels termes s’exprime un président de chambre, gros magis- trat de province, correspondant par ha- sard de notre distingué confrère Adol- phe Brisson — du Temps : Au théâtre de petite ville, il est difficile d’être le spectateur anonyme qui ne s’in- quiète pas de ses voisins. On y est presque « en visite » ; pour quelques-uns, c’est là son charme, mais tel n’est pas le sentiment du plus grand nombre. Au cinéma, sans doute parce qu’il y fait nuit et parce que le public est moins restreint, on peut oc- cuper de bonnes places sans se croire obligé de faire toilette; pas de vestiaire, le plus souvent pas même d’escaliers; on y entre, on en sort quand on veut, à peu près comme on irait lire son journal au café; et c’est là un avantage qui est tout de même à considérer. Enfin la dernière de mes raisons, mais aussi, soyez-en sûr, la principale, c’est la différence des prix. Que peuvent là con> tre les meilleurs théâtres? Dès lors que — cinéma et théâtre étant d’ailleurs ce qu’ils sont aujourd’hui — je puis, avec ma famille, obtenir du premier des places convenables à raison de quinze à vingt sous par personne, comment s’éton- ner que je n’aille au théâtre que si je trouve au programme une pièce que je tiens tout particulièrement à voir représen- ter? Voilà, je le reconnais, une considération bien terre-à-terre et bien mesquine; mais c’est de prose qu’est faite la trame de la vie. Il me semble que la plupart de ceux qui ont abordé cette question ont eu comme une sorte de fausse honte à faire état de cela. Pourquoi donc ne pas reconnaître qu’à moins de faire partie de la petite mi- norité des privilégiés de la fortune, si l’on abandonne le théâtre imur le cinéma, c’es' surtout parce que celui-ci coûte beaucou] moins cher? Ainsi donc, la question d’argent est primordiale. Le cinéma est moins cher que le théâtre : si cette considération peut avoir une valeur pour un fonction- naire relativement bien payé, songez à celle qu’elle prend pour les innombra- bles petites bourses qui font la richesse de notre pays ! ** Pourtant le cinéma ne tue pas le théâtre aussi bien à Paris qu’en pro- vince et à l’étranger. En Belgique, par- exemple, les Gantois affirment que l’écran ne fait pas tort à la scène, puis- que, dit la Flandre Libérale, en dépit d’une dizaine de cinémas tous fort acha- landés, et parmi lesquels le Pathé et le Gaumont sont de véritables bonbonniè- res, le directeur du Grand Théâtre s’est retiré au mois d’avril avec plus de 30.000 francs de bénéfice personnel, les soirées de comédie du Théâtre Minard ont tou- jours réalisé de fort jolies salles, le Théâtre Néerlandais s’est tiré honora- blement d’affaire et les music-halls u’ont jamais désempli. Et notre confrère A. Cavens, d’ajou- ter : Mais je parle en général, et je dis que le succès du cinéma est compréhensible et mérité. On a répété mille et mille fois que le public y goûtait une foule de commodités qu’il ne trouve que là : la toilette n’y est pas nécessaire, monsieur peut fumer son cigare, madame bavarder à son aise; on entre et on sort quand on veut. La variété des programmes (que les films kilométri- ques menacent, hélas, de faire disparaître) flatte tous les goûts et toutes les classes de spectateurs. Mais il y a d’autres raisons qu’on n’al- lègue pas aussi fréquemment et qui ont leur poids : c’est que, pour un prix modi- que, on jouit de spectacles toujours renou- velés; jamais on n’est obligé d’aller revoir ce qu’on connaît déjà; le cinéma n’a pas de « répertoire » ; pour une petite somme, on est certain de trouver une mise en scène parfaite et une interprétation hors ligne que les théâtres ne pourraient se donner le luxe d’offrir à leurs habitués, si ce n’est à des tarifs fabuleux. Le cinéma joue un rôle universel; il parle la même langue claire et nette à tout le monde. 1 — 24 — Le match Jack Johnson = Frank Moran Samedi dernier eut lieu au Palais des Sports le combat le plus ridicule qu’ait pu enregistrer les annales pugilistiques. Jamais encore Paris n’avait été le théâtre d’une exhibition aussi piteuse de la part d’un champion du monde. De bout en bout, c’est-à-dire pendant vingt ordinairement les lieux abritant les compéti- tions du « noble Art ». Nous n’aurions certainement pas causé de cette rencontre, si notre aimable confrère La Vie au Grand Air, n’avait publié dans son numéro de la semaine la photographie du nègre faisant du cinéma, cliché que nous reprodui- Un Champion... qui tourne mal ! rounds durant, Jack Johnson s’est payé la tête du public, des organisateurs et du challenger qui, sans aucun doute, devait être battu dans les cinq premiers rounds. Le bluff fait autour de ce combat place les imprésarios de la rencontre dans une mauvciise posture au point de vue sportif, et fait craindre l’éloignement du public assidu qui fréquente sons ci-dessus et qui montre le champion en... opérateur de prise de vue. Rassurons d’un mot le groupe corporatif des Opérateurs, Jack Johnson ne persistera pas dans cet honorable métier, où il faut déployer des qualités d’intelligence qui lui font complè- tement défaut. 21 QUELQUES CONSEILS sur la prise des vues fixes et sur la mise au point La prise des vues fixes constitue une branche importante du travail de l’opérateur de prise de vues. En effet, avec la surproduction ac- tuelle, chaque éditeur cherche à présenter ses films dans les meilleures conditions possibles, et pour cela on distribue aux clients des quan- tités d’affiches, brochures et photographies. Comme ces photographies ont pour but de donner aux clients une idée de la qualité du film, il est essentiel qu’elles soient exécutées d’une façon impecable. Dans la plupart des cas on fait des photographies 13x18 ou 18x24, mais il nous semble que l’on n’a ja- mais encore étudié les conditions nécessaires pour l’obtention d’une photographie fixe qui soit l’équivalent de la scène cinématographiée. Rappelons d’abord que les appareils ciné- matographiques possèdent des objectifs de foyer généralement long. On emploie, en ef- foyer généralement longs. On emploie, en ef- fet, à de rares exceptions près, des objectfs de 50 de foyer. Par conséquent, la longueur focale est environ le double de la largeur de l’image. Il n’en est pas de même en photogra- phie : généralement on prend des objectifs dont la longueur focale n’excède pas la dia- gonale de l’image. La conséquence de cet état de choses est une perspective fausse dans les vues fixes, qui se traduit par des premiers plans exagérés et des arrière-plans rapetissés. Dans les vues ciné- m.atographiques, par suite du foyer relative- ment long, la perspective est beaucoup plus naturelle. Il serait désirable d’avoir pour les vues fixes le même champ que pour le film. De cette façon, l’on pourrait placer les deux appareils côte à côte, et les deux images seraient identi- ques comme champ et comme perspective. Le mode opératoire actuel est totalement faux. Aves un appareil 1 3 X 1 8 on prend un objectif de 18-21 cm. de foyer. Comme l’angle em- brassé par l’objectif est plus grand que le champ du cinéma, on est obligé de s’ap- procher des décors pour ne pas avoir de découvertes latérales. On obtient de cette façon une vue tassée dans laquelle les personnages ont une grandeur exagérée par rapport aux arrière-plans. Une autre difficulté que l’on rencontre dans la prise des vues fixes est la question de la mise au point. A cause de la petitesse de l’image, les objectifs de cinéma possèdent une grande profondeur de champ, qui permet d’avoir nets des premiers plans rapprochés et des fonds assez éloignés. Il n’en est pas de même pour les vues fixes. Ici, à cause de la longueur du foyer, on ne dispose que d un chanmp net relativement restreint. On est donc obligé, pour cette raison, de grouper presque tous les personnages sur un même plan, ce qui augmente encore la sensation de tassement qui ne se rencontre pas dans le film. Nous allons prendre un exemple réel. En mettant au point avec un objectif de cinéma ouvert à f. : 4,5 sur un objet situé à 6 mètres, nous avons un champ net qui s’étend de 3"' 85 jusqu’à 1 3 mètres. Si nous prenons un objectif de 21 cm., même en le diaphragmant à f. : 11, la netteté s’étend de 5"' 25 à 7 mètres. C’est notoirement insuffisant, dans la majorité des cas. Si nous voulons remédier au premier incon- vénient — angle trop grand — en prenant un objectif de foyer égal au double de la largeur de la plaque (dans l’espèce 36 cm., puisque notre plaque a 1 8 cm. de largeur) , nous dimi- nuerons encore la profondeur de champ. Il ne nous est plus possible de mettre au point sur plus d’un plan à la fois. Ce remède ne vaut donc rien. Quel est donc le remède qu’il faut em- ployer? Nous avons déjà dit plus haut, et tout le monde le sait, que la profondeur de champ augmente avec la diminution de la longueur focale. Faisons donc des petites photographies très nettes et agrandissons-les. Quelques lecteurs pourront se dire : mais puisque l’image du film est nette sur l’écran, malgré l’agrandisse- ment considérable qu’on lui fait subir, pour- quoi ne pas faire des agrandissements avec cette image toute prête. A ceci nous répondrons : la projection du plan parait nette parce qu’elle est regardée à une distance relativement grande. Ainsi une projection de 2 mètres de largeur paraît nette quand on l’examine à une distance moyenne de 1 0 mètres. Si nous agrandissons un film en 13x18 il faudrait l’examiner à un mètre environ pour qu’il paraisse net. On peut voir à la devanture d’un cinéma des grands boulevards des images d’actualité obtenues d’après les films. Ces images regardées à une certaine distance paraissent nettes, mais si l’on approche à 50 centimètres seulement, elles sont très floues. Les photographies 1 3 X | 8 destinées à l’illus- tration des notices, journaux, doivent être nettes, Pour la Semaine du 24 au 30 Juillet 191^ c 0 0 2 ^ 1 s •IM U Il II \Q S SS ^ 0^ *1^ O; 'O en O *0 24 — même en étant examinées à 30 centimètres. Pour obtenir ce résultat, nous devons employer un format initial un peu plus grand que celui du film. Le format 4 1/2x6 est très recom- mandable à cet effet. Si nous voulions choisir un format plus grand pour pouvoir agrandir davantage, nous serons obligés d’avoir recours à des objectifs de foyer trop long, et alors il faudrait diaphragmer de trop pour avoir une profondeur de champ suffisante. En adoptant le format 4 1/2x6 nous prendrons un ob- jectif de 1 2 cm. de foyer. Un semblable ob- jectif, diaphragmé à f. : 11, possède une pro- fondeur de champ très suffisante, comme on peut le voir par les chiffres ci-dessous : En mettant au point sur 4 mètres, la netteté s’étend de 3 m. à S"" 70. En mettant au point sur 6 mètres, la netteté s’étend de 4 m. à 1 1 m. En mettant au point sur 8 mètres, la netteté s’étend de 5 m. à 2 1 m. En mettant au point sur 12"' 75, la netteté s’étend de 6"' 35 jusqu’à l’infini. En opérant ainsi, nous aurons l’avantage de pouvoir placer les deux appareils côte à côte. Aussitôt la prise du film terminée, on peut prendre la vue fixe, sans avoir à déplacer les artistes et refaire la mise en plaque, comme cela se pratique actuellement avec les objectifs de foyer trop court. La gravure qui illustre cet article est un agrandissement 1 3 X 18, d’après un négatif 4 1/2x6, pris avec un objectif de 12 cm. de foyer et diaphragmé à f. : 11. La mise au point a été faite sur 4 mètres et le premier plan est à une distance de 3 mètres. Bien en- tendu que pour la prise de ces vues on se sert de la graduation de l’objectif. Comme la tolé- rance est très grande, il est absolument superflu de mettre au point sur le verre dépoli. Pour terminer cet article, nous voudrions dire encore quelques mots sur la mise au point dans la prise des vues cinématographiques. Au- trefois, un opérateur qui se respectait, rebutait à se servir de la mise au point gravée sur l’ob- jectif. Il mettait chaque fois au point à la loupe. Malgré toute la bonne volonté qu’il mettait à cette opération, il ne tirait pas de son objectif tout ce qu’il pouvait donner, car il n’était pas toujours dans des conditions favo- rables pour faire tranquillement une mise au point soignée. Les nouvelles générations d’opé- rateurs ont renoncé, avec raison, à cette pra- tique, et l’on se sert de plus en plus de la graduation de l’objectif. Comme nous l’avons dit plus haut, la profondeur de champ étant considérable, on peut apprécier les distances avec une grande approximation, sans que la netteté en souffre le moins du monde. A titre de renseignement, nous donnons ci-dessous quel- ques chiffres à l’appui de cette remarque : Distance de mise au peint mètres Limites du champ net avec les diaphragmes f/4.5 f/5.6 0,90— 1,10 2,35— 4,10 3,87— 13,10 0,87— 1,15 2 — 4,55 3,10— 18,50 L. Lobel. ïl Le Condensateur “ OftBt ” est le complément de l’objestif “ ORB! ” universellement connu et apprécié. li réunit toutes ies qualités et son prix en est modique. Voyez ce que dit entre autres, M. Georges MARIANI, le distingué président de l’Union Professionnelle des Opérateurs Cinématographistes de France. “ J’al essayé votre condensateur qui réunit toutes les qualités d’un condensateur Idéal, son système de montage des lentilles est efficace et jusqu’à présent on n'a JAMAIS TROUVÉ MIEUX, Quand au bris des lentilles je crois qu’il sera Impossible vu l’isolement complet qu’elles ont avec la monture, etc. etc. iiL- Demander Notice Spéciale à l’OPTIQUE RÉUNIE, Maison Jean ROSE 33, Rue Emile Zola, 35, Rue Danton Téléphone : 51 PRÊ=SAINT=GERVAIS (Seine) Représentant Général pour la Belgique. M. E. J- CHANTRAIN 69, Rue d’Allemagne, à BRUXELLES=MIDI 25 \%%% Installation d’un Cinématographe LA CABINE Sous le titre (( Mesures préventives contre l’incendie », nous avons indiqué les mesures que le préfet de police, à Paris, et nombre de maires, en province, ont cru devoir prescrire pour assurer la sécurité du public dans les éta- blissements cinématographiques. Nos lecteurs nous sauront gré de revenir sur cette importante question et de leur donner quelques conseils pratiques : L’article 1 75 de l’ordonnance de police du 10 août 1908 est ainsi conçu : Art. 175. — L'appareil à projection sera placé dans une cabine construite en matériaux incombustibles. Cette cabine aura au moins une dimension de 1 m. 60 de longueur sur 1 m. 35 de largeur. Elle sera d'un accès facile et située de manière à ne pouvoir nuire à la sortie du public dans le cas où un commencement d'in- cendie surviendrait à l'intérieur. En élaborant cet article, la préfecture de police a voulu prévenir les incendies dont l’ap- pareil de projections animées ou ses accessoires peuvent être la cause, même indirecte. Tout le monde sait que l’appareil, le mécanisme, en- tièrement métallique ne peut pas prendre feu; mais l’appareil reçoit les films pour la fabrica- tion desquels on a, jusqu’à ce jour du moins, employé le celluloïd, matière transparente et souple, à base de cellulose nitrée ou fulmico- ton et de camphre, par conséquent déflagrante et devant être traitée comme telle. Fort heureu- sement, dirons-nous, le film ininflammable rem- placera bientôt, nous en sommes certain, le film... incendiaire à qui les exploitants de ciné- matographe doivent les prescriptions réglemen- taires qu’ils considèrent, à juste titre, comme un peu draconiennes. Il faut prendre des précautions, beaucoup de précautions, c’est évident; nous ajoutons même qu’on n’en prendra jamais trop : les catas- trophes qui ont eu pour cause l’imprévoyance en sont malheureusement une preuve inéluc- table. En effet, à peine un film a-t-il pris feu que le rouleau tout entier n’offre qu’une flam- bée; si donc l’appareil n’est pas protégé, la flamme se transmet en un rien de temps à tout ce qui est voisin : étoffes, draperies, décors, etc., et vouloir en arrêter la combustion serait peine inutile. C’est donc pour localiser l’incendie qu’on a prescrit la cabine et exigé qu’elle soit cons- truite en matériaux incombustibles. A l’origine, la cabine était en tôle de fer; aujourd’hui, on emploie surtout à son édification le béton armé, les masses caloriques, les comprimés de ciment, de plâtre, etc., évitant les carreaux moulés qui conservent longtemps leur humidité et peuvent, par cela même, être nuisibles à la conservation de l’appareil projecteur et des canalisations élec- triques. Les portes, fenêtres et parquets sont recou- verts de tôle ou garnis de masse anticalorique, toujours pour éviter la propagation de la flamme. Quant aux dimensions de la cabine, elles doivent être suffisantes pour que l’opérateur puisse s’y mouvoir à l’aise, afin de manoeuvrer facilement les organes moteurs de tout l’appa- reil, de surveiller sans fatigue la projection à travers la fenêtre ménagée à cet effet, et d’opé- rer l’allumage et l’extinction de l’éclairage de la salle. Nous avons dit plus haut qu’à l’origine, la JE5ESZSZ5Z5ZSZSZ5ZSESHSHSHS25aSZ5ZSHSHSHSES2SZ51SZSHSHSZ5Z5HSESHSHSaSZ5HSZSESHSZSESES|3 -- ÉDITEURS! dans votre intérêt, employez | mes appareils. Vous serez émerveillés. AppafBSÊs prise de Vues. — Rerforeuses Tireuses. — BBêtreuses électriques, etc. G CONTENET, 202, Faubourg Saint-Denl* ■ * ■ PAR-IS - » & n Cl cl gl SOCIÉTÉ ITALIENNE Capital : Cinq Millions de Francs ENTIÈREMENT VERSÉS Groupe n« 266. — Présentation à Tivoli=Cir LES CLOCHES TRÈS BEAU DRAME MARITIMEi PATACH EXC ELLENT COMIQUE t La Valisi Jauni COMIQUE A/fich es 0 212 mètres CELÊO-FILM Pas di C Rosd .OMÊDIE Deux aj C* St-AUQUSTIN, PARIS ^ Téléph, t LOUVRE 20-25 • CINESITAL-VARIS luilîet. — LIVRAISON 24 JUILLET ]E SORRENTE Affiches ^ Longueur : 430 mètres e 1 seur d'Afrique ches 4t Longueur : 320 mètres N FLORENCE E PANORAMIQUE £) 120 mètres S CELlO-FiLM sans Epines Longueur : 470 mètres N E APPAREIL de PRISE de VUES LE PARVO” 5 Professionnels Breveté prance et Étranger '1914 MODÈLE UNIQUE HAUTEUR 190 % LONGUEUR 260 LARGEUR 140 % POIDS 6 KILOS DIMENSIONS DEUX BOITES MAGASINS POUR 120 MÈTRES DE FILMS UNE DE CHAQUE COTÉ DU MÉCANISME PERMETTANT LA REDUCTION DE L’APPAREIL AUX DIMENSIONS MINIMUM PARIS Service J CONSTRUCTEUR — 29 cabine réglementaire était en tôle de fer, et nous trouvons ce modèle dans tous les cata- logues. Pratique dans les cas d’exploitation vo- lante, pour se mettre à l’abri d’une manœuvre de la dernière heure, d’une décision prise au dernier moment par l’autorité municipale pour interdire une séance, la cabine métallique est à déconseiller chaque fois qu’il s’agit d’une ins- tallation définitive. Du reste, tous les opéra- teurs s’accordent à dire qu’ils s’en contentent par force, mais que le préfet de police fut bien mal avisé lorsqu’il imposa cette étuve où l’on est si peu à l’aise pour assurer une bonne pro- jection. Donc, lorsque rien ne s’y oppose, il faut construire la cabine de projection en maçonne- rie : briques ou comprimés de plâtre, et lui donner des dimensions suffisantes pour que l’o- pérateur puisse tourner autour de son appareil, sans être incommodé par la chaleur et en tenant compte que la manœuvre du poste devant se faire è droite, c’est de ce côté qu’on doit lais- ser le plus d’espace libre. L’aération d’une cabine doit être aussi grande que possible; l’article 177 l’ordonne ainsi : Art. 1 77. — La cabine sera aérée à l’aide d’une large ouverture ménagée dans le plafond et garnie d’une toile métallique à mailles fines. Chaque fois que cela sera possible, la ventila- tion devra être faite directement à l’extérieur. Cette aération est nécessaire pour différentes raisons : d’abord, pour éviter un échauffement trop grand des appareils, échauffement qui, se transmettant par conductibilité, peut provoquer une explosion ou simplement faciliter l’inflam- mation du film; ensuite, pour éviter que la cha- leur dégagé par la source lumineuse n’indis- pose l’opérateur. D’autre part, on ne doit pas ignorer qu’en cas d’incendie, une ouverture ordinaire prati- quée dans le plafond de la cabine ferait tirage et la flamme monterait avec plus de violence. La toile métallique à mailles fines produit ici le même effet que dans la lampe de mineur : elle arrête la flamme et circonscrit le foyer d’incendie aux limites de la cabine. L’ordonnance de police est complétée par les articles suivants : Art. 1 78. — Les ouvertures pratiquées sur le devant de la cabine et servant au passage des rayons lumineux seront munies de volets métal- liques se manœuvrant de l’extérieur. Art. 1 79. — La porte de la cabine ne sera POUR vos II PR y i t.:; QuantiLé sont les films de long i CINES, CELIO, TRANS=ATLANT] GROUPE DU 26 JUIN CINES RATAPLAN Drame affi. 6( — MISEREUX Sent, affic. 31 — PATACHON ET SON SOSIE Cop. affiche — RAVENNE Panorami . 1 ! — “ AGAMEMNON ” AU THÉÂTRE GREC Scénique lA DE SYRACUSE ! WESTENN LE PETIT VAGABOND Drame affi. 3(f POWERS. . CHACUN SON MÉTIER Corn, affic. 2? Viiagfaph . LA FEMME EN NOIR Com. affic. 3! 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ANARCTICA-PARIS Téléph. : BERGÈRE 49=00 Anarctica... est le seul dispositi f optique de sécurité qui offre aux cinéniatographistes le maximum de garanties ; Anarctica... permet l’arrêt du film en cours de projection sans aucun risque d’inflammation et rend impossible la fonte et les boursuflures des films ININFLAMMABLES ; Anarctica... a permis au cours d’essais officiels faits au Labo- ratoire des Arts et Métiers d’exposer devant un arc d’une intensité de 75 ampères, un film INFLAMMABLE a êtê pendant une durée de 20 minutes sans subir aucune altération ; Anarctica... est simple, pratique, embellit la projection, s’adapte à toutes les lanternes et ne modifie en rien le mode d’éclairage ; s’applique également aux projections fixes et supprime la décoloration et le bris des clichés. Anarctica... est le seul appareil permettant l’application du Cinéma à l’enseignement sous toutes ses formes. AViS. — Nous avons l’honneur d’informer MB/I. les Exploitants, que nous nous tenons à leur disposition pour toutes démonstrations qu’il leur plairait de faire faire dans leur poste A RA RIS. ANARCTICA 7T, Rue du Faubourg Saint-Denis — PARIS — 33 — fermée qu'au loqueteau se manœuvrant des deux côtés. Les volets métalliques prévus à l’article 1 78 ont pour objet de masquer la lumière qui, pro- jetée en quantité dans la salle, pourrait effrayer les spectateurs et provoquer une panique. Enfin, il est indispensable que la porte de la cabine s’ouvre et se ferme de l’intérieur comme de l’extérieur; de l’intérieur, pour que l’opéra- teur puisse sortir rapidement pour une cause ou pour une autre, et qu’il ne soit pas exposé à être horriblement brûlé à côté du foyer d’in- cendie, de l’extérieur; pour qu’il soit facile d’aller à son secours si, par hasard, il était subitement indisposé. A L’ENROÜLEÜSE AUTOMATIQUE Au début de la projection animée, on rece- vait la bande cinématographique déroulée, dans une boîte capitonnée ou plus simplement dans un panier en osier. Ce système ne saurait plus convenir aujourd’hui, à cause de la longueur des films et de leur encombrement, sans compter que ni les autorités municipales ni la préfecture de police ne le toléreraient; aussi nos construc- teurs ont-ils, depuis très longtemps, songé à recevoir le film, au fur et à mesure de son dé- roulement, sur une bobine semblable à celle qui le reçoit avant son passage dans l’appareil. Mais ce qui, a priori, semble d’une simplicité enfantine, comporte néanmoins certaines diffi- cultés. En effet, le film est entraîné par le pro- jecteur avec une vitesse sensiblement constante; il est recueilli sur le noyau de la bobine d’en- roulement, et le diamètre de ce noyau s’aug- mente, à chaque tour, d’une quantité égale à l’épaisseur du film enroulé, et la longueur du film absorbé par l’enrouleuse à chaque révo- lution augmente proportionnellement au diamè- tre. Si donc, il n’existait pas de moyen com- pensateur, l’absorption de l’enrouleuse serait supérieure au débit du projecteur et il se pro- duirait sur le film une traction telle que les perforations se trouveraient arrachées. Il a donc été nécessaire d’imaginer un sys- tème permettant de faire varier automatique- ment la vitesse de rotations du dispositif d’en- roulement en raison de la longueur du film en- roulé à chaque tour. Voici d’ailleurs le dispositif ordinaire d’en- roulement automatique à friction utilisé sur les principaux cinématographes d’exploitation. Une courroie métallique relie le système dé- biteur ou dérouleur du cinéma au système en- rouleur fixé au-dessous de la table par la tige- support. Une poulie à gorge, folle sur l’axe fileté est maintenue contre une joue fixe caléé sur l’axe, à l’aide d’un ressort à boudin sur lequel fait pression un ressort et son contre- écrou. Par suite de la pression exercée par le res- sort à boudin et de l’adhérence qui en résulte, la poulie entraîne la joue dans son mouve- ment de rotation. Au début, lorsque le poids à entraîner est faible, la poulie et la joue tour- nent avec la même vitesse, mais lorsque l’enrou- lement du film vient augmenter la masse ou le poids de l’enrouleuse, la fraction patine et la joue n’est plus entraînée qu’avec une vitesse réduite. Il s’établit alors un état d’équilibre à mesure que la bobine enroule la pellicule; le diamètre du film enroulé augmente, mais l’axe tourne moins vite que la poulie qui l’entraîne. Cet état d’équilibre s’obtient par un réglage assez délicat de la pression du ressort. Si cette pression est trop faible, on risque de ne pouvoir entraîner l’enrouleuse, lorsque celle-ci tourne à pleine charge; si elle est trop forte, on peut craindre un déraillement du film au début de la projection. Pour conclure, observons que le film doit s’enrouler très régulièrement, sans trop de tirage OYHIOS P 2 GOLLECTEDPS abaissant le veltage des secteurs Courant continu : 220 et 440 vols à 65-70 volts pour les lampes à arc de projection ÉCONOMIE ÉNORME SOCIÉTÉ ANONYME DES Appareils Eeonoipes d'Eleetrielté Capital : 220.000 francs 50, Rue Taitbout, PARIS Téléphone; GUTENBERG 24 = 80 Films Jules Tallandier Prochainement : Sera un SUCCES !!! Société Commerciale du Film Ch. MARY, Directeur 18, Rue Favapt 56, Rue de Paris 74, Rue des Plantes PARIS LILLE BRUXELLES La Société est seule Concessionnaire pour la France et la Belgique Seuls Concessionnaires pour le Midi de la France i ivTivi:. cîxjücîxji et 55 et 57, Rue Saint-Ferréol, MARSEILLE a — 35 et surtout sans secousses susceptibles de dété- riorer le film. Si donc celui-ci ne s’enroule pas assez vite et menace de traîner par terre, il faut serrer le ressort et bloquer l’écrou avec le contre-écrou. Si, au contraire le film s’en- roule trop vite et devient trop tendu, il faut des- serrer légèrement l’écrou en ayant soin de l’assujettir au moyen de son contre-écrou, pour qu’il ne puisse se desserrer de lui-même au cours de la manœuvre. Cette dernière précau- tion a son importance, car, faute par eux de l’avoir observée, certains opérateurs ont égaré cet écrou et ont été fort embarrassés au cours de leurs séances. & MOTEURS D'ENTRAINEMENT RÉPONSES AU QUESTIONNAIRE (suite) 1. Qu est-ce que le moteur d'entraînement? Théoriquement, le moteur d’entraînement est une machine dynamo qui, recevant de l’énergie électrique sous forme de courant, la transforme en énergie mécanique, par rotation de son in- duit; celui-ci entraîne alors le cinéma. Dans la pratique, on appelle moteur d’en- traînement un petit moteur qui se place ordinai- rement sur la place même du projecteur ou dé- rouleur et dispense l’opérateur de tourner la manivelle. Ce mode de transmission, dont le prix de revient ne dépasse par 0 fr. 05 par heure (l’hectowatt compté à 0 fr. 07) , a l’avantage fort appréciable de laisser libres tous les mouvements de l’opérateur, lui permettant ainsi de surveiller plus attentivement le centrage de la lumière et la mise au point rigoureuse des images. L’entraînement est plus régulier, et les mouvements d’oscillation imprimés à l’appareil par l’opérateur se trouvent réduits à leur strict minimum. Il existe deux sortes de moteurs d’entraîne- ment : I® Les moteurs pour courant continu; 2° Les moteurs pour courant alternatif. Les moteurs se composent, en général, d’une carcasse cylindrique en fonte, dont les deux côtés sont fermés par des flasques généralement en fonte, portant à leur partie centrale les pa- liers, munis de graisseurs, dans lesquels tourne l’arbre assujetti à une poulie (fig. 1 ) . A l’inté- rieur se trouvent les différents bobinages de fils dont il sera parlé plus loin. Tous les moteurs du commerce sont établis pour un voltage déterminé; cependant, ils peu- vent supporter sans inconvénient un écart de voltage de 10 0/0, en plus ou en moins du voltage indiqué sur la plaque de cuivre (fig. 2) portant les caractéristiques du moteur, ce qui donne à l’acheteur une certaine latitude. En s’adressant au fournisseur, on aura soin de bien préciser le genre de courant (continu ou alternatif), la tension (voltage) et le nombre de Fig. 2 périodes, s’il s’agit du courant alternatif. Pour ce dernier courant, la construction des moteurs diffère sensiblement : à puissance égale, ils sont plus volumineux et d’un prix plus élevé. 2. Qu appelle-t-on l'inducteur du moteur? L,'inducteur d’un moteur est l’organe créa- teur du champ magnétique, qui réagit sur les courants envoyés dans l’induit et détermine la rotation de celui-ci. Dans les dynamos, cet organe est un électro-aimant dont les fils sont alimentés par du courant créé à part (excita- tion indépendante) ou emprunté à la machine : dans ce cas, les fils peuvent être en série avec le circuit extérieur (machine série) , en dérivation sur ce circuit (machine shunt) ou partie en série et partie en dérivation (machine compound) . Notons que les machines shunt se construisent seulement pour le courant continu. Dans les moteurs d’entraînement à courant continu, les inducteurs sont constitués chacun par un noyau de fer doux autour duquel est enroulé un anneau composé de fils plus ou moins longs et fins, selon le voltage; c’est entre ces deux noyaux que tourne un ensemble cylin- drique composé, lui aussi, de fils enroulés dans les encoches d’un tambour formé d’un essem- blage de tôles d’acier (l’induit) . Dans les moteurs destinés au courant alter- natif, les noyaux en fer doux de chaque induc- teur sont remplacés par une réunion de pla- quettes en tôle d’acier laminé, isolées légère- SOCIETE. GENERALE DE. CINÉMATOGRAPHIE- NEUiLLY 5/ SEINE. -mo- ment les unes des autres par un vernis spécial et dont l’ensemble prend le nom de champ laminé. 3. Q' appelle-t-on l'induit d'un moteur.^ L’induit d’un moteur est la partie mobile dont les enroulements reçoivent le courant. Dans les moteurs qui nous intéressent, c’est un cylin- dre composé de lamelles en cuivre rouge isolées les unes des autres par des feuilles de mica et maintenues solidement autour de l’arbre moteur, dans le prolongement de l’induit. Chacune de ces lamelles est reliée au fil sortant d’une sec- tion de l’induit et au fil entrant dans la section suivante, de telle sorte que le couple développé par l’action du champ magnétique de l’induc- teur sur le courant amène la rotation de l’in- duit. L’induit des moteurs à courant alternatif comporte un plus grand nombre d’enroulements de fils que celui des moteurs à courant continu. 4. Qu'appelle-t-on le collecteur.^ Le collecteur d’un moteur est la partie qui distribue dans la machine le courant reçu. Dans les moteurs à courant continu, c’est un cylin- dre tournant autour du même axe que l’induit qui porte à sa périphérie, dans le sens longitu- dinal, des lamelles de cuivre isolées entre elles; chacune de celle-ci est reliée au fil sortant d’une bobine ou section de l’induit et au fil entrant dans la section suivante, de telle sorte que, par l’intermédiaire des lames du collecteur, toutes les sections de l’induit forment un circuit fermé. Le nombre des lamelles du collecteur cor- respond exactement au nombre d’encoches de l'induit. 5. Qu'appelle-t-on les balais.^ Les balais sont des frotteurs généralement en charbon, reliés respectivement au fil de départ et au fil de retour du courant et frottant suc- cessivement sur les différentes lames du collec- teur pendant la rotation de celui-ci, de manière à amener ainsi le courant dans l’induit. Dans le moteur d’entraînement, les deux charbons qui viennent frotter sur le collecteur sont maintenus en place au moyen d’un tube métallique isolé de la masse; un petit ressort à boudin leur assure une légère friction sur ledit collecteur. C’est aux charbons qu’aboutissent les deux fils venant de l’inducteur. A l’extérieur se trou- vent deux bornes servant à brancher les fils d’arrivée du courant électrique. 6. Quels sont les soins à donner à un moteur? Dans un moteur on doit surveiller les con- tacts, les isolements, les balais et les lames du 17, Rue Monsigny, 17, PARIS vend les POSTES PROJECTEURS et le Phonographe Elgéphone-Bloc “ (SAUMONT ” Payables en 15 Mois Sans MAJORATION des PRIX de CATALOGUES Et avec la GARANTIE des CONSTRUCTEURS , lie plus documenté “lia Vie pap l’image animée” Hebdomadaire - Environ 150 mètres :: fiDjVIlNlSTHflTIOl^ :: 6, Hue OrdeneF, PAI^IS Téléphone : 55-96 — 41 — collecieur. Un défaut d’isolement produit des étincelles et provoque une perte de courant. Les poussières métalliques ou de charbon qui se forment par suite de l’usure des balais peu- vent créer des courts-circuits dangereux par le moteur et risquent de mettre les enroulements à la masse. Il faut donc tenir le tout dans le plus grand état de propreté. On nettoiera de temps en temps le collec- teur avec du papier de verre très fin, sans ja- mais le graisser, car la graisse produit les étincelles. On ne doit lubrifier un moteur qu’à l’aide des graisseurs ménagés en dessous de chaque bout d’arbre et ne faire usage que d’huile con- sistante, l’huile fine s’usant trop vite et grais- sant moins bien. 7. Qu est-ce que la résistance ou rhéostat de vitesse ? Pour comprendre lé rôle d’un rhéostat de vitesse, il faut expliquer tout d’abord que les moteurs d’entraînement utilisés en cinématogra- phie ont, à vide, une vitesse comprise entre 1.650 et 2.000 tours à la minute. En charge, la vitesse est réduite, mais de façon insuffisante, puisqu’il faut arriver à 960 tours pour une vitesse normale. Il est donc indispensable d’avoir recours à un rhéostat de démarrage ou de réglage. Le rhéostat de vitesse est constitué par des fils en spirale de métaux spéciaux : ferro- nickel, maillechort, argentan, etc., absorbant une partie de la tension, ce qui modifie la vi- tesse. Dans les moteurs Shunt, on met ces fils en série avec l’induit ou avec l’inducteur, selon i que l’on désire augmenter ou diminuer la vi- I tesse. Les rhéostats peuvent affecter des formes très diverses. Quant aux systèmes, ils sont de deux sortes : les rhéostats à plots et les rhéos- tats à curseur. On connaît déjà le fonctionnement des rhéostats à plots : cinq ou six contasts assurent, suivant la position de la petite manette, des vitesses graduellement variables; mais il con- vient de dire que le rhéostat à curseur, dont l’emploi tend du reste à se généraliser, permet un réglage plus régulier et sans à-coup. L’ar- rêt s’opère par l’interrupteur placé à l’une des extrémités de l’appareil. Fig. 3 Nos lecteurs trouveront plus loin la manière d’installer un moteur d’entraînement et son rhéostat. Nous ajouterons simplement que dans le cas où l’on se trouverait en présence de courants de tension supérieure : 150, 220 ou 550 volts, l’on peut, pour les moteurs ordi- MÜM U FACTURE DE FAUTEUILS AUTOMATIIjUES POUR Cinés, Théâtres et Forains L. 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Que se produit-il si, dans un moteur, le cir- cuit d'excitation (inducteur) se trouve coupé? Dans ce cas, tout le courant passe dans l’induit, et comme la résistance de celui-ci est faible par rapport à celle de l’inducteur, l’in- Fig. 4 tensité augmente de façon anormale et risque- rait de tout brûler si l’on n’avait eu au préa- lable la sage précaution d’interposer un coupe- circuit. 9. Comment peut-on inverser le sens de rotation d'un moteur? On inverse le sens de rotation d’un moteur en croisant les fils, tout simplement, parce qu’on inverse ainsi le sens du courant induit ou du courant inducteur. On arrive au même résultat en inversant les pôles. 10. Si un moteur électrique, tournant à une vitesse déterminée, entraîne le projecteur trop ou pas assez vite, comment p remé- dier ? On y remédie en modifiant la tension, c’est- à-dire en agissant sur le rhéostat de vitesse. Ici, il est bon de remarquer que les moteurs Série n’ont jamais une vitesse constante : à vide, ils s’emballent; trop chargés, ils ralen- tissent ou s’arrêtent. On leur préférera donc les moteurs Shunt dont la vitesse est toujours constante quelle que soit la charge. 1 1 . Comment installe-t-on un moteur d'entraî- nement sur un poste ordinaire de ciné? Les moteurs destinés aux postes de projec- tions Bonne Presse sont établis pour être placés à côté du mécanisme et sur le même aligne- ment, la poulie faisant face à l’écran; ils sont montés sur un socle spécial assurant un mon- tage rapide et dont l’avantage principal est d’être muni d’une vis de tension qui permet de tendre la courroie lorsqu’elle s’allonge. D’un côté du socle, on a ménagé une fente dans laquelle vient se loger la tête du bou- lon dont la tige traverse la table de part en part. Du côté opposé, une encoche est destinée à recevoir la vis tendeur. Pour les tables en chêne, placer le moteur muni de sa vis V sur la partie de la table res- tant libre, à côté du mécanisme et à quelques centimètres du bord, la poulie du moteur face e navant et dans le même axe que celle du mécanisme. Fixer ensuite, à l’aide de deux vis, le pont P sur le bord et à fleur de la table. Dévisser la vis V afin de rapprocher le moteur du pont P et ménager un trou dans la table pour le passage du boulon qu’on mettra en place, l’écrou de serrage restant en des- sous (fig. 6). Relier par une courroie en cuir le moteur et le mécanisme dérouleur, en ayant soin de la tendre suffisamment pour éviter qu’elle ne patine sur les poulies. Pour les tables métalliques, les emplace- ments du moteur sont prévus; on le fixe donc en utilisant simplement les vis existantes. Sur l’embase du rhéostat on a eu soin de ménager des trous qui servent à le fixer, soit sur les côtés, soit sur le devant de la table, sui- vant l’emplacement choisi par l’opérateur. « * Rhéostat. — Avec chaque moteur, il est fourni une prise de courant toute préparée, d’une longueur totale de 2 m. 50. Le rhéos- tat étant placé à 0 m. 75 environ du moteur, il reste donc suffisamment de fil pour aller du rhéostat à la prise de courant. Le rhéostat étant destiné à régler la vitesse, il faut donc qu’il soit intercalé sur le passage du courant. Pour cela, un fil vient directement du secteur ou de la source d’énergie et va à l’une des bornes du moteur, sans distinction de pôle; l’autre fil, venant également du sec- Téléphones : CINEMA EC FEMBERG 30-92 Superbes affiches 100/150 200/225 X>RJ Intel GOll du Gr \ LOUVRE 1448 X2.IXO Ga.illcii IR EDITEUR « « ■ Aresse télégraph. . « QOUQET DANS “ LES MAIIMS ” ^appeief : QOUOET dans la SYSTÈME dn DOSTEDB EDÈDEON at dd PROFESSEDR FIRME QOUQET DANS LES FIGURES DE CIRE tices M M Photos CINEPAR-PARIS | — 48 — Fig. 8 teur, est relié à l’une des bornes du rhéostat. Pour le rhéostat à plots, le réglage s’obtient en agissant sur la manette; plus on avancera sur les plots de droite, plus on accélérera la Vitesse de déroulement du film. On arrête le moteur en ramenant la manette sur le plot mort ou neutre, en matière isolante, placé à gauche. Le rhéostat à curseur a le grand avantage de régler plus facilement la vitesse et d’éviter les à-coups brusques qui se produisent avec le rhéostat à plots; le courant est instantanément coupé à l’aide d’un interrupteur D placé sur le côté du rhéostat, celui-ci restant réglé pour la vitesse désirée. Une tôle protectrice recouvre les spires de maillechort, pour éviter tout con- tact métallique qui pourrait se produire avec un tournevis ou une pince, et déterminer un court-circuit. Cet appareil se branche à l’aide des deux bornes placées sur le bouclier. Deux trous mé- nagés dans les flasques H et N’ et isolés pour éviter les pertes à la masse permettent de pas- ser les fils (fig. 8) . Pour le montage, on dévisse le bouton en fibrine du curseur R et les deux vis A et A’ qui maintiennent le bouclier; on retire celui-ci et on introduit les bouts de fil dans les trous des bornes; puis on remonte le bouclier et le bouton du curseur. Le rhéostat est prêt à fonc- tionner. Pour augmenter la vitesse, il suffit de pous- ser graduellement le curseur du côté opposé à l’interrupteur D ; pour la diminuer au contraire, on fait l’opération inverse. La vitesse convenable étant obtenue, on ar- rête ou l’on remet en marche au moyen de l’interrupteur. Observations. — Nous avons donné plus haut quelques conseils pour les soins à donner au moteur. Complétons-les en signalant que lorsque les appareils cinématographiques sortent de r usine, qu ils sont neufs, ils offrent une cer- taine résistance à la main, alors qu’ils devien- nent très doux lorsque toutes les pièces ont bien pris leur place. Si donc en mettant le courant au moteur, l’appareil neuf ou suffisam- ment rodé ne démarre pas, il faut aider le mo- teur à partir en imprimant un mouvement à 1 aide de la manivelle, ou bien encore pousser à fond la manette du rhéostat ou le curseur, pour les ramener ensuite au degré de vitesse voulu. G.-M. C. BIBLIOGRAPHIE Les Bruits de Coulisse au Cinéma, par S. de Serk. — Un vol. de la Bibliothèque géné- rale de Cinématographie (Série ros) . — Prix : 75 centimes. — Paris. Comptoir d’Edition de Cinéma-Revue, Charles Men- del, 1 1 8 et 118 bis, rue d’ Assas. Nombreux sont les exploitants qui cherchent des renseignemnts précis sur la façon dont on peut accompagner de bruits de coulisse appro- priés les projections cinématographiques. Très souvent, en effet, le directeur d’établissement ne veut pas se résoudre à faire l’acquisition de machines spéciales soit que, contraint de se dé- placer, il s’efforce de réduire le plus possible le poids et le volume de ses bagages, soit que les bénéfices réalisés ne lui permettent pas de grever un budget trop modeste. Ce petit ouvrage de M. de Serk présente aux cinématographistes, d’abord, et au public curieux ensuite, un exposé complet des moyens pratiques mis en œuvre pour imiter les bruits de tous genres et renforcer l’intérêt des projections animées. Inventions et Marques nouvelles 469.755. — Société dite : Aktiebolaget Ingeniors Firma Fritz Egnel : Dispositif de refroidissement de film et appareils cinémato- graphiques. 469.836. — Markwardt : Dispositif de mise au foyer des vues à prendre par la photo- graphie. Communiqué par l'Office des Brevets d in- vention de M. H. Boettcher Fils, ingénieur conseil, 39, boulevard Saint-Martin. Télé- phone : Archives 1 7-66. — 49 — ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ ♦ ♦ t PKOCHAINEMENT X iuOUVRIERi ♦ ♦ ♦ C. HALLEY, 19 bis, rue Richer, Paris ♦ ♦ ♦ ♦ ♦ ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ DC THÉÂTRE AV CINÉMA IV La Présentation (Suite) Le cinéma a inauguré une présentation pu- blique qui n’existait pas au théâtre, au music- hall, au café-concert, genres de spectacles qui l’avaient précédé. Peut-être quelques bouis- bouis (pour les appeler par leur nom) avaient- ils cependant été les véritables précurseurs de ce mode de présentation publique. Quand le cinéma prit une place prépondé- rante, les directeurs de salles se rendirent compte qu’ils avaient recruté une clientèle qui leur était fidèle et qui venait à chaque spec- tacle nouveau. De cette remarque, à trouver qu’il fallait montrer chaque semaine au public des films inédits, il n’y avait qu’un pas qu’ils franchirent très facilement. Les éditeurs de films, les loueurs suivirent le mouvement et s’organisèrent de façon à présenter chaque se- maine une production nouvelle. Les débuts fu- rent assez difficiles, les maisons d’édition ne mettant pas sur le marché une grande quantité de films. Aujourd’hui, la production mondiale a pris de telles proportions que non seulement on arrive très facilement à changer son pro- gramme tous les vendredis, mais certains loueurs et exploitants envisagent même la pos- sibilité de donner deux programmes chaque se- maine. Donc, aujourd’hui, les directeurs de salles cinématographiques offrent à leur clientèle des spectacles renouvelés tous les huit jours. C’est à cette variété incomparable et impossible à trouver dans un autre spectacle qu’est dû, en partie, le succès du cinéma. Les cinémas sont, en effet, des théâtres, des cafés-concerts de quartiers, si l’on se place au point de vue de la clientèle. Celle-ci reste fidèle à l’établissement qui la sert bien et qui ne la trompe pas sur la qualité de son spectacle. Le cinéma s’était installé, au début, dans Itala =Film PROGRAMIVIE DU 11 JUILLET COMME L AIGLE Drame — 947 mètres — Affiche Paul HODEL Agent pour la France. la Belgique et la Hollande Adresser toutes les Commandes à Paul HODEL Adr. Têt. : Itala..Film-Paris 0 Têt. : Gutenberg 49=11 3^ rue Bergère M PAR.IS Pour la "Belgique et la Hollande : à Albert FüVENYESY. Concessionnaire 55> Rue du Lombard, BRUXELLES Tous nos Filins sont exclusivement imprimés sur Felticutes vierges de la Compagnie Eastman KodaK (d O Si ». T œ, •• U ^ O ÏÏ 'H (0 « S'g fl fi sa («H 0 CO O 0 c2 c_ 3 q; ü Q D rt Z > O k. t» •H S >• >« 4) S 0 Ul « % hl •J 2 a ^ 4. tu fl h 3 iü H Cd 0 Q H s I a \ U •H ce CS CS 0 •H LJ ’J CJ td % O < Cd O ü 0 Q < Cd 'U1 % 0 1 a ¥ü 0) a •a 0) a a CO a Q K N < O O fC 04 O O O O î> t> O O 00 00 CD (0 tf M < ij U H CO - « ■ ï! S U *0 ■p4 c; O "TS SV) I pq O D O H a J H • 1 I s g a« tf 13 O H ü H < nI ) 10 ' ^ ) 20 oooocioieooiocoioo^o>ooo O)O)O>CDeO^(0»^COCI^^^C^2OOO OOOïî020^'H^^^^^^'f< ^1010 V •p4 5 2 < H wcow Z X ë Z a UUU P È! O H H W ‘ & »J M b O O E CO « E M Q < J U U H CO ûl M J U H ■« •l4 E M < ij U H c; O 1 ; 'tiq Gv •ü •H .!: s g .s % a •8 O s '8 O iM m 9 ^ g* ® s* 0 J® O O fi (6 0) ? w s ei > O b ^ A * S b (6 fi .fi O O I (6 A « fi <0 - ^ M ïfi -ï fi ^ « ■« d) O ^ N § ^ a S; ni fi (6 b fi O O j O b fil 0) b O 43 O w (6 a M ^ - fi « O ti s fl 0) <0) > fi 8 m (fi fi (6 •0 (fi fi a s § - <5 § "d fi -fi « n 43 a fi b ‘0) CO •O 0) •O fi fi 0) J b fi 0) fi ■p4 d> •p4 'O •p4 fi 0) b a fi O 43 O fi fi a 0) 0) O 0) ^ 0) ^ V - “ fi O ® Î! a> O b ^ fi -m d) a *r* «rt b ^ E O 43 S O M O ü 0) •0 0) fi d* ■N fi fi <41» O 43 fi •pN TJ b t<0 V5 U •h: -b ~S ■ -S •"'«w Q, c;, . S 5 S'U H H O kq tiq ■p4 _ aî *o •p4 0 b a 0) TS fi :-5 ~C -^3 U g r> GS) c; O C O fi rO fi fi ^ ^ h a 0) *0 fi O •p4 fi O •p« b A fi a « < E E P O E M < J O ■d •iN ElaWIS" PATHÉ Frères Société Anonyme au Capital de 30.000.000 de francs POSTE PATHE à cadrage fixe MONTÉ SUR TABLE ENTIÈREMENT MÉTALLIQUE APPAREIL A CADRAGE FIXE Le pi U s rigide Le plus stable de tous les Postes de projection. Le plus robuste Le plus lumineux Le plus fixe de tous les Appareils de projection. Vente d’ Appareils et Accessoires PATHÉ Frères JO, Boulevard des Italiens, PARIS & 104, Rue de Paris, VlhCENNES Siège social : 30, Boulevard des Italiens, PARIS — 53 — des cafés, dans des restaurants, dans des éta- blissements de bains et dans d’autres boutiques ou rez-de-chaussée présentant une surface de dimensions très variables. Les temps ont changés. Sans parler des vil- les de province où le cinéma s’est installé pure- ment et simplement dans le théâtre municipal et n’y cède la place qu’à quelques tournées théâtrales de grande importance, nous pouvons citer à Paris, quelques salles qui sont devenues des théâtres vraiment dignes de ce nom : L'Hippodrome, Tivoli, le Théâtre des Ter- nes, le Théâtre de Montrouge, le Théâtre Montmartre, Parisiana, qui existaient aupara- vant et où l’on faisait un autre genre de spec- tacle, les Ternes-Palace, Mozart-Palace, Ba- tignolles-Cinéma, Omnia-Pathé, Majestic-Ci- néma, Lutétia-W agram, et tant d’autres sont des salles magnifiques où peuvent facilement trouver place plusieurs centaines de spectateurs. Ces salles bien aérées, aux fauteuils spacieux, offrent un confortable que l’on chercherait vai- nement dans les théâtres qui se refusent obsti- nément à laisser entrer le progrès. Et comme on ne vas pas au spectacle pour être mal assis, pour être gêné pendant trois heures qui doivent avant tout être des heures de repos, on se tourne vers le cinéma qui, pour un prix dérisoire vous donne un spectacle at- trayant sans vous astreindre pour cela à des ennuis que l’on rencontre bien assez souvent dans diverses occasions de la vie sans les re- chercher quand on peut faire autrement. Les spectacles cinématographiques présentés au public chaque semaine dureront-ils? N’arri- vera-t-il pas un jour où la production mondiale au heu d’encombrer le marché, se ralentira et ne pourra plus suffir à alimenter tous les éta- blissements qui se multiplient avec une telle rapidité? Il est pour ainsi dire impossible d’envisager à l’heure actuelle une éventualité pareille. Le cinéma n’a jamais aussi bien marché. Il obtient chaque jour un succès plus complet. Il fait des adeptes, ceux qui le dénigraient autrefois sont aujourd’hui ses plus fervents admirateurs. Mais, je crois que certains films seront, avant peu, donnés dans des salles spécialement créées dans ce but, au centre des grandes villes, d’une façon continue et jusqu’à ce que leur succès se ralentisse. Ils seront présentés alors de la même façon qu’une pièce de théâtre. M. Hertz, directeur de la Porte Saint-Mar- tin, qui était il y a deux ans à peine un adver- saire acharné du cinématographe, au point d’empêcher ses pensionnaires de « tourner » PREMIÈRE FABRIQUE EN RUSSIE de Cinématographes et Films A.O. Drankoff & C f'AOSCOU, Tverskaia succ;ursaz.e: SainL-PéLersbourg, Nevsky 100 a I rr : [d Adresses télégraphiques ; S Moscoa=Photoprogrês M Vêtersbourg=Photodrankoff | SOCIÉTÉ QÉNÉRALÉ DÉS CINÉft 2S, rue de la ^ichodière, 22 — PA Adresse télégraphique : COrSINHOOD=PARIS Téléph POUR LE 24 UN DRAME POL la SANDil D’après le célèbre ron^ (Série BARNET=PARKEF AFFICHES - PHOTOS SÉRAPHIN S’AMUSE COMIQUE IRRÉSISTIBLE Affiches Longueur approximative ; 105 mètres Téléphone : Gutenher^ 3o-8o Seul COncession AGENCE GÉNÉRALE CINÉMATOG Agent pour la Belgique et la Hollande : |\/|. GIG w\gf ^Ït ^bt fjg9 ’BT '•BV •»• VBV vBv wm* vi^ vbv '•bv vbv v|fv vjv vjfv virv vbv Tbv vbv •*• vbv »*(* vbt vgv ^jv wgw ^fw wgw tbv ■»•»■ vu* ^BV vbv vbv vbv vb* vb» lORAPHES RAL 27-44 ECLIPSE 9f ® ® @ @ © © © © © © © © © © © © © © © © JILLET 1914 R SFNSATIONNEL J E R0U6Ë ARNOULD GALOPIN lective^ Interprétée par HENRY^HOURY) I LONGUEUR APPROXIMATIVE 845 MÉTRÉS INTERLAKENàSCHEIDEQQ I; (SUISSE) - PLEIN AIR SPLENDIDE Longueur approximative: 115 métrés © © © © © © © © © © © © © © © © © © © © i( la France : Téléphone : Gutenberg 30-80 IQUE, 16, Rue de la Grange - Batelière Avenue du Roi — BRUXELLES © © © © © )©©©©©©©©©©©©©©©©©©«©§»©©©©©©©©©©©©©©©©©©©©© (n’est-ce pas M. H. Etiévant, n’est-ce pas M. Jean Kemm, n’est-ce pas M. Lorrain) vient de faire une première expérience avec l’Aiglon, adapté du chef-d’œuvre d’Edmond Rostand et remarquablement mis en scène par M. Chau- tard, qui connaît bien son épopée napoléo- nienne, et pour cause (il a joué plus de 500 fois le rôle de l’Empereur dans Mme Sans- Gêne) . Mais la tentative de M. Hertz n’a pas été couronnée de succès. L’époque à laquelle le directeur de la Porte Saint-Martin a voulu présenter V Aiglon était évidemment mal choi- sie. Je me suis laissé dire, en outre, que le film n’était pas bien présenté. Enfin, le Châtelet qui est le plus vaste de nos théâtres, n’est pas bien situé et on n’est pas encore habitué à prendre un taxi pour aller au cinéma, surtout quand on a une scène à proximité. Mais là où M. Hertz a échoué, d’autres ont réussi. Rappelez-vous l'Enfant prodigue, aux Variétés. Rappelez-vous Les Chasses de Rai- nep; Quo Radis, qui fut joué quinze jours de suite à l’Hippodrome. Un exemple plus frappant peut être cons- taté en ce moment au théâtre Réjane : Les ex- péditions du Capitaine Scott, qui sont repré- sentées depuis deux mois, obtiennent un tel succès, qu’il est impossible de trouver des pla- ces quand l’écran commence à s’animer. Les beaux spectacles attirent les foules et les feraient aller au bout du monde. Un exemple typique et que j’allais pourtant oublier, fut la présentation dans une petite salle de la rue Le Peletier, du match Johnson- Jef fries. Pendant les premiers soirs, le prix des places dépassait 1 0 francs et on refusait du monde. Et ce film fut donné pendant trois mois sans que son succès se soit ralenti un seul instant. Ces tentatives peuvent faire réfléchir les directeurs audacieux. {A suivre.) A. DuFiLM. “FILIVIEM” Le seul Journal cinématographique pour :: :: la Suède et la Norvège :: :: Le plus sûr instrument d’affaires :: cinématographiques édité :: COPENHAGUE, 33, Horregade, 33 Prix d’abonnement : 8 couronnes Lampe-plafonnier JUPIIER vmiE gmiEii de puise de vde est vieux jeu et il est installé en dépit de tous les principes d’économie, si vous employez d’autres lampes que celles qu’utilisent presque toutes les Fabriques de Films importantes. Ces lampes sont : La Lampe cinématographicfue JUPITER, â pied. La Lampe^plafonnier spéciale JUPITER. La Lampe JUPITER, à main, dite Lampe Gamin. La Lampe JUPITER, à efFets so- laires, de 12.000 bougies. Soeiété SlBctropMyrapliipe JUPITER ; Braubactistrasse 24, Francfort s.-le-Mein Lampe JUPITER à main Lampe cinémaloqraphique JUPITER à pied Fournisseur de toutes les Fabriques de Films notoires. Lampe JUPITER à effets solaires avec avant-corps sans verre dépoli PROORAMIVIE IN* 15© yi'j jvvTPTV KuiLtTii/_]hiDow/WE_j; 1. HUBERT Adresse Télégr. ; ÂOBERFILM-PÂRIS ^ Téléphones ; Louvre 03 - 91 k Bergère 45 • 04 Société Anonyme au Capital de -1.000.000 de Francs Siège Social : J| », RUE ïtICHRR- M*i%.RmS TOULOUSE : BORDEAUX LYON : LILLE : MARSEILLE ALGER : TUNIS : //, Avenue du Soi. , 40, Place Brouchère 5_î, Boulevard Carnot 109, Rue Sainte-Croix .... /5, Montée de la Butte 56, Rue des Ponts-de-Commines. 24, Rue Lafon 3, Rue Généraux-Morris 25, Rue d'Italie Tél. : B=59-53 Tél. : 4-78 Tél, : 34^14 Tél. : 25^13 Une merveille d« l’art cinématographique Le Secret de Mystérieux Longueur : 1.G70 mètres ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ >♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ L’amour a des ailes COMÉDIE Lily et Harry sont secrètement fiancés, mais leur famille s’oppose à leur mariage. Le tuteur du jeune homme l’ayant un jour surpris en train de causer avec son amie, veut l’envoyer à l’étranger. l ! Lily informée de cette décision par une lettre de son fiancé cherche alors le moyen d empêcher son départ et de se rapprocher de lui. Une idée lui vient : elle se rend dans un parc d’aviation et demande à un aviateur de lui apprendre à conduire un aéroplane. Lorsqu’elle peut diriger elle-même un appareil, elle prend son vol et s’en va atterrir près de la maison d’un pasteur des environs. A force de supplications elle finit par le décider à monter avec elle en aéroplane. Le pauvre pasteur est bien effrayé, néanmoins il se laisse entraîner. L’appareil s’envole de nouveau et cette fois vient descendre dans le parc de la mciison de son fiancé! Celui-ci s’y promenait justement, triste et mélancolique. Quelle n’est pas sa stupéfaction et sa joie en voyant la jeune fille sauter lestement de l’appareil. Le pasteur lève les bras au ciel, encore tout ému du voyage aérien qu’il vient d’accom- plir un peu malgré lui! Les jeunes gens s’approchent de lui et lui demandent gentiment de les unir en hâte, il y consent. Il était temps. Le cruel tuteur arrive, furieux, il veut s’opposer au mariage, mais, trop tard ! ! Sur les instances du bon pasteur, il consent à pardonner. Longueur ; 260 mètres — Virage : 26 fr. 00 — Aff. en couleurs Mot télégraphique : AMOLRAILE ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦« ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ »♦♦♦♦♦ Un Drame de la Vie Moderne FILLE = MÈRE d’après l’Œuvre de M. Arthur BERNÈDE Le plus drôle des vaudevilles LA SOURIS BLEUE Longueur ; 1.413 mètres ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ Le Mariage de Zéphlrin COMIQUE La fiancée de Raymond, Suzanne une jeune espiègle, s’occupe activement de trouver un mari pour sa sœur Agathe, moins avantagée qu’elle sous le rapport de la beauté. Elle le découvre bien vite en Zéphirin, timide adolescent, dont la grande passion a été jusque-là, la chasse aux papillons. Zéphirin est présenté à Agathe, mais tendis que la jeune fille se met à l’aimer dans toute la candeur de son cœur, zéphirin, nullement attiré par la douteuse beauté d’Agathe, s'éprend sérieusement de la gaie Suzanne qui s’amuse à ses dépens. L’espiègle jeune fille, à la longue se laisse prendre à son jeu. Bientôt le double mariage de Suzanne avec Zéphirin et celui d’Agathe avec Raymond dénoue heureusement cet imbroglio. Longueur : 173 mètres — Virage : 17 fr. 03 — 1 Affiche en couleurs Mot Télégraphique : MARIZEPHI ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ L’Héroïsme d’une Conscience JACQUES L’HONNEUR D’après le Roman de Léon SAZIES LE SOLEIL SAUVEUR DRAME Le capitaine Manders, inspecteur de district, est reçu par le roi Ogunkanni; au cours de la conversation, le prétentieux roi émet le désir de faire instruire son fils Ghadamose en Europe. L’inspecteur, dont le départ est proche, offre d’escorter le prince jusqu’à la côte. Le voyage a lieu sans encombre et le prince entre au collège. Il devient vite camarade d’un des pensionnaires, Réginal Courtenay et, aux vacances, comme le prince ne peut aller chez aucun parent, Réginald lui offre de l’emmener chez lui. C’est pourquoi la gentille Sybil, sœur de Réginald, reçoit, peu avant l’arrivée de son frère, la lettre suivante : « Ma chère Sybil, « J’ai oublié de te dire, dans ma dernière lettre, que l’ami que je vais amener à la maison pendant les vacances, est un véritable prince africain. Très à la hâte, ton frère « Réginald. » A peine arrivé, Chadamose est charmé par la grâce de la jeune Sybil, et comme celle- ci répond à son flirt, il croit avoir conquis son cœur. A quelque temps de là, le prince africain se trouvant seul dans le parc avec Sybil, lui demande sa main. Sur le refus de la jeune fille, Chadamose se révolte, et, oubliant toute retenue, il veut contraindre la jeune fille à lui accorder sa main. M ais Réginald qui, de loin a assisté à la scène, accourt. Mis au courant de la situa- tion il fait comprendre au prince qu’il ne peutépouser Sybil. Le lendemain le prince quittait la maison des Courtenay. Plusieurs années se sont écoulées, Sybil voyage en Afrique avec son père et son frère, là elle fait la connaissance du capitaine Haitley de la police africaine. Pendant les longues heures de sieste le capitaine donne à Sybil des leçons de trans- ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ La plus Amusante des Scènes Militaires Champignol malgré lui d’après la pièce de MM. Feydeau et Desvalliéres I-4.ong[;vi.exxr» s X.OSO m.èti'os Une évocation des Naufrages des grands Transatlantiques A TLANTIS Avec le Naufrage de ROLAND, d’un réalisme saisissant r 1..300 métros ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ mission hélioscopique, cette façon de correspondre rend beaucoup de services à la police, au pays du soleil et Sybil, naturellement curieuse, comme toute fille d’Eve, s’y intéresse beaucoup. {I M. Courtenay part pour une excursion, malgré les conseils d’Hartley qui lui fait obser- ver que les tribus voisines sont dangereuses, il part insuffisamment armé. Sybil fait partie de la caravane. Tout va bien, mais une tribu qui a pour chef Ghada- mose, de retour au pays natal, veut profiter du passage des voyageurs. Lorsque Ghadamose averti de leur présence arrive vers la caravane, il reconnaît Sybill. Il tient sa revanche et elle sera terrible ; mais non le capitaine Hartley, prévenu par Sybil, au moyen des signaux hélioscopiques, arrive au secours de la caravane. Longueur: 416^mètpes — Virage :’41^fr.^60 — 2 Aff. en couleurs Mot télégraphique : SAVEDSüN ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦*♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ La vie et les moeurs des enfants de la capitale LE “ CAMELOT DE PARIS " d’après l’oeuvre de Max MOURCY Long. 1-300 m. L’Histoire de notre Chant National La MARSEILLAISE Longueur : 728 mètres ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ Tarragone et ses environs PLEIN AIR Panorama général de la ville, et une de ses principales artères, avec le monument Roger del Auria. — La tour de la Maure, reste de la domination arabe. — Précipices constitués de rochers de cyclopiques dimensions. — Ancien aqueduc romain, le tombeau des Scipions. — La cathédrale de ce cloître, construction dn troisième siècle. — La chapelle de Saint- Paul. — Poblet et son ancien monastère quinzième siècle. — Tombeaux des abbés. — Le monastère de Santa Croce. — Tombeaux des nobles Catalans (cloître), construction du onzième siècle. — Type catalan. Longueur: 117 mètres — Virage ; 11 fr. 70 Mot télégraphique : TARRAGONE ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ La Fin d’un Grand Empire et l’Agonie de l’Aigle Longueur : L530 mètres Le Saut de la Mort DRAME Les Dawson et les Gibbs, deux notables familles du Kentucky sont ennemies depuis fort longtemps déjà. A la suite d’une agression des Gibbs, un des membres de la famille Dawson ayant été tué, ceux-ci se sont rebellés et désormais de père en fils, ils vouèrent aux Gibbs une haine implacable. Pourtant, comme la fleur s’agrippe au rocher, une solide amitié fleurit parmi cette haine. Le plus jeune des Dawson, Robert, est secrètement fiancé à Mary Gibbs, aussi les deux jeunes gens sont-ils efl^rayés des conséquences de la guerre que se sont déclarée leurs parents. Une nuit, par surprise, les Gibbs attaquent les Dawson. Durant la terrible lutte, les Dawson succombent, seul, Robert échappe au massacre. A peine sorti de la mêlée, sa première pensée est pour sa fiancée. Il court la rejoindre et, la prenant en croupe de son cheval, décide de quitter pour toujours le Kentucky. Malheureusement, ils sont aperçus par les Gibbs. On se met à leur poursuite. Une course folle les amènent au bord d’une haute falaise. La fuite est impossible. Ils vont être rejoints. Mais non, dans un dernier effort, en un bond prodigieux, le cheval de Robert est lancé dans l’abîme. Le vieux Gibbs qui, de loin, a vu leur tentative désespérée, est touché par l’amour des jeunes gens et les unissant, met fin à la haine qni, jusqu’alors, séparait les deux familles. Longueur ; 622 mètres — Virage : 62 fr. 20 — Aff. en couleurs Mol Télégraphique : SODEMCR (âîîi/lS) V; ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ La reconstitution de la plus belle scène de l’Histoire delaSuisse GUILLAUME TELL. Longueur ; 1.279 mètres Malgré tout ce qui a été publié, les Etablissements L. Aubert ont toujours le droit de louer le film dont ils revendiquent devant la Cour d* Appel VexclusiVité — 65 CINÉMATOPHOBIE Il y a dans la masse, une certaine catégorie de gens qui, doué d’un imperturbable sang- froid, nie l’évidence avec la plus entière mau- vaise foi. Ils constituent, ce que l’on pourrait appeler des contradicteurs par essence, et qui en toute occasion, prennent le contre-pied de la vérité, probablement pour se donner un petit air intéressant auprès de ceux qui veulent bien écouter leurs niaiseries, ou contempler l’étalage de leurs absurdités. Récemment, notre confrère Paul Cazaubon fit dans le Petit Phare, un article dans lequel il traitait du triomphe du cinéma. Il vient, à ce sujet, de recevoir d’un de ses lecteurs qui, heureusement, se dissimule, modestement, sous la signature de « Vieil amateur de théâtres », ô combien vieux, une lettre dans laquelle l’ano- nyme, déclare que le succès du cinéma n’est dû qu’à la mauvaise qualité des pièces de théâ- tres, mais qu’il n’y a là rien que de très normal. Il y a toujours eu des périodes moins acti- ves, moins fertiles, et le théâtre lui-niiême obéit à la loi de bascule des vaches maigres et des vaches grasses. , Le cinéma, dit-il, ne doit sa vogue... pas- sagère qu’à son bon marché. Il n'est et ne sera jamais qu'un spectacle grossier, bassement rér créatif, s' adressant uniquement à la foule igno>- rante. Le public cultivé préférera toujours le théâtre d’ordre beaucoup plus relevé, et la preuve en est que si les cinémas parisiens onÇ, d’après la dernière statistique de l’Assistance publique, encaissé près de 2 millions de plus en 1913 qu’en 1912, les théâtres parisiens onjt vu leurs recettes augmenter de plus de 2 mil- lions. Que dites-vous des appréciations de ce vieujc tocard, qui vient bafouiller de pareilles âneries, en déclarant que le cinéma est bassement récréa- tif, et qu’il s’adresse à une foule ignorante. Je me demande de quel côté il se range? où il ap- partient à la race des crétins nés, ou il est animé de la plus entière mauvaise foi. , Combien je préfère l’appréciation aussi jü,- dicieuse que mesurée de mon confrère Paul Cazaubon, lorsqu’il déclare qu’il y a heu d’es- pérer la revanche finale du Verbe sur le Geste. Qu’il me soit permis pourtant de dire que cette revanche n’a pas sa raison d’être, puisque les théâtres ont une plus-value d’encaisse qui réduit à néant cette assertion. Comment peut-on parler de décadence, lors- 1 RAPID=FILM 6, Rue Ordener, 6 Téléph. ; Nord 55-96 PARIS Téléph. : Nord 55-96 UéïGloppeniGil - Tin - TlIrGS Téléphone : CENTRAL 33^17 Adr. télégraphique : 7, Faubourg Montmartre, PARIS hébéfilm Oscar a un rendez=vous d’amour Métrage 180 mètres environ — 1 affiche 4 couleurs 75x105 Comédie comique de M. LORIN, jouée par Vauteur PROCHAtNEMENT : Eiciüsivitts dB FRâNCE'CINÊMA'lOCiTION 7, Rue du Faubourg-Montmaptre — PARIS et de ses Agences de : MARSEILLE, TOULOUSE, LYON, LILLE & CONSTANTINE CRnemflnn VN RECORD DV MONDE est établi avec notre nouveau projecteur acier IMPERATOR ïviÏÏDËLE JÜBÏLÉ qui réunit tous les avantages qu’un projecteur de théâtre peut posséder II surpasse notre modèle 1913, si connu et apprécié sur tous les marchés comme étant le meilleur appareil. ces. dire que l’IMPERATOR JUBILÉ SURPASSE TOUT OomantlBx aussitôt i’intérBssante brochuro spéciale ùmwftw SociéTi^flnonYfTTe LYON- 83, rue de la République flTaiœS PHOTO -Cireh?flTOGRflPHIQU€S ''• i"’" ''' CTfleLissemenT p’optiqü€ MARSEILLE, 7, rue de Suffren 9,ClTé TRéWS€,9 PARIS réi rppTRoraA.ffi NANCY, 20, rue des Dominicains — 69 -- qu il y a progression, c’est un illogisme si fla- grant qu’il fait sourire. Par opposition, pou- vez-vous admettre qu’un commerçant qui aug- mente son chiffre d’affaires d’année en an- née soit susceptible de faire faillite lorsqu’il administre sagement son exploitation indus- trielle ou commerciale. L’almanach des spectacles qui vient de faire paraître son 43° volume, se met aussi à l’unis- son; le théâtre est en décadence parce qu’il accuse seulement 3 nouveautés pour l’Opéra, 6 pour la Comédie-Française, 5 pour l’Opéra-^Comique, 1 0 pour l’Odéon, 95 pour les principaux théâtres, 5 1 1 pour les petits théâtres et les cafés-concerts, 350 pour la pro- vince. Cela ne fait que 980 oeuvres nouvelles, soit exactement 164 de moins qu’en 1912. Or, comment peut-cn concilier une pareille statistique, il y a 164 œuvres de moins et plus de 2 millions de plus de recettes. Cela arrive à démontrer que moins il y a d’œuvres nouvel- les, plus il y a de recette. Ce n est pas flatteur pour les <( fabricants de pièces de théâtre », et j’aime mieux mon confrère Cazaubon, lors- qu’il dit que le cinéma ne s’est pas borné à un spectacle purement et bassement récréatif. Entre autres applications, ajoute-t-il, l’on sait que nos savants ont déjà projeté sur l’écran de véritables « tranches de vie » de notre organisme et permis de saisir ainsi, par une heu- reuse combinaison de microscope et du ciné- matographe, la vie intime de quelques-uns de nos plus pernicieux microbes. Et vous avez vu aussi, dernièrement, qu’un film sensationnel pris courageusement jusque dans le fond du cra- tère du Vésuve, nous avait enfin révélé le mé- canisme des éruptions volcaniques. Or, voici qu’une récente communication d’un fonction- naire allemand très distingué, M. Ernst, col- laborateur officiel de l’Exposition permanente de Charlottenburg pour l’amélioration des clas- ses laborieuses, permet de prévoir quels émi- nents services le cinématographe va pouvoir rendre à la médecine légale et à l’inspection du travail, en précisant d’irréfutable façon la cause de tel sinistre, la responsabilité de tel accident. La justice criminelle instruit une affaire en reconstituant le forfait sur les lieux. Le cinéma, s’est-on demandé, ne peut-il permettre de faire quelque chose d’analogue dans le domaine du travail? Sans doute, ne saurait-il être question d’installer dans chaque usine, dans chaque ate- lier, partout où l’on travaille, un cinéma per- manent enregistrant sans arrêt tous les gestes de tous les travailleurs. Mais ne peut-on admet- Appareil de Projectioa de PrécisiOD POUR amaTEUKS 325 francs LE MÊME APPAREIL Faisant en même temps la prise de vues et la projection 650 francs Caialcgues sur demande CoRcessslonnaires Sérieux DEMANDÉS EN TOUS PAYS P. 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Ne peut-on ima- giner quelque contrôleur officiel du départe- ment du Travail arrivant à l’improviste dans une usine et y photographiant un hall en pleine activité? Un témoignage si impartial de la fa- çon dont le travail est réparti là permettrait d’y relever tel vice de construction, telle défectuo- sité des appareils, telle mauvaise répartition du travail, telle cause d’accidents, et précise- rait irréfutablement les responsabilités initiales. Et les films inutilisés, non retenus par le ser- t^ice du contrôle, ne seraient pas pour cela perdus : ils pourraient être répartis entre les écoles professionnelles, entre tous autres éta- blissement d’instruction que vous voudrez et devenir un auxiliaire précieux pour l’enseigne- ment technique. Le comité permanent de l’Exposition de Charlottenburg, à l’instigation de M. Ernst, a pris l’initiative d’une expérience de cette na- ture à laquelle ont bien vou'u se prêter les usines berlinoises de la Société Siemens-Schuc- kert. Les films prélevés dans ces établissements ont été projetés avec lenteur, en « décompo- sant )) peut-on dire, de manière à en permet- tre l’étude approfondie. Cet examen a permis de déterminer d’une manière certaine la cause de quelques accidents survenus depuis peu et d’en préciser les circonstances. Le premier acci- dent expliqué ainsi avait été produit par le renvoi violent d’une manivelle : le film permit de reconnaître que le dispositif du freinage était insuffisant, que celui-ci ne pouvait fonctionner efficacement et que l’ouvrier préposé à la con- duite de la machine-outil était exposé à avoir l’avant-bras et le poignet contusionnés. C’est précisément ce qui s’était produit. Un autre film permit de constater un défaut dans une transmission : une courroie raccordant les tam- bours fonctionnait mal et menaçait de déraper. C’est également ce qui avait eu lieu; l’em- brayage n’ayant pu fonctionner normalement, un petit accident était survenu dont la cause n’a pas échappé. Mais les films recueillis dans les usiines Siemens-Schuckert ont fait mieux encore. Ils ont permis de remédier à des imperfections d’outillage et, par suite, d’éviter des accidents probables. Ces films accusaient des tâches blan- ches qui provenaient de traînées de poussières et d’étincelles produites par des meules à émeri ou par des scies circulaires : des explosions pouvaient s’ensuivre. Il a suffit d’étaÛir des ventilateurs pour prévenir le mal. L expérience faite aux usines Siemens- Schuckert a donc réussi et montré quels servi- ces insoupçonnés pouvait rendre le cinémato- graphe. Dès lors, le gouvernement allemand a immédiatement pris l’initiative d’une campagne de propagande en faveur de l’application du film à 1 industrie. L’idée a tout de suite fait du chemin, non seulement en Allemagne, mais à l’étranger, et l’on signale déjà, au nombre des adhérents, des organismes importants com- me les groupements de Richenberg et de Graz en Autriche, comme Der Unfallversicherung- sanstalt fur das Konigreicb Bohmen à Prague, comme VAssociazione degli industriali d’Italia per prevenire glt inforiuni del lavoro à Milan. D’autres vont suivre évidemment. Et voilà que le cinéma va faire un nouveau miracle. Vous savez que, depuis quelque temps déjà, il est employé par nos professeurs pour apprendre aux muets à articuler : le voici qui va mainte- nant apprendre à nos ouvriers d’usine com- ment accomplir leur besogne pour éviter toutes chances d’accidents... Et je ne dis pas qu’au point de vue purement récréatif, on n’ait pas raison de dire que le cinéma n’est point un spectacle d’un ordre artistique bien relevé. Ce- pendant, à bien d’autres points de vue, ce lourdaud se dispose à rendre tant et tant de services à l’humanité qu’on pourra bien excuser ses débuts théâtraux si peu artistiques. Comme il va faire beaucoup de bien, il va sans doute être beaucoup aimé ; il lui sera donc beaucoup pardonné. Mon cher confrère, ce lourdaud est doué d’une telle souplesse qu’il est susceptible de sauter de pied ferme par-dessus la tête de tous les cinématophobes. Albert Hec. Abonnez=Vous AU Ciné-^ Journal ! C’est votre intérêt. Les Diemellleuses projections oo GDDWl CHRONO C A CROIX DE FIXIT SA RO le font apprécier IL S'inPOSE Df le GflUnONT-FRLACE, le G NOUVEAU M avec B Les Ght*onos Gaumont Société (Ü Capita DE LA SIÈGE SOCIAL et SERVICE CINÊMATOG — = Comptoir CIné-Locatic i. GAUMONT RÉGLABLE STESSE implicite Vis les Projectionnistes sérieux TE EXPLOITATION INTENSIVE COLOR, le CINEHA-THÉATRE, etc., etc., l'emploient ÈLE C/. 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G Entraînée par l’ergot moteur Dans une fantastique ronde. Cette croix sauvera le monde Anxieux des opérateurs Car si son âme est bien trempée. Son cœur est d'acier rectifié; Sur elle, chacun peut se fier A toute heure de la journée. Les tambours font marcher l'armée. Nous voyons cela tous les jours. Notre croix est mieux partagée. Elle fait marcher le tambour. LES GRANDS FILMS POPULAIRES Georges LORDIER PARIS — 19, Boulevard Saint-Denis, 19 — PARIS Les plus grands succès des auteurs célèbres ... joués par les meilleurs artistes '■ EN PRÉPARATION : PRÊTE=MOI TA FEMME ! 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La Revanche de Claude Drame 330 BEAUTY Une Course avec la mort — 300 BISON 101 La Pierre fatale des Indes — 950 BISON 101 Triomphe du devoir — 600 K-B. Petite Vagabonde — 320 BEAUTY La Fortune du Capitaine Drame 635 EDISON Le Crime de Tom Kuig — 670 FLYNG A Echéance Fatale — 340 BEAUTY Loi du talion — 650 K-B Les plans volés — 352 EDISON ! Le Roman du Batelier — 570 KALEM Le Champ de la Mort — 635 BIOGRAPH ! La Rencontre tragique — 285 ITALA I Mystères Jungle — 800 SELIG Enlèvement de Sally Comédie 365 BEAUTY ' Catastrophe vengeresse Drame 882 VITAGR. ; Sous l’étreinte du serpent — 600 TRANSATL Désillusion de Magde Comédie 600 VITAGR. Appel du Pays Drame 635 DOMINO Un peintre ultra-fleuriste Comédie 308 VITAGRAPH 1 Innocente ou Coupable Drame 300 TANNHOUS. I Le combat de Rorke's Drift . . . — 606 EDISON ' Son Mari — 648 VITAGRAPH Robinet a le Torticolis Comédie 160 AMBROSIO Par l’Absinthe Drame 1200 TRANSATL. id. — 1200 TRANSATL. Entre les mains de la Maffia. . . Drame 865 WEST. IMP. ! id. — 865 WEST. IMP. Mlle la Mode Comédie 335 BEAUTY Aventure en wagon — 294 AMBROSIO Il Idylle Vaseuse Comédie 300 WEST. IMP. André monte sur les planches . . Comique 306 EDISON Amour et Vengeance Comédie 590 TRANSATL. ÊRnemflnn Les plus hautes récompenses aux récentes Expositions APPAREILS PRISE de VUES Plaieformes Panoramiques brevetées h ttEffurnonn k -G. klieinr. Ernemann A'ô.Dresderr TIREUSE IMPÉRATRICE 1914 Les plus hautes récompenses aux récentes Expositions PERFOREUSE TIREUSE MÉT REUSE Et déjà ZEDELLE FILMS veut marcher seul ! Ses parrains le surveillent. Il promet de faire des choses intéressantes TIENDRA-T-IL SES PROMESSES? ? ? ? ? L’avenir nous l’apprendra. PATIENCE....! Il il Le plus récenL mouvemenL d’AMBROSIO ; est l’engagemenL de easERiNi le meiileuf metteur en scène du monde Cette remarquable adjonction qui rehausse la valeur de son personnel s’accroissant ; sans cesse, est encore un pas en avant dans !! sa ligne de conduite de toujours maintenir m LA PRODUCTION AMBROSIO au premier rang | et de faire mieux que jamais. ; 1 = Suivez donc toujours * Les programmes AMBROSIO i POUR LUTTER COI> « © © © © © © © © © © © © © © © © © © © © © © © © © © © © © © © © © © © © © Cîo n’est des vieilleries qxi’il Inxxt r Cette semaine ONZE NOUVEAU MAX ETT X.. A DOCTORESSE Joué par MAX LIN DE R Le “ vrai ” celui qui porte l’étiquette de garantie Éciif;e\ir*s FATHÊ Tous les spectateurs savent que seules les salles qui paî comme ©©©©©©©©©©©©©©©©©©©©©©©©©©©©©©©©©©©©©©©©©©: LES CHALEURS tir* a-iLi ^xxJotlxG cloi:ïi.a.n.clo q;vi.o des entre autres : I LUTTEUR AU MASQUE GRAND DRAME DU Rxjsssi RÈRES ÉEditexirs ues tirées sur FILM ININFLAMMABLE doivent être classées — 84 — Les ^Condensateurs G. GUIL'BERT Afin d’éviter toute équivoque et d’affirmer pacifiquement leur droit d’antériorité, les usines d’optique et d’appareils de précision G. Guil- bert, 4, allée Verte, rappellent à leur fidèle clientèle que, depuis de nombreuses années, elles ont mis en circulation plusieurs modèles de^condensateur qui’sont : Fig. 1. 1 ° Le condensateur ordinaire (fig. 1 ) sur lequel il n’est nullement besoin de faire de longs commentaires, ce modèle étant fabriqué depuis longtemps par tous les constructeurs. 2“ Le même modèle dans lequel la chemise en tôle intérieure maintenant l’écartement des lentilles était remplacé par un ressort à boudin plat. 3“ Le condensateur à griffes dit « conden- sateur argée, dans lequel les lentilles sont main- tenues par des griffes élastiques et démontables et sur le compte duquel la maison créatrice s’exprimait ainsi en 1 908 ; « Ainsi que le montre les figures, le nouveau condensateur argée, par son système à griffe, permet à 1 air de circuler librement entre cha- que lentille. Ces griffes formant ressort laissent libre cours à 1 expansion des lentilles produite par la forte chaleur. » 4° Le condensateur à ressort, dit condensa- teur anticalor, dans lequel les lentilles sont Fig. 3. — Pour retirer les lentilles. maintenues par trois ressorts non démontables faisant pièce avec le corps du condensateur. On lit dans un catalogue publié en 1910. « Ainsi que le montre la figure, chaque lentille est maintenue par trois ressorts en acier. La venti- lation autour des lentilles est ainsi parfaitement établie. Pour démontrer le condensateur ou le remonter, une faible pression sur l’un des res- sorts suffit à dégager les lentilles ou à les re- mettre en place ». Les condensateurs argée et anticalor se font à deux et trois lentilles. Le condensateur anti- calor peut encore être complété par l’adjonc- tion d’un disque protecteur en verre trempé (fig- 4). Les condensateurs argée et anticalor ont fait 85 — l’objet de brevets et de dépôts dans les prin- cipaux pays du monde. Le condensateur anti- calor est vendu, en solde, chez le constructeur, 4, allée Verte, ou à la maison de la Bonne Presse, 5, rue Bayard et à la maison Butcher de Londres. 5” La Maison Cuilbert a également étudié, il y a quelques années, pour une maison étran- gère, un modèle de condensateur à charnières, s’ouvrant sur le côté. 6° A la suite de longues études scientifiques et de nombreuses expériences, cette maison a enfin lancé son condensateur démontable à dou- ble baïonnette dit condensateur Savelens. C’est lel plus pratique et le seul qui sauve réellement et automatiquement les lentilles. Il Le Ciné= Journal^* en Angleterre Londres, P' juillet. Un film qui probablement aura un long <( run » dans les cinémas, a été projeté en vue privée au West End Cinéma, par le London Film Company. Ce film est intitulé : « England’s menace » ; il se com.pose de trois parties et dépeint l’inva- sion supposée de l’Angleterre sans méfiance, par les pouvoirs ennemis. Le film contient des scènes imposantes de dramatiques incidents et des manœuvres navales très intéressantes; inu- tile de dire que ce sujet intéresse l’Anglais prodigieusement. En effet, il est intéressant de noter combien tout bon British aime à parler, à lire et à en- tendre raconter l’invasion imaginaire de son pays. Ceci semble, sans nul doute, à l’étran- ger, une disposition morbide, mais il n’en est rien, car l’Anglais parle de tout cela avec une bonne humeur pleine d’insouciance et de jovia- lité. * Il paraît que les Rosheville Gardens acquis tout dernièrement par la Magnet Film Com- pany et ouvert comme studios il y a quelques semaines à peine, ont été visités par des cam- brioleurs, qui, non contents d’emporter une considérable somme d’argent ont eu la regret- table idée de briser deux caméras dont la va- leur s’élevait à 70 livres chaque! * ** Il est intéressant de noter l’opinion de l’ex- président Roosevelt sur l’expédition solaire du donne un remarquable rendement lumineux et forme, avec l’objectif cinéopse, le meilleur sys- tème optique qui ait jamais été établi. capitaine Scott, filmée par M. Pointing, sur- tout maintenant que le film a été projeté à Paris. M. Roosevelt exprime son admiration dans une lettre à M. Pointing et déclare : « J’ai été bien près de prier mon hôte de me présen- ter à vous hier, car je ne me souviens pas d’avoir vu nulle part une exposition qui m’a impressionné autant que la vôtre. Les photos étaient merveilleuses et j’aurais été désolé de A VENDRE D'OCCASION WID HITGII DE BOXE Billg PHPKE eoDtre Harcel piOREflD (entièrement neuf) Longueur : 875 mètres O fi*. 40 le mètre S'alrssser ; Paul HODEL 3, Rue Bergère, PARIS — 86 - ne pas les voir. A ce propos, les baleines ont dû venir bien près de vous dans la photo les représentant brisant la glace sur laquelle vous vous trouviez avec les deux chiens esquimaux. » * Les autorités de Birmingham ont décidé une fois de plus de refuser aux cinémas de la lo- calité l’ouverture du dimanche. Ceci n’est cer- tes pas la première fois qu’ils refusent leur sanction, car les exposants ont lutté depuis des mois pour leur arracher un consentement. Nous nous demandons vraiment si la ques- tion sera jamais réglée et si les mêmes que- relles n’existeront pas encore dans vingt ans d’ici. Peut-être finalement le Parlement se déci- dera-t-il à se prononcer et à faire une clause dans l’Amending Cinematograph act, qui doit nécessairement être fait un jour, décidant des droits des autorités locales et des exposants dans tout le pays. * * M. J. D. Walker a été nommé unique re- présentant en Angleterre de « The Famous Players Film Company » et de « The Jesse L. Lasky Company », dont j’ai annoncé la fusion commerciale au début de la semaine dernière. Ces Compagnies ont l’intention, non de ven- dre, mais de louer leurs productions à M. Wal- ker, qui, de son côté, les louera dans tout le Royaume-Uni. * Hî La Gerrard Film Company Ltd, s’est ré- servé les droits exclusifs dans le monde entier de la lutte entre Bombardier Wells (Angle- terre) et Colin Bell (Australie) , poids lourds, pour la Heavyweight Boxing Championship de l’Empire Britannique. Une nouvelle marque de films anglais sera bientôt sur le marché sous le nom de « Mas- ters » et les premières œuvres comprendront une série nouvelle des films du lieutenant Da- ring. * Nos lecteurs se souviendront sans doute qu’un Comité du Parlement est en train d’exa- miner un bill pour le licenciement des dépôts de celluloïd de Londres et de Glasgow. Le bill avait été proposé avant Whitsuntide et ajourné afin de donner à la corporation le temps de considérer la possibilité de rendre l’emploi de films non inflammables obligatoi- res après une certaine date. Le comité reprit sa délibération tout récem- ment quand M. Balfour Browne, K. C. ap- parut encore comme représentant de l’Associa- tion des Loueurs et des tabricants. M. Browne déclara qu’il représentait ainsi tous les commerçants du cinéma dans les Iles British, à l’exception d’un fabricant et de quelques loueurs possédant un très petit débou- ché d’affaires. Le résultat de la délibération des deux so- ciétés était le suivant : « Nous sommes d’opi- nion unanime qu’il n’existe pas de nos jours de film non-inflammable qui soit praticable dans le commerce; par conséquent, dans ces circonstances, nous sommes d’avis qu’il est injuste de nous demander de cesser l’emploi des films actuels. » D’après M. Browne, la Kodak Company a offert de fournir autant de non-inflammables films qu’il serait nécessaire, mais le film, ajoute- t-il, ne donne pas satisfaction, car il est très difficile à faire et sa qualité varie de temps à autre. De plus, il paraîtrait que ce nouveau film ne dure pas la moitié autant que le pré- sent film. Enfin, si l’usage de l’ininflammable TOUTE TRANSACTION CINÉMATOGRAPHIQUE PEDRO MUNDET 14, Rue Bachaumont, 14 Téléph. GUTENBERG 08-33 Télégr MUNDET-PARIS PARIS BUREAU OUVERT : de 2 heures à 6 heures. — 87 — était adopté, on serait obligé d’imposer un prix plus élevé au loueur, et le résultat serait inévitablement que ces derniers auraient à dé- poser leur bilan ou augmenterait leurs prix, ce qui semble impossible avec la concurrence énorme qui leur est faite. M. Doughty, représentant la Cinéma Exhi- bitors’ Association, entendit M. Balfour Browne et déclara que l’adoption de l’inin- flammable serait une chose sérieuse pour les membres de son association qui représentait sept ou huit millions de capital. Aucun arrangement ou contrat n’a encore été décidé, car le cas a été ajourné une fois de plus. Robert Roussel. — Petites Nouvelles d’Angleterre Exclusivité. — La caractéristique de cette saison d’été paraît être l’extraordinaire multi- plication des loueurs d’exclusifs. Parallèlement, cette branche de l’industrie étant intimement liée à la production, on an- nonce que les Armes qui produisent les exclu- sifs seront probablement doublées à l’automne prochain. Il est évident que chaque producteur a le droit de lancer ses films sur le marché comme il lui plaît, mais plusieurs loueurs craignent l’extension indéfinie de cette méthode. Qu’on se rappelle le mouvement que provoqua M. Pa- thé en annonçant son intention d’être son pro- pre loueur. M. Williamson, président de l’Association des Loueurs, serait sans doute le premier à re- connaître que tout n’est pas rose dans son mé- tier. La concurrence y est si forcenée, les ris- ques si nombreux que rien n’est plus précaire en somme. Et pendant ce temps, l’exclusif ne cesse de progresser colossalement. Certains sujets attei- gnent de 9 à 12 mille pieds et nul ne peut prévoir quand finira cette maladie du long film, cette « exclusivité » immodérée et peut- être fatale. * ** Musique pour cinéma. — Allons-nous avoir un nouveau genre de musique pour le cinéma- tographe? Le signor Renzo Souzogno, l’édi- teur-impresario milanais, vient de lancer une nouvelle société : « Les films musicaux », dont le but est d’encourager les jeunes compositeurs à écrire des opérettes cinématographiques. On dit que le succès de la partition d’Humper- dinck, écrite sur le « Miracle », lui a suggéré cette idée. Il estime que le théâtre cinémato- graphique peut être utilisé pour la diffusion des chefs-d’œuvre classiques. La musique est la compagne naturelle du cinéma, et il sera intéressant de voir ce qui résultera de leur union spirituelle. * ** Propagande religieuse par le cinéma. — Un mouvement se dessine en Amérique, provoqué par plusieurs églises, en vue de l’emploi de la cinématographie comme agent d’éducation reli- gieuse. Il va même s’étendre à l’Angleterre. Le duc de Manchester est le secrétaire d’une so- ciété « d’exploration et de géographie » dont le but est de fournir aux églises et aux institu- tions éducatives du monde entier des films reli- gieux et moraux. Cette nouvelle organisation aura sans doute autant de popularité que la Church and School Social Service Corporation. R. PLAISSETTY & C= Quatrième Aventure d Vous étonnera par ses multiples quah courage de Vintrépide détective qui re métrés de hauteur parla seule force de Gg F'TI^JVK. Gst. joiAé 24, Rue Saint -Augustin, PARIS Tél. : CENTRAL 12-45 - Adr. télégr. : FILMASETTY- PAR S élective Harry Wilson par ta hardiesse d^exécution et par le ispendu au=dessus d’un gouffre de 125 ngnets aVec une audace incomparable. r (T 'ÜÜ ü ü □ (/) a> — 92 — Nouvelles d’Allemagne %%%% Il appert, du compte rendu, que la Pro- jektions A. G. Union, de Berlin, publie, pour 1913, que les actionnaires de cette Compagnie verront tomber, cette année, leur dividende de 20 à 0. Les raisons sont nom.breuses qui peuvent ex- pliquer et justifier cette baisse; la moitié des mesures administratives prises dans les derniers temps contre les établissements cinématographi- ques, depuis la défense de fumer jusqu’à la pluie d’impôts qui a assailli les exploitants, suf- firait à donner quitus à la direction pour un recul de bénéfices tombé de 258.508 francs en 1912 à 15.500 en 1913. Quel sera l’avenir de cette grosse entreprise. Sur les 700.000 marcs de nouvelles actions, 200.000 ont été affectés au rachat de la Vi- tascope, sans qu’il apparaisse de façon précise, si ce montant représente le prix de vente total, 300.000 marcs ont été offerts par un consor- tium à 107 0/0 aux actionnaires. ❖ Des nouvelles de Zurich nous informent qu’en Suisse également l’exercice 1913 a été dur pour les maisons de location, comme pour les grands établissements d’exploitation. En une assemblée générale extraordinaire, les actionnaires de l’Elektrische Licht bühne A. G. une fondation de M. Neudbrffer, ont décidé de réduire le capital de la Société de 900.000 à 1 80.000 francs pour procéder ensuite à son augmentation à 300.000. Les exercices 1910 et 1 9 1 ! avaient permis un dividende de 15 0/0 chaque; en 1912, les actionnaires s’en allèrent les mains vides; en 1913, il est nécessaire d’amortir de 4 '5 le capital action. . * Et cependant l’on annonce, dans les milieux bien renseignés, la fondation, pour l’automne prochain, au capital d’un million de marcs, d’une grande maison de location. Cette nou- velle entreprise qui serait dirigée par des pro- fessionnels, commandités par un groupe de gros capitalistes, ne se laisse pas intimider par les apparences mauvaises de la situation du marché. Soutenu d’une semblable confiance optimiste, le sympathique M. Théodore Einstein, agent de rimp.-Film C°, s’est démis de ses fonctions pour créer une maison indépendante. M. Eins- tein, qui est sûr de pouvoir compter sur l’appui et la bonne volonté de tous ses nombreux amis, se propose d’introduire en Allemagne un cer- tain nombre de marques américaines, inconnues jusqu’à présent sur le marché allemand. Nous sommes des premiers à souhaiter le succès de l’entreprise de M. Einstein. Il n’est pas moins vrai, qu’avec quelques-uns de nos confrères, nous avons dû reconnaître dernièrement les symptômes de la fatigue, que montre de jour en jour, de façon plus apparente, le public allemand à l’égard des films d’origine améri- caine. Nous apprenons également que M. Kaf- tanski, qui fit longtemps partie du personnel de la Luna-Film-Ges., vient de quitter le service de cette Compagnie, pour se consacrer à la direction de la maison qu’il a fondée à Berlin, Friedrichstrasse 12, sous le nom d Apollo- Film-Gesellschaft. On peut douter qu’un nou- veau venu, dans l’armée, déjà si nombreuse des fabricants de films, soit sympathiquement accueilli. Au-dessus des intérêts particuliers, nous souhaitons à M. Kaftanski tout le succès qu’il mérite. L’Apollo-Film C° a pour programme la fa- J’.V.V.V.V.VV.V.VV.V.V.-.V.V.V.-.V.V.VAV.V-V.'-V.V.V.’.V.V.'.V.V.V.V.'A SANTOS ô ARTIGAS Principal centre d'affaires cinématographiques dans rite de Cuba AU CAPITAL DE .‘500.000 FRANCS Références : THE ROYAL BANK OF CANADA — BANCO NACIONAL DE CUBA Toujours en possession des meilleures productions de la cinématographie En Exclusivilé les Marques : NORDISK de Copenhague, PATHÉ Frères de Paris, MILANO de Milan, et CÊLIO de Rome Écrivez si vous voulez vendre ou acheter des F^ilius SIÈGE CENTRAL : Rue Reina, 77 & 79. LA HAVANE [Ile de Cuba) Apartado de Correo 1,017 Cable : ELGE — Codes : LIERERS, A. B, C, 5" Édition Pour offres on peut écrire pendant les mois de Juin et Juillet 1914 à : M. ARTIGAS Rue Balmes 139, Principal à BARCELONE (Espagne) ■VJWJViVJ'JVirAWWWiV.%W^^AW^^."-V^V.W.V-W.V.V.VAV.V-W.'i i — 93 — brication et la vente des bandes cinématogra- phiques, ainsi que l’achat et la mise en valeur des brevets d’invention ayant trait à cette indus- trie. Le premier produit de la Société paraîtra au commencement d’août. * ** Nous avons à signaler quelques changements dans la représentation de certaines marques. La Maison J. -F. Goldsoll a acquis les droits exclusifs d’exploitation des films Ambrosio pour le monde entier et vient de céder ce monopole à la Société allemande des Etablissements Gaumont pour l’Allemagne. D’autre part 1’ « Eclipse » prend la succes- sion de M. Henri A. Muller, comme repré- sentant de la célèbre marque « Seelig » en Allemagne. * Le bruit court avec persistance que dans les sphères administratives on préparerait un pro- jet de règlement prescrivant l’emploi prochain obligatoire de la pellicule ininflammable pour la fabrication des films cinématographiques. Que la nouvelle soit vraie, nous n’en dou- tons pas! Que le décret éclate un beau matin, sans que les principaux intéressés aient été con- sultés, aucun de ceux qui connaissent la ma- nière particulièrement brutale qu’emploie l’ad- ministration allemande à l’égard des cinémato- graphes, n’en sera pas surpris. * ** La Haute Cour administrative, que nous sommes accoutumés à voir mieux juger, vient de rendre son arrêt en deux actions intentées par la Projektions A. G. Union à la Municipalité de Gorlitz. L’arrêt, véritable jugement de Sa- lomon, donne en principe gain de cause à la Compagnie Cinématographique, sans toute- fois lui accorder en réalité la réparation du dommage qu’elle a subi. Voici les faits. La plaignante ayant organisé dans la ville de Gorlitz une série de représen- tations cinématographiques, se vit infliger un impôt forfaitaire de 30 marcs par jour. Or, en une cause précédente, la septième chambre du- dit Tribunal avait jugé qu’aux termes des dis- positions du règlement de la ville de Gorlitz, ayant trait à l’imposition des divertissements, les conférences avec projections lumineuses, étaient seules imposables, tandis que les représentations cinématographiques qui ne sauraient être assi- milées à ce genre d’amusement, sont libres de toute taxe. Forte de ce jugement, la Compa- gnie avait demandé qu’on la libérât de l’impôt et qu’on lui remboursât les sommes perçues in- dûment à ce titre. La municipalité se déclara d’accord sur le premier point, quant à la se- conde réclamation, elle refusa âprement de res- tituer l’argent. Puis, par une manœuvre habile, elle s’empressa de modifier les statuts de l’im- pôt sur les divertissements, en comprenant, cette fois, dans les distractions soumises à l’impôt, les représentations cinématographiques. Mais, dans l’autre temps et jusqu’au moment de l’en- trée en vigueur des nouvelles dispositions, elle ne voulut pas lâcher sa proie et imposa la mal- heureuse Compagnie, au titre des divertisse- ments offerts sur les foires et places publiques. La Projektions A. G. Union déposa une double plainte en remboursement des montants indûment perçus et en déclaration de nullité de son imposition fiscale en vertu des prescriptions réglementant les foires et marchés. L’objet de la querelle s’élevait à 1 0.000 francs environ. La Cour trancha. En donnant gain de cause dans la première action à la plaignante, elle ne lui accorda que 625 francs, la réclama- tion ayant été faite en temps utile, mais les délais de remboursement étant écoulés. Quant à la seconde question le tribunal, d’un beau geste, tendit 1 80 francs à la Compagnie, tout en reconaissant que les représentations du genre de celle de l’Union n’étaient pas assimilables à des spectacles forains. Et les conseillers muni- cipaux de Gorlitz se tordent de leur défaite! * * * Celles qui naissent: A Vtienne, Schottenfeld- gasse 80. Odéon-Gesellschaft John Hartkopp pour le commerce des machines à écrire, des disques phonographiques et des appareils do- mestiques de projections. Capital : 25.000 couronnes. A Berlin, Standard-Film-Gesellschaft trans- actions cinématographiques. La Société qui dis- pose d’un capital de 25.000 francs, est dirigée par M. M ax Rakow. Celles qui s'en vont : La liquidation de la (( Société des films parlants » étant terminée, cette Compagnie a cessé d’exister. De Vienne, nous apprenons la disparition de la maison de location Film Verleit Anstalt Léo Neubauer, Neubaugasse 36. Hans Bach. Le plus important journal de l’industrie Cinématographique en Italie. J®af*alssawf 2 fois pat* mois Directeur*Propriétaire : Alfredo Centofanti Via T. CavallolH, 14 (Italie) CORRESPONDANCi: EN r.lANCAlS Téléphone LOUVRE 14-18 Union-Ecla » SOCIÉTÉ FRANÇAISE DES FILMS ET Cl ^ Capital : 1.2 12, Ri pj LILLE. » 8, Rue du D.agon m m m Téiéphono 22-60 - ^ - Agence à LYON EN EXCLUSiViTEs AMERICAI Présenté A TIVOLI le 7 Juillet Un Drame d’Amou A jfiches = MARDI VENDREDI -Location Adresse Télégrapliiq. UNIOFILMS-PARIS ATOQRAPHES OOO francs dllon % J Rue Dunoir, 5 éé 99 MARSEILLE. -= 7, Rue Suffren m ~ t( Téléphone 46->S7 > « CINËMA ÉCLAIR ÉDITEUR WEST FANDARD hez les Cow-Boys s = Photos H Programmé le 24 Juillet MARDI VENDREDI ISîSS: 5® Année. — N° 27 La Grande Semaine des Courses. — La Journée des Drags à Auteuil. — La Foule au Grand Prix de Pans à Longchamp. — Quelques toilettes. Au Parc des Princes. — Le Cardinal AMETTE préside la Fête annuelle de l’Union régionale des Patronages. — MM. Léon BOURGEOIS et CLEMENCEAU au mariage de M‘i'^ HENNION, fille du Préfet de Police. — La Cérémonie religieuse à Notre-Dame. La Mode à Paris : Chapeaux (Créations Cora MARSON). ISSY-LES-MOULINEAUX. — La Coupe GORDON-BENNETT des petits aéroplanes, organisée par l'Essor Français. ARCUEIL - CACHAN. — L'Abbé LEMIRE, député-maire d’Hazebrouck, inaugure une nouvelle section de Jardins ouvriers. k VERSAILLES. — Les Fêtes de Hoche : M. MESSIMY, Ministre de la Guerre, passe en revue à ■ les troupes de la garnison, présentées par le générai MICHEL. mi I CARHAIX (Finistère). — Le 114" Anniversaire de la mort de LA TOUR D’AUVERGNE ; Les I I honneurs militaires sont rendus aux reliques du héros. I I MARSEILLE. — La Foire aux Ails. I I TOULON. — L’amiral ROUSSINE, chef d’état-major général de la Marine Russe, est l’hôte de I VIENNE (Autriche). — Après la collision d’un dirigeable et d’un aéroplane : Ce qui reste du dirigeable. Autour de l’assassinat de l’Archiduc héritier. — A la Cour d’Autriche : L’Empereur FRANÇOIS-JOSEPH et la Famille Impériale, parmi laquelle figu- rent les deux victimes. , t — Le successeur éventuel de S. M. FRANÇOIS-JOSEPH : L’Archiduc Charles- À \ François-Joseph et sa femme, l’Archiduchesse ZITA DE PARME. Æ GLASGOW (Angleterre). — Les Docks sont détruits par un incendie. INVERNESS (Ecosse). — Un train tombe dans un ravin. ^ kTwV CONSTANZA (Roumanie). — Le Tsar de Russie, NICOLAS II Longueur approximativo 290 mètre» . POUR LE 24 JUILLET Une Excellente Comédie Comique Longueur 296 mètres “O’BRIEN LE BOXEUR” le merveilleux comique Américain se fait encore une fois applaudir sur le ring. i WESTERN IMPORT C 0 «j3.CC[UeS Représentant Général PARIS. SS bis, Rue LafayeLLe, SS bis. PARIS LA SOCIÉTÉ CINÉMATOGRAPHIQU S. G. À DIRIG MM. Pierre DECOURCELI ROCAMBOLE et l’Héritage Sera édi Sa Cm à LES FILMS DE LA sont édités par les Etablis AUTEURS ET GENS de LETTRES 'O. £. > s CTEIIM^ErJl.1^ TarStlTO iR t Eugène GUGENHEIM Marquis de Moriontaine ir la \Gm Lm \ > i. G. A. G. T^." \ U#» PATHÉ FRERES^* Les Artistes THEATRES OAUnONT MADAME Yvonne HARIO Prochainement deux grands films artistiques LA MAIN DE L’AUTRE PATHETIQUE UN AMOUR SENTIMENTAL scene L’AFFAIRE DU COLLIER NOIR Un Comique amusant de la Série Onésime Et les plus beaux panoramas LE COURS DE LA VESUBRE Les Monuments de l’Ancienne Egypte en couleurs 101 Nouveautés Cinématographiques Louis AUBERT, Représentant 19, rue Richer, Paris Téléphone : Louvre 03-91 Livrables le 24 Juillet 1914 L’amour a des ailes, comédie, 1 aff. 260 Le soleil sauveur, drame, 2 aff.... 416 Le mariage de Zéphirin, com., 1 aff. 173 Tarragone, plein air 117 Le saut de la mort, drame, aff 622 PASQUALI Ta vie pour le roi, drame, aff 1450 Polidor trouve un sosie, com., 1 aff. 195 Ageneegénérale Cinématographique 16, rue Grange-Batelière, Paris Téléphone : Gutenberg 30-80. Central 0-48 Livrables le 17 Juillet FILM PARISIEN. — Jim et l’ours obsédant, comique, affiche 170 STANDART. — Les deux routes, drame, affiche 290 SCIENCIA. — La vanesse de l’ortie, documentaire 110 ECLAIR. — Kioto et ses temples (co- loris), plein air . . 105 BURDAN. — La petite dame de cire, comédie, affiche 250 MINERVA. — L’inconnu, dr., affiche. 1050 MONOFILM. — John se fâche, com. affiche 170 ECLIPSE. — Course de taureaux, doc. 118 ECLIPSE. — Baiser mortel, dr., aff. 595 ECLIPSE. — Un bon dîner, comique. 177 SOCIÉTÉ ADAM et C» PARIS - 11, Rue Baudin. 11 - PARIS Téléphone : Trudaine 57-16 TRANSATLANTIQUE. — Sous les griffes du Lion 620 Amour et vengeance 590 KEYSTONE. — Idille vaseuse 306 SOCIÉTÉ CINÉS 8, Rue Saint- Augustin, Paris Téléphone : Louvre 20-25 GROUPE 265 Livrable le 17 Juillet La revanche de Marcelle, com., aff. 556 Un beau geste, comédie, affiche . . . . 355 Patachon, garçon d’écurie, com., aff. 156 Lugano, panoramique 120 CELIO-FILM Les petits marchands ambulants, sentimental, 2 affiches 324 Soc. Qénér. des Cinématographes“ECLIPSE’’ 23. rue de la Michodière, Paris POUR LE 24 JUILLET La sandale rouge, drame, affiche. . . . 845 Séraphin s’amuse, comique, affiche. 105 D’Interlaken à Scheidegg (Suisse). . 115 BONAZ 21, faubourg du Temple, 21 La Mine aux millions, dra., policier, aff. 980 C'o EDISON 59 et 61, rue des Petites-Ecuries, PARIS Téléphone : Gutemberg 07-43 LIVRABLES LE 17 JUILLET 1914 Népomucène et la belle actrice, comédie, affiche 325 Société française des Films ECLAIR 12, Rue Gaillon, PARIS Téléphone ; Louvre 14-18 PROGRAMME N» 31 Livrables le 31 Juillet 1914 ECLAIR. — Le faiseur de fous, dr., af. 870 ECLAIR. — Willy moralisateur, com. affiche 175 ECLAIR. — Casimir et l’escargot à fourrure, comédie, affiche 204 SCIENTIA. — Enfants d’Algérie, plein air 115 SCIENTIA. — La truffe, scientifique. 148 AMERICAN-STANDARD-FILM Destin d’étoile, drame, affiche 565 Société des Etablissements GAUIVIONT Société Anonvrre, au capital de 4.000.000 de francs 57-59. rue Saint-Roch, Paris Téléphone : Nord 40-97 Pour les dates de livraisons, se renseigner aux diverses agences. PROGRAMME No 32 L’alfaire du collier noir, dr. aff 682 La main de l’autre, dr. artistique, aff. 408 Deux femmes... un amour, sentimen- tal artistique, affiche 465 Onésime et le lâche anonyme, com. 278 Monuments de l’ancienne Egypte, documentaire 133 Le cours de la Vésubie, panorama en couleur 111 Agence HARRY, 61, rue de Chabrol Téléphone : Nord 66-25. Groupe 10 juillet CINES. — Vengeance de Teonio, dr. affiche 590 Patachon touriste, com., affiche.... 142 Bidon! vainqueur, com. affiche 156 Fano et ses environ, plein air 118 BISON 101. — Sous les griffes de lions, drame, affiche 620 REX. — Le vieux médaillon, dr. aff. 260 FRONTIER. — Dernière révélation, drame, affiche 300 VITAGRAPH. — Tango quand lu nous tiens, comédie, affiche 306 102 C. HALLEY 19, Rue Richer, 19, PARIS ïéléplione : Central 32-04 Cinématographes PATHÉ FRÈRES Téléphone : Roquette 34-1)5, 30, Boulevard des Italiens, PARIS PROGRAMME No 22 Livrable le 17 Juillet HALLEY. — Gédéon, légataiie univer- sel, comique 147 Rigadin a mal aux dents, com., aff. 310 AMERICAN KINÉMA Indiens rivaux, drame 2()0 Charles HELFER 16, Rue St-Marc PARIS Téléphone : Louvre 27-20 Livrables le 17 Juillet AMBROSIO. — Le sexe faible, dr. alT. 692 Durazzo (actual.), docuin., affiche... 128 Durazzo (actual.), docum., affiche... 132 (à commander sous huitaine) ITALA-FILM Paul HODEL, représentant p la France, la Belgique et la Hollande. — 3, Rue Bergère, Paris. Téléphone : Gutenberg 49- fl 11 JUILLET Comme l’aigle, drame, affiche 943 COSMOGRAPH 7, Faubourg Montmartre, PARIS Téléphone : Central 33-17 PROCHAINEMENT Charley est insupportable, coin., affic. 180 Toréador d’occasion, comique, aff. 1.50 Oscar ruine sa belle-mère com., aff. 150 Comptoir international de Cinématographie 11-13. Parvis St-M aurice, LILLE Livrable le 20 Juin C. I. C. — Les voleurs de |)erlc.s. dr. 2 af. 1450 Ch. JVIARY 18, rue Favart 18 AMBROSIO Série Artistique Suzanne GRANDAIS MONATFILM 35, Rue Bergère, 35, PARIS Téléphone : Bergère 47-77 llOLLANDIA. — La dernière dépê- che du Mexique, drame, aff 400 B. & C. — Pas de fête sans lende- main, comédie 300 UNION - ECLAIR- LOCATION BIG-BEN Stéelc et Katé, private détectives, aff. 1175 COMICA Roméo vend son chien, comique.... 210 IMPÉRIUM-FILM l'he Euvalon, mélange act 130 NIZZA Les suicidés par persuasion, comique. 150 PA THECOLGR De Trondhjem au cap Nord, plein air 150 Un animal qui vit la tête en has : la Roussette 90 Autour du Puy de Dôme, dr. pittor. 140 jÀpanèse film Singes de Bornéo, plein air 110 M. P. Sales AGENCY 37, Rue de Trévise, PARIS M. P. SALES AGENCY LOCATION R. Sprecher, Directeur Téléphone ; Central 34-80 Victoire, drame naval sensationnel... 1095 Elle ne veut pas dire non, vaudeville en 3 actes 990 î Le mariage fatal, d. poignant et vécu. 970 Camarades de régiment, drame des forêts vierges 1295 Les mystères de Londres, dr. policier. 9S)0 L’homme primitif (drame des temps I)réhistoriques) 950 Le détective Finn et le boa, dr. pol. 990 WESTERN IMPORTCo Ltd Jacques Haïk, Représentant Général 83 bis. Rue Lafayette (9®) Télé[)bone : Louvre 39-6t'. Livrable le 17 Juillet KOMIC. — Le premier gâteau de Nel- lie, comique 131 KEYSTGNE. — Les coulisses du ci- néma, docum., comique, affiche... 301 MAJESTIC. — Le téléphone vain- queur, drame, affiche 305 ■thiiaillllllMllliU'Mri m F* 12 Rue Gaillon Téléphones : Louvre 11-48 - Gutenberg 30-92 LIVRABLES LE 17 JUILLET ECLAIR. — Cbéri Bibi, drame, aft'. 1030 ECLAIR. — Willy et le parachute, comique, affiche 173 ECLAIR. — Casimir Petrouille et l’entente cordiale, com., aff 211 Tpansatlantic FILM Co Ltd 6, rue de Hanovre, PARIS Téléphone : Gutenberg 72-51. LIVRABLES LE 17 JUILLET IMP. — La coupe d’amour, dr., aff. 610 NESTOR. — Un drame dans la Val- lée, drame, affiches 300 REX. — La proie du vautour, dr. alf. 315 REX. — Le poing vengeur, comédie dramatique, affiche 300 SOCIÉTÉ VITAGRAPH 15. Rue Sainte-Cécile, Paris Téléplione : Louvre 23-63. Livrables le 10 Juillet 11 ne sut jamais, pathétique, affiche. 631 L’inspecteur des poules, comique burlesque, affiche 272 Un reportage sensationnel, comédie dramatique, affiche 484 Le baiser, comédie sentimentale, afl'. 315 Innocent maladroit, coméd. com., aff. 320 La bourse ou la vie, comique, aff. 313 L. SUTTO 9, Place de la Bourse, PARIS (Succursale de la Milano-Films) Téléphone : Central 82-00 GRANDE SERIE ARTISTIQUE HESPERIA. — 103 — PETITES ANNONCES Le prix des petites annonces est de tm- quante centimes la ligne. Les abonnés ont droit à quatre annonces de cinq lignes. Pour toutes demandes de renseignements, prière de mettre un timbre pour la réponse. A VENDRE : Occasions exceptionn. : 1 poste synchro Gauniont, av. 14 lilms et disques; 1 Mendel av. 5 films et disques; 1 Gentilhomme av. 15 disques et lilms; 1 poste ciné Patlié dern. modèle, tab. pied fer complet. Plus, autres post. lanternes, arcs, lampes arc éclairage. Décors, tentures. 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I*x*ocI:^a.inement s 3‘ Sulie de la [ameuse aérie bocdnbole 7* Année. — N* 307 11 Juillet 1914 Ciné=Journat Organe Hebdomadaire de l’Industrie Cinématographique Directeur : G. DOREAt) AbOMMEMEMTS : FRANCE Un an 10 fr • ETRANGER Un an 12 fr PRENONS GARDE ! La Société des Auteurs se prépare à Faction ! Le Numéro : 25 cent. Parait le Samedi Rédaction & Administratioi 80, Rue Bergère FAmS TÉLÉPHONE Gutenberg : 61-64 En vérité, je vous le dis, surveillons avec attention les moindres événements de notre vie cinématographique. Ceux qui semblent tout d’abord n’offrir aucune importance apparaissent à la critique gros de conséquences et très susceptibles d’en- gager l’avenir. Il en est ainsi de ces petites toux dont les médecins vigilants nous disent qu’elles précèdent la tuber- culose. Un fait se recommande particu- lièrement cette semaine à notre examen de conscience professionnelle. Le premier touche à la question si controversée des droits d’auteurs. Voici le cas. Un directeur de Casino, désireux de donner des spectacles mixtes, c’est-à- dire, théâtre et cinéma, traite comme il est de rigueur avec la Société des Auteurs dramatiques de la rue Henner. Quelle n’est pas sa surprise en lisant les clauses de ce contrat ! La Société lui réclame de façon indivise un ensemble de droits por- tant sur les oeuvres du répertoire qu’il fera jouer et sur les films, quels qu’ils soient, qu’il tournera pour son public. L’exîgence est excessive. Je serais bien curieux de savoir sur quel texte les administrateurs de la rue H enner s’ap- puient pour justifier leur prétention. Ce n’est pas, j’imagine, sur le dernier arrêt du Conseil d’Etat qui refuse au cinéma- tographe la qualité de production drama- tique ! S’il est certain que les Editeurs de films ne peuvent pas adapter une oeuvre littéraire au cinéma sans l'autori- sation de l’auteur et sans rémunération de ses droits de propriété artistique, il reste à prouver que la Société de la rue Henner peut légalement frapper les films d’une redevance à la projection, je demande dans quel tiroir elle possède les textes qui fondent sa prétention. Au surplus, en taxant solidairement les oeuvres théâtrales et cinématographiques, elle établit, par une volonté trop habile, une confusion des genres que la loi ne reconnait pas Mais la pression qu’elle exerce sur les directeurs de théâtres — 4 — mixtes est franchement abusive : elle ressemble fort au coup du couteau sous la gorge. Que voulez-vous en effet que fasse l’imprésario dont je parle? Il ne peut rien faire sans le contrat de la So- ciété pour ses représentattons dramatiques. Qu’arrivera-t-il s’il refuse de payer pour ses représentations cinématographiques puisque les obligations de l’acte sont indi- vises? 11 y a là matière à de gros litiges. Pour nous, en tout cas, ce qui importe par des- sus tout, c’est de ne pas laisser se créer un précédent. Imaginez que tous les di- recteurs de casinos — théâtres et cinémas réunis — souscrivent aux exigences des auteurs, ce serait la reconnaissance pure et simple que les films sont imposables à \a pro- jection c’est-à-dire le passage dans la léga- lité de ce que nous considérons comme tout à fait arbitraire. Prenons-y garde. 11 y a là un gros danger pour tous les directeurs de cinémas. Notre Chambre Syndicale saisie par la question ne manquera pas d’agir vigoureu- sement pour faire comprendre à la S. A. D. que ses procédés, pour très habiles qu’ils soient, dépassent aujourd’hui le cadre de la légalité. Ils anticipent peut-être. Mais nous vivons aujourd’hui sous un régime : respectons-en les lois. G. Dureau ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ ♦ ♦ X PROCHAINEMENT X iuOUVRIERi ♦ ♦ ♦ C. HALLEY, 19 bis, rue Richer, Paris ♦ ♦ ♦ ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ ^ PUE 62, Bd. Strasbourg, Paris Téléphone : Nord 30=73 EXPLOITANTS CINEMATOGRAPHIQUES ! Ne concédez a personne l’affer- mage de vos BILLETS à 1/2 TARIF sans consulter M. Lucien JASLIER, Direc- teur de 1 ' AGENCE GENERALE DE BILLETS POUR TOUS SPECTACLES. dont les traités aveo les plus importantes Fabriques de Franoe lui permettent de vous faire profiter des avantages suivants ; Impression à ses frais de tous les billets à 1;'2 tarif , Diffusion énorme de ces billets parmi le Public de toutes olasses appelé à consommer Journellement les 6 à 8 produits d’Al imentation usuels et des me il leur es Marques qui contiennent les dits billets, Publioité en faveur de votre cinéma, à ses frais et à ceux des Fabricants, par journaux, affiohes murales et pancartes chez les Epiciers. Entrées à plein tarif les Dimanches, Fêtes et Soirées de Gala. 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Zigomar paraît bien loin maintenant, et laisse la place au terrible forçat du Bayard, au faux marquis du Touchais, dont le nom seul doit amener le public aux établissements qui posséderont ce film. Disons que l’Union-Eclair-Location, 12, rue Gaillon, détient l’exclusivité de cette bande sensationnelle. * * * Un Musée du Souvenir Le ministre de la Marine vient d’avoir une idée heureuse, en autorisant la création, à l’Ecole Navale, d’un « Musée de Souve- nirs )), en vue de reconstituer l’histoire de l’école, et de conserver la mémoire des an- ciens bordaches, qui sont morts dans l’accom- plissement du devoir. La carrière qu’ont illustré les Garnier, les Rivière, a vu tomber d’innombrables héros, et les reliques ne manqueront pas dans le nou- veau musée. Si tous ne sont pas morts devant le feu de l’ennemi, ceux qui ont péri à la tâche sont nombreux, et les fleurs de leurs tombes ne sont pas encore fanées. Applaudissons donc à cette utile création. De Passage à Paris MM. N. G. Nikidis, de Constantinople, Capelli, le représentant russe bien connu, De- witz, directeur de cinémas en Belgique... tous appelés à Paris par de sérieuses affaires. Un document précieux M. J. Debrie, un de nos plus sympathiques constructeurs, vient d’éditer un nouveau et luxueux catalogue. Illustré de gravures magnifiques, cet ou- vrage contient des descriptions aussi claires que précises sur tous les appareils et instruments de haute précision nécessaires à l’industrie ci- nématographique, ainsi que le matériel com- plet y afférent. Les cinématographistes ont un intérêt de tout premier ordre à se procurer ce précieux document, ils n’auront d’ailleurs qu’à le de- mander ou écrire au Service A de la Maison J. Debrie, 111, rue Saint-Maur, qui donnera immédiatement satisfaction, * Changement de Direction commerciale La direction commerciale générale de la Société Ambrosio de Turin, vient d’être con- fiée à M. F.-I. Goldsoll, de Paris, directeur de plusieurs théâtres en Europe et précédem- ment associé aux affaires de la Cinès. Rappe- lons à ce propos que la Société Ambrosio, cé- dant aux inspirations de M. Goldsoll, a engagé de nombreux artistes de beaucoup de talent et qu’elle s’est assuré le concours de M. Caserini, le metteur en scène bien connu de tous les ciné- matographistes. Cinémas=Music=Hails Après Bataclan, où Mme Kasimi offre au public un choix des grandes bandes de la sai- son, voici que vient d’ouvrir cinématographi- quement le Jardin de Paris, dont M. Joseph Oller assure la haute direction. On sait que l’éminent imprésario prépare pour la rentrée une autre ouverture qui fera sensation, nous voulons parler du Cinéma Moulin-Rouge, place Blanche. Sous peu de jours, au Tréport, ouverture d’un nouveau cinéma et attractions, « près du Musoir », sous la direction de M. Hamocard. * * Andrée Fern Nous apprenons que M. Charles Decroix, le distingué metteur en scène, vient d’engager ferme Mlle Andrée Fern, la célèbre Améri- caine qui remporta de nombreux prix de beauté. Cette artiste paraîtra sous peu dans YEtoile et dans Pêcheuse de lune. 6 — Jugement à retenir Après plaidoiries de Marcel Pournin et Lévy Oulorann, la cinquième chambre du tribunal civil, présidée par M. Eugène Drey- fus, vient de décider, qu’un artiste dramati- que, engagé sans contrat écrit, est présumé en- gagé au jour le jour. Comme tel, il peut, ainsi du reste que le directeur du théâtre, rompre, aux termes de l’article 1 380 du Code civil, le contrat, à sa volonté, sans avoir de dédit à payer. îjî * A ta sortie de la Messe Récemment à Ypres, à l’issue de la messe de neuf heures, les fidèles sortant de la ca- thédrale belge furent très surpris de voir un spectacle inéd t de personnages en costumes moyennageux. Voici d’ailleurs le mot de l’énigme. M. A. Capellani, de la S. C. A. G. L., venait de Bruges pour tourner une scène du drame Pairie, dans le cadre moyennageux de 't^pres. Les acteurs, en costume Xlll'’ siècle, évo- luèrent, en présence d’un nombreux public, sur un des côtés de la cathédrale, ayant comme cadre la « Donkerpoort », et la majestueuse façade des Halles- M- l’échevin Van den Bo- gaerde, facilita les opérations par un service d’rrdre, à la grande joie de M- Caoellani qui put sans encombre faire tourner cette scène particuhère du drame de Victorien Sardou. * ** Anasthasie en Allemagne Le nouveau règlement élaboré par la cen- sure, peur les films cinématographiques, est en- tré en vigueur dans toute l’Allemagne à partir du I juillet dernier. Ce règlement préi oit une redevance qui doit couvrir seulement les fra s nécessités par l’or- gan.sat on du service de censure. L’examen des films coûtera 5 marks pour 1 00 mètres de film, 7,50 marks pour 150 mètres et 10 marks pour 200 mètres, et ainsi de suite. Si des films comportent plusieurs scènes, comme dans les Revues de la semaine, ils ne paieront qu’une seule rede ance. L.es parties du film supprimées par la censure paieront comme le reste Le fabricant ou loueur du film reco t une attestation gratuite autor san^ la représentation des pièces acceptées par la censure. Comme chaque film est généralement reproduit, vendu ou loué plusieurs fois, les deuxièmes et suivants nécessiteront la déli- vrance d’un permis coûtant 1 mark. Les per- mis seront imprimés d’une façon qui empêchera le plus possible la fraude. La délivrance des permis se fera au plus tard quarante-huit heu- res après l’examen des censeurs. Les redevan- ces seront acquittées au moyen de timbres spé- ciaux collés sur le dos du permis et ensuite oblitérées. Par ce nouveau règlement, l’administration a voulu simplifier la censure et abréger les formalités actuelles. Les condensateurs “BONNE PRESSE” Intervierv de G. M. COISSAC, Président d’honneur du Syndicat de la Presse Ciné- matographique. Nous avons, dans nos précédents numéros, parlé longuement des condensateurs d’autre- fois et de ceux d’aujourd’hui, et en même temps que nous faisions ressortir le rôle de cet accessoire indispensable des lanternes de pro- jection, nous avons été appelés à signaler les défauts de certains modèles et les qualités des autres; mais ici, comme ailleurs, les avis sont très partagés : Prenez mon ours, clament les marchands. Sachant bien où trouver la solution des pro- blèmes difficiles, nous avons eu la curiosité d’aller voir, à ce sujet, l’aimable directeur du service des projections de la Bonne Presse, le conseil éclairé de tous les professionnels en quête de renseignements techniques, celui qui, dit-on, « couche sur ses appareils » et, vrai- semblablement, les connaît le mieux. Notre excellent confrère et ami, G.-M. Coissac, dans le feu des expériences, était en- touré de ses opérateurs, car on ne cesse d’expé- rimenter, de transformer, d’améliorer, au Cours La Reine. Le Fine Imiertant Jonroal I de l’Industrie Cinématographique en Angleterre : “THE BIOSCOPE” 85, Shaftesbury Avenue, LONDRES. W. AbiDDtmeDts : On ao, 17 frases- Spécimes, SO ceDtlmes. g — 7 — « Mon opinion, sur les condensateurs, ré- pond M. Coissac à son interlocuteur, en lui montrant son bureau littéralement encombré de papiers, d’abord, de montures de condensa- teurs plus ou moins brevetés... et de lentilles de différentes teintes, mais tous les fabricants de verre et tous les fabricants de lentilles, la connaissent. Le condensateur idéal n’existe pas, pour la raison très simple que celui qui fera le mieux l’affaire de l’opérateur ne fera pas les affaires des commerçants... « Comme d’autres, j’ai fait campagne pour le verre blanc contre le verre verdâtre appelé par dérision verre de bouteille; mais, à l’en- contre de beaucoup, j’ai toujours eu le courage d’avouer que je m’étais trompé quand j’en avais acquis la certitude: il est donc fort pos- sible que je revienne bientôt, dans un article scientifique appuyé par des preuves irréfuta- bles, sur les qualités du verre vert et les défauts du verre extra blanc; mais n’anticipons pas! (( Quant aux montures, j’ai été des premiers pour ne pas dire le premier, à critiquer et à faire modifier le condensateur ordinaire, qui chauffait terriblement et m’a souvent mis dans l'embarras; des premiers aussi, je dirigeai des constructeurs alors nouveaux dans la corpora- tion et aujourd’hui... arrivés... dans la fabri- cation de condensateurs spéciaux; et, mon rêve n’étant toujours pas réalisé, je continuai à encourager d’autres constructeurs dans leurs patientes recherches. « C’est pourquoi vous voyez là, sur mon bu- reau trois modèles de condensateurs de con- struction différente et entre lesquels je me trouve embarrassé pour faire un choix en vue de la saison prochaine. Ces modèles ont fait leurs preuves; ils ont été exposés pendant des semaines à la chaleur d’un arc de 50 ampères, sans que les lentilles aient souffert; ils sont également robustes et le changement des len- tilles, en cas d’accident, s’opère le plus rapide- ment du monde. » M. Coissac est un sage; il ne se trouble pas de la publicité d’autrui. N’est-ce pas le droit de chacun de faire valoir ses articles contre ceux de ses voisins?... Ce dont nous sommes certain, c’est qu’il saura prendre le temps d’examiner, d’expéri- menter, de disséquer les appareils qui sont cha- que jour soumis à son appréciation et quelque soit le verdict, les concurrents malheureux lui conserveront leur sympathie et leur admiration. Maison de Location kWBürs Ile Rouchy & Foucber Films à succès du Monde entier EN COULEURS ET EN NOIR Commission ! 31, Boulevard B^nne=Nouvene, PARIS Exclusivités FRAMÇRISES 4dr. télégr. : COLORIFILM-PARS Entreprise à façon de Coloris à la main Grande Salle de Projection tistiTi dt Fîtes ts CosL 3.000 METRES DE NOUVEAUTES CH QUE SEMllNE : : LES MEILLEURS RÉSERVÉS A LA COULEUR : : SERVICE SPÉCIAL POUR LA PROVINCE C3- je: IVX' s CS- lÉ rv É X_r 2Si BRUXELLES Chaflea BELOT, t6. Rue du Poinçon ALGER. ORAN TUNIS GAZES et CLAVAREAU, ' 3, Rue Généraux Morris, Alger. _ 8 Georges LEGflGNEUX Le Destin qui se rit de tout, la Mort im- placable et stupide, viennent de ravir à l’avia- tion mondiale, le plus ancien et le meilleur des pilotes. Georges Legagneux s’est tué en voulant bou- cler la boucle avec un appareil Nieuport, cons- truit spécialement pour effectuer cette cabriole aérienne d’une totale inutilité, et qui ne doit sa vogue, que parce qu’elle satisfaisait à un snobisme imbécile et cruellement idiot. C’est une perte immense que fait l’avia- tion française. D’autres que lui ont pu briller dans les randonnées à travers les pays, et se créer une réputation mondiale d’acrobates aé- riens, mais pas un ne pouvait rivaliser dans la glorieuse popularité de ce gavroche gouailleur, courageux et héroïque qui fut le maître vérita- ble parmi les pilotes actuels. Il avait aussi la confiance de tous ses cama- rades qui mieux que n’importe qui, n’ignoraient aucune de ses qualités, il avait la confiance du peuple parce qu’il était un des siens, parce qu’il avait toutes les belles qualités de notre race, la crânerie sans pose, la bonne humeur et le brio. Il a fallu le plus bêtes des accidents pour briser une si belle vie. Que de fois, il illustra nos bandes cinéma- tographiques, accomplissant en se jouant, des prouesses qui ne pouvaient être réalisées que par son habileté prodigieuse et sa froide intré- pidité, pour nous montrer ensuite sur l’écran le reflet de son éternelle bonne heur, et sa figure toujours réjouie d’enfant du peuple. Georges Legagneux fut avec Henri Brégi un des premiers qui apporta en qualité d’avia- teur sa collaboration à un scénario cinémato- graphique, il était né à Puteaux (Seine) , le 24 décembre 1 882. Aiprès une période de trois années au 1 60' de ligne à Toul, il entrait comme ajusteur mé- canicien à la Société Antoinette, à l’époque précisément du regretté et talentueux Hubert Latham. Il y fit la connaissance de l’infortuné capitaine Ferber, administrateur de la Société, qui devait quelques années plus tard, trouver la mort à Juvisy, l’appareil qu’il pilotait se renversant sur lui, alors qu’il n était point en vol. Ferber qui avait remarqué l’enthousiasme de Legagneux pour l’aviation naissante, se l’atta- cha comme auxiliaire de ses travaux, et re- construisit avec lui un appareil conçu en 1 902. C’est avec cet appareil, le « Ferber IX », que Legagneux gagnait à Issy-les-Moulineaux, le 18 août 1908, le troisième prix des 200 mè- tres, créés pour les débutants par l’Aé. C. F. Il entrait ensuite chez Farman, et fut aussi un des premiers à expérimenter les biplans Voi- sin, il collabora ensuite chez Sommer, et com- mençait à faire les preuves de sa maîtrise. En 1 909, il vole à Vienne (Autriche) sur un appareil transformé. Breveté le 22 avril 1910, avec le numéro 55, il fit ses débuts réels au meeting de Lyon au mois de mai, où il fut toujours en tête, et tomba malheureuse- ment le dernier jour. En juin 1910, il gagna la totalisation au meeting d’Anjou, et se classa second dans la première course de ville à ville Angers-Sau- mur. Triste coïncidence. En août 1910 arrive le Circuit de l’Est. Legagneux part sans préparation sur un biplan Farman et effectue le trajet complet du circuit, s’arrêtant pour demander sa route, et aidé dans ses approvisionnements par Martinet et Huntin. En octobre, avec son ami Martinet comme pasasger, il vola de Paris à Bruxelles, mais ne put, empêché par le brouillard, revenir à Paris et enlever le prix de 100.000 francs au sym- pathique hollandais Wynmalen. En décembre 1910, il bat le record de la hauteur avec 3.200 mètres. Quelques jours plus tard, il s’attribue le record de distance vace 500 kilomètres 900 mètres en 5 heures 59 minutes. En 1912, il bat une seconde fois le record de la hauteur détenu par Garros, en montant à 5.550 mètres. Le 27 janvier 1913, nouveau record avec passager, puis enfin, le 28 décembre de la même année, il battait le record mondial de la hauteur avec un monoplan Nieuport, en montant à 6.150 mètres. Ce fut sa dernière performance officielle, enfin le 22 février 1914, pour faire comme tous les autres, il boucle la boucle. Le Ciné-Journal se devait de retracer la vie de ce roi de l’air qui se prêta toujours aima- blement à la prise de vues, se mettant de bonne grâce à la disposition des opérateurs aux fins de résultats intéressants. Que sa veuve, son jeune bambin, ainsi que sa famille, reçoivent ici nos condoléances émues. Albert Hec. de 1^ M. Rémy FEYS Un deuil cruel a frappé cette semaine l’in- dustrie cinématographique française : notre ami M. Rémy Feys, dont la popularité dépassait le cadre habituel de la vie lilloise, est mort mardi dernier 6 juillet, à Lille, à l'âge de 48 ans. Remy Feys était une des plus sympathiques figures de notre monde cinématographique dans le Nord. Tous les directeurs le connaissaient et l’aimaient pour l’aménité de son caractère, la rondeur de son esprit et l’extraordinaire vita- lité qu’il répandait autour de lui. C’était, au demeurant, un excellent homme d’affaires dou- blé d’un parfait honnête homme. Ancien directeur de cinéma à Lille, il diri- geait depuis de longues années l’agence régio- nale des Etablissements Gaumont dans le Nord. Au cours de ces délicates fonctions dans les- quelles les siens le secondaient avec zèle, Rémy Feys s’était acquis toutes les amitiés. Désigné par ses collègues, il avait longtemps siégé à la présidence d’un Syndicat professionnel et tout récemment encore, la confiance de tous les ciné- mato graphistes du Nord et du Pas-de-Calais l’avait porté, avec M. Médard Carré, à la pré- sidence d’honneur du Syndicat de l’industrie cinématographique créé à Lille il y a quelques jours. Notre pauvre ami se faisait une joie d’as- sister au banquet enthousiaste qui salua le 1 0 juin dernier, l’élection de M. Salembier. Il ne put, hélas, être des nôtres. Le mal qui devait l’emporter le cloua terriblement sur le lit et je me souviens avec chagrin de la visite que les délégués de Paris lui firent ce jour-là. La mort que nous sentions inévitable n’a pas été longue à venir. Rémy Feys, malgré sa pro- digieuse résistance, est vaincu par la douleur : mais son souvenir vivra longtemps dans la mé- moire de tous ses collègues français, dont il égaya si souvent les agapes corporatives. Puisse sa famille trouver dans ce concours de sympathie générale un adoucissement à sa grande douleur! G. D. Scène Dramatique en 3 Parties 74, Rue des Plantes LYON 9, Rue Chavanne MARSEILLE 2, Rue du Paradis NANCY 33, Rue du Faubourg St-Jean - Films Jules Tallandier - L exclusivité des films de ta série artistique “ SUZANNE GRANDAIS ” a été concédé pour le midi de ta France à : MM. GURGUl ù C® 55 et 57, Rue Saint=Ferréol, Marseille BORDEAUX 17, Rue Huguerie Téléphone: LOUVRE 3M9 18, Rue Favart, PARIS Ad. Tél. COMERFILM PARIS RROCHAiNEMENT : SUZANNE GRANDAIS dans GRANDE SŒUR — 11 DV THÉÂTRE AV CINÉMA IV La Présentation (Suite) Le Cinéma connaît, de par le monde, un succès qui va toujours grandissant. Une rai- son de sa vogue est assurément qu’il renouvelle sans cesse ses programmes et qu’il innove tou- jours. Que de progrès réalisés tant en photo- graphie qu’en mise en scène depuis quelques années! Reportons-nous, par la pensée, cinq ou six ans en arrière et nous verrons encore ces films de 100 mètres reproduisant des cascades comiques ou des drames concis et brutaux. Regardons le chemin parcouru. Maintenant, on ne prend plus en considération que les films mesurant au minimum 500 mètres et pouvant aller comme métrage jusqu’à 3.000 et 4.000 mètres. Au théâtre, on en est toujours aux anciennes règles: unité de temps, unité de lieu, unité d’action. Les auteurs qui ont voulu s’éva- der de ces préjugés ont été considérés comme des fous. Ils n’ont pas été compris du public, parce qu’ils n’avaient pas été compris par le directeur du théâtre et par le metteur en scène. Tous ceux qui ont voulu réaliser au théâtre des progrès quelconques ont échoué dans leurs ten- tatives. Regardez André Antoine, le plus grand homme de théâtre que nous ayons jamais eu qui succombe à la tâche, après avoir donné au public des spectacles admirables, mais qui n’ont pu le sauver de la chute. Aujourd’hui, cet homme remarquable par ses connaissances et par sa compréhension de la mise en scène, se tourne vers le Cinématogra- phe. Exemple typique. Les rapports entre le théâtre et le cinéma existent bien réellement. André Antoine, fondateur du Théâtre Libre, à ce point consacré par l’étranger que Constan- tinople l’appelle pour diriger la Turquie vers une littérature théâtrale qui lui fait entièrement défaut, André Antoine va faire du cinéma. Il réalisera certainement dans ces décors incomparables de la nature des mises en scène somptueuses et qui étonneront par leur gran- deur même. Car le cinéma possède des res- sources inépuisables. Un artiste, comme celui qui vient à nous saura très certainement trouver sa place et la rendre glorieuse. Le théâtre sait ce qu il lui doit, mais ne peut rien pour lui. Le cinéma pourra beaucoup et je ne doute pas que cet homme de théâtre ne prenne goût à ce métier nouveau pour lui mais qui lui permettra de réaliser ce qu’il avait seulement esquissé. Voyez-vous ce metteur en scène prestigieux s’attelant à une œuvre comme Quo V adis? Le cinéma est donc devenu, petit à petit, par sa propre volonté, un art, frère d’armes du théâtre, un art que l’on admire aujourd’hui après avoir fait semblant de l’ignorer. Il m’a été donné de vivre dans ces milieux de théâtre au moment où le cinéma commença à s’envoler librement. Que n’ai^e entendu raconter sur cet art impérieux? Le cinéma avait bon dos et malgré tout ce que l’on a dit de lui, il a grandi et il sourit tranquillement aujour- d’hui à tous ceux qui ne voulaient pas croire à son avenir et ils étaient nombreux. Il y a quel- que jour soumis à son appréciation et, quelque soit le verdict, les concurrents malheureux lui conserveront leur sympathie et leur admiration. Il y a quelques années, deux ou trois ans peut- être, on ne pouvait pas avouer qu’on était allé dans un cinéma. Aujourd’hui, on y loue des lo- ges, comme à l’Opéra, et on invite des amis à venir passer une soirée. Evolution calme du ci- néma. Il a pénétré dans nos mœurs avec une ai- sance incomparable et il est aujourd’hui indis- pensable . Il a donné à certains l’habitude d’un spectacle intellectuel et il jouera évidemment un rôle dans la civilisation moderne. Il écarte du café et du jeu, ces deux fléaux de notre humanité. Et il donne des représentations inté- ressantes où la science, l’histoire, la géographie sont largement représentées, dans des salles spacieuses, bien aérées, où l’on est confortable- ment assis. C’est assurément le théâtre moderne perfec- tionné, donnant beaucoup plus l’illusion de la vie. Les décors sont ceux que nous avons devant les yeux pendant toute notre vie. Les acteurs, qui ont apris à composer plus naturel- lement leurs personnages nous paraissent plus vivants, plus vrais qu’au théâtre. Leurs gestes sont plus sobres. Ils se sont facilement assimilé cet art nouveau et qui leur apporte une plus grande gloire. A. Dufilm, {A suivre.) ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ ♦ ♦ t PROCHAINEMENT ^ lUOUVRIERi ♦ ♦ ♦ C. HALLEY, 19 bis, rue Richer, Paris ♦ ♦ ♦ ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ ACTION DRAMATIQUE CAPTIVANTE EXÉCUTION TEC avec M"*" FK Il LIVRAISON 3^ JUILLET m lONTSm^Gl^ iyi;OX>£IRN^£I |e parfaite INTERPRÉTATION DE PREMIER ORDRE jCfl Iir ; litres iiffiches li i \ S ftrées KEKTINI Pour la LOCATION de ce film prière de s’adresser DIRECTElViENT à la Société italienne 0ines, 8, Rue St-Augustin Téléphone LOUVRE 14-18 Union-Ecla SOCIÉTÉ FRANÇAISE DES FILMS ET Cl LILLE. » 8, Rue du Dragon m m m Téléphone 22^60 m ^ . Capital : 1.2 12, Ru P Agence à LYON EN EXCLUSIVITES LA DJ de l’Association ( O des Auteurs A Vnicn Eclah ACAD -T . . , — gj ÊCLAIR^JOURNAL VOIT TOUI ^ATOQRAPHES “ EC LA I R ” JX Adresse Télégrapliiq. UNIOFILMS-PARIS jr ^OOO f ra ncs Jüaillon ÏS Rue Dunoir, 5 MARSEILLE. == 7, Rue Suffren m ~ U Téléphone AG-87 . . . TOUJOURS LE PREMIER Société Adam Téléphone : TRUDAINE 57-16 11, Rue Baudin, 11 :: PARIS :: :: Adresse Télégraphique : ADAMFIL-PARIS Liste des Dernières Nouveautés Une nuit à l’Auberge Vieilles têtes, jeunes cœurs. . La Revanche de Claude .... Une Course avec la mort. . . La Pierre fatale des Indes. . . Triomphe du devoir Petite Vagabonde La Fortune du Capitaine. . . . Le Crime de Tom Kuig .... Echéance Fatale Loi du talion Les plans volés Le Roman du Batelier .... Le Champ de la Mort La Rencontre tragique .... Mystères Jungle Enlèvement de Sally Catastrophe vengeresse. . . . Sous l’étreinte du serpent. . . Désillusion de Magde Appel du Pays Un peintre ultra-fleuriste. . . Innocente ou Coupable . . . Le combat de Rorke’s Drift . Son Mari Robinet a le Torticolis .... Par l’Absinthe id. Entre les mains de la Maffia. id. Mlle la Mode Aventure en wagon Idylle Vaseuse André monte sur les planches Amour et Vengeance Drame 280 EDISON Comique 150 WEST. SUP. Drame 330 BEAUTY — 300 BISON 101 — 950 BISON 101 — 600 K-B. — 320 BEAUTY Drame 635 EDISON — 670 FLYNG A — 340 BEAUTY — 650 K-B. — 352 EDISON — 570 KALEM — 635 BIOGRAPH — 285 ITALA — 800 SELIG Comédie 365 BEAUTY Drame 882 VITAGR — 600 TRANSATL Comédie 600 VITAGR. Drame 635 DOMINO Comédie 308 VITAGRAPH Drame 300 TANNHOUS. — 606 EDISON — 648 VITAGRAPH Comédie 160 AMBROSIO Drame 1200 TRANSATL. — 1200 TRANSATL. Drame 865 WEST. IMP. — 865 WEST. IMP. Comédie 335 BEAUTY — 294 AMBROSIO Comédie 300 WEST. IMP. Comique 306 EDISON Comédie 590 TRANSATL. — 17 — OBSÈQUES DE M. RÉMY FEYS {Par correspondance spéciale) Lille, le 8 juillet 1914. Les obsèques de M. Rémy Feys, officier d’académie, agent régional des Etablissements Gaumont, président d’honneur du Syndicat des Loueurs et Exploitants du Film cinématogra' phique du Nord et du Pas-de-Calais, ont eu lieu ce mercredi à Lille, au milieu d’une af- uuence considérable. La levée du corps a été faite à son habita- tion 23, rue de Roubaix, à Lille, le cortège (clergé en tête) se dirigea vers la gare, puis à Wavrin, où le corps devait être inhumé dans le caveau de famille. Les cordons du poêle étaient tenus par MM. Cadot, Bertolotti, Defives, Dancoisne, Le deuil était conduit par MM. Henri Feys et Léon Feys, fils et frère du défunt, qu’assis- tait M. Costil, directeur des Etablissements Gaumont. A la gare de Wavrm, une foule considé- rable attendait la dépouille mortelle de M. Rémy Feys, très populaire dans cette localité. Sur tout le parcours, la musique de Wavrin joua des airs funèbres, tandis qu’une section de sapeurs-pompiers formait la haie. Le char funèbre était couvert de superbes couronnes naturelles et aussi d’autres couron- nes, parmi lesquelles il faudrait citer celles offertes par : La Société des Etablissements Gaumont de Paris; le Personnel de la Maison Gaumont, à Lille; le Syndicat des Loueurs et Exploitants du Film du Nord et du Pas-de-Calais; la Cor- poration cinématographique du Nord et du Pas-de-Calais; le Syndicat Français des Di- recteurs de Paris; la Chambre syndicale fran- çaise de la Cinématographie, et bien d’autres encore apportées par différentes sociétés et de nombreux amis. Suivaient : MM. Conus, des Etablissements Gaumont de Paris; de Saint-Mesmin, directeur de l’Omnia Pathé de Lille; Cadot, directeur des Etablissements Gaumont, à Bruxelles; Mé- dard Carré, Massélot, Pecqueux, l’abbé Cap- pelaere, le lieutenant Mielch, Decarne, Delfor- trie, Philippe, Pagnerre. Remarqués encore dans l’assistance : MM. Leleu, Desmaître, Duthoit, Somerlinck, Feyau- bois, Janin, Choquet, l’adjudant Hardy, Gou- let, Seine, Deconinck, Jacobs, Delnatte, Lam- bert, Conreur, Moreau, Bertolotti, Fourmeaux, Sabade, Bail, Blouin, Duhem, Lefebvre, Les- tienne. Sellier, Deleu, Ducatillon, d’autres amis et de nombreuses dames, Au cimetière, des discours furent prononcés par MM. de Saint-Mesmin, Costil, Médard Carré, Goulet. Nous les reproduirons dans no- tre prochain numéro. ASSOCIATION DES Opérateurs Professionnels Français Autorisée le 20 Décembre 1913 En vertu de la loi du l'r Juillet 1901 (Art. 5) Siège Social : 30, Boulevard Magenta, 30 (Téléphone : Nord 31-91) (Communiqué) L’assemblée mensuelle a eu lieu le mercredi 1"’ juillet, à dix heures du matin, au siège so- cial, 50, boulevard Magenta, sous la prési- dence de M. Louis Conore. L’Association constate avec satisfaction que MM. les Exploitants, propriétaires d’établisse- ments importants, s’adressent à elle, afin de s’assurer le concours d’opérateurs offrant le maximum d’aptitudes professionnelles. Entre autres membres, viennent d’être pla- cés : MM. Weber, au Casino de Clichy; Pasquier, au Cinéma Voltaire, à Asniè- res; Courbon, au Cinéma de Levallois; Wolff, au Cinéma Parodi; Boyer, American Théâtre, boulevard de Clichy; etc., etc. Remplacements : Cinéma Théâtre, boule- vard Poissonnière, opérateur Bouger, remplacé par Vandervinhelde (10 jours). Americ Cinéma, avenue d’Allemagne, rem- placement par Pasquier (3 semaines) . Excelsior, 105, avenue de la République, opérateur L. Conore, remplacement par Pas- quier (8 jours) . Théâtre de Montrouge, opérateur Klein, remplacement par Pasquier. Cinéma Cab-Ka, boulevard des Italiens, remplacement par Vandevinhelde. * ^ ** L’Association des Opérateurs professionnels français adresse ses plus vifs remerciements à MM. Ch. Le Fraper, directeur du Courrier Cinématographique, et Ed. Boutillon, directeur de la Société des Cinémas Modernes, pour les dons personnels qu’ils ont bien voulu lui faire parvenir dernièrement. Pour la Semaine du 31 Juillet au 6 Août 1914 AFFICHES 140-200 AGENCE GÉNÉRALE GUTENBERG 30-80 et CENTRAL 0-48 PARIS, lÔ, RUC LYON, 83, Rue de la République. (T) TOULOUSE MARSEILLE, 7, Rue SufFren. NANCY, 20, LILLE. 11.1 BORDEAUX, 26, Rue Capdeville. Pour le 24 Juillet Le ROMAN d’an CAISSIER MAGNIFIQUE DRAME de rAssoclation cinématographique des Auteurs dramatiques Affiche Longueur : 830 mètres Photos Cinéma lINËMATOaaAPHlQUE a Grange-Batelière e d’Alsace. i Dominicains, la Gare. KINETOGRAPH ALGER, 14, Rue Mogador. BRUXELLES, 5, Quai à la Houille. LAUSANNE, Place Centrale. PROCHAINEMENT Succès du IX-irc à Vh. G. e Vaudeville de Claude ROLAMD et LEFRINCE Cette pièce a obtenu un succès CoIossbI au Théâtre Cluny, 1.000 représentations en Allemagne, 2.000 — en Angleterre, 1.500 — POUR VOS PR( Quantité sont les films de long m CINÉS, CELIO, TRANS=ATLANTIC GROUPE DU 3 JUILLET CINES LA JEUNE VIEILLE Corn, affic. 600 — le suicide Di£ BIDONI Com. affic. 115 — .... UN VÊTEMENT PAS CHER Com. affic. 163 LIRI PITTORESQUE P a no r ami . 120 HONGNIO . M PETITBOIS PROTECTEUR DES ANI- Coin. 235 MAUX BISON 101 . LA VENGEANCE du YAQUI Drame aff. 610 STERLING AMOUR ET VENGEANCE Com . affic . 590 GROUPE DU 10 JUILLET CINES LA VENGEANCE DE TONIO Drame aff. 590 — PATACHON TOURISTE Com. affic. 142 — BIDONI VAINQUEUR Com. affic. 156 — FANO ET SES ENVIRONS Voijaqe 118 BISON 101 . SOUS LES GRIFFES DES LIONS Drame aff. 620 B EX LE VIEUX MÉDAILION. Drame aff. 260 FRONTIEE. DERNIÈRE RÉVÉLATION Drame aff. 300 Vitagfaph TANGO QUAND TU NOUS TIENS Com. affic. 306 Cînématogra Téléphone Nord : 66=25 61, Rue de Ch HOLLANDE’BELGIQUE BORDEAUX MIDI ET ALGÉRIE 97, Rue des Plantes O 27, Rue Tapis Vert Bruxelles < m Marseille 7 SRAMMES D’ETÉ rage en location à prix réduits, ILMS C- Une production complète chaque semaine dans notre service de location Cl^ES . . CELBD imp NESTOR RE K CENES CE LEO Gold Seal NESTOR . ERQNTEER NESTOR . VîtagrapEt GROUPE DU 17 JUILLET LA REVANCHE DE MARCELLE UN BEAU GESTE PATACHON GARÇON DECURIE LUGANO LES PETITS MARCHANDS AMBULANTS LA COUPE D’AMOUR. UN DRAME DANS LA VALLEE LA PROIE DU VAUTOUR LE POING VENGEUR GROUPE DU 24 JUILLET LES CLOCHES DE SARRENTE PATACHON CHASSEUR D’AFRIQUE . . LA VALISE JAUNE FLORENCE PAS DE ROSE SANS ÉPINE LA PEAU DU LEOPARD CŒUR DE FEMME LA RUSE DU SCHERIFF DERNIER EXPLOIT des SUFFRAGETTES LE BALAYEUR LANCE LA MODE ... Com. affic. Com. affic. Com. affic. Voyage aff. Dr. senl. aff. Drame aff. Drame aff. Drame aff. Drame aff. §56 355 i56 120 324 610 300 315 300 Drame affi. Com. affîc. Com. affic. Voyage Comédie af. Drame affi. Drame affi. Drame affi. Comiq. affi, Comiq. affi. 430 320 212 120 470 610 305 310 315 310 >he HARRY roi, PARIS Adr. Télégr. : HARRYBIO=PARIS rURQUIE Local Allietti, 30 Smyrne LYON SUISSE lA, Rue de la Croix d’Or Genève *1 — 24: — Z EPELLE - Fi LM S Zedelle-Film est le fruit inattendu, drolati- que, de deux êtres, qui, pour être essentielle- ment parisiens, seront reconnus et aimés sur tous les points du globe où se dresse un écran. Ces deux capricieuses natures n’ont de com- mun qu’un caractère : la dissemblance. Ce sont d’ailleurs deux hommes. Ils n’ont créé De son père N° 2, il a le sourire, la finesse et l’esprit de malice, l’attitude et le geste impré- vus. Zedelle-Films a des cabrioles sans précé- dent et des idées d’un cocasse nouveau. C’est une fleur de l’esprit français trempé dans l’acide britannique: de la gaîté de chez nous et de l’humour d’outre-Manche. Zedelle-Films est un enfant bien élevé. Ses farces sont de bon aloi et précisément parce Zedelle-Films dans la joie, que parce qu’ils sont l’un, très gros, l’autre très menu. C’est le mariage des contraires. Mais l’art cinématogra- phique les a rapprochés. L’enfant qui vient de naître de cette union a reçu les dons les plus heureux. De son père N® 1 , il a le gros et franc rire épanoui qui secoue joyeusement les ventres bien portants. qu’elles s’adressent à tout le monde, elles sont d’une moralité parfaite. Faire rire, semer, à pleines mains, la fan- taisie du scénario et l’originalité de l’expres- sion, passer légèrement sur l’écran, ne laisser qu’un souvenir de gaîté : voilà le rêve qu a réalisé Zedelle-Films. Salut à l’enfant qui vient de naître! OOOOOOOOOOOO 0 0 0 OOÛOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOO Directeur !.. LOBEL, in^éoieur-chiiniste E. C. P. 47, Rue de Bagneux, MONTROUGE (Seine) Télépb. Saxe 66—51 TRAVAUX CINEMATORRAPHigOES SOIRNÈS EXÉCUTION RAPIDE 25 Où en est le concours do scénarios organisé par ia Cinés ? Le correspondant particulier du Temps à Rome vient d’adresser la lettre suivante à son journal : On sait qu’une maison romaine de cinéma- tographie a ouvert l’automne dernier un grand concours international auquel elle a convié tous ceux qui se sentaient capables d’apporter dans cet art — ou, si l’on veut, dans ce diver- tissement nouveau — quelque innovation ori- ginale. Les prix à décerner sont assez importants; le premier est de 25.000 francs, le second de 5.000 francs, le troisième de 2.500 francs, le quatrième de 1 .000 francs, le cinquième de 500 francs, et il y aura, en outre, quelques prix de 300 francs. Le président de la commission d’examen est M. Ferdinando Martini, ancien gouverneur de l’Erythrée, ancien ministre de l’instruction pu- blique, et actuellement ministre des colonies, un des hommes les plus cultivés de toute l’Italie, excellent écrivain et dramaturge lui-même; les deux vice-présidents sont MM. Victor-Emma- nuel Irlando, ancien ministre de l’instruction publique et de la justice, et notre éminent com- patriote Albert Besnard, directeur de la villa Médicis. Douze commissaires, en outre, ont été choisis parmi des lettrés, auteurs dramatiques, critiques, poètes, peintres, tous bien connus à Rome, et s’intéressant particulièrement à l’évo- lution du cinématographe. Le but de ce con- cours est d’encourager les auteurs, poètes et artistes, à trouver, si possible, une formule nou- velle pour le cinématographe, ou tout au moins à élever cet art nouveau au-dessus des gros- siers faits-divers et des anecdotes de crime et de police où il semble trop se complaire. On se rappelle une très belle lettre que m’écrivit à ce propos Albert Besnard, en ac- ceptant de siéger à la présidence de ce con- cours, et qui parut justement dans les colonnes du Temps. Selon les notes publiées dans les journaux et les circulaires envoyées dans le monde entier, ce concours devait être clos le 30 mai dernier. Or l’examen des œuvres n’est pas encore ter- miné. Et comme, étant moi-même un des exa- minateurs, je reçois à tout moment des lettres de France et d’ailleurs, s’étonnant de ce re- tard, je crois devoir donner, par la voie du Temps, quelques détails sur le travail accompli par la commission, car aujourd’hui tout ce qui touche à la cinématographie intéresse un très nombreux public réparti dans le monde entier. Le concours fut ouvert à partir du 1 no- vembre 1913. Quelques jours auparavant, les trois présidents et les douze commissaires s’étaient réunis pour s’entendre sur la division du travail. Quelques changements, d’ailleurs sans grande importance, furent décidés con- cernant le règlement. Après quoi nous prîmes Mfl.riUF/\CTURE DE FAUTEUILS AUTOMATIQUES POUR Cinés, Théâtres et Forains L. MARCHAND 4, me Hnliert, La VARENNE-SAlNT-HILilRE (Seine) TÉLÉPHONE : 149 Matériel pour Cinémas et Concerts TÉLÉPHONE PARDON et C^®, 7 à 19, Boulevard St«Jacques, PARIS adresse 8|9-8I 812-81 812-83 FAUTEUILS EN TOUS GENRES CHAÎSES PLIANTES PORTES ET PANNEAUX Qrillaqss pour cinémas TÉLÉGRAPHIQUE PARDONLI-PARIt GRILLES ARTICULÉES POUR FERMETURES DE CINEMAS AÉRATEUR POUR TOIT'JRES AÉRANT SANS DONNER DE JOUR ySUR DEMANDE ENVOI FRANCO de Devis et Renseignementâ SOCIÉTÉ ITALIENNE Capital : Cinq Millions de Francs ENTIÈREMENT VERSÉS 8, RUE St-AUQUSTIN, PARIS Tétéph. I LOUVRE 20-25 Air. Tiligraph. : CINESITAL-PARIS Il Juillet. — LIVRAISON 31 JUILLET COMÉDIE f Longusur ; 315 m. Affiche PATACHON et TOUTOU COMIQUE Longueur : 175 m. Affiche PANORAMIQUE Longueur ; 110 mètres Il travaille déjà! A l’heure où d’autres ne songent qu’à jouer, ZEDELLE FILMS S’est enfoui dans des paperasses mystérieuses, portant des titres énigmatiques! L’ENFANT VA TENIR SES PROMESSES Que va-t-il nous sortir ??? — 29 — tous l’engagement d’honneur de ne pas con- courir ni directement, ni indirectement, de n’ac- cepter, ni de promettre aucune recommanda- tion d’aucune sorte, et de ne pas même répon- dre à toutes lettres concernant le concours éma- nant de concurrents possibles, et surtout de concurrentes ! Du 1 novembre au 3 1 mars, il arriva à la secrétairerie plus de mille sujets. Mais sur ces mille scénarios, quelques-uns étaient signés; d’autres étaient écrits à la main, contrairement au règlement, enfin, une centaine d’autres ar- rivèrent le l*"^ et le 2 avril, c’est-à-dire après la fermeture officielle même du concours. Le 3 avril nous eûmes une seconde réunion générale, sous la présidence effective de M. Em- manuel Orlando, car M. Martini venait d’être nommé depuis quelques jours ministre des co- lonies dans le nouveau ministère Salandra, et il avait justement, ce matin-là, conseil de ca- binet. Le diligent secrétaire, M. Sœvarese, nous soumit le cas des scénarios signés, manuscrits ou en retard. Pour ceux qui étaient signés, il n’y avait pas de discussion possible, car l’ano- nymat était la condition essentielle. Pour les manuscrits et pour les sujets en retard, il y eut doute. Personnellement, je plai- dai pour l’indulgence : — Qui sait, dis-je, si parmi ces irréguliers ne se trouve pas le chef-d’œuvre que nous cherchons? Mais les jurisconsultes de notre comité, et particulièrement notre ancien président, ancien ministre de la justice, furent d’une stricte sévé- rité. — L’observation absolue du règlement, ré- pondirent-ils, est la garantie même que le con- cours est sérieux. Si nous acceptons, par in- dulgence, les œuvres arrivées le 1 avril et le 2 au matin, il n’y a pas de raison pour refuser celles qui arriveront le 2 au soir, ni le 3, ni le 4, etc. Et on décida à la majorité, à laquelle je me rangeai sans plus insister, de renvoyer tous les sujets venus hors terme. Je regardai avec mé- lancolie ces pauvres feuilles, fruits de tant de veilles, qui allaient repartir vers leurs parents désolés. Mais mon spirituel confrère Domenico Oliva vint à mon secours : — Consolez-vous, me dit-il. Parmi ceux qui restent, beaucoup suivront le même chemin! ' Lampe-plafonnier JUPITER yoniE IITELE DE FDISE DE DDE est vieux jeu et il est installé en dépit de tous les principes d’économie, si vous employez d’autres lampes que celles qu’utilisent presque toutes les Fabriques de Films importantes. Lampe JUPITER à main Ces lampes sont : I.a Lmmpm cinématographique JUPtTER, â pied. La Lampe-plafonnier spéciale JUPITER. La Lampe JUPITER, à main, dite Lampe Gamin. 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Et voici comment on décida que la besogne serait faite. On divisa le lot en quatre parts de 228 scénarios chacune. Il fut réglé que chaque scénario devait être lu, au premier examen, par trois commissaires. Ces trois commissaires, sitôt leur lecture achevée, devaient se réunir, repasser les livrets un par un, et décider à la majorité ou l’unanimité s’il fallait éliminer ou non tel ou tel scénario. En principe, on devait éliminer tous ceux qui ne présenteraient pas un caractère d’originalité ou un effort marqué vers l’originalité, et qui ressembleraient plus ou moins, quelle que fût l’habileté de l’auteur, aux sujets quotidiens que l’on voit sur tous les films. Ce premier travail, on le comprend sans peine, a duré plus de deux mois. Et je ne saurais trop dire avec quel scrupule les com- missaires ont épluché chacune des œuvres con- currentes. Voilà pourquoi nous sommes en re- tard, Maintenant nous en sommes au second examen. Les œuvres qui restent, deux cents environ, sont divisées en deux groupes, et cha- cune d’elles devra être examinée par au moins quatre commissaires. On fera un nouveau choix très sévère d’où ne resteront que les œu- vres signalées comme « dignes de recevoir les prix ». Enfin, la commission se réunira en séance plénière pour lire tout haut, discuter et juger en dernier ressort les œuvres qui resteront, et distribuer les prix à la majorité des voix. Je ne crois pas que ce dernier travail puisse être ter- miné avant la fin du mois. Après quoi, le résultat sera proclamé, et nous livrerons nos têtes innocentes à la colère de 911 candidats et de leurs rugissantes fa- milles. Et encore le 912“ sera-t-il tout à fait con- tent? RAPID-FILM 6, Rue Ordener, 6 Téléph. : Nord 55-96 PARIS Téléph. : Nord 55-96 dévelopneineiit - Tirage - Tilres PROQRAfVIIVÎE N» 1S7 1 ♦flUBERT Adresse Télégr. ; illiERFUM-FâRiï , Téléphones ; Loavre 03 - 91 Bergère 45 - 04 Société Anonyme eu Cspita) de ^.000.000 de Francs K.UE KtMCMEK- M*A.*R*S' BRUXELLES : ï/. Avenue du îîûi . , Tél. ; B.3644 — 4 0. Place BrcucUère ...... . Tél. : B49-S3 TOULOUSE : 55, Boulevard Carnot . Téî. : 543 BORDEAUX : îop, Rue Sainte-Croix . Té!, s 39-12 LYON : 15, Montée de la Suite . Tél. : 34=14 LILLE : 5é, Rue des Pents-de-Commines. . . Tél. ï 25=13 MARSEILLE : 2i, Rue Laten. .Tél. ; 53=32 ALGER : Rue Généraux-Morris . Tél. .19=26 TUNIS r 25, Rue d'Italie Malgré une lutte désespérée le prince de Koritza doit abdiquer en faveur de son vain- queur, le Régent d'Oritza. Re prince s’exile à Saint-Sébastien, et Serge, le jeune héritier du trône d’Oritza, est envoyé à l’étranger pour y achever son éducation. Pour fêter sa victoire, le Régent d’Oritza donne de grandes fêtes. Parmi les invités il remarque la belle princesse Sonia dont le charme le séduit. La princesse est une ambitieuse, désormais le Régent, pour gagner son amour, n’aura plus de repos d’avoir détrôné le prin(^_e Serge. Pendant que se trame l’infâme' machination, Serge à Saint-Sébastien fait la connaissance- de Xadya, fille du prince exilé. Lc^tojil'.VhPr^nd la personnalité de celle à qui il s’est secrè- ■■ R ’P M'- ê tement fiancé il va trouver le prince de Koriman pour lui demander la main de sa fille, mais le prie de cacher toujours son identité à Nadya. Un enfant nait de cette union quand le prince est appelé sur le trône d’Oritza. Nadya ignore toujours la personnalité de celui dont elle est la femme; aussi est-elle un peu peinée lorsqu’un soir, avant de la quitter, il lui dit : « Si un jour tu ne me revoyais pas revenir et que tu supposais que je fusse mort, ouvre cette enveloppe. » Serge savait que le Régent, poussé par Sonia, machinait contre lui un plan infâme. Le soir même les hommes d’Orlofï assaillent Serge, le réduisent à l’impuissance et le trans- portent dans la caverne des requins. Depuis plusieurs jours Nadya est sans nouvelles de Serge, après maintes hésitations elle se décide à ouvrir l’enveloppe. Elle comprend enfin les absences de Serge et se rend en hâte au palais demander des nouvelles de Serge. Le Régent et Sonia, qui ont déjà obtenu du Conseil d’Etat la promesse que la couronne passerait au Régent trois mois après la disparition de Serge, craignent de voir leur plan échouer. Des hommes vont s’emparer de Miecco et l’emportent dans le fort de Saint-Co- lombano. Grande est la douleur de Nadya lorsqu’elle constate la disparition de son fils. Dans la grotte des requins, Serge se lamente en pensant à Nadya et à Miecco. Avisant une bouteille, il pense prévenir sa cour de l’endroit de sa prison et écrit un mot sur l’enve- loppe duquel il met ; « Celui qui trouvera cette enveloppe est prié de la porter secrètement au général Candini qui lui donnera une forte récompense. » Un pécheur la trouve et la porte au vieux général. Lorsqu’il en a pris connaissance. celui-ci se rend en hâte vers Serge et le prie de rester caché, craignant que le Régent ne se venge sur Miecco s’il s’aperçoit que le prince s’est échappé. Puis, ayant délivré Miecco, il va rendre la liberté, à Serge. Sonia, prévenue par un traître, prépare une autre embûche, mais grâce à la vigilance du dévoué général, ce plan échoue et par une habile manœuvre il s’empare du Régent et de Sonia. Dans la salle du trône^ resplendissante de lumière, éclatent les applaudissements. Là se trouvent Serge, Nadya et Miecco, le futur roi d’Oritza. Longueur : 1421 mètres — Virage : 142 fr. 10 — 4 Aff. en couleurs Met Télégraphique : REVITA t Polidor trouve un Sosie COMIQUE Polidor est plus unique que rare, mais en ce moment il lui faut absolument trouver un autre lui-même. S'étant furtivement introduit dans la maison de sa belle, et ayant été dérangé par le retour imprévu du père de la jeune fille, il oublie son chapeau sur la table. Le père veut absolument savoir qui est le propriétaire du couvre-chef pour lui donner une terrible leçon. Polidor est fort ennuyé, mais le film n’ennuie pas. Longueur : 196 mètres — Affiche en couleurs Mot Télégraphique : FOLISOSIA Vision d’Epouvante DRAME M. John Storrey, à sa dernière heure, confie sa fille Hélène à son vieil ami Murdock. Le neveu de Murdock, qui ne peut obtenir de son oncle tout l’argent qu’il désire, con- voite la dot d’Hélène; pour se l'approprier plus facilement il dérobe la lettre de Storey. Par suite du grand chagrin qu’Hélène a éprouvé à l’annonce de la mort de son père, sa santé s'est ébranlée, la gouvernante propose de l’emmener à la campagne pour qu’elle se repose un peu. Hélène part donc à la campagne où doit venir la rejoindre son fiancé, Lionnel Mann. Nul ne connaissait les fiançailles secrètes des jeunes gens, aussi grande est la déconvenue de Murdock lorsque la gouvernante lui apprend la présence de Lionnel près d’Hélène. Il faut absolument empêcher ce mariage, se dit-il, si je veux toucher l’héritage. Il fait immédiatement revenir la jeune fille. Craignant que ses projets ne soient découverts il veille à ce que personne ne l’approche et lorsque son neveu lui fait part de son intention d’épouser Hélène, il lui répond ; « J’ai décidé de l’épouser moi-même. » De son côté, Hélène a remarqué les manœuvres de Murdock et de son neveu. Effrayée, elle prévient son fiancé. Mais leur entretien est entendu par le neveu de Murdock qui avise son oncle. Pour décourager la jeune fille Murdock lui fait croire que son père, l’ayant laissé sans fortune, elle dépend complètement de lui. A la suite de cet entretien avec Mur- dock, prise de peur, Hélène envoie un mot à Lionnel pour lui donner rendez-vous. Murdock, qui veille, les surprend, il veut frapper le jeune homme, celui-ci arrête son geste et, le main- tenant en respect, lui dit : « Je vous tuerai, si vous recommencez à lever la main sur moi. » De retour chez lui, Murdock voulant s’emparer de la lettre que son neveu lui a dérobée, est blessée mortellement par ce dernier. Le neveu s’enfuit tandis que Lionnel, doutant de la sûreté d’Hélène, et revenu sur ses pas, pénètre dans la chambre. C’est là que peu de temps après Hélène est fort étonnée de le retrouver près du cadavre de Murdock. Toutes les preuves étant contre Lionnel Mann, on l'arrête, seule le domestique d’Hélène, témoin du crime, pourrait déposer en faveur du pauvre Lionnel, mais, terrifié par la scène qu’il a vue, il a complètement perdu la raison. De son côté, Lionnel croyant Hélène coupable n’ose se défendre contre la crainte de faire porter les soupçons sur sa fiancée. Le jour du procès, Hélène s’accuse spontanément pour sauver Lionnel. Il est aussitôt relâché et Hélène condamnée à mort. A peine libre, Lionnel va voir le domestique dans la maison de santé. Celui-ci, ayant recouvert la raison, lui fait le récit du meurtre et accuse le neveu de Murdock d’être le meurtrier. Ils unissent leurs efforts et obtiennent l’aveu de l’assassin avec lequel ils peuvent avoir la grâce et la réhabilitation d’Hélène. Il était temps, Hélène va être exécutée lorsque arrive le porteur de sa grâce. Libres désormais, Hélène et Lionnel s’efforcent par leur mutuelle affection de se faire oublier l’un à l’autre les affres de ces trisets journées. Longueur : 948 mètres — 3 Aff. en couleurs Mot télégraphique : MURDOCK ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ Amour et Trahison Drame en 3 parties, par Maria JACOBINI La belle comtesse Wieren, femme du lieutenant Georges Wieren, est avide de luxe et de plaisir et n’hésite pas, pour satisfaire ses caprices, à contracter des dettes. Elle reçoit un avis lui annonçant que son couturier a transmis à la banque Joinha les traites qu’elle avait signées et qu’elle devra en régler le montant à l’échéance. Elle se de- mande avec angoisse comment faire face à cette obligation. Elle va trouver son amie, Mme Tinal, et lui confie son secret. Cette dernière, après un geste de satisfaction mal dissimulé, trouve cependant quelques paroles réconfortantes pour la comtesse. _ Quelques jours plus tard, dans la soirée dansante .de l’ambassade, la comtesse Wieren est rejointe par le banquier Joinha qui lui dit ; « Remettez-moi les nouveaux projets du port de Wierdorf, sinon je ferai du scandale! » La jeune femme le chasse, frémissante d’indi- gnation. La comtesse Wieren, connaissant toute la puissance du banquier, s’affole soudain à l’idée du scandale qu’il peut provoquer, elle entre précipitamment dans une pièce voisine et lui écrit un billet : « Venez chez moi demain après le déjeuner. Nous parlerons... » Puis elle rejoint Joinha et lui remet la lettre furtivement. Le lendemain, durant l'absence de son mari, elle reçoit le banquier. Après une scène vio- lente, il réussit à lui arracher la promesse de lui permettre de photographier les projets des nouveaux ports qui se trouvent dans les bureaux de son mari et lui remettre les traites en échange. L’astucieux Chariot, domestique de l’ambassadeur Rosland, remarque un jour un homme dont l’aspect lui semble étrange. Il se cache dans un placard dissimulé dans la tenture de l’antichambre. Un trou pratiqué dans la cloison de ce placard lui permet de voir nettement ce qui se passe dans le cabinet de l’ambassadeur. Cet homme est le banquier Joinha rendu méconnaissable par une fausse barbe. Il remet à l’ambassadeur les photographies prises dans le bureau du lieutenant W'ieren. L’ambassadeur les examine, mettant sous enveloppe celles qui l’intéressent, jetant les autres dans la cheminée, puis il sort accompagné de Joinha. A peine sont-ils partis que Chariot se précipite dans le cabinet, ramasse les morceaux de photographies déchirées et quitte à son tour le bureau après s’ètre grimé de façon à se rendre méconnaissable. Il rejoint son patron, le suit à une courte distance et le voit entrer dans la villa de Mme Tinal. Sur son ordre, deux agents postés pour surveiller la maison, avec mission de s’emparer de cette femme, sans faire de bruit et sans éveiller l’attention. Durant ce temps l’ambassadeur confie à l’aventurière la précieuse enveloppe en lui disant : (( Remettez-là sans retard à notre souverain... » Chariot porte au ministère de la Guerre les morceaux de photographies trouvés dans le cabinet de l’ambassadeur et annonce que l'ennemi va entrer en possession des projets pour la construction des nouveaux ports de Wierdorf. Le ministre envoie chercher de suite l’amiral Wieren, son vieux camarade, et lui communique la terrible nouvelle ; « Ton fils a livré à l’ennemi les projets des nouveaux ports stratégiques! » lui dit-il. Mme Tinal part en voyage, les deux agents de Chariot montent dans le même comparti- ment qu’elle. A la première station ils la descendent du wagon et la reconduisent à la maison, lui faisant croire qu’elle a été prise d’un mala’se soudain. Georges Wieren, profondément affligé de l'accusation portée sur lui, rentre chez lui et raconte à sa femme ce qui vient de se passer. A la vue du désespoir de son mari, la com- tesse tombe à genoux devant lui et avoue sa faute. Revêtu de son grand uniforme le vieil amiral se rend chez son fils pour le châtier; il le trouve debout devant sa femme accablée de remords. L’amiral s’avance vers lui, le revolver à la main et le lui montrant ajoute froidement : « Mon fils, pour l’honneur du nom, toi ou moi ! » Mais Chariot poursuivant ses recherches a fait apparaître la vérité, et Geort^es, au moment même où il va faire à sa femme le sacrifice de sa vie, reçoit sa réhabilitation. Longueur; 739 mètres — Virage: 73 fr. 90 — Aff. en couleurs Mot télégraphique : TRAAMOüR ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ L’Enfer des Maris COMÉDIE M. Henri Pipenard est un mari modèle, mais ayant fait la rencontre d’Hélène, une demi- mondaine, il demande à son ami Gustave de l’inviter à diner pour lui permettre d’obtenir quelques heures de liberté sans éveiller les soupçons de sa femme et de son irascible belle- mère. Gustave accepte, à la condition qu’Henri lui prêtera sa chambre. Il s’engage pour cela à offrir à Mme Pipenard et à sa mère deux places pour l'Opéra. Pendant ce temps, M. Dubois, un vieil ami de la famille Pipenard, vient confier la garde de son fils Gigi à Mme Pipenard. A peine Gigi est-il seul un instant qu’il s’évade pour aller .l'à un: rendez-vous, chez Mme Arthémise, 20, lue de l’Aigle. Henri est bien heureux de la liberté qu’il croit avoir conquis, mais hélas, dans sa joie il a oublié dans la poche de son veston la lettre d’Hélène. Madame son épouse l’a trouvée et, accompagnée de sa mère, elle se rend en hâte chez Mme Pipenard, où Henri avait rendez- vous avec Hélène. Moyennant une forte somme elles obtiennent de pouvoir se cacher dans la chambre retenue par Henri. Lorsqu’il arrive elles le contraignent à recevoir Hélène pen- dant qu’elles resteront cachées derrière une tenture. Grand est l’embarras du pauvre M. Pipe- nard ! ! A peine M. Pipenard, sa femme et sa belle-mère sont-ils rentrés chez eux que Gustave vient offrir la loge promise, et ces dames, oubliant leur rancune, se rendent à l’Opéra accom- pagnées du commandant Dubois. Heureuse de la liberté qui lui est offerte, Virginie, la camériste, en profite pour convier son ami à la venir voir chez ses maîtres. Peu après Hélène qui a aussi rendez-vous avec Gustave arrive chez Pipenard ! Hélas! la rentrée inopinée des dames Pipenard vient déranger ces savantes combinaisons! Longueur ; 660 mètres — Virage ; 66 fr. 00 — 1 Aff. en eouleurs Mot télégraphique : ENFERMARI ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ Un Baiser bien Gagné COMIQUE Percy Dabbit aime Dora, mais les parents de la jeune fille s’opposent à leur union et les jeunes gens doivent, pour se rencontrer, avoir recours à des stratagèmes qui ne réussissent pas toujours. Mais tout vient à point à qui sait attendre, les parents de Dora, trompés par un sauvetage simulé, consentent enfin à accorder à Percy la main de leur fille. Longueur : 185 mètres. — i Aff. en couleurs Mot Tclcgi apbique : KISNEARLY Le Pyjama Mystificateur COMIQUE M. John part en voyage, Mme John qui s’ennuie de l’absence de son mari invite son amie Josette à venir passer la nuit avec elle. Le soir, quand elles s’apprêtent à se coucher, Josette sort de son sac de voyage un pyjama! Les deux femmes s’amusent fort de cet habillement. Toute à leur joie elles s’em- brassent. Comme elles sont près de la fenêtre leurs ombres se dessinent en noir sur la blancheur de l’encadrement, et John, que la rencontre d’un ami a empêché de partir et qu’une visite prolongée au café a rendu un peu gai, rentrant ^ l’improviste, croit voir un homme avec sa femme. Furieux, il se précipite dans la maison, brisant tout sur son passage. Les deux femmes, affolées, appellent au secours, et il ne faut rien moins que l’intervention de la police pour calmer le malheureux John. Longueur : 189 mètres. — Virage 12 fr. 40. — 1 Aff. en couleurs Mol Télégraphique : BERPIJAMA Le Parc Monceau PLEIN AIR Vue d’un des plus beaux jardins de Paris- — Photographie impeccable Longueur : 117 mètres. — Virage 11 fr. 70 Met Télégraphique : MONCEAU COMPAGNIE GENERALE DES ETABLISSEMENTS PATH É FRÈRES PHONOGRAPHE - CINÉMATOGRAPHE Société anonyme au Capital de 30.000.000 de Francs Siège Social : 30, Boulevard des Italiens, PARIS VENTE D’APPAREILS ET ACCESSOIRES : 30, Boulevard des Italiens, 30 j 104, Rue de Paris, 104 PARIS I ViNCENNES DEMANDER LE CATALOGUE GENERAL Jl Messieurs les Directeurs de Salles de Spectacles Cinématographiques. Si vous voulez une projection ne fatigant pas les yeux, votre devoir et votre intérêt sont de supprimer le scintillement, en munissant tous vos appareils de projection de l’obturateur double, système Hermand, breveté S. G. D. G. en France et à l’Etranger. Cet appareil, s’adaptant instantanément à tous les appareils de projection Pathé à arbre obturateur extérieur, est le seul permettant le maximum de lumière, tout en supprimant le scintillement et le La disparition et la réapparition du rayon lumineux se font deux fois plus vite qu’avec les anciens obturateurs. Ce nouvel obturateur comporte un dispositif pour le réglage de l’appareil, même en marche. Ces appareils sont d’une construction mécanique soignée et irréprochable ; ils sont tous montés sur roulements à billes annulaires à double rangée de billes. Prix de l’Appareil : 75 francs COMPAGNIE GENERALE DES ÉTABLISSEMENTS PATHÉ FRÈRES 2° Desserrer légèrement les 6 vis qui immobilisent sur son support l’obturateur à trous oblongs. Faire tourner à la main l’arbre de 1 obturateur et dès que le film commence à bouger, faire avancer ou reculer l’obtu- rateur de façon à l’amener dans la position où il couvrira légèrement moins que la moitié de la surface de 1 objectif, et bloquer les 6 vis. Maintenir cette position pour opérer le réglage de l’autre obturateur. 3^ Réglage du deuxième obturateur. — A l’aide du bouton molleté, en le vissant ou en le dévissant, amener l’obturateur dans la même posi- tion opposée au pre- mier ; c’est-à-dire couvrant un peu moins que la moitié de l’objectif lorsque le film commence à bouger. AVANTAGES On déduira facilement que le rayon lumineux, étant attaqué simultanément des deux cotés opposés de l’objectif, et découvrant également ce dernier par le centre, est coupé deux fois plus vite et réapparaît deux fois plus vite qu’avec les obturateurs simples. En conséquence, on obtient le maximum de lumière, tout en supprimant le scintillement et tout fHage. En outre, le réglage par le bouton molleté peut se faire même avec l’appareil en marche. Mot de Code : TOTAL Référence 404 — 41 — Le Coin des Fantaisistes Le Conservatoire de Joinville On a beaucoup parlé, ces derniers temps, de la création d’une classe de pantomime au Conservatoire. Cette heureuse idée a naturel- lement éveillé par généralisation le rêve très réalisable d’un cours de mimique cinématogra- phique rendu presque nécessaire par les pro- grès considérables de notre art nouveau. Sur ce Vaste sujet, chacun brode à sa façon. Déjà nos humoristes parisiens, blagueurs patentés de la cinématographie, entrent en lice avec tout l’arsenal de leur fantaisie. Notre distingué confrère Joseph Galtier — qui consent à faire rire les graves lecteurs du Temps — imagine que le gouvernement de la République a créé un Conservatoire du Ci- néma à Joinville. Voici comment il nous rend compte du premier concours organisé en juil- let 1930 : Le concours de cette année, le premier, a été d’une variété et d’une qualité rares. Il a tenu toutes les promesses de ses fondateurs. Le prix Max Linder — - du nom du fameux acteur de plein air qui triomphait, il y a une quinzaine d’années — • a été distribué six fois. On compte quatre lauréats hommes et deux femmes. Dix seconds prix et sept accessits pour chaque sexe. Cette libéralité, qui paraît exces- sive, ne donne pourtant aucune idée de la va- leur des concurrents. Trente-sept élèves s’é- talent présentés pour l’ensemble du prix Max Linder qui comporte dix numéros, dont les principaux sont le duel contre un ours avec couteau au cran d’arrêt; la chasse au buffle avec voltige sur l’animal; le saut hors d’une automobile en pleine vitesse; la réparation d’une canalisation d’eau dans un cabinet de toilette avec jeu varié de douches intempestives; l’escalade d’un iceberg à la force des poi-(‘ gnets; un grand mariage à la Madeleine — bien imités, l’escalier et la colonnade de la Madeleine — avec une suite de farces faites à un suisse et à un bedeau, et surtout une partie de canot sur la Marne et une noyade feinte du plus haut comique. La fiancée réus- sit à se déshabiller dans l’eau; elle enlève son corset-fourreau — ce qui est d’une difficulté extraordinaire au dire des dames du jury, • — défait ses bottines à haute tige, lacées, en na- geant sur le dos. L’une des concurrentes, Mlle 17, Rue Monsigny, 17, PARIS vend les POSTES PROJECTEURS et le Phonographe Elgéphone-Bloc “ (SAU/nONT ” Payables en 15 Mois Sans MAJORATION des PRIX de CATALOGUES ^ Et avec la GARANTIE des CONSTRUCTEURS 0 Des Nouveautés, Rien qui CETTI Une grande scène en 3 parties d’aventures policières STEELE & KATE ' BIG-BEN ” la célèbre marque - Êc Tous les spectateurs savent que seules les sa les qui pass comme ÉTABLISSEIM' Prochainement ; Suite de la ^ujours : Icfes Nouveautés I I [MAINE Une belle vue documentaire et de voyage U FRANCE PITTORESQUE “ PATHECOLOR ” qui reflète les couleurs exactes de la nature ixirs vues tirées sur FILlYl ININFLAIVIMABLE doivent être classées imeuse série ROCAMBOLE- ISESHSdbd; { 5HSH5HSZ5a5HFHSH5HSE5î5HSH5ZiïZ5ZSEiïE5H5H5HfH5ÏSHSESHSÏ5H5Z5îSHFHSHSBEa5aîaSH5ïSH5aSHSîe Anarctica Adr. Télégr. : ANARCTICA^PARIS Téléph. : BERGERE 49-00 Adr. Télégp. ANARCTICA.PARIS Téléph. : BERGÈRE 49-00 Anarctica... est le seul dispositif optique de sécurité qui offre aux cinématographistes le maximum de garanties ; Anarctica... permet l’arrêt du film en cours de projection sans aucun risque d’inflammation et rend impossible la fonte et les boursuflures des films ININFLAMMABLES ; Anarctica... a permis au cours d’essais officiels faits au Labo- ratoire des Arts et Métiers d’exposer devant un arc d’une intensité de 75 ampères, un film INFLAMMABLE a été pendant une durée de 20 minutes sans subir aucune altération ; Anarctica... est simple, pratique, embellit la projection, s’adapte à toutes les lanternes et ne modifie en rien le mode d’éclairage ; s’applique également aux projections fixes et supprime la décoloration et le bris des clichés. Anarctica... est le seul appareil permettant l’application du Cinéma à l’enseignement sous toutes ses formes. AVIS. — Nous avons ^honneur d^informer MM. les Exploitants, que nous nous tenons à leur disposition pour toutes démonstrations qu'il leur plairait de faire faire dans leur poste A RA RIS. ANARCTICA T7, Rue du Faubourg Saint-Denis — PARIS — 45 Biscarlo, après une seule année de Conserva- toire, a montré dans ce morceau du concours une virtuosité prodigieuse et une académie im- peccable. On ne saurait mieux jouer en dehors. Des acclamations frénétiques l’ont saluée à sa sortie de l’eau. Son avenir est assuré. Les ri- ches et illustres maisons de cinématographe qui ont suivi les épreuves avec l’attention qu’on devine voulaient toutes l’engager. Mais le ci- néma français, le Cinéma subventionné, l’a ré- clamée pour ses films d’Etat. Le succès de Mlle Biscarlo a été partagé par un jeune garçon du nom de Garluche. Cet artiste qui était tombé avec une adresse inouïe dans une cuve remplie d’œufs — la scène représentait une cour de ferme — a eu l’idée en sortant de l’omelette qu’il avait faite à froid, de se rouler dans de la paille fine. L’effet a tenu du délire. Les spectateurs du turf ont failli rom- pre les barrières. On dit que Garluche va de- venir l’étoile de la maison Vibrati-Tramblotta de Turin, si toutefois la France — qui, par une loi récente, peut exercer un droit de préemption — le laisse partir. Vous lirez dans les comptes rendus de la critique les détails sur toutes les épreuves et les appréciations sur chaque lauréat. L’émi- nent critique cinématographique, qui s’est fait dans ÏObjectif une réputation et une fortune enviables, était revenu exprès de son château de la Loire pour l’inauguration. Très entouré, il se montrait satisfait et augurait bien de la « récolte » de 1 930. L’enseignement du Con- servatoire lui paraît rationnel et fécond. On a eu raison, selon lui, d’adjoindre aux profes- seurs d’énergie, de souplesse, de courage et de fantaisie, des maîtres dans l’art de la panto- mime. Il faut qu’on admire l’adresse du corps humain en mouvement — et aussi sa plastique et sa puissance d’expression au repos. Il se propose de développer ce point dans plusieurs feuilletons. Bien que moderne, le Conserva- toire de Joinville se met à l’école de la Grèce, puisqu’on somme il couronne des athlètes amu- sants, silencieux et bien faits. Douce ironie, en somme, et qui ne nous fera pas grand mal, le cinéma étant de ceux qui savent « encaisser » tous les coups, même les coups d’épingle. PREMIÈRE FABRIQUE EN RUSSIE de Cinématographes et Films A. 0. Drankoff & C MOSCOU, Tverskaia S7 SUCCURSALE SainL-PéLersbourg, Nevsky lOO Adresses télégraphiques : Moscoa^Photoprogrés M Pêtersbourg=Photodrankoff | le font apprécier IL S'inPOSE DAI le GflUMOriT-PALflCE, le GA ❖ + * I NOUVEAU + I avec Ba 4* Les Ghi^onos Gaumont si DE LA Société dc| Capital SIÈGE SOCIAL et SERVICE CINÉMATOGP - = Comptoir Ciné-Locatioij les mervellleiises irojeclioiis (d EODP CHRONO C. A CROIX DE > FIXITl SA RO*l piiE som te aui telles édiss iln GAUMONT iÊ RÉGLABLE fIMPLICITÊ pa5 tes ‘Projectionnistes sérieux IJTE EXPLOITATION INTENSIVE ITCOLOR, le CINENA-THÉATRE, etc., etc., l'emploient I' ÉLE C. M. tÿpe B I i’hiiilt' et Obturateur eytérieiir î Ÿnstruits de toutes pièces dans ies vastos usines Établissements GAUMONT . 00.000 de Francs I fSTESSE IIQUE VENTE : 57. 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Si le public bénéficiait de cette réduction importante au cinématographe, il se trouvait d’autre part lésé par le spectacle offert qui sou- vent ne concordait point avec l’annonce allé- chante faite à la porte de l’ établissement. Il apparait que la plupart des exploitants ont trop tiré sur le public. Il faut reconnaître pourtant que la faute ne leur incombe pas entièrement; les taxes et im- pôts dont ils sont frappés les ont placé dans une situation difficile et le récent arrêté royal que nous avons donné in extenso dans notre numéro 296 du 25 avril dernier, a fait débor- der cette coupe d’amertume. y^oici d’ailleurs ce qu écrit à ce sujet le Comète Belge, organe de la cinématographie de la Belgique : Le comité de la Chambre syndicale belge de cinématographie, vivement et justement ému par les très graves conséquences qu’entraîne- rait l’application stricte des dispositions du nou- vel arrêté royal réglementant l’exploitation des salles de spectacle, théâtres, cirques, cinémas, rinkings, vélodromes, etc., qui entrera en vi- gueur le 1 " juillet prochain, avait demandé à être reçu par le ministre de l’industrie et du travail, pour lui prouver combien l’arrêté était inapplicable en pratique. M. Hubert n’a pas daigné recevoir la députation avec laquelle il eût été fort embarrassé de discuter un règle- ment que ses fonctionnaires ne se sont pas donné la peine d’étudier, et sous lequel il a bénévolement apposé sa signature. Il s’est fait représenter par un gros bonnet de son département qui, après avoir écouté pendant une heure les explications des déél- ETABLISSEMENTS J. DEMARIA 35, Rue de Gliehy PARIS ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ Notre Matériel Cinématographique SC trouve toujours EN STOCK Chez nos Représentants dans les Villes ci-dessous; MJIBSEILLB M. PRANEUF, 63, Cours Lieutaud . LTOTJ M. IMBERT, 9, Rue Chavannes, BOBPEAUX M. BORDES, 17, Rue de la Hiiguerie, LILLE M. ROY, Rue du Priez, 36. TOULOUSE M. BERNARD, 44, Rue Alsace-Lorraine. JSAMCy M. PIÉDER, 33, Faubourg Saint-Jean. ALGEB MM. GAZES & CLAVAREAU, 3, Rue Génêraux-Morris . OBAJ\ MM. GAZES & CLAVAREAU, M, Bou- levard Séguin. lums MM. GAZES & CLAVAREAU, 25. Rue d’Italie. 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Quelques détails suffiront pour montrer à quel point il faudrait chambarder à Gand les installations existantes, y compris celles de nos théâtres communaux, si l’on appliquait le fa- meux arrêté royal. L’article 2 de l’arrêté est libellé comme suit : (( Chaque spectateur disposera au mi- nimum d’un emplacement de 50 centimètres de largeur et de 75 centimètres de longueur, ces dimensions étant prises respectivement d’axe en axe des places et des rangs de places (sic) . « Chaque rang de places sera divisé par des appuis-bras ou tout autre dispositif em- pêchant le placement de plus d’une personne par 50 centimètres de largeur. (( Devant chaque rang, l’espace maintenu entièrement libre pour la sortie des spectateurs, ne sera pas inférieur en tous points à 50 cen- timètres. )) Au Grand Théâtre, à Gand, chaque fau- teuil des stalles et du parquet a une longueur de 55 centimètres, et il y a un espace de 80 centimètres entre les dossiers des rangées de places. Mais, à cause des appuis-bras, « l’espace maintenu entièrement libre pour la sortie des spectateurs » n’a pas la dimension exigée, et quand les sièges sont abaissés le passage n’est plus que de 40 centimètres. Encore faudra- t-il pour cela enlever les tablettes sur lesquelles on dépose les jumelles. Au parterre, toujours recherché par une importante catégorie des plus fidèles habitués du théâtre, les sièges n’ont que 45 centimè- tres de largeur, et quand ils sont relevés, le passage est de 40 centimètres. Voilà pour le rez-de-chaussée de la salle. L’amphithéâtre du 3" rang (face) , la ga^ lerie et le paradis devront, éventuellement, être complètement démolis pour qu’on puisse y re- construire des rangées de bancs conformes à l’arrêté royal. Et ce n’est pas tout. En effet, d’après l’ar- ticle 3, « aucun rang de sièges aboutissant à un seul couloir ne peut comprendre plus de 1 0 places. Ce nombre peut être porté à 20 places si le rang de sièges aboutit à deux cou- loirs ». Continuons à prendre comme exemple le Grand Théâtre. Les rangées de stalles se com- posent de 24 à 29 fauteuils, et celles du par- quet de 34. Il faudra donc un passage central aboutissant au couloir latéral extérieur en tra- v-ersant le parterre. A.u paradis, il existe des rangées de 35 à 44 places, qu’il sera également nécessaire de séparer par des passages et même par des escaliers. Le rez-de-chaussée du Théâtre Flamand de Gand devra être divisé en deux parties, dans toute sa longueur; des rangées de bancs de l’amphithéâtre du 2" rang ne sont pas non plus séparées par l’espace exigé. Nos lecteurs auront déjà constaté que la nouvelle réglementation aurait pour consé- quence la suppression dans nos théâtres d’un nombre relativement important de places. Il en serait de même pour les autres salles de spectacles. L’article 5 est matériellement inapplicable aux locaux existants : « Les couloirs de sor- tie et les escaliers auront une hauteur suffisante pour permettre une circulation aisée et une largeur proportionnée au nombre de personnes qui peuvent être appelées à y passer. Cette largeur, sans pouvoir être inférieure à 80 cen- timètres, sera d’au moins 0 m. 0 1 (ou un centi- mètre) par personne oour les couloirs, et JS5ESHSHSZSZSZSHSÎ1SZ5ZSZ5HSE5ZSHSH5SSZ5Z5ESHSHSHSHSESESZHHSHSSSEHHSZ5ZSHSZSZ5Z5E5E5ZSP, -■ EDITEURS! dans votre intérêt, employez mes appareils. Vous serez émerveillés. Appareils prise de Vues, — Perforeuses Tireuses. — Màtreuses électriques, etc. G CONTENET, 202, Faubourg Saint-Déni* - - - PARIS - . pas de PRENDRE dans votre PROGRAMME (/) 'LU ü ü □ (f) du Détective . V. R. PLAISSETTY & Quatrième Aventure di est un chef d’œuVre d’imagination, de i particulièrement tragique, Vartiste qui J par les poignets au-^dessus d’une roche Spectacle poignant et d’u Les Premiers Artistes du Mi i 24, Rue Saint -Augustin, PARIS Tél. : CENTRAL 12-45 - Adr. télégr. : FILMASETTY- PARIS Itective Harry Wêlson ime et d’audace. Au cours d’une scène le rôle du détective apparaît suspendu surplombe un gouffe de 125 mètres, iginalité sans précédent. i je ont collaboré à ce FII-IVI I — 58 — 0 m. 01 25 (ou un centimètre et quart) par personne dans les escaliers. » Ainsi, au Nouveau Cirque, par exemple, où l’on peut caser aux galeries supérieures au- delà de 2.000 personnes, il faudrait un esca- lier de 25 mètres de largeur et une sortie de 20 mètres. En supposant qu’avec les nouvelles dispo- sitions il y ait 1.500 places en bas, le couloir aboutissant à la rue Neuve-Saint-Pierre de- vrait avoir 15 mètres de largeur! Passe encore si ces dimensions étaient né- cessaires. Mais ce n’est pas le cas. Quand la salle du Nouveau Cirque est a>-- chi-comble, le dernier spectateur en sort cinq minutes à peine après la chute du rideau ! Un jour, au théâtre Pathé, où, comme par- tout ailleurs, les couloirs ne répondent pas aux exigences fantaisi.stes de M. Lebureau, un si- nistre farceur cria au feu. Exactement en deux minutes de temps, la salle fut évacuée. Le nouveau local des fêtes du « Vooruit », dont la salle supérieure pourra contenir 1 5 ou 1 600 personnes, a-t-il un couloir de 1 6 mè- tres de largeur? Et que fera-t-on au cinéma du <( Land- bouwershuis » ? Comment M. le curé de la porte de Courtrai se tirera-t-il d’affaire pour son cinéma de la rue de la Forge? De quelle façon, au surplus, serait-il pos- sible d’appliquer les dispositions de l’arrêté à n’importe quelle salle existante? Le nouvel escalier en pierre donnant accès aux galeries supérieures du Grand-Théâtre a seulement 1 m. 80 de largeur, ce qui serait à peine suffisant pour 1 60 spectateurs. Il est vrai qu’il y a deux escaliers de secours abou- tissant aux paliers du troisième rang. Mais si l’on en tient compte, alors les escaliers qui descendent jusqu’au vestibule deviennent trop étroits ! L emploi de tapis n’est plus permis que dans les foyers. Il est interdit de fumer dans les salles et leurs dépendances, sauf dans les salles de bras- series-cinémas, les salles de cafés-concerts et dans les locaux servant de buffets. Pourquoi cette différence entre le théâtre et la brasserie où ont lieu des projections ciné- matographiques? M. Lebureau daignera-t-il nous le dire? On exige aussi que, pendant l’interruption de l’éclairage ordinaire, on laisse brûler un éclairage de secours donnant une lumière suf- fisante dans la salle au voisinage des sorties (comme à 1’ « Oud Gent » ) . Plus loin, toute- fois, M. Lebureau, sans s’apercevoir que ceci contredit cela, écrit sans vergogne : « Dans les salles où règne l'obscurité pendant la repré- sentation, les spectateurs ne peuvent gagner leur place que pendant les intervalles où l’éclai- rage est rétabli. (( Dans les cinémas, un hall d’attente leur est réservé! ! » D’autres dispositions encore prouvent sura- bondamment que le génial auteur de l’arrêté ne s’est nullement rendu compte des services en usage et nécessaires dans les cinémas. Ainsi, on voudrait qu’un aide se trouvât en perma- nence à côté de l’opérateur. Pourquoi faire? Pour le rebobinage éventuel des films... qui se fait pendant le jour? L’opérateur et son aide doivent être âgés tous deux de plus de vingt et un ans. Pour quelle raison? Cette nomenclature, déjà longue, de mesu- res arbitraires, de ridicules exagérations pour' rait encore être complétée, s’il le fallait. •W.V.V.V.V.WA'.V^.W."AV.W.V.V.V-V»V.V.V-V.V.V.V.V.VV.VirJ'AV.V.\ I SANTOS 6 ARTIGAS Principal centre d’affaires cinématographiques dans Vile de Cuba AU CAPITAL DE 500.000 FRANCS Références : THE ROYAL BANK OF CANADA - BANCO NACIONAL DE CUBA Toujours en possession des meilleures productions de la cinématographie En Exclusivilé les Marques : NORDISK de Copenhague, PATHÉ Frères de Paris, MILANO de Milan, et CÊLIO de Rome Écrivez si vous voulez vendre ou acheter des Filins SIEGE CENTRAL Rue Reina, 77 & 79. LA HAVANE (Ile de Ciibti) Aparlado de Correo 1,017 Cable : ELGE — Codes: LIEBERS. A. R, C, .7” E iiiion Pour offres on peut écrire pendant les mois de Juin et Juillet 1914 à : M. ARTIGAS Rue Balmes 139, Principal à BARCELONE (Espagne) — 69 — A; quoi tout cela rime-t-il? M. Lebüreau ignore-t-il que d’énormes progrès ont été faits en cinématographie? Tous les appareils, no- tamment, sont maintenant munis de boîtes mé-. talliques renfermant les films. Nous avons vu, par exemple, au théâtre Pa- ihé, que des clapets de sûreté, pouvant fermer les fentes par lesquelles le film se déroulé^ ou s’enroule, sont maintenus ouverts par de pe- tites ficelles que la moindre flamme détruit, ce qui provoque la fermeture instantanée des boîtes. Faut-il rappeler, à ce propos, le fait qui se passa, un jour, à Gand, en présence d’un fonctionnaire du département du travail? I! se trouva t à deux mètres de l’appareil du Nouveau-Cirque, et regardait des projections, quand tout à coup le film s’arrêta. Un petit nombre de spectateurs aperçurent une très va- gue lueur. Ledit fonctionnaire demanda ce qui se passait et on lui fit observer... que le film venait de flamber, ou plutôt que quelques cen- timètres de films étaient détruits, car c’est à cela que se réduisent actuellement les accidents de ce genre. Qu’on exige donc dans les cinémas des ap- pareils perfectionnés, on aura raison. Le baquet d’eau devant l’objectif constitue également une bonne précaution. La suppression de places qu’entraînerait l’application de l’arrêté aura pour effet de rui- ner la plupart des salles, et il faudrait bien se résoudre à en fermer un bon nombre. Est-ce à cela que le ministre veut aboutir? A-t-il songé qu’il va, de la sorte, priver son collègue des finances de ressources sérieuses? Une remarque pour terminer. N’avons-nous pas appris qu’en France et ailleurs il s’est produit parfois dans des égli- ses des paniques qui eurent de terribles consé- quences? - Sans voulo r faire un irrévérencieux rap- prochement entre les temples et les salles de spectacles, nous signalerons cependant que de nombreuses églises possèdent des dégagements qui ne sont nullement en rapport avec le nom- bre de fidèles qu’elles peuvent contenir. M. Le- bureau ne ferait-il pas bien d’examiner un peu cette question? En résumé, l’arrêté royal incriminé doit être complètement remanié; nous ajoutons qu’il était absolument inutile si l’on avait appliqué intel- ligemment l’arrêté du 13 juillet 1908. ^ Avez-vous de bons Fiims pour O®' fâ’ \ Offnez-ies tout de suite au CINÉMA-CENTRE 94, Rue Lafayetie Téléph. ; BERQÈRE 44-01 Jl Amour et Souvenir ie Drame 2 Parties CINÉMA- CENTRE 94, Rue Lafayette Un Cas de Folie Drame 2 Parties PROCHAINEMENT Un Grand Film des Courses Le Coureur de Dot Drame 3 Parties FILM DECROIX Télêph. r''BERGÈREl44.01 - Câbles ; REUCULAS .Éà VOYEZ ODETTE T NOTBINONIDL et vous le saurez r i i ! i CINÉMA- CENTRE 94, Rue Lafayette Têlêph. : ‘BERGERE 44-01 Câbles : PEEICULA^S 1 Les grands films artistiques pain paraîtront prochainement, sonti LA PEt; laquelle^ du reste^ a fait preuve (^! années qu’elle est sur le maro!él En se serrai on sauvegarde non seulement ses prop4 Toutes garanties sont donnée ACTIEM-OESELLSCHAFT FUR ANILIN-FABRIRA J. s récemment, ainsi que ceux qui GUS tirés presque entièrement sur DICULE 4 supériorité depuis les quelques ^ernational cinématographique j ih DU FILM > intérêts, mais aussi ceux de ses clients demande éTentuelle par la M BERLIN S 0 §6 Générai : P. 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QUILBERT 4, Allée Verte 59, boulevard Richard -Lenoir, PARIS Télép. : Roquette 12 = 27 — Télégrammes : Spherocyls=Paris - Métro : Richard=Lenoir Exposition cinématographique de Londres : Hors concours, Membre du Jury Le “Ciné-Journal” à l’Étranger j Le Ciné= Journal** I en Angleterre Londres, 7 juillet. La question des dépôts de celluloïds est encore une fois de plus sur le tapis! Le Comité du Parlement qui est chargé ! d’examiner les bills proposés par la Cité de Londres, le County Council .de la même ville et la Cité de Glasgow, pour la réglementation des dépôts de celluloïd, a repris ses délibéra- tions la semaine dernière. j Après la première délibération, le chairman Il annonça que le Comité décidait qu’il était : inutile d’établir un règlement pour la Cité de Londres. Restait à considérer les deux autres bills. Elxaminé par M. Balfour Browne, K. C., qui représente l’Association des loueurs et des fabricants, à l’enquête, M. J. Brooke Wil- kinson combattit avec force détails les fameux bills. Après un bref aperçu de sa longue expé- rience des films, M. Wilkinson fit remarquer qu’il y avait eu seulement dix incendies dans la corporation durant les six ou sept dernières années et seulement trois de ces derniers étaient dus à l’ignition des films, et parmi ceux-là, un seulement avait occasionné des dommages; de plus, les dépôts étaient bien plus nombreux dans les provinces qu’à Londres (le total étant de 178) et une loi concernant seulement Lon- dres et Glasgow serait absolument injuste. ’M. Wilkinson fit une démonstration des dif- férentes machines employées par les fabricants et les loueurs, tendant à démontrer les précau- tions prises pour éviter les dangers du feu. Le Comité parut très impressionné par les argu- ments pratiques de M. Wilkinson et les ex- pressions usitées dans la Corporation, telles que: « Release dase », et « Exclusive renter », expliquées par M. Wilkinson, parut les inté- resser beaucoup. L’orateur démontra ensuite que Londres était le centre de films pour le monde entier et qu’une loi qui pèserait lourdement sur cette industrie tendrait à la transporter le plus pos- sible sur le continent. Il ajouta que bien que le nombre des loueurs ait augmenté durant les deux dernières années, il fallait se souvenir de la distinction existant entre les loueurs en gé- néral, dont le nombre ne dépassait pas celui existant lorsqu’un bill similaire avait été rejeté par le Comité du Parlement, il y a un an et demi environ, et les Exclusive-Loueurs, dont le nombre avait augmenté de vingt-cinq. Les premiers avaient certainement de grandes pro- visions de films dans leurs dépôts, mais les derniers n’en gardaient qu’un nombre restreint; 95 0/0 des maisons de films dans le pays se servaient de boîtes de métal, continua M. Wil- kinson, et si une nouvelle maison omettait ce détail, les sociétés de la corporation l’obli- geaient à réparer cette omission. Un exemple évident du désir pratique de sauvegarder le public contre l’incendie était l’essai fait par l’Association des Eabricants d’instituer des exa- mens de rigueur pour les opérateurs — essai qui n’avait pas eu de résultat, du reste — ^ puis encore le concours que cette même .Asso- ciation avait prêté au Gouvernement au mo- ment de la formation du Cinematograph Act; de plus les négatives sont la partie la plus chère du « stock » d’un fabricant et dans son ^îaSSSasasaSHSESESESZSESHSëLSaSESaSHSîSHSESSSHSEHZSZSSSSSESïSSHSHSHSESZSHSHSHSBSaSESH ^ I" Les POSTES CINÉMATOGRAPHIQUES | Avec Éclairage Électrique établissements | ou Oxydelta J , E /V\ ARIA ^ 35, RUE DE CLICHY. - PARIS g Sont en vente avec FACILITÉS DE PAIEMENT | aux Prix originaux et avec leur garantie g A L’ INTERMÉDIAIRE | ^ 15îSZS2SaSH5ESHSESSSZSaScL5ï5H5aSHSlSHSZ52SaSE5E5a5HSZ5aSHSJE5ZSSSZ5ZSH5ESZSHSS5HS'c" SOCIÉTÉ GÉNÉRALÉ DÉS CINÉIVi 23, rue de la /VMchodière, 23 — P8IIS Adresse télégraphique : COUSINHOOD.PARIS Télépb< >.i i AFFICHES - PHOTOS - LONGUEl Le Briquet de Polycarpe EXCELLENT COMIQUE Longueur approximative du film; 134 mètres Téléphone : Gutenher^ 3o-8o Seul concessionn n AGENCE GÉNÉRALE CINÉMATOGfi^ Agent pour la Belgique et la Hollande : M. ; lOQRAPHES “ dNTRAL 27-44 ECLIPSE JJ lUlLLET 1914 éLies flngoissantes Cauterets et ses Environs PLEIN AIR PITTORESQUE Longueur approximative du film: 116 mètres Ur la France : Tclcphonc : Gutenberg 30-80 HIQUE, 16, Rue de la Grange - Batelière 7, avenue du Roi - BRUXELLES Eta(lliS“ PATHÉ Frères Société Anonyme au Capital de 30.000.000 de francs POSTE PATHÉ à cadrage fixe MONTÉ SUR TABLE ENTIÈREMENT MÉTALLIQUE APPAREIL A CADRAGE FIXE Le pius robuste Le pius rigide Le pius stabie de tous ies Postes de projection. 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Lorsque la base était en gélatine, ils étaient affectés par l’humidité de l’atmos- phère tandis que lorsque la base était un « acé- tate », ÿls se fendillaient et n’étaient pas d’aussi longue durée que les films de celluloïd; de plus, si l’usage des films non inflammables était de rigueur, les prix de locations devraient être augmentés à cause de la moindre durée des films, et le public aurait à souffrir des fré- quentes coupures des films. Les exploitants de cinémas placés sur le cou- rant alternatif doivent transformer le cou- rant alimentant leur lampe à arc, par le Redresseur Tournant Système SOUL.ICR Construction mécanique. Fonctionnement parfait Encombrement minime : long. 0"'4S; larg. 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Ainsi donc, après considération, le meeting réuni des fabricants et des loueurs déclara à l’unanimité que les non-inflammables étaient absolument impraticables pour le moment. A la fin de la séance de mercredi, le chais- man annonça que le Comité avait décidé que les deux bills imposant des restrictions sur les dépôts de « celluloïd articles » devraient être omis. Les films sont spécialement définis dans le bill. Ainsi donc, cette décision ci-dessus ne les touche pas. ■Il ** MM. Pathé frères, avec le sens d’initiative qui les caractérise, viennent de publier un film qui, en ce moment, se trouve on ne peut mieux à propos. Ce film qui nous montre Georges Carpen- tier en (( traîning » pour sa grande lutte con- tre l’Américain « heavey weight » Gunboat Smith, a été projeté lundi dernier. La boxe est en ce moment un des sports les plus « populaires » et la série des « cham- pionships-contests » qui ont heu cette saison conserve le public dans cet esprit, de sorte que tout film de ce genre est sûr d’être un « suc- cès ». La lutte prochaine de Carpentier tient le public haletant, la date en est fixé au 1 6 de ce mois et si Carpentier l’emporte, le film est assuré d’un long « run ». * Hc Les Samuelson Film Company viennent d’inaugurer officiellement leur propriété de Worton-Hall à Isleworth, la semaine dernière, et c’est là, ainsi que je l’ai annoncé il y a quelque temps, que la Compagnie a 1 intention de produire ses films sur une grande échelle. Worton Hall est remarquablement pittoresque et la propriété qui comprend une grande va- LA SOCIÉTÉ CINÉMATOGRAPHIQUE S.C.À DIRIGÉ 3O9 X^oxxis RQCAM60LE et l’Héritage Sera édit< Sj, Cm / LUS FILMS DE LA - sont édités par les Etabliss\ ES AUTEURS ET GENS de LETTRES IG.L. S OEr^TÜJÜi. =»AR et Eugène GUGENHEIM Continue la Série de ses Exploits lu Marquis de Moriontaine par la I Gm Lm f f nents ** PATHÉ FRERES^* — 72 — riété de paysages, permet d’obtenir des fonds de tableaux pour toute sorte de sujets. L’ouverture fut présidée par Miss Vesta Tilly, l’artiste si connue, de Variété-Turns, et une grande assemblée d’invités s’y trouvait réunis. * * * M. Laurence Cowen, l’auteur du film-play : « Le Monde, la Chair et le Diable », qui a fait tant de bruit il y a quelque temps, vient d’écrire un autre libretto pour le Cinéma. Le livre intitulé u Les Ames perdues », a pour objet d’exposer les maux résultant de la vie des ouvriers vivant dans les établissements qui les emploient. Cette œuvre apparaîtra comme roman en même temps qu’elle sera projetée comme film. * * * Tant de gens, bien ou mal intentionnés, mais généralement inutiles, s’occupent du Cinéma, de nos jours, que nous regardons toujours avec pessimisme, l’arrivée d’un nouvel adepte, ce- pendant, dans le cas présent, nous n’avons au- cune de ces craintes, car le nom de Sir Johns Kirk est synonyme de sens commun et d’une connaissance approfondie de la vie des pauvres, la classe qui est naturellement la plus affectée par les mauvaises conditions — si toutefois il s’en trouve aucune — du Cinéma. Le nom de Sir John Kirk est certainement familier à tous les Anglais, mais il est sans doute moins connu de l’autre côté de la Manche, aussi dois-je expliquer qu’il est le fondateur des « Ragged-Schools » — écoles pour enfants en haillons — qui a fait faire tant de progrès à l’éducation des enfants pauvres. Dans le cas présent. Sir John Kirk déclare que le Ci- néma est un amalgame de grands biens et de grands maux pour les enfants, et que son idée à lui et à ses collègues, est de supprimer autant que possible les maux et d’augmenter le bien; il prie donc la corporation d’être assuré de ses sentiments de coopération, et de le regarder, non comme un ennemi, mais comme un allié ne désirant pas leur montrer la façon de con- duire leurs affaires, mais désirant seulement mettre devant le public des films susceptibles d’augmenter leur sens moral. Robert Roussel. CINÉ-TÉLÉPHOT Système A. VAUTIER-DUFOUR Breveté en France et à l'Etranger Appareil pour la Prise de Vues Cinématographiques à longue distance et à toutes distances s’adaptant à toutes les chambres professionnelles Tous Foyers de 215 à 770 m/m- NOTICE SPÉCIALE SUR DEMANDE P. ÂTELIHE h A. DELiLANBE 104, Faubourg Poissonnière, 104 PARIS (X^) VUE DU CINÉ-TÊLÉPHOT monté sur Appareil de Prise de Vues Professionnel. 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MELCHIOR Le plus beau drame en couleurs de la série artistique Le RèVe au Clair de Lune LOINQUEUR : SOT METRES Un chef-d’œuvre de rire LE JOCKEY EST EN RETARD LOINQUEUR : 107 METRES Un documentaire du plus haut intérêt AU PAYS DES GEYSERS LOINQUEUR : 170 METRES Un superbe panorama DE DAKAR A SAINT=LOUIS LOINQUEUR : 106 MÈTRES 5® Année. — N° 28 ^ PARIS ^ Nos Hôtes. — Le séjour à Paris de DJEMAL PACHA, Ministre de la Marine Turque. Duel d’Escrimeurs. — A la suite d’une polémique de presse, Robert GUILLOU et René LACROIX croisent le fer. ' A la Statue de Condorcet. — Les Féministes Françaises rendent hommage à l’écrivain qui, le premier, défendit leurs droits. Le Grand Pi ix Cycliste de la Ville de Paris, organisé par l’U.V. F. — Le Président de la République assiste à cette importante épreuve. — HOURLIER, le vainqueur. k — M. POINCARÉ félicite le Champion des Professionnels. , ^ La Mode à Paris : Aux Courses de Longchamp. m REIMS. — Les Fêtes scolaires ; Une superbe Cavalcade fait revivre les Contes de Perrault. HAM (Somme), — Concours de Pèche à la Ligne : 850 Pêcheurs défilent dans les rues de la Ville. ELBEUF. — Les Courses. SAUMUR. — Un grand Deuil pour l’Aviation : Lé sympathique et populaire aviateur LEGA- GNEUX, qui vient de se tuer en bouclant la boucle. SALON ^Bouches-du-Rhône). — M. JACQUIER, Sous-Secrétaire d’Etat à l’Intérieur, inaugure le Buste du Félibre Biaise CROUZILLAT. AUBAGNE. — Les Vieilles Coutumes Provençales : La Fête traditionnelle de la Saint-Eloi. LYON. — Le Grand Prix de l’A. C. F. : Le Derby Automobile a mis aux prises les plus grands constructeurs de l’Europe. NOTTINGHAM (Angleterre). — Visite du Roi et de la Reine d’Angleterre. TRIESTE (Autriche). — Translation des dépouilles mortelles de l’Archiduc héritier FRANÇOIS -FERDINAND et de la Duchesse HOHENBERG, victimes du complot de Serajevo. KICHINEF (Russie). — Le Tsar NICOLAS II à l’inauguration de la Statue . d’ ALEXANDRE I'^ à ^ TSARSKOË SELO. — Le Tsar et le Roi de Saxe passent les troupes Æ, en revue. “WURTZBURG (Bavière). — Fête de la Bière en présence du Roi LUDWIG et de la Reine. GENÈVE (Suisse). — Le Centenaire de l’entrée de Genève dans la Confédération Suisse ; De grandes fêtes commémorent cet événement. Longueur approximative 290 mètrem ^ _ 84 Petites Nouvelles d’Angleterre Une critique intéressante. — Le « sélect » comité de la Chambre des Communes, qui est en tram d’examiner les (propositions du bill du London County Council, relatives au celluloïd, a continué ses séances la semaine passée. Il a reçu le témoignage de M. J. Brooke Wilkin- son, secrétaire de l’Association des Fabricants cinématographistes. M. Brooke Wilkinson a d’abord critiqué les statistiques des soi-disant incendies causés par le film dans Londres, en démontrant que, depuis une douzaine d’années, il n’y a pas eu trois incendies que l’on puisse attribuer pro- prement à la combustion des films et qu’un seul d’entre eux fut fatal. Il décrivit dans ses détails la méthode de notre industrie et exposa les rapports de chaque section avec les autres au sujet des précautions à prendre. D’après lui, 95 pour cent des industriels se servent de boî- tes de films en métal et toute firme nouvelle est tenue de se conformer aux usages établis. Londres est le centre du marché européen et doit donner le bon exemple. M. Wilkinson mentionna qu’un grand nombre d’exclusifs avaient été lancés depuis environ dix-huit mois : il faut qu on les écoule. Quant au nombre des loueurs, il reste stationnaire. Le représentant de l’industrie cinématogra- phique montra ensuite un appareil d’impres- sion de films, un perforateur et d’autres usten- siles techniques, pour indiquer la façon dont sont traités les films en vue d’écarter tout danger d’incendie. Les efforts continuels du London County Council pour obtenir l’auto- rité absolue sur l’industrie, ont abouti à une quasi-persécution. Mais l’industrie est disposée à se défendre. En ce qui concerne les films ininflammables, M. Wilkinson dit que lorsque la gélatine leur servait de base, ils étaient affectés par l’hu- midité de l’air et que des perforations s’en sui- vaient. L’acétate les rend cassants. Lors de l’exposition à Londres des films ininflamma> blés de l’expédition Scott, films à base d’acé- tate, on les avait employés avec succès, mais cette expérience ne pouvait servir de critérium pour l’utilisation générale des divers types de films. On n’a utilisé la base Kodak que plu- sieurs années après l’avoir expérimentée. Si l’on prohibait les films inflammables, les fabricants d’ininflammables y seraient avan- tagés par ce fait qu’aucun de leurs concur- rents ne profiteraient de la longue expérience J.- R. STAFFA Propriétaire de tl WHDE ENTHEPIISE tlHElUIlICigFlIWE IBESItlEfflE ^ Représenté en EUROPE par M. Louis AUBERT 19, Rue Richer, PARIS Siège Central : R10=DE=JANEIR0 Rua Chile 29 Succursales dans le Brésil PERNAMBUCO S. Paulo ■■ Porto-Alêgre Seul Concessionnaire pour le Brésil des marques N0RD1SK=FILMS, de Copenhague ITALA, Turin Toujours acheteurs de toutes les NOUVEAUTÉS, FILMS et APPAREILS La MAISON ne VEND ni n’ ACHÈTE de FILMS DE STOCK Adresse télégr ; AUBERFILM-PAHIS. — Télép. : Louvre 03-91 — 85 qu’ils auraient acquise avant eux. L’industrie tout entière en souffrirait. En outre, on oublie de dire que le celluloïd seul convient à la prise de vues. * ** M. Barnes de Nerv-York- — Une repré- sentation sur invitations d’un intérêt très spécial aura lieu le vendredi 1 5 juillet : la Compa- gnie Vitagraph doit présenter le second film « Broadw^ay » : « M. Barnes de New- York. » Comme le fait observer M. George Smith, il y a de bonnes raisons de compter sur une nombreuse assistance. La première se donnera au West-End Cinéma, en présence des industriels seuls. Ce film vient opportuné- ment, à l’ouverture de la saison d’automne. * ** Fauves à la scène. — M. Frank Newman, le cinématographiste bien connu, qui a pris de nombreuses vues d’histoire naturelle, entre- prend une série de films nouveaux. Il vient de terminer un drame ; « Dans les griffes des gorilles », où apparaît un jeune acteur de dix-huit mois. Master Ilderton Newman. L’ac- tion se passe dans l’Inde et en Angleterre. Outre les douze acres de terrain et des trois lacs qu’il possède aux Laboratoires Cedar, M. Newman a loué pour ses pièces un châ- teau avec 2.000 acres de terres bien cultivées et des bois dans le district Stoke Poges. Les rilustrated London News de la semaine der- nière ont réservé trois pages de photographies aux études de fauves de M. Newman et à sa méthode de travail. * ** Les Etrangleurs de Paris. — Mrs Bishop, Ressers and C“ Ld, sont décidés à louer quel- ques-uns de leurs films, dont un sujet puissant adapté par David Belasco et tiré de la nou- velle de Belot : « Les Etrangleurs de Paris », avec le concours de la Motion Drama C“, de New-York. Mrs Bishop ont préparé une suite d’affiches de premier ordre pour ce film qui obtiendra certainement un gros succès. * Lutte Carpentier-Gunboat Smith. — MM. Pathé frères ont fait représenter dernièrement, outre le nouvel exclusif : « Le prix d’un crime », une vue excellente de Georges Car- pentier dans sa grande lutte à l’Olympia con- tre l’Américain poids lourd Gunboat-Smith. » Voilà un film qui est tout à fait d’actualité. * ** Ames perdues. — M. Laurence Cowen vient d’écrire spécialement pour le cinémato- Exploitants ! Opérateurs ! qui désirez sméliorer votre projection pendant l’hiver 1914-1915 Profitez des mois d’été pour voir cc qui SC fait de mieux : L’INUSABLE \É Bimilé GDIl Le WDsateiir roiitiiiii GIPPSE Lavillro SPS0|l A CHARBONS PARALLÈLES Spécialités des Usines B, 4, Allée Verte BeuP. Richard-Lencir PARIS Tous renseignements sont envoyés par retour sur demande adressée aux SERVICES COMMERCIAUX Voir page 64 POUR LE MATCH SENSATIONNEL QUI VA SE DISPUTER A LONDRES le IG Juillet prochain et qui va mettre aux prises Le Champion d’Europe Geoises CflIlPEIITIEII ET Le Champion Américain Gunboat SMITH S*adresser sans retard A la Société HECLA 23, rue de la Michodière. - PARIS TÉLÉPHONE CENTRAL : 27-44 — 87 — graphe, un drame, « Ames perdues », qui va être représenté prochainement et qui sera lancé par une fimre anglaise. Ce drame sera donné par série à l’automne prochain, comme cet autre film dont il est l’auteur : « Le Monde, la Chair et le Démon. » (D’après The Bioscope.) * Incendie aux ateliers Lubin. — Divers bruits contradictoires ayant circulé au sujet de l’incendie récent des ateliers Lubin à Philadel- phie, il est utile de faire savoir la vérité à ce sujet. Un câblogramme envoyé par M. Lu- bin à M. Brockliss, son représentant en Eu- rope, affirme que les récits de cet incendie ont été grossièrement exagérés et qu’un stock de vieux négatifs a seulement été brûlé. Les bureaux et ateliers sont indemnes et la maison n’en a aucunement souffert. * Représentations à bénéfice. — Une repré- sentation magnifique vient d’être donnée au bé- néfice des parents des victimes de la catastro- phe de !’(( Empress of Ireland », par M. C. W. Nixon, directeur du Birkenhead Palla- dium, Price Street. Elle a produit une recette 1 b, que M. Nixon a remise au Comité. M. Arthur Richards, propriétaire du Gars- ton Reading Rooms Cinéma, a également donné dans le même but une représentation qui a réalisé une grosse recette. (D’après The Kinematograph and Lantern Weel^lÿ.) * * * Plus haut et plus loin. — L’un des traits les plus merveilleux de l’industrie cinémato- graphique est son perpétuel changement de di- rection. Chez elle, il n’y a rien de définitif. Comme une plante très jeune, elle passe allè- grement par toutes les phases d’un développe- ment rapide et se hâte vers la pleine floraison. Ainsi, les vieilles productions tendent de plus en plus à faire place aux œuvres nouvelles qui leur sont bien supérieures. On a critiqué jadis le cinéma en temps que forme d’expression dra- matique. On a dit que c’était une chose imbé- cile et déplaisante, incapable de satisfaire les gens intelligents. En vérité, cette accusation fut parfois, souvent même, justifiée, mais ceux qui l’ont portée ont eu le tort de prophétiser qu’il en serait toujours ainsi, sans deviner qu’un art nouveau se dissimulait sous ces premiers voiles. Aujourd’hui, la réalité a détruit cet écha- faudage de prédictions téméraires. Le drame cinématographique a produit les plus admira- bles résultats, chaque jour apporte son pro- grès et tous les beaux esprits de toutes les clas- ses sociales sont attirés par de merveilleux spec- tacles qui valent bien ceux des « vrais » théâ- tres. En supposant même que ce qualificatif se justifie, on ne peut nier que le ciné-théâtre ne se borne plus au banal, au vulgaire et à l’ab- surde. Les meilleurs auteurs se voient de plus en plus à la production de chefs-d’œuvre qui peuvent rivaliser avec ceux d’autres centres ar- tistiques. Notre devise est : toujours plus haut et plus loin. (D’après The Bioscope.) Nouvelles d’Amérique L'Exposition de Nerv-York- — Les direc- teurs cinématographiques de New-York et des diverses régions des Etats-Unis, avec des mil- liers d’autres visiteurs, ont commencé leurs pè- lerinages au Grand Central Palace peu après l’ouverture de la seconde Exposition Interna- tionale qui eut lieu le 8 juin. Tout le monde manifesta son enthousiasme en présence du rare spectacle qui s’offrait. De la musique et des danses surent communiquer à la foule crois- sante l’entrain nécessaire. Quatre théâtres « modèles » exhibèrent le meilleur programme, dans les meilleures conditions d’hygiène, de sécurité et d’aménagement. Dans l’un on re- marquait un écran « Radium Gold Fibre » qui représentait des sujets de la Box Office Attractions C°. Dans un autre, c’était le nou- veau projecteur Ernemann Imperator, avec un programme fourni par la General Film C°. C’est l’objectif qui par sa finesse, sa iiiminesité, sa netteté et son prix modique, a su en peu de temps, conquérir ta première piace entre tous. Demander te Catatogue générai, N' i2ji, qui est envoyé franco sur demande à l’OPTIQUE RÉUNIE, Maison Jean RCSE, au PRÉ-S AINT-GERVAIS (Seine), jj, Rue Emiie-Zeia. Téiéphone yr. Représentant général pour la Belgique : E.'J. CHARTRAIN, 69, Rue d’Allemagne, à BRUXELLES-MIDI — 88 — Le théâtre n" 3 avec un projecteur Edison, montrait des vues de l’Universel Mutual, World Film et Jesse L. Lasky. Enfin le théâ- tre n“ 4, alimenté par les Famous Players, la maison Warner et les AU Star Features, se signalait par un motiographe et un écran Nior- ride. Les sièges de tous les théâtres provenaient de l’American Seating C”. La musique, enfin, était interprétée par des spécialistes de la mai- son Wurlitzer. D’autre part, on admirait un studio modèle, des appareils divers de projection : Pathéscope, Optiographes, Phantoscope, Cinématographe, machines Grifford, etc... L’imprimerie et la lithographie se trouvaient représentées par la Margon Lithographing C”, la H.-C. Minner C° et la United States Litho- graphing C” de telle sorte qu’on pouvait cons- tater pratiquement les progrès réalisés dans cette branche de l’industrie. La poste et le change incombaient à la Goldberg Poster Dis- play C°. La Power C“, l’Entreprise Optical C“, la Picture TTieater Equipment C“, la Williamson Kinematograph C°, de Londres, la Motion Picture Apparatus C, la Cooper the witt Elec- tric C°, la maison Koerling et Mathiesen, etc., exposaient des projecteurs, des caméras, des trépieds, des appareils d’éclairage automati- ques, des extincteurs, des lampes de différents types, des arcs dumineux et autres fournitures techniques. La National Cash Register C“, l’ Automa- tic Ticket Seller and Cash Register C°, riva- lisaient avec r American Seating C° et la Ty- phon Fun C° pour les fournitures théâtrales (appareils de vente de tickets automatiques, de programmes, de ventilation, etc.). La Mottle-Gaige Animated Advertising C° donna la première démonstration publique d’une machine d’affichage qu’elle vient de lan- cer sur le marché. De même, H. O. Bodine, directeur des ventes de la Raw Film Supply C°, concurrem- ment avec les Compagnies Centaure et Lu- mière, exhiba quelques spécimens de films inin- flammables Agfa, produit européen récemment importé en Amérique. Enfin, la presse cinématographique s’était fait représenter par les Macclure Publications, le Motion Picture Story Magazine, la Moto- graphy, la Kinématograph Veekly, le Drama- tic Mirror, les Moving Picture News et le Moving Picture World. Le Globe représen- tait les quotidiens, marquant ainsi l’intérêt croissant que porte à l’industrie l’opinion pu- blique universelle. Le règne de la qualité. — Un directeur de cinéma californien déclare qu’il a augmenté sa clientèle de 50 0/0 en ajoutant 14 films par semaine à son programme. Tant mieux pour lui, mais, en règle générale, on ne doit guère employer ce procédé souvent préjudiciable au public. En effet, il tend à faire prévaloir la quantité sur la qualité, ce à quoi le bon public, de plus en plus exigeant, ne se laisse pas pren- dre longtemps. C’est ainsi que la longueur des films annon- cée au programme n’a plus l’influence qu elle exerçait jadis. Nombre de directeurs ont même renoncé à l’indiquer, sachant que ce qui im- porte avant tout au succès d’un film c’est sa valeur artistique que rien ne peut révéler par avance. Nous sommes sous le règne de la qualité. (D’après The Moving Picture World.) * Le Congrès de Nexv-York. — Les derniers jours du congrès de New-York ont été bien remplis. M. Rembusch, de l’Indiana, parla de l’importance qui existe pour un directeur ciné- matographiste de connaître la technique du métier et, notamment, les phénomènes de la réflexion et la diffusion de la lumière, selon la grandeur de l’écran. Puis, M. Richardson, technicien du Mo- ving Picture World fit observer que c’était la première fois qu’un représentant de la « cham- bre d’opération » était honoré d’une invitation par un groupe de directeurs. M. Sachter, de Pensylvanie, proposa d’éta< blir un a Trade Board » où les fabricants, les financiers, les directeurs et toutes les branches de l’industrie cinématographique puissent être représentés dans un but de protection mutuelle. Cette proposition provoqua quelque méfiance chez quelques délégués qui craignirent de voir le Board submerger l’autonomie de 1 organisa- tion des directeurs. M. Herrington prétexta que le directeur pouvait avoir besoin de l’aide du fabricant, comme ce dernier avait eu re- cours au directeur. Leurs intérêts sont identi- ques. A M. Hollander qui proposait l’ajourne- ment, M. Bullock exposa les avantages que ce Board procurerait aux directeurs de l’Ohio dans leur lutte contre la loi de censure. M. Rembusch présenta une résolution, qui fut d’ailleurs votée à l’unanimité et sans dé- bat, au sujet de la diminution nécessaire de la longueur des films. Il conviendrait, dit-il, de commencer par ramener 1 unité à 500 pieds, et ce pour le bien du commerce et l’intérêt du — «9 — public qui préfère la qualité à la quantité. Les fabricants feraient bien de ne pas produire de films pleins de détails oiseux. Après une intervention de M. Gilosky sur la situation du Minnesota par rapport à l’orga- nisation des directeurs, le secrétaire, M. Ro- senthal, prêcha l’unification des organisations Est et Ouest. Après quelques échanges de vues entre le vice-président Tuywell, M. Den- ton, M. Rembusch, M. Bullock et le Prési- dent Phillips, l’assemblée décida d’envoyer un comité à la Convention de Dayton. Contrairement à la proposition du vice-pré- sident qui proposait Los Angeles, le congrès décida que sa prochaine réunion se tiendrait encore à New^-York en 1915. Le comité exé- cutif de l’Association fut chargé d’en fixer la date. On procéda enfin à l’élection du nouveau bureau : le Président Philipps fut réélu avec enthousiasme. Après lui, le vice-président Tuy- well et le secrétaire Rosenthal furent réélus sans opposition. Enfin William Sweeney fut élu trésorier. * Le bill Smith-Hughes. — Le quotidien The Evening Sun fait observer que rien ne saurait être plus « indésirable » que le bill Srnith-Hughes. « Une censure de cette sorte est intolérable », dit-il. Le problème de l’ad- mission des enfants dans les cinémas est loin d’être résolu; l’intelligence et le bon vouloir de tous sont indispensables si l’on veut obtenir une solution pratique satisfaisante. * Affiches sanguinaires. — L’une des adres- ses les plus intéressantes du Congrès de New- York est dûe à l’expérience d’un directeur au sujet des affiches. La crise d’hystérie en fa- veur des affiches sanguinaires qui semblait sé- vir sur des cerveaux raisonnables à d’autres égards commence à s’atténuer. Un placard, pour être sensationnel, ne doit pas être néces- sairement horrible. Le véritable succès d’un film est souvent dû à l’habileté de l’affiche dont le texte, le dessin et la couleur sont à la fois explicites et modérés. Le crime n’a pas besoin de réclame. (D’après The Moving Picture World.) » — tg» ^ a>— ^ Inventions et Marques nouvelles 470.712. Droin. Perfectionnements aux projecteurs cinématographiques. 470.712. Brixey. — Ecran pour projec- teurs. 470.671. Gaisman. — Pellicule ou film photographique à revêtement opaque détacha- ble. Communiqué par l'Office des Brevets d ■ 'In- vention de M. H. Boettcher fils, ingénieur- conseil, 39, boulevard Saint-Martin. Télépho- ne : Archives 17-66, Parts. Communiqué par l'Agence de Brevets et Marques de Fabrique Jacques Gevers & C°, à Anvers, rue Saint- Jean, 70. Perfectionnements dans les dispositifs de sécurité, des boîtes protectrices pour films. 265775. — Maillet (A.), Paris, rue Vignon, 20. Procédé et dispositif pour la synchronisa- tion musico-cinématographique. — 265406. — Janssens (L.) , Bruxelles. UNE PUBLICATION REMARQUABLE La Société des Etablissements Gaumont vient de nous adresser un exemplaire du nou- veau catalogue général qu’elle vient d’éditer pour l’année 1914. Etabli avec le plus grand soin, nous ne saurions trop recommander à nos lecteurs de se procurer ce document au plus tôt, car ils y trouveront des renseignements aussi inté- ressants que précis. De nombreux devis et tableaux y sont annexés complétant ainsi cet ouvrage dont l’utilité apparaît incontestable. En outre l’heureuse disposition de ce Catalogue permet une étude rapide et claire du matériel tout à fait perfectionné dont les cinématographistes peuvent avoir besoin. D isons pour terminer que tous les exploitants ou opérateurs justifiant de leur qua- lité, peuvent en faire la demande aux Etablissements GAUMONT, qui leur remettra gracieusement cette publication. © ® © © ® « m « # © @ ^êî © c- ® © © ® © © © © © © © © © © © © © (0 h Z < h O h) Pn tà Q) § c V Q e 3 U s s« :. U s O tt s 3< S O y e s « s U (0 s O J < :3 h ü < KÎ Q) e: O O > Q) « = ^ CO Q > l. Q ÏS^ Q l^ SS«5 S. § tt QC (0 Q 0 0 H PS P P fl Z O >■ J lü Û H D ü Œ ü UJ —5 û::; < tn *-4 ? 0 E ;:d c2 O < •wi Ç/3 C/3 5 O tsi QJ • VM 5 "-5 s© E (/) UJ J J < ÛC UJ Z D U. 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VALGÉRIE et la TUNISIE, que nous Venons de prendre en exclusivité les grandes œuvres cinématographiques suivantes : PARMI LES HOMMES ET LES FAUVES — 97 — Nouveautés Cinématographiques Louis AUBERT, Représentant 19, rue Richer, Paris Téléphone : Louvre 03-91 Livrables le 31 Juillet 1914 Amour et trahison, drame, 1 affiche 739 Vision d’épouvante, drame, 3 affi. 948 Un haiser bien gagné, com., 1 affi. 185 L’enfer des maris, corné., 1 affl... 660 Le pyjama mystificateur, com., 1 aff. 189 Le Parc Monceau, plein air 117 Agencegénérale Cinématographique 16, rue Grange-Batelière, Paris Téléphone : Gutenberg 30-80. Central 0-48 Livrables le 24 Juillet MINERVA. — L’affaire des cinq, drame, affiche 780 MONOFILM. — John offre des fleurs, comique, affiche 140 CONTINENTAL-FILM. — La Jarre- tière, comédie 290 ECLAIR. — Le roman d’un caissier, drame, affiche •• 830 ECLAIR. — Aimée pour elle-même, comédie, affiche 298 ECLIPSE. — D’Interlaken à Schei- deg, voyage 115 ECLIPSE. — La sandale rouge, drame, affiche 845 ECLIPSE. — Séraphin s’amuse, com. 105 MONOFILM. — Amour de bec de gaz, drame comique, affiche.... 420 SOCIÉTÉ ADAM et C» PARIS - 11, Rue Baudin, 11 - PABIS Téléphone : Trudaine 57-16 TRANSATLANTIQUE. — Sous les griffes du Lion 620 Amour et vengeance 590 KEYSTONE. — Idille vaseuse 306 BONAZ 21, faubourg du Temple , 21 La Mine aux millions, dra., policier, aff. 980 SOCIÉTÉ CINÉS 8, Rue Saint- Augustin, Paris Téléphone : Louvre 20-25 GROUPE 264 Livrable le 24 Juillet Les cloches de Sarrente, drame, 2 affiches Patachon chasseur d’Afrique, com., affiche La valise jaune, comique, affiche.. Florence, panoramique CELIO-FILM. — Pas de rose sans épines! corné., 2 aff. (hors série) 430 320 212 120 470 COSMOGRAPH 7, Faubourg Montmartre, PARIS Téléphone : Central 33-17 Oscar gazier, comique, affiche 180 Soc. Qénér. des Cinématographes “ECLIPSE’’ 23 rue de la Michodière, Paris POUR LE 31 JUILL^^ Le revenanl, drame, affiche 585 Le briquet de Polycarpe, comique. 134 Sauterets et ses environs, plein air. 116 C® EDISON 59 et 61, rue des Petites-Ecuries, PARIS Téléphone : Guternberg 07-43 LIVRABLES LE 24 JUILLET 1914 Octavius et le réveil-matin, co- médie, affiche 326 Les patins à roulettes au sérail, co- médie, affiche 308 La rose messagère, drame, affiche. . 332 Société française des Films ECLAIR 12, Rue Gaillon, PARIS Téléphone ; Louvre 14-18 PROGRAMME No 32 Livrables le 7 Août 1914 A. C. A. D. — La dernière incarna- tion de Larsan, d’après le roman de Gaston Leroux : Le parfum de la dame en noir, affiches 1230 ECLAIR. — Contran a des idées noi- res, comique, affiches 210 EGLAIR-iCOLORIS. — Le parapluie, comédie dramatique, affiches.... 282 SCIENTIA. — La verdure des troncs d’arbre, scientifique 135 SCIENTIA. — Boutiques cingalaises, plein air 105 AMERIGAN-STANDARD-FILM La ocnscience de Jim, drame, affi.. . 504 Société des EtablissementsGAUlVlONT Société Anonyme, au capital de 4.000.000 de francs 57-59, rue Saint-Rocb, Paris Téléphone : Nord 40-97 Pour les dates de livraisons, se renseigner aii< diverses agences. PROGRAMME No 33 Le rêve au clair de lune, senti- mental, artistique, color., affi... 507 Le jockey est en retard, com., aff.. . 107 Le scrupule de Monsieur Dumont, sentimental, affiche 354 La statue du silence, drame 521 Les principes du D'' Philégon, sen- timental, affiche 422 Au pays des Geiysars, docum 170 De Dakar à Saint-Louis, panorama. . 106 -- 98 — Agence HARRY, 61, rue de Chabrol Téléphone : Nord 66-25. Groupe 10 juillet CINES. — La revanche de Marcelle, comique, affiche 556 CINES. — Un beau geste, com., affi. 355 CINES. — Patachon garçon d’écurie, comique, affiche 156 CINES. — Lugano, voyage, affiche. . 120 CELIO. — Les petits marchands ambulants, drame sentim., affi... 324 IMP. — La coupe d’amour, dr., af. 610 NESTOR. — Un drame dans la vallée,, drame, affiche 300 REX. — La proie du vautour, drame, affiche 315 REX. — Le poing vengeur, dr., affi. 300 C. HALLEY 19, Rue Richer, 19, PARIS Téléphone : Central 32 04 Livrable le 24 Juillet Gédéon aime le macaroni, comique 123 ITALA-FILM Paul HODEL. représentant p la France, la Belgique et la Hollande. — 3, Rue Bergère, Paris. Téléphone : Gutenberg 49-11 11 JUILLET Comme l’aigle, drame, affiche 943 Ch. MARY 18, rue Favart. 18 AMBROSIO Série Artistique Suzanne GRANDAIS MONATFILIVI 35. Rue Bergère, 35, PARIS Téléphone : Bergère 47-77 PROCHAINEMENT Le mariage de minuit 1200 W. Shakespeare 1600 Aux jours de Trafalgar 1000 La momie vivante 1000 Le document n“ 16 1200 UNION - ECLAIR- LOCATION 12. Rue Gaillon Téléphones : Louvrett-48 - Gutenberg 30-92 LIVRABLES LE 24 JUILLET STANDARD. — La fiancée du Far- West, drame, affiche 580 ^Y A. F. — Le chemin du bonheur, drame, affiche 540 ECLAIR. — Contran au pensionnat, comique, affiche 255 ECLAIR. — La route des Alpes, do- cumentaire, plein air 156 L. SUTTO 9, Place de la Bourse, PARIS (Succursale de la Milano-Films ) Téléphone ■ Central 82-00 GRANDE SERIE ARTISTIQUE HESPERIA, Cinématographes PATHE FRÈRES Téléphone : Roquette 34-95, 30, Boulevard des Italiens, PARIS PROGRAMME N® 24 ANORE DEED La pipe de Boireau, comique, affiche 290 COMICA Il ne faut pas courir deux lièvres à la fois, comique.. 160 FILMS VALETTA La vieillesse du père Moreux 1410 FILM RUSSE Un drame sur le Volga, dr., aff 975 PA THECOLOR Mammifères américains, instructifs 125 Les bords de la Creuse, plein air. . 115 s. c. A. G. L. Rocambole et l’héritage du marquis de Morfontaine, drame, affiche. . 1500 SELECT A FILM Elevage des chevaux percherons, plein air 180 Transatlantic FILM Co Ltd 6, rue de Hanovre, PARIS Téléphone : Gutenberg 72-.51. LIVRABLES LE 24 JUILLET GOLD SEAL. — La peau de léopard, drame sensationnel, affiche 610 NESTOR. — Cœur de femme, drame,, affiche 305 FROMTIER. — La ruse du Schériff, drame, affiche 310 NESTOR. — Dernier exploit de suf- fragettes, comédie, affiche 315 CINEMA CENTRE 94, Rue Lafayette — PARIS Téléph<)ne : Bergèi e 44-01 En vision à Tivoli le 7 Juillet Coureur de dot, drame, affiche.... 950 Vive la concurrence, com., aff 240 Odette, agence matrimoniale, comé- die, affiche 850 Amour et souvenir, comédie dra- matique, affiche 800 WESTERN IMPORT Co Ltd Jacques Haïk, Représentant Général 83 bis, Rue Lafayette (9e) Télé[)hone : Louvre 39-0i'. Livrable le 24 Juillet KAY-BEE. — Le désert sanglant, drame, 2 affiches RELIANCE. — L’honneur d’une jeune file, drame, 2 affiches APOLLO. — O’Brien hypnotiseur, comédie comique, affiche 583 307 296 H. de RUYTER 11, rue de Montyon. 11, PARIS Téléphone ; Bergère 44-34. PASQUALI et| Cie Livrable le 24 Juillet 1914 Ta vie pour le roi, drame, 3 affiches 1450 Polidor trouve un sosie, com., affi. 195 99 — SOCIÉTÉ VITAGRAPH Ib, Rue Sainte-Cécile, Paris Téléphone ; 1. ouvre yü-tiy. Livrables le 24 Juillet L’àme de l’argile, pathétique, affi. • • 584 Un meli-melo... drame, corné., afti. 314 La robe de Pâques, corné, enf., affi. 265 Maria la pêcheuse, drame, affiche.. 601 La victoire du faible, corné, dra., af. 325 Le balayeur lance la mode, com., af. 310 M. P. Sales AGENCY 37. Rue de Trévise, PARIS M. P SALiS AGENCY LOCATION R. Sprecber. Directeur Téléphoné : (’.eniral 34-8U Victoii’e, tlrame naval sensationnel 1095 ville en 3 actes 990 Elle ne peut pas dire non, vaude- Le mariage fatal, drame paignant et vécu 970 Camarades de régiment, drame des forêts vierges 1295 Les mystères de Londres, drame policier 990 L’homme primitif, drame des temps préhistoriques 950 Le détective Finn et le boa, drame policier 990 PETITES ANNONCES Le prix des petites annonces est de cin- quante centimes la ligne. Les abonnés ont droit à quatre annonces de cinq lignes. Pour toutes demandes de renseignements, prière de luetlie un liinOre puur la réponse. j. — ^ ^ A VENDRE : Occasions exoeptionn. : 1 poste synclii'o Gaumont, av. 14 films et disques; 1 Mendel av. 5 lilms et disques; 1 Gentilhomme av. 15 disques et lilms; 1 poste ciné Pathé dern. modèle, tab. pied fer complet. Plus, autres post. lanlernes, arcs, lampes arc éclairage. Décors, tentures, Fauteuils à bascules neufs (fabrique spéciale). Fauteuils et banquettes, occasion. 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DuwtAU. ; Malgré les chaleurs les bons Cinémas qui passent les Nouveautés î PATHÉ FRÈRES peuvent rester ouverts car, seuls, il peuvent (; passer la 3® suite de la fameuse série ROCAMBOLE «le POMSON X>XJ où ïc syînpathiquc héros populaire sc surpasse lui-iuême PATMÉ FRÈRES Éditeurs Tous les spectateurs savent que, seules, les salles qnl passent les vues tirées sur FILM ININFLAMIHABLE doivent être classées comme IProchainement : XaJHL BTTT *YaE Xj Un Evènement Sensationnel Présentera prochainement AGNÈS OU La MARCHE au SUPPLICE Le Premier de la Série BROADWAY des FILMS tiuui) m uuusiruyiiuu m nayiiiiiyii üiusuidiuyiypipys PERFOREUSES, PRISE DE VUES, TIREUSES,^ ESSÜYEUSES, MÉTREÜSES PR0|ECT10N, Etc. Éditeurs et Exploitants ! î Consultez le Catalogue DBS E Lucien PRÉVOST tablissements L^UCien Breveté. S G. ©. G. 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Le Numéro : 25 cent Parait le Samedi Rédaction & Administratiofl 80, Rue Bergère P^IS TÉLÉPHONE Gutenberg : 61-84 Exposition et Congrès Aurons- nous une Exposition interna- tionale de la cinématographie à Paris? Oui, le principe en a été accepté par notre Chambre Syndicale, évidemment désireuse de marquer par une manifes- tation grandiose le splendide épanouis- sement de notre art et de notre industrie. Mais l’idée de ces grandes assises ayant été agréée, il importe de savoir comment et sous quelle forme nous devons la réaliser. Et sur ce terrain délicat deux théories s’oppdsent actuellement. Certains de nos amisestiment que, seule, une large exposition mondiale peut témoi- gner, devant tous les peuples, de l’effort accompli et des résultats obtenus par la cinématographie depuis une quinzaine d’années. Le projet conçu n’est pas sans valeur. Une industrie aussi colossalement millionnaire que la nôtre peut songer à de vastes desseins et parler haut face au public, puisqu’elle compte d’innombrables admirateurs. Une Exposition générale, bien placée, résumerait sans doute avec force, tout ce que les fabricants, les éditeurs et les exploi- tants de Cinématographes ont fait au dé- but de ce siècle. Je vois très bien de larges stands — mais où? — dans lesquels triom- pherait l’art des Pathé, des Gaumont, des Debrie, des Eclair, des Gilbert, des Er- nemann et de tous nos constructeurs d’ap- pareils de projection ou de prise de vues. Place serait faite aux merveilleux ouvriers de la pellicule vierge, premiers artisans de notre branche. Lumière, Pathé Eastman, Agfa, Gevaert, ainsi qu'aux marques fran- çaises, anglaises et allemandes qui nous doteront sous peu d’un film ininflammable suffisant. Puis s’étendrait, à côté, le champ des studios au sein desquels s’élabore le film imprimé, théâtre de prise de vues rempli de ses accessoires électriques et mécaniques. Des artistes y pourraient travailler quelques heures par jour et ren- dre, pour ainsi dire, tangibles les mer- veilles de l’écran. Quelques salons ciné- matographiques en réduction montreraient à la foule ce que l’art des architectes spé- ciaux a construit pour la cinématographie dans tous les pays --- hygiène, sécurité, confort, élégance — à telle enseigne que cette Exposition apparaîtrait comme un triomphe synthétique de l’art des projec- tions animées. Est-il besoin de dire que cette mise en oeuvre coûterait fort cher? La plupart des Expositions cinémato- graphiques — jusqu’à ce jour faites à l’étranger — se soldent par de grosses charges pour les intéressés. Furent-elles fécondes en publicité? Ont-elles permis — 4 — à notre industrie de s’étendre, de se dé- velopper et d’accroître les revenus de tous ceux qui vivent du film? Je l’ignore, n’étant pas dans le secret des managers. Mais j’ai bien peur que le bilan de ces affaires soit négatif. Une deuxième théorie s’oppose à la précédente; en voici l’esprit ; les fabri- cants, éditeurs, constructeurs, directeurs, artistes, techniciens, etc., profiteraient du Congrès International de la Cinématographie qui doit avoir lieu à Paris, au printemps prochain iqj5, pour organiser une grande semaine de la cinématographie. Toutes les questions professionnelles qui se posent à l’attention de nos indus- triels du film seraient ^discutées dans ce congrès nécessaire et vous savez qu’elles sont nombreuses et urgentes. Entre les séances et après, nos invités de toutes les nations visiteraient les usines et les ciné- ma-théâtres dont Paris leur offrirait l’agrément et l’utilité. Rien ne nous empêcherait d’ailleurs d’ouvrir, dans une salle appropriée, une exposition technique, éminemment profitable, de toutes les ressources de la Cinématogra- phie, pendant la semaine du Congrès et sous le contrôle précis de nos organisations syndicales. La Chambre française de la Cinématographie à pouvoir pour mener à bien cette entreprise: puisse-t-elle se passer du concours de tiers et ne pas confier à de certains imprésarios le soin de défendre, par une puissante manifesta- tion, l’avenir de la Cinématographie ! Toutes les expositions sont des affaires : faisons les nôtres avant de servir celles des autres. G. DUREAU L6S Ginémaioyrapliisleii LyooDais et les Taxes Nunicipales Le Syndicat patronal de la Cinéma- tographie Lyonnaise et de la Région, fondé le ô février 1913 ci Lyon, nous adresse la lettre suivante : I^yon, le 13 juillet 1914. Monsieur le Directeur, Nous venons encore vous deinander rhosi)italité de vos colonnes pour in- former nos collègues français que le .lata qno dans lequel nous nous trou- vons s’aggrave par des nouvelles alar- nantes. Le Bureau de Bienfaisance chargtî le j)ercevoir la taxe nous propose un forfait journalier basé sur la moyen- ne de ce qu’il aurait dû légalement prélever, pendant le contrôle, soit 10 entimes par place, quelque soit ie nrix, et que la décision de M. le Maire le Lyon avait empêché. Qu’en dites-vous? Devant notre refus, il en a saisi le laire de Lyon. Et nous en sommes là ! Que va-t-il se passer? En présence de ces manœuvres, nous faisons appel à toutes les gran- des maisons d’édition, de location et de construction, par lettres indivi- duelles, pour leur demander leur ap- pui financier en s’inscrivant comme membres honoraires. Cela nous aidera beaucoup dans la chaude lutte qui, peut-être à l’heure oîi vous recevrez ces lignes, aura déjà éclatée. Nous vous ferons connaître nos gé- néreux donateurs en vous priant de les signaler à la reconnaissance de tous les exploitants français. Car ne l’oubliez pas : Si la ville de Lyon réussit dans son projet, les au- tres municipalités suivront! et com- ment ! Veuillez agréer. Monsieur le Direc- teur, nos sincères salutations. Pour le Syndicat : Le Secrétaire, Verchère — 5 — Obsèques de M. Rémy FEYS Vcici, dans l’ordre, le texte des discours qui furent prononcés sur la tombe de notre regretté collègue par MM. de Saint-Mesmin, Costii, Médard Carré et Goulet Discours de M. DE SAINT-MESMIN Directeur des Etablissements PATHÉ Erères - LILLE au nom du Syndicat de l Industrie Cinématographique du Nord et du Pas-de-Calais Messieurs, En 1 absence de M. Saiembier, retenu à Pans par ses devoirs parlementaires, je viens, au nom du Syndicat de 1 Industrie cinémato- graphique du Nord et du Pas-de-Calais, adres- ser un dernier adieu à notre Président d’hon- neur, Rémy Feys. L hommage que nous apportons aujourd’hui à sa mémoire ne peut être que l’expression bien affaiblie du deuil que nous cause cette mort prématurée; car aux regrets officiels qui sont exprimés sur cette tombe, s’ajoute le chagrin des amitiés brisées. Peu d’hommes étaient plus sjmpathiques et plus populaires que Rémy Feys. Sa cordialité proverbiale, son affabilité qui ne se dementrt jamais, même au milieu des pires souffrances, avaient fait de Rémy Feys une des physionomies les plus aimées du monde cinématographique français. Rémy Feys était un des plus anciens mem- bres de notre corporation. Mais avant de se vouer au cinématographe, il avait même une existence de travail qui, à l’égal de ses succès dans notre industrie, honore grandement sa mé- moire. Rappeler la modestie de ses débuts et le chemin parcouru par lui pour arriver à la situation qu’il s’est créée par la seule force de sa volonté et par son énergie au travail, voilà le plus bel éloge que l’on puisse faire d’un homme. Et c est là le très noble exemple que nous donne la vie de Rémy Feys. Entre dans notre industrie il y a plus de dix ans, il dirigea pendant longtemps le ciné- matographe pour son propre compte. Puis enfin, en 1909, il devenait le représentant, pour la région du Nord, d une des principales maisons d édition française, la Compagnie des Etablis- sements Gaumont. Rémy Feys était donc admirablement en me- sure de connaître toutes les questions intéres- sant le monde cinématographique, et il se trou- va tout désigné, lors de la fondation du pre- mier syndicat des Directeurs et des loueurs du Nord et du Pas-de-Calais, pour devenir le Président de cette Association. Nul ne fît ja- mais, en vain, appel à sa bonne volonté, à son dévouement, dans des cas où cependant son rôle fut parfois difficile. Et lors de la récente réorganisation de notre Syndicat, ce fut dans une acclamation spontanée et unanime que Rémy Feys fut élu Président d’honneur. Ceci se passait il y a quelques jours à peine. Nous savions notre ami bien malade; mais nous l’avions vu, en des circonstances précédentes, triompher de la souffrance avec une énergie si extraordinaire que nous ne pouvions admet- tre que, cette fois, la mort sournoise allait pren- dre son implacable revanche. La grande et terrible faucheuse a accompli son oeuvre destructive. Elle a abattu, dans la force de l’âge, cet homme d’apparence robuste e^ qui semblait fait pour vivre longtemps. Elle a réduit au silence ce collègue qui avait tou- jours un mot aimable sur les lèvres; mais elle n’effacera pas le souvenir de Rémy Feys. Natre groupement corporatif n’oubliera pas que Rémy Feys fut le premier à réunir autour de lui les forces encore éparses des cinémato- giaphistes de notre région. Ses collègues, ses amis conserveront le souvenir de ce cœur tou- jours ouvert et de cette main que l’on était heureux de serrer. Nous adressons à Madame Rémy Feys l’ex- pression de notre profond et douloureux res- pect; à son fils, monsieur Henri Feys, et à son frère, monsieur Léon Feys, celle de notre bien affectueuse sympathie ; à tous les siens, celle en- core de nos vifs regrets. Puissent les sentiments des amis si nombreux qui les entourent ici dans un suprême hommage au cher disparu, adoucir ur, peu la cruauté de la perte qu’ils viennent de faire. En adressant nos dernières paroles à notre cher Président d’honneur, au bord de cette tombe où il va reposer pour l’éternité, nous nous inclinons profondément devant sa mémoire. Adieu cher Rémy Feys, adieu! 6 - Discours de M. COSTIL Directeur commercial des Etablissements GAUMONT Messieurs, Je viens ici remplir un double et pénible devoir : Au nom des Etablissements Gaumont, que j’ai l’honneur de représenter, je tiens à saluer une dernière fois un des meilleurs et des plus ardents collaborateurs de notre Société. Il tombe en pleine force, fauché par une maladie impitoyable et que son courage seul lui permit de supporter vaillamment. Il tombe au moment rrême où la fortune lui souriait, où, après vingt ans de labeur acharné, il pouvait, à juste titre, SP montrer fier de la situation acquise et consi- dérer l’avenir avec tranquillité. Il tombe à l’heure enfin, où il venait d’acquérir la maison qu’il convoitait depuis plusieurs années, et dont, ces derniers jours encore, il réglait à l’avance les plans de transformation. Même aux heures de souffrances les plus pénibles, Rémy Feys ne pouvait pas admettre que la maladie put, un jour, avoir raison de sa piodigieuse activité... Et maintenant, c’est à l’ami que je parle, mon cher Rémy, qui fus le plus loyal, le plus entraînant, le meilleur des compagnons. Dans cette vie d’affaires, où l’âpreté de la h tte n’engendre parfois que des sentiments d’é- goïsme et de jalousie, c’était une joie pour nous de pouvoir rencontrer cette physionomie sou- riante et saine, de pouvoir sentir en face de SOI un homme dont la seule pensée n’était que de créer du plaisir pour ceux qui l’approchaient- Pourquoi la mort est-elle venue choisir cet homme qui ne répandait que le bien et pouvait er faire tellement encore... Ma s, pour l’épouse qui pleure, pour le fils qui reste là, raidi par la douleur et unique- ment soutenu par l’affection de tous, peut^l être un spectacle plus consolant que cette affluence devant une bière, et ce dernier salut df tous ceux qui l’ont connu et aimé. A.dieu, Rémy, toi qui avais cent fois la vie de nous tous, tu pars cependant le premier, par une terrible ironie du sort! Mais sois assuré que ton souvenir subsistera et lorsque ceux qui ne t’ont pas connu viendront nous demander : a Quel était Rémy Feys? », nous pourrons leur répondre : « C’était un brave homme. » Discours deM. Médard CARRÉ President d’honneur du Syndicat de l’Industrie Cinématographique du Nord et du Pas-de-Calais Mesdames, Messieurs, Je ne saurais laisser cette tombe si préma- turément ouverte sans venir dire un dernier adieu à mon ami de longue date, à Rémy Feys. La nouvelle de sa mort nous a consternés, car pour tous ceux qui ont eu le bonheur de l’approcher, il fut un véritable et sincère ami. Rémy Feys fut aussi, dans toute l’acception du mot, un grand travailleur. Il sut par son énergie et son esprit d’initiative se créer une situation, et c’est à la fleur de l’âge qu’il est malheureusement emporté, non sans avoir en- duré de cruelles souffrances. Certes, Messieurs, le Syndicat des Direc- teurs du Nord et du Pas-de-Calais, l’Industrie du film tout entière font en lui une grande perte. Je suis certain d’être l’interprète de tous en disant à Rémy Feys tout le chagrin que sa mort nous cause et les regrets sincères que nous en éprouvons. Mon cher Rémy, au nom de tous, en mon rom, adieu! adieu! * Discours de Mr GOULET ^Directeur du “Cinéma Moderne”, à Liévin. M es amis du Pas-de-Calais m’ont demandé de dire quelques mots d’adieu à notre ancien collègue, à notre bon ami Rémy Feys. Je les remercie du douloureux honneur qu’ils me font et j’accepte, car cela me permettra de rendre un dernier et sympathique hommage à celui que nous pleurons tous. Comme la plupart d’entre nous, il descendit dans la mine meurtrière. Il connut nos labeurs, souffrit de nos misères. Et lorsque, dans nos heures de désespoir, nous pouvions serrer sa main loyale, cela était pour nous un précieux encouragement. Sa réussite n’était enviée par personne. Cha- que fois que l’un d’entre nous le rencontrait, cela nous rappelait que d’un humble mineur au visage noirci par le charbon, on pouvait faire le Directeur d’une importante maison. Rémy fut notre Président dévoué. Il aurait voulu voir l’union générale des membres de — 7 notre industrie, mais ses vœux n’ont pu, dte son vivant du moins, être réalisés. Aujourd’hui, nous déposons son corps dans la terre féconde. Ses idées germeront. Elles se développeront tel le grain de blé que le semeur confie au sol produit l’épi doré au temps de la moisson. Le Syndicat grandira. Tous les Ex- ploitants s’y retrouveront unis. Dors en paix, Rémy ! A ta famille éprouvée, nous pouvons dire maintenant: Vous avez une suprême consola- tion que les familles des rois vous envieraient. Le film, qui reconstitue la vie, a rendu Rémy immortel. Par le Cinématographe, nous en con- serverons la vivante image. Chacun pourra le ressusciter sur l’écran et dans cinquante ans, nos enfants pourront encore regarder agir l’homme de bien, le premier apôtre du film dans le Nord, celui qui fut notre guide à tous et se consacra tout entier à l’exploitation du Cinématographe. Adieu, mon cher ami, adieu! ÉCHOS La 3‘ Commission d’intirOt iocai du Sénat rejette ie projet des taxes mnnicipaies contre le Cinéma La 3® Commission d'intérêt local du Sénat s'cst réunie ces jours-ci sous la présidence de M. Audiffred. Elle a entendu la lecture du rapport de M. Ponteille sur le projet de loi tendant à autoriser la Ville de Bordeaux à percevoir une taxe sur les places occupées dans tous les genres de spectacles, p compris les cinématographes. Les conclusions de ce rapport qui a été adopté sont qu’il p a danger à ne pas réserver les taxes de cette nature pour remplacer d’au- tres taxes existantes, comme l’octroi et que l’établissement des taxes sollicitées dont la gé- néralisation est à craindre, pourrait avoir une répercussion fâcheuse sur la fréquentation des théâtres. M. Ponteille déposera un rapport dans ce sens et la Commission a rejeté le projet. Coscia et Xilo MM. Coscia et Xilo viennent de fonder à Rome une importante société pour le commerce et rindustrie cinématographiques. Siège social : via délia Mercede, 39. Bons souhaits de pros- périté. « Le Cinéma et les Sports Nous ne saurions vraiment trop recomman- der à l’attention du monde cinématographique le film de notre ami Jean Mariani, qui a pour titre : L’ Entrainement des chevaux de courses en France, Chantilly. Ce film, à la fois documentaire et sportif, aura certainement un grand succès, surtout dans les pays de sport hippique. * Excelsior^Cinéma On nous informe que M. Ernest Kahn vient de céder à M. Paul Henry, son co-associé, tous ses droits sociaux dans la Société Paul Henry et Cie (Excelsior-Cinéma-Music-Hall, 105, avenue de la République) , suivant acte passé le 1 1 juillet 1914 devant M® Moyne, notaire à Paris. M. Paul Henry reste donc seul directeur de ce splendide établissement. Il s’est adjoint M. George pour le choix des films, et notre confrère A. Noël, courriériste théâtral, pour le secrétariat général. H: * * Double firme La Société des Etablissements Gaumont in- forme la clientèle que le film Les Rapides du Japon qu’elle annonçait dans son programme n“ 34 appartient à la série « Méliès » sans autre détermination. Il existe une autre maison (( G. Méliès » à New-York, mais ce n’est pas celle dont les Etablissements Gaumont présente les films. * H: Les Etablissements Aubert s'agrandissent On nous informe que, vu le développement considérable de leurs affaires, les Etablisse- ments L. Aubert transfèrent, à dater du 20 juillet, leurs bureaux dans l’immeuble qu ils viennent de faire construire 1 24, avenue de la République. Téléphones : Roquette 73-31 et 73-32. _ 8 — Changement de titre Les Etablissements Aubert nous prient d’an- noncer que le titre du film Le Chant du Cygne est changé et devient Le Chant Suprême. * "Banquet Le directeur de El Mundo Cinérnatografico, notre sympathique confrère de Barcelone, vient d’offrir — en aimable réponse — un banquet de sympathie professionnelle à M. Artigas, de la M aison Santos y Artigas, de la Havane, actuellement en voyage d'affaires à Barcelone. * * * Autour d'un berceau ! Tous nos souhaits de longue et heureuse vie au charmant bébé dont notre ami M. Meunier, des Etablissements Gaumont, vient d’être l’heu- reux père! * A Sedan M. E. Vary, directeur de « Excel- sior )), cinéma attractions, 13, avenue Phi- lippoteaux, à Sedan, a inauguré son magni- fique théâtre, samedi dernier. Ne reculant devant aucun sacrifice, M. E. Vary a aménagé une salle luxueuse du der- n'er confort moderne, afin d’offrir au public sedanais un spectacle de premier ordre, com- portant toutes les attractions possibles. Tous nos compliments et nos meilleurs vœux de réussite. ❖ * * Un hardi Pionnier M. Willi am-Ponty, gouverneur général de la Côte de l’Afrique Equatoriale, vient, en col- laboration avec M. Guy, commissaire de l’A.O.F., ce qui signifie Afrique Occidentale Française, de s’inspirer des idées suggérées par le Commissariat général de l’exposition de Marseille aux fins de prendre l’initiative de charger un opérateur réputé, d’aller sur place recueillir les films les plus diffioiles à tourner. L’audacieux photographe devra rapporter de son voyage plus de cinq mille clichés. Il est de toute évidence que le plus vif suc- cès couronnera le retour d’une mission aussi courageuse qu’instructive. LA GREVE DES FILMS EN ALLEMAGNE L’Opinion publique et la Presse contre le Décret Intervention Diplomatique Berlin, le 13 juillet lOl'i. J’ai relaté les itrolestalions de la presse cinénialographique allemande à la nouvelle du coup droit, dont le gouvernement de Prusse venait de frapper la cinématographie de ce pays, en décrétant une taxe sur la censure des films. Que des journaux entièrement dévoués à la prospérité d’une industrie, dont ils ont embrassé la cause, la défendent à l’heure du péril, rien que de plus naturel; mais ce (pi’il y a de très touchant dans la malheureuse situation actuelle, c’est funanimité avec laquelle de grands journaux de la presse berlinoise quo- tidienne ont pris fait et cause jiour le Cinéma. Trop souvent, nous avons trouvé nos confrères dans le camp de nos adversaires. Mais cette fois, écœurés par la volonté évidente de persécution qui émane de l’attitude des pouvoirs publics à l’égard de l’in- dustrie cinématographique, nombre de feuilles importantes sont avec nous. Qu’on en juge par ces extraits de deux des plus considérables quoti- diens de Berlin, ceux (lui, dans un sens ou dans un autre, font l’opinion de la capitale : le Lokal Anzeiger, journal cher aux fonctionnaires re- traités et aux petits bourgeois aisés et modérés; le Berliner Tageblatt, l’organe des financiers juifs et des ra- dicaux. Le premier s’exprime ainsi : , « A la suite de la grêle de règle- -;9 - ments pleins de restrictions et d’in- terdictions qui pèsent toutes si lour- dement sur la liberté d’action de l’ex- ploitation cinématographique, éprou- vée déjà par tant d’impôts les plus di- vers, voici qu’un nouveau pavé vient heurter l’industrie du film, menaçant de l’écraser sous son poids : le tarif des droits pour la censure policière des films. Nous avons déjà annoncé ce matin que les fabricants avaient résolu à l’unanimité de ne plus pré- senter leurs films à la censure de la police. Période d’interrègne qui finira Dieu sait comment! Les fabricants déclarent qu’ils ne peuvent supporter la charge économique de ces frais énormes. Ils appuient leur affirma- tion sur l’exemple typique suivant ; Une maison moyenne de Berlin a réa- lisé en 1913 un bénéfice de 31.250 francs, impôts non déduits. Elle au- rait eu à payer au fisc, dans le présent régime, 337.000 francs pour la cen- sure. Elle se serait trouvée en consé- quence en déficit de 206.250 francs. Elle serait morte avant que d’avoir vécu. Si ces frais s’ajoutent encore à ceux de la carte d’identité jointe à chaque film, ce qui donne l’addition suivan- te : Un film de 100 mètres ne coûte à la vérité que 1,25 de carte, mais si ce même film est vendu 200 fois, c’est autant de fois qu’il faudra payer cette taxe de 1,25. Absolument injus- tifié apparaît également aux fabri- cants le calcul des frais de censure, qui estime à 1,25 la minute d’examen. La présentation d’un film de 100 mè- tres dure 5 minutes, soit 6.25. C’est quelque peu exgéré et, quoique pré- cieux, le temps des fonctionnaires n’a jamais valu 1,25 la minute. « En présence de ces taxes exorbi- tantes, les chefs d’industrie veulent faire grève et abandonnent aux di- recteurs de théâtre le soin de présen- ter les films au visa de la police. Il est facile de prévoir quelle sera l’opinion des exploitants à cet égard. Mais quelle sera l’issue de cette guerre im- minente? La police est en mesuré d’attendre; elle a le droit de punir les cinémas récalcitrants et de fer- mer ceux-là qui passeront des films non-visés. De l’avis des fabricants, les directeurs sont plus qualifiés qu’eux- niêmes pour supporter la charge, vu que dans ce cas, les frais étant plus divisés, ne constitueront plus un bloc aussi lourd aux épaules de chacun. A cette objection, les exploitants répon- dent qu’ils sont hors d’état de faire face à cette nouvelle dépense. Et de fait, il est plusieurs cinémas à Berlin qui paient déjà plus de 125.000 francs par an d’impôt sur les divertisse- ments. » Le Berline r Tageblatt tient iin lan- gage encore plus énergique. Après avoir jiarlé d’une intervention diplo- matique possible des ambassadeurs de France, d’Italie et des Etats-Unis, il envisage la question comme suit : c( La résolution prise par les fa- bricants de films de ne plus soumet- tre leurs produits au visa de la police, est incontestablement d’une impor- tance extrême, si l’on envisage les conséquences économiques de cette mesure. Le quartier des maisons de films, dans le bas de la Friedrich- strasse, est en révolution. Partout, dans la branche, l’émotion est vive. Les autorités ayant refusé jusqu’à présent toute concession, et toutes les controverses de droit restant sans va- leur aux yeux des fabricants, l’Asso- ciation a pris l’initiative d’inviter les ambassadeurs des trois puissances les plus intéressées sur le marché al- lemand : la France, les Etats-Unis et l’Italie, à intervenir auprès du gou- vernement de Prusse pour obtenir l’abrogation de ce décret. Nous ap- prenons de source autorisée que les trois excellences ont promis de faire une tentative dans ce sens par la voie diplomatique, ce qui prouve bien l’importance qu’attachent les repré- sentants de ces trois pays à la ques- tion. « Sur les antécédents de la situa- SOCIÉTÉ ITALIENNE Capital : Cinq Millions dt Francs ENTIÈREMENT VERSÉS Groupe n« 268. — Présentation à Tivoli=Ciné DU DRAME ÉMOUVANT, rempli de péripéties captivant! Deux Affiches ^ Longueur : 788 mètres 8, RUE St-AUQUSTIN, PARIS Tétéph, t LOUVRE 20.25 Adr. Têlégraph, : CINESITAL-VARIS Juillet- LIVRAISON 7 AOUT Comédie s^otimentale = Affiches = Longueur: 224 m. Ÿ l C )mique = Affiches = Longueur : 139 mètres — 14 — tion actuelle, nous possédons les dé- tails suivants: A la réunion des fa- bricants, toutes les maisons de films étaient représentées, sauf 1’ « Union » (jui donna cependant ultérieurement son adhésion à la résolution de l’as- semblée. Au cours des débats, il fut établi que les fabriques ne pouvaient en aucune façon supporter la nou- velle taxe, ([lie, pour une seule firme, la note à payer serait d’environ 200.(100 francs par an, et que pour Berlin l’encaisement du fisc attein- drait plusieurs millions. D’autre part, on impute aux autres Etats de l’em- pire l’intention de suivre la Prusse dans cette voie, ce ([ui é([uivaudrait à la ruine et à l’anéantissement de l’in- dustrie cinématograpbi(jue en Alle- magne. « Le ministère s’étant refusé à mo- difier son ordonnance, il n’existe plus aucune voie de droit pour l’y con- traindre. Les fabricants, en somme, ne sont pas directement intéressés dans cette affaire, car ce sont les di- recteurs de cinémas (pie les règle- ments désignent comme devant faire viser les films. Ce n’est cpie par suite d’une entente réciprotpie entre la po- lice et les fabriipies (jue ces dernières furent autorisées à envoyer directe- ment les bandes à la censure. Pour l’instant les maisons possèdent enco- re une réserve de films cpii durera une (|uinzaine de jours, ensuite il ne restera jmur les jietits établissement;; ]dus un film neuf à accpiérir. « La Haute Cour administrative aura à se prononcer prochainement si les films d’actualité doivent être aussi soumis au visa des censeurs. ju.s(iu’ici ont été d’avis que seuls les films posés, dramaticpies ou autres, tombaient sous le coup de cette obli- gation et ce n’était (jue pour des rai- .sons de commodité qu’on présentait également les films de paysage. 11 semble probable (ju’à cet égard les exploitants et les fabricants feront cause commune et marcheront grou- |)és contre le décret ministériel. Mal- heureusement la légalité de celui-ci ne saurait être mise en doute. La question de droit ne souffre aucune contestation et tous les procès enga- gés en ce sens n’ont aucune chance d’aboutir. Le seul espoir réside en un revirement des autorités. « La Préfecture de police, prise à partie dans les journaux, s’est crue tenue de faire des déclarations qu’elle a publiées par l’organe du Lokal Anzeiger. On peut avoir à l’égard de l’indus- trie cinématograpbicpie les meileurs sentiments et cependant contredire les chiffres qui ont été donnés sur la portée et l’étendue des droits de cen- sure fixés par l’administration. En Suède, par exemple, et en Bavière, cette taxe fonctionne depuis long- temi)s. Au Wurtemberg, la nouvelle loi sur le cinématographe, (pii est en- trée en vigueur le 1" juillet, prévoit dans son article 10 également des droits de censure. Si l’on atta([uc à présent avec tant de vivacité une me- sure, limitée tout d’abord à la Prusse et même à Berlin, et prise dans l’in- térêt de l’Etat, il faut en inculper la situation difficile du marché cinéma- tr()grapbi([uc de ce centre industriel. Suivant des statisticpies dignes de foi, il aurait été présenté à la censure de laPréfecture de police de Berlin, dans les trois dernières années, 1 mil- lions 1/2 de mèlres de films en chif- fres ronds, ce (pii fait une moyenne de 1 million et demi par an. La pro- duction n’a pas augmenté depuis dans des inoiiortions sensibles. Ad- meltons ce])en(lant une augmentation importante et évaluons le chiffre an- nuel des mètres de films censurés à Berlin à 2 millions. Il s’ensuit, en jn-enant ])our base un taux de 6 fr- 25 )nir 100 mètres, une somme totale de 125.000 francs. En réalité, notre chif- fre de base étant incontestablement exagéré, on ne dépassera pas 05.725 francs. Il convient d’y ajouter les frais de cartes d’identité. On sait avec (piel sans-gêne certains fabricants procédaient avec ces cartes. On cite des films, dont 20 copies seulement -^5 — avaient été vendues et pour lesquels de 500 à 1.000 cartes turent délivrées. L’administration chaque jour avait de 10.000 à 12.000 cartes à expédier. Selon une évaluation ai^proximati- ve, plutôt trop élevée ([ue trop basse, on peut affirmer que les 2 millions de lietres admis comme base de notre évaluation des films censurés annu- ellement, se répartissent en 5.000 ban- des pour les 15 copies desquelles une carte sera nécessaire. Ce sont 03.725 I ancs de frais pour la légalisation de ’cs documents. En tout, les frais de censure et de cartes coûteront à l’industrie berlinoise 218.750 francs, et moins probablement. Les adversaires de la mesure ont omis d’observer dans les exemples isolés qu’ils ont apportés à l’appui de leur thèse, que les frais de la censure s’égalisent rapidement pour les co- pies qui sont franches de ces taxes. D’un film de 200 mètres, il a été tiré 10 copies- Vingt cartes, — en admet- tant qu’on ait besoin de deux cartes pour chaque copie, — coûtent 25 francs. Pour onze exemplaires, les frais représentent donc 37,50, ce qui fait pour le mètre, qui, maintes fois dans le commerce vaut plus de 1,25, une surtaxe de 2 centimes environ. Ceci pour tous ceux qui connaissent les dessous de la cinématographie, ne saurait signifier une charge sérieuse, capable de ruiner cette industrie. Pour un film de 100 mètres à 20 co- pies, les frais de cartes sont encore plus réduits et l’augmentation du prix du film qui en résulte se monte à peine à 0,0125 par mètre. Que les principaux intéressés, pour manifester effectivement leur oppo- sition au décret du gouvernement menacent de faire grève! C’est une large coupure qu’ils trancheront dans leur propre chair. La censure des films a été décidée dans l’intérêt mê- me des fabriques. Rejeter ce bienfait équivaudra à une immobilisation complète des transactions cinémato- graphiques. Les fabricants pren- dront-ils sur eux la responsabilité de cet arrêt? Nous ne le pensons pas. Nous croyons plutôt que « la guerre des films » ne sera pas de longue du- rée, que les fabricants raisonnables rapporteront leurs films à la censure, d’autant plus qu’en réponse à leur imprudente tentative d’obstruction, les autorités ont résolu de refuser le visa des (iO.OüO mètres de films dépo- sés à la Préfecture de police avant le L' juillet. Les lecteurs du Ciné-onrnal appré- cieront à la lecture de cette réponse avec quels moyens les pouvoirs pu- blics essaient d’intluencer l’opinion publique et d’intimider les fabricants prêts à la lutte. Mais ces sornettes of- ficielles et ces mauvaises raisons ne sauraient avoir d’autre influence que celle de fortifier la vaillante corpora- tion dans la défense de ses intérêts vitaux. En dernière heure, nous parvient l’information que les trois ambassa- deurs des puissances susmentionnées auraient fait savoir à l’Association des fabricants de films qu’ils préfé- raient avant toute intervention diplo- matique de leur part, que les repré- sentants autorisés de la branche fus- sent auprès du ministre pour tenter une dernière démarche. L’Association a décidé d’agir en ce sens. Hans Bach. C’est l’cbjectif qui par sa finesse, sa luminosité, sa netteté et son prix modique, a su en peu de temps, conquérir la première place entre tous. Demander le Catalogue général, N’ i2ji, qui est envoyé franco sur demande à l’OPTIQUE RÉUNIE, Maison Jean RCSE, au PRÉ-SAINT-GERVAIS (Seine), Rue Emile-Zola. Téléphone gi. Représentant général pour la Belgique : E.-J. CHARTRAIN, 69, Rue d’Allemagne, à BRÜXELLES-HIDI Fac-Similé de Vimage d’ Epinal éditée spécialement par Central - Film - Service 12, Rue Gaillon, PARIS Ad. tel. 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Le procès, venu devant le tribunal ci- vil de Paris, s'est déroulé sans incident : un sourire général en égalait comme il convient la physionomie, et tout ce que nous pouvons regretter dans cette histoire plutôt cocasse, c'est que Max — qui se défend si bien quand il tourne — n'ait pas osé se défendre lui-même et ait passé la langue — si j'ose m' exprimer ainsi — à M® Coulon, son avocat. Ecoutez la plaidoirie de ce dernier : Vous êtes en présence, a dit M'' Coulon, d'un homme qui a une certaine prétention; elle n’est pas justifiée par les services qu’il rend à l’humanité, mais seulement par l’admiration que l’humanité a pour lui, car l’humanité ad- mire beaucoup plus les gens qui ne lui ren- dent pas de services que ceux qui lui en ren- dent; quand on voit que cet homme qui n’a pas dépassé 35 ans gagne 3 ou 4.000 francs par soirée, quand on assiste à cette exagéra- tion inouïe de la part de l’espèce humaine, on peut le regretter, car ce n’est pas la vraie manière d’employer l’argent. L’acteur de ci- néma n’a pas la même valeur que l’acteur en chair; le film n’est pas même une pantomime, c’est une sous-pantomime. Il est incontestable qu’on peut s’étonner du succès de Max Lin- der, mais le succès ne se discute pas, et les gens qui ont le succès, l’ont pour une raison quelconque, qu’il est quelquefois impossible de dégager. C’est le premier « tourneur », et sur lui se concentre l’attention d’un grand nombre de ceux qui aiment le cinéma et c’est presque toute l’humanité. On trouve peu de gens qui, comme moi, ne peuvent pas supporter les films parce que cela est anti-artistique, endormant et tellement fati- gant pour la vue que cela vous donne mal à la tête. M ax Linder est l’homme qui, à l’heure ac- tuelle, dans le monde entier, personnifie le ci- nématographe, le public se rue dans les salles où sont ses films, c’est le Napoléon du cinéma- tographe. C’est au moment où Max Linder avait l’idée d’ouvrir un jour un cinématogra- phe, car après avoir beaucoup tourné, il vou- lait avoir un établissement où il pourrait faire tourner les autres, qu’il tomba en arrêt sur le mot cinémax, composé du mot cinéma auquel on avait ajouté un x, ce qui changeait l’appa- rence. Cinémax, cela veut dire cinématogra- phe Max, et Cinématographe Max cela veut dire Cinématographe Max Linder. C’était pour faire croire que dans l’établissement ap- paraissait constamment Max Linder, que Mcix Linder était dans cet établissement. D’autre part, on emploie rarement le mot cinéma; on dit le ciné!!..., on dit ; « Allez-vous au ciné?... » Quelques-uns disent : « Allez-vous au cinéma? », mais le plus grand nombre di- sent au ciné. Dans une affiche vous avez annoncé un film de Max Linder, et vous avez d’autre part indiqué que dans l’établissement, on voyait les « dernières actualités », or, les « der- nières actualités », c'est ce qui fait la répu- tation de Max Linder, le public peut croire que vous êtes le seul à pouvoir passer les « dernières actualités de Max Linder », le public n'est pas toujours très intelligent. Au moment de l’ouverture du Cinémax, Max Linder avait l’idée d’ouvrir un jour un cinéma, il en a acheté un six mois après; il devait naître une confusion le jour où il y aurait un cinéma Max Linder. Je demande qu’il soit interdit d’employer son prénom en matière cinématographique... Mon excellent compatriote et ami A/® Dol- beau a répondu pour M. Lordier : M. Lordier a ajouté à l’appellation Ciné- ma, la lettre X. A cette époque, M. Max Linder n’était qu’acteur, il n’exploitait aucun établissement cinématographique. Pour faire avec le mot Cinéma une dénomination de fan- taisie, il n’y a pas beaucoup de lettres qu on puisse ajouter : cinémal, cinémar, cinémat, ne donnent rien; cinémax au contraire sonne bien, et la terminaison est la partie prédominante de maximum qui est le rêve des directeurs. Il n’y a aucune ressemblance avec la dé- nomination Cinéma-Max, écrite en deux mots avec une majuscule aux deux; M. Max Lin- der prétend qu’à cette époque la maison Pa- thé lui assurait un bénéfice de 300.000 francs par an, que les directeurs de music-hall lui donnaient en plus 2.000 francs par repré- sentation, cela sent la réclame!!... Mais il ne justifie pas d’un monopole sur le prénom de 16, rue Grange-Batelière — PARIS Agence de Marseille G. REYNAUD, Directeur Téléphone : 46-87 J, Rue Suffren têlêg. : KINÊTOGRAPH Concessionnaire exclusif pour le /V\idi de : UNION ECLAIR LOCATION SOCIÉTÉ ITALIENNE CINÉS Nous continuons, cette semaine, la publication de NOS FILMS VEDETTE & HORS SÉRIE, pour la saison hiVer= naie 1914=1915 et commençant le 4 Septembre prochain. PROTÉA (2- Série) ou L’AUTO INFERNALE CHÉRI BIBI LE PARFUM de la DAME EN NOIR ÉDITÉS PAR 16, Rue Grange=Batelière PARIS Q bl S ^5 te <35 •• ü Sj P a> tx s 5 'H (0 •Uj % 3 (2 D ce Z > O 3 •H g >« c ^ O A .U «4H S ri (0 ? UJ % % Ul 0 a «J 2 •H «) S 'UJ h 'U4 2 C O H .b H G O O CC •v ^ □ U •H ce Ü û 0 ^ » <Ù % O < ü O OE « Ci 0 Q < •i O iti % O % a «» 0) a CQ CM a a a Q a rj W S < 0^ O O oC Qm O O U) U) 3 ÎO 10 0) 0) O O 10 10 ■ ■ GV) ij H h tf O g g g . ® 2 w g M 2 M S < J g S M J H B CO ^ ^ ^ m 0 *0 M *0 1 ■“ O ” g " c: O >£WT MARCHAND AMBULANT iji^l0OOOCOOOl>CDOOOOO 1/^000 f5 ü c; O PM .fi 0 e® (m 4) fi •iN TJ fi fi) s , X « '0 ® J! ‘fi îfi *0 4) X y O fi 4) pfi fi 4) •ü » •IM 4) a< fa •M S >p4 w 4) >> PN pN ■p« pN 0 fi 4) W fi .fi fi 0 â 0 .fi 0 fi *9 0 fi fi fi) 4) % fa fi 4) 0 O 4) fi fi tf M y fi 4) fi fi l> M •p4 0 fi fi fi 0 w •M fi U & y y U 5 y y y U M y «1 V •P4 Max. Il n’est pas si loin de notre histoire pa- risienne un nom de Max célèbre, celui de ce jeune homme, qu’on appelait le a petit sucrier ». Depuis il y a eu d’autres Max; nous connaissons tous le fourreur de la place de la Bourse: dcms les sports, nous avons Max De- cugis, le champion de tennis bien connu, dans la littérature, nous avons M ax Maurey, un auteur de valeur. Dans le monde artistique nous en avons bien d’autres, notamment Si- mon Max et de Max; nous avons aussi « Maxima », nous avons aussi « Maxévil- le »!!... Aucun de ces Max ne se plaint. Pourquoi donc Max Linder aurait-il un droit privatif sur le prénom de Max. Dans sa pro- pre partie au nombre des acteurs cinématogra- phiques, n’y a-t-il pas M. Max Dearly qui est également bien connu au théâtre... Il y a même un acteur cinématographique à quatre pattes qui s’appelle Max; je sais bien que nous sommes en matière à cabots... Max Linder ne s’appelle pas plus Max que tous ceux dont j’ai cité le nom tout à l’heure; il s’appelle Max Linder, comme M. Guitry s’appelle Lucien Guitry, et M. Coquelin, Jean Coquelin. Il ne peut prétendre avoir plus de droit que ces grands artistes, alors que c’est leurs noms et qu’il n’emploie qu’un pseudony- me. Au moment où il a commencé son procès, Max Linder était un artiste et non un exploi- tant, depuis il a ouvert des établissements ciné- matographiques et il a pris comme enseigne, Ciné-Max-Linder. Pour être plus correct, il aurait pu prendre Cinéma-Max-Linder. Il ne pouvait y avoir aucune possibilité de concurrence et de confusion entre les établisse- ments. M. Max Linder reproche d’avoir posé des affiches portêmt son nom et sa figure. Ce sont celles qui étaient fournies par l’éditeur et il n’en a été posé, comme dans tous les établisse- ments, que lorsqu’on passait des films de sa composition. Pouvait-on alors indiquer qu’ils étaient joués par Max Dearly ou Mistin- guett?... Procès misérable, procès de vanité. En in- ventant le nom de Cinémax on n’a pas eu l’in- tention de nuire à Max Linder ou de lui être désagréable ; on ne pensait même pas à lui ; s’il en eût été autrement, c’eût été lui faire une ré- clame de plus! !... Le tribunal, par ce motif que le public pouvait croire que le Cinémax était le seul éta- blissement où l’on eut l’autorisation de passer des films Max Linder, a accordé à celui-ci comme dommages-intérêts la somme de 500 francs au lieu de 50.000 francs qu’il deman- dait. Lordier devra en outre supprimer le suf- fixe max de l’enseigne de son établissement. Ainsi noire pauvre confrère devra donner à Max un cachet imprévu de 25 louis, mais — ce qui est plus grave — il devra se contenter d’appeler son théâtre boulevardier Ciné, tout court, puisque les trois lettres M-A-X lui de- meurent interdites au sommet de sa façade. Pa- rions que Lordier ne se frappera pas pour si peu! Je ne veux pas lui donner de conseil, mais pourquoi, puisqu'il possède une dizaine d'établissements à Paris et en province, ne les numéroterait-il pas de un à dix, le dernier figu- rant ainsi avec son numéro en chiffre romain CINEMA. X? G. D. Directeur L. L.OBEL, in^cnieur-chimisle E. C. P. 47# Aue cfe Bsffneux, MONTROUGE {Seinef Téléph, Saxe 66—51 TRAVAUX CINEMATOURAPHigUES SOIRNES EXÉCUTION RAPIDE ElaiS" PATHE Frères Société Anonyme au Capital de 30.000.000 de francs Siège social : 30, Boulevard des Italiens, PARIS POSTE PATHÉ à cadrage fixe MONTÉ SUR TABLE ENTIÈREMENT MÉTALLIQUE Le ptus rigide Le P Eu s staitie de tous Ees Postes de projection. APPAREIL A CADRAGE FIXE Le pius robuste Le plus lumineux Le plus fixe de tous les Appareils de projection. Vente d’ Appareils et Accessoires PATHÉ Frères 30, Boulevard des Italiens, PARIS & 104, Rue de Paris, VlhCENNES I — 25 — Chambre Syndicale Française de la Cinématographie ET DES INDUSTRIES QUI S’Y RATTACHENr Rue Etienne - Marcel, S4 —'".PARIS .-j -,:'- NOTE à Messieurs les Sénateurs I© pt^ojct dt’auÿfni&nt^'tion tl& Ib pBi&nt& cfes cinémBS (Article 2, paragraphe 2 de là loi des Finances du Budget de 1914.) BUDGET DE 1914 LOI DE FINANCES Art. 2. -- IMPOTS ET REVENUS AUTORISÉS 1. — Impôts directs. Art. 2.— Le Tableau A (3® classe) annexé à la loi du 15 juillet 1380 sur les patentes est complété par l'addition suivante : « Cinématographe f, phonographes ou appareils analogues (Exploitants de). « Le présent article entrera en vigueur à à partir du l®*" janvier 1914 et les augmenta- tions de droits qui pourront en résulter à l’égard des cotisations individuellea seront imposées, le cas échéant, par voie de rôles supplémentaires ». i ' Messieurs les sénateurs. Les directeurs d’établissements cinématogra- phiques ont été jusqu’ici placés dans la classe des directeurs de ^ectacles : leur patente est basée sur la capacité des salies et sur l’impor- tance du loyer d’habitation. Dans la loi de finances actuellement sou- mise au Sénat, M. le ministre des finances pro- pose de leur appliquer la patente des exploi- tants de cafés-concerts, basée sur le nombre des habitants des villes et sur le montant du loyer des salles. La commission des finances de la Chambre des députés n’a pas entendu MM. les prési- dents de la Chambre syndicale de la cinéma- tographie et de la Section et du Syndicat des directeur de cinémas. Le 23 mars, à la Chambre des députés, une courte discussion a eu lieu à la tribune entre M. Breton, député du Cher, qui de- mandait la disjonction, et M. Goerges Berry, qui s’y opposait. C' M. Breton a rallié à son opinion 1 49 dé- putés malgré l’intervention de M. le ministre des finances et de m. le rapporteur général 'du budget. Nous ne doutons pas que, mieux éclairés, vous ne repoussiez le projet de surclassement qui vous est présenté. D’ailleurs, depuis le vote de la Chambre des députés, la question s’est modifiée. La Cour d’appel de Paris et le Conseil d’Etat étaient jusque-là d’accord pour con- sidérer le cinéma comme un spectacle théâ- tral. Mais, par un arrêt du Conseil d’Etat en daté du 3 avril dernier, le cinématographe a été rangé au nombre des spectacles de cu- riosités. On ne doit donc plus prendre pour base de discussion son assimilation au théâtre, la décision du Conseil d’Etat, rendue après de longs débats, devant être prise en considéra- tion. Le cinéma ne peut pas être théâtre pour la Cour d’appel, spectacle de curiosités pour le Conseil d’Etat, et café-concert pour le minis- tre des finances. L’assimilation au café-concert ne saurait, d’ailleurs, se justifier. Si les cafés-concerts ont à supporter les même patentes que les brasseries, c’est parce qu’ils tirent un profit supplémentaire de la vente des boissons. Ce n’est pas le cas pour les cinématogra- phes et, à la Chambre des députés, MM. Bre- ton et Georges Berry ont été d’accord pour dire qu’il y aurait intérêt à développer le ci- nématographe au détriment du café-concert. Rien ne justifie l’augmentation de patente des exploitations cinématographiques. M.' le rapporteur général du budget à la Chambre des députés a dit seulement que la base actuelle de la patente (capacité des sal- les et loyer d’habitation) n’était pas juste. Mais l’irtjustice serait ^ la même pouç les théâtres que pour les cinémas; la taxation nouvelle devrait donc être également appli- quée aux théâtres. ‘ La supposition de bénéfices au moyen des signes extérieurs peut toujours être critiquée, car elle est rarement exacte, et frappe plus (/) O I- 0 1 0. liJ Û IJ Œ. iiJ tn (jJ Z D (/) liJ I ü Ll L. < (f) U D Z < QC 0 X D liJ Û CO te: ce Q- oi UJ c c: O 35 -03 «) M t/3 .2“ S "•«T 2 û- tt (B C - O w ^ « O « 4) s s OC O a ^ •w ^ 1 O GT3 lî n, « OJ ^ et; -lU O DC li4 DÛ ÛC UJ D ÛC UJ û “USINES BIAK sont universellemenL répuLées pour le soin qu’elles apporLenL au tirage des “ Positifs Cinématographiques ” Leur nom est synonyme de SUCCÈS Les “ USINES BIAK” tirent les positifs sur la pellicule choisie :: par le client :: 285, Cours Gambetta LYON — 29 — lourdement les petits commerçants que les gros. D’ailleurs, la taxe d’après le nombre des habitants des villes et d’après le loyer des salles serait plus injuste encore. L’importance de la population n’est pas une cause de prospérité : dans les grandes villes, la vie est chère et les loyers sont élevés; les directeur de cinémas, en butte à une vive con- currence, sont obligés d’y faire une coûteuse publicité et d’y réduire le prix des places. Quant aux loyers des salles, ils dépendent du prix de construction ou d’acquisition et de l’ancienneté des immeubles, des exigences des propriétaires, de l’esprit de tolérance des voi- sins et de la nature des autres locations. Ils sont fixés avant qu’on puisse connaître les bénéfices que donnera l’exploitation. Une taxe proportionnelle au montant du loyer des salles ne peut donc être basée sur l’importance des bénéfices : elle s’adjoindrait à la charge du loyer, déjà fort lourde. La taxe nouvelle serait fatalement reportée sur le public, par l’augmentation du prix des places; M. le ministre des finances en convient lui-même. Dès lors, ce serait les spectateurs les plus intéressants qui la supporteraient : ceux aux- quels un salaire ou appointement minime ne per- met pas les distractions coûteuses, et qui, au lieu de dépenser au café ou au cabaret, re- cherchent un spectacle moral et instructif. Par- mi eux, les chefs de nombreuses familles se- raient les plus lourdement atteints. Et les riches continueraient à profiter d’a- bonnements à prix exceptionnels à cause des subventions accordées à des théâtres où les gens de situation modeste ne vont guère, et où les provinciaux ne vont pas! Il est naturel d’imposer le cinéma comme le théâtre, a dit M. Georges Berry. Or, la taxe nouvelle tend à l’imposer bien plus que le théâtre. Le théâtre continuerait à ne payer que d’a- près la capacité des salles et le loyer d’habi- tation des directeurs, tandis que le cinéma de- vrait payer d’après l’importance des villes et le prix de location des salles. M. Berry voit dans les cinémas des « es- pèces de granges, dont l’hygiène est absolu- ment bannie ». En serait-il ainsi que cela prouverait le peu de prospérité de l’exploitation cinématographi- que et l’injustice qu’il y aurait à lui infliger un surcroît de charges. Mais c’est une grossière erreur. Les salles de cinémas sont ouvertes après enquêtes des commissions compétentes ou des municipalités. Créées dans ces dernières années, elles ont profité des progrès modernes. Combien de théâtres, au contraire, de cons- truction ancienne ou même relativement ré- cente, sont dangereux, mal installés et n’ont pas observé les prescriptions les plus élémen- taires de sécurité et d’hygiène! M. le ministre des finances et M. le rap- porteur général de la commission du budget à MAMUFACTURE DE FAUTEUILS AUTOMATIQUES POUR Cinés, Théâtres et Forains h. MARCHAND i me Himert. La TâRENNE-SâMâIRE (Seine) TÉLÉPHONE : 149 Matériel pour Cinémas et Concerts TÉLÉPHONE PARDON et C^®, 7 à 19, Boulevard St-Jacques, PARIS adresse lia-si sia-ti sis-is FAUTEUILS EN TOUS GENRES CHAISES PLIANTES PORTES ET PANNEAUX Orillaoes pour cinémas TÉLtGRAPHIOUE PAflDONLI-PARK OKILLES ARTICULÉES POUR FERMETURES DE CINEMAS AÉRATEUR POUR TOtTJRES AÉRANT SANS DONNER DE JOUR ^UR 1>EMANDE ENVOI FRANCO de Devis et Renseignements SOCIÉTÉ GÉNÉRALÉ DÉS CINÉM, 2S, rue de la /VAichodière, 2S -- Pf\Ri Adresse télégraphique : COüSINHOOD.PARIS Télépbem POUR LE ' Délicieuse Comédie interpr MISS ( AFFICHES - PHOTOS - LONGUEUI Arthème cherche du feu COMIQUE IRRÉSISTIBLE Longueur approximative du film: 123 mètres Téléphone : Gutenher^ 3o-8o Seul concession na AGENCE GÉNÉRALE CINÉMATOGR Agent pour la Belgique et la Hollande : |\/|. 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AVIS. — Nous avons Phonneur d’informer MM. les Exploitants, que nous nous tenons a leur disposition pour toutes démonstrations qu’il leur plairait de faire faire dans leur poste A RA RIS. ANARCTICA 77, Rue du Faubourg Saint-Denis — PARIS 33 — la Chambre des députés ont voulu expliquer le projet de loi en disant que les cinématogra- phes, contrairement aux théâtres, donnent plu- sieurs séances par jour et que le public s’y renouvelle. C’est méconnaître les conditions actuelles de l’exploitation cinématographique. Il a pu en être ainsi au début, alors que les établissements n’avaient pas à craindre la con- currence et que les films étaient peu nombreux et très courts. Si aujourd’hui huit salles, toutes situées à Pans, donnent, en raison du caractère spécial de leurs programmes ou pour une clientèle de passants, des représentations successives, les deux mille autres de France, tant à cause de la longueur des films qu’à cause de la concur- rence qui les oblige à avoir des spectacles sen- sationnels, donnent des séances de plusieurs heures qui ne sont pas renouvelées. Cinquante au plus donnent des matinées chaque jour; un quart seulement jouent tous les soirs et donnent des matinées le jeudi et le dimanche. La moi- tié d’entre elles ferment en été. En serait-il autrement qu’il y aurait large compensation dans ce fait que les trois quarts des cinémas ne donnent que deux représenta- tions par semaine, le samedi et le dimanche. tandis que les théâtres jouent tous les jours et souvent en matinée. D’ailleurs, les recettes des cinémas ne sont pas à comparer à celles des théâtres : elles sont vingt fois moindres, la plupart des salles étant petites et le prix des places y étant peu élevé. En parlant de l’enrichissement rapide des directeurs de cinémas, on ne songe qu’à cer- tains établissements d’exception très en vue, dont on veut ignorer d’ailleurs les frais d’ins- tallation, d’amortissement et d’exploitation. Mais il y en a des milliers d’autres! La clientèle des passants n’existe que sur certains points des villes très populeuses. Dans les faubourgs et même dans le cen- tre de bien des villes, les cinémas n’ont de spectateurs qu’en les sollicitant par une intense et coûteuse publicité et par la distribution de billets à prix tellement réduits que les moin- dres vides dans les salles suffisent à transfor- mer les bénéfices en pertes. L’illusion que donne la présence des spec- tateurs, attirés ainsi dans les cinémas, fait naî- tre une concurrence chaque jour plus intense, que la lutte par la réduction des prix des places et par la surenchère des films rend par- ticulièrement redoutable. L’exploitation cinématographique subit en J.- R. STAFFA tu WIDE Propriétaire de Représenté en EUROPE par WE. Louis AUBERT 19, Rue Richer, PARIS Siège Central : R10-=DE=JANEIR0 Rua Chile 29 Succursales dans le Brésil PERNAf.lBUCO S. Paulo == Porto=A!egre Seul Concessionnaire pour le Brésil des marques N0RD1SK=FILMS, de Copenhague ITALA, Turin Toujours acheteurs de toutes les ClOiSMS^UTÉ:', F;LK1S et APPUSÎEILS La MAISON ne UECSO ni n'ACHÈ TE de FILMS DE STOCK Adresse télégr : AUBERFILM-PA ^ IS. — TcJép. : Louvre 03-91 Machine à perforer Indéréglable — Robuste — Plus d’outils à affûter iger instantanément le pas pour négatif ou positif. Téléphone : ROQUETTE 40.00 Télégrammes ; DEBRICINE-PARIS Demander le Catalogue J. 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Un grand nombre de théâtres n’ont pas de loyers à payer et sont subventionnés par les municipalités ou par l’Etat. Le prix de leurt places et la capacité de leurs salles leur per- mettent de réaliser des recettes importantes. Ils ont des profits supplémentaires par les sous-locations, par la concession des buffets, des programmes, des vestiaires, des rideaux- annonces, par la vente d’un grand nombre de b llets à des agences, par les abonnements, etc. Les cinémas ont à supporter des loyers sou- vent trop élevés eu égard à leur emplacement et à leur importance; ils ont à leur charge un personnel qui ne reçoit rien des spectateurs et qui doit posséder des connaissances spéciales; le prix de location des films est élevé parce que les éditeurs sont obligés d’exposer des sommes considérables pour réaliser des oeuvres inté- ressantes et artistiques, seules susceptibles au- jourd’hui d’attirer le public. Le prix des places est tellement infime que la grande majorité des directeurs ne peut faire que de maigres recettes. Les salles de patinage, les vélodromes, les bals, bien d’autres entreprises encore n’ont pas davantage de frais d’artistes ou de décors et n’ont pas à supporter les lourdes charges qui grèvent les cinémas; ils ont une patente moins élevée que celle des théâtres et on ne songe pas à l’augmenter! M. Georges Berry a dit que le cinéma avait causé une crise du théâtre, que l’augmentation du prix des places, résultat de l’élévation de la patente, aurait pour effet de conjurer. Si le théâtre traversait une période diffi- cile, il réduira t le prix de ses places, et ne tolérerait pas les sollicitations importunes et les trafics qui sont des vexations pour le public. Il ne se créerait pas chaque jour de nouvelles salles qu’, par la dissémination des spectateurs, pourra ent se nuire les unes aux autres, et on ne verrait pas représenter tant de pièces qui n’offrent d’intérêt que par le luxe des décors RAPID-FILM 6, Rue Ordener, 6 Téléph. ; Nord 55=96 PARIS Téléph. ; Nord 55-96 M lléïeio|i|igiii8iil - Tiraie - Tilrea @ — R. PLAISSETTY & 0= Quatrième Aventure d est un chef d’œuVre d’imagination, de' particulièrement tragique, Vartiste qui par les poignets au=dessus d’une rochk Spectacle poignant et d’m Les Premiers Artistes du \ 24, Rue Saint -Augustin, PARIS Tél. : CENTRAL 12-45 - Adr. télégr. : FI LMASETTY- PARIS Jétective Harry Wilson ’isme et d’audace. Au cours d’une scène f le rôle du détective apparait suspendu i surplombe un gouffe de 125 mètres, originalité sans précédent. de ont collaboré à ce FILM AFFICHES ET RHOTOS -"40 - et des costumes, et par la multiplicité des ar- tistes. Si le public était détourné du théâtre, ce serait par le prix excessif des places, par le peu de confortable des loges et des fauteuils, par les exigences des ouvreuses et des mar- chands de programmes, par la longueur des entr’actes, par la mauvaise installation des ves- tiaires, par l’impossibilité d’entrer dans les sal- les en costume de travail ou de ville, et par l’attrait que présentent les réunions mondaines, les cercles, les lieux de plaisir, les sports, les restaurants, les cafés et les cabarets. Mais une statistique officielle, qui vient d’ê- tre publiée, démontre que jamais la situation des théâtres n’a été plus prospère. A Paris, seulement, leurs recettes se sont élevées en 1913 à 35.101.5 73 francs, en augmentation de plus d’un million sur celles de l’année précédente qu’aucune crise des af- faires n’était venue troubler, et les recettes des cinémas atteignaient un chiffre beaucoup moin- dre. Si les cinémas ont porté atteinte à certains établissements, c’est aux cafés-concerts que M. Georges Berry considère comme des spectacles de nature à jeter la démoralisation dans le pu- bhc et dont les recettes sont tombées à 8 mil- lions 408.658 francs, en diminution de 1 mil- lion 49.9 1 2 francs sur celles de l’année pré- cédente. La crise du théâtre n’existe donc pas. Le cinéma loin de lui nuire, contribue à en don- • lier le goût à la masse populaire, qui s’en dé- tachait à cause du caractère nébuleux, doc- trinal et tendancieux des œuvres inspirées ou traduites de l’étranger et des pièces à thèse: il rappelle l’attention sur le théâtre d’action, qui a fait la gloire de la littérature dramati- que française. D’une façon générale, les auteurs et les artistes, loin de combattre le cinéma, en tirent le plus grand profit. Ne s’élèvent contre lui que les auteurs sans notoriété, dont le répertoire ne peut intéresser la production cinématographique. Mais ceux- ci pourraient aussi bien s’en prendre aux di- recteurs de théâtres, qui leur préfèrent ceux de leurs collègues qui jouissent de la faveur du public. Toutes les nations ont constaté que le ci- néma avait pour résultat de réveiller l’esprit de famille et de réfréner l’alcoolisme. Il ne produit jamais d’œuvres immorales ou subversives. Dans les sujets d’imagination, il s’astreint m 17, Rue Monsigny, 17, PARIS vend les POSTES PROJECTEURS et le Phonographe Elgéphone-Bloc “ (SAURONT ” "Payables en 15 Mois Sans MAJORATION des PRIX de CATALOGUES Et avec la GARANTIE des CONSTRUCTEURS . — U — à ne faire état que des scènes susceptibles de constituer des spectacles de famille, et de tou- cher le cœur et l’esprit du peuplé. Il fait connaître les grandes œuvres de no- tre théâtre et de notre littérature. _ Et, à côté des sujets de pure imagination, il propage un grand nombre de films instructifs, qui étendent les connaissances populaires, et développent le goût des sciences. En la seule année 1913, il a été créé et projeté dans les salles de cinémas françaises : 381 scènes représentant des vues et paysa- ges des belles contrées du monde, et spécia- lement des intéressantes régions de la France; 240 scènes scènes documentaires (industrie, agriculture, histoire naturelle, sciences, etc...) ; 39 scènes représentant les costumes et les mœurs de nos provinces, de nos colonies et de certains pays étrangers; 34 scènes de sports; 33 scènes militaires ou concernant la vie et les occupations de nos marins; 1 5 scènes de chasse et de pêche ; 8 scènes historiques. Le cinéma rend donc de grands services pour l’instruction du peuple, à laquelle il con- tribue dans la plus large mesure. Il a droit à ce titre à la protection et à la faveur des pouvoirs publics. Nous osons espérer, messieurs les sénateurs, que ces considérations, jointes à celles que nous vous exposerons verbalement si vous vou- lez bien nous convoquer devant la commis- sion des finances, seront assez puissantes pour vous engager à conclure au rejet de la nou- velle taxe. Le Présidenl de la Chambre syndicale: J. Demaria. Le Président de la section des Editeurs : JoURJON. Le Président de la section des Loueurs: Aubert. Le Président de la Section des Directeurs de Cinémas: Brézillon. vmaE UTEie de pbise de vde est vieux jeu et il est installé en dépit, ■ m - de tous les principes d’économie, si vous employez d’autres lampes que celles qu’utilisent presque toutes les Fabriques de Films importantes. Lampe-plafonnier JUPITER Ces lampes sont : La Lampe cïnématographMque JURITER, â pied. La Lampe-piaf onniei* spéciale JUPITER. La Lampe JUPITER, à main, dite Lampe Gamin. 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Nous savons les polémiques soulevées dans le monde des auteurs, des directeurs, qui sou- tenaient cette thèse, que le cinéma portait un préjudice considérable aux théâtres en leur enlevant une grande partie de leurs specta- teurs. Mais alors comment expliquez-vous que les recettes des théâtres aient augmentées sans cesse? Il faudrait croire, dans ce cas que le nombre des théâtres ait grandi. Or, il n’en est rien. On nous annonce bien pour la saison pro- chaine quelques scènes nouvelles, mais en gé- néral elles ne sont pas nombreuses. Si le cinéma devait porter ombrage aux théâ- tres, il aurait surtout attiré à lui les petites places occupées par les ouvriers et par les em- ployés. Mais il n’en est rien. Je suis en mesure d’af- firmer que le moindre succès théâtral attire le même public qu’autrefois, augmenté toutefois de celui qui a appris à aimer le spectacle en allant au cniéma. Lorsqu’on joue une bonne pièce, vous pouvez être persuadé qu’elle aura le succès auquel elle a droit. Les exemples pullulent et cette année ncus en avons eu quelques-uns. Faut-il citer : « La Bonne Aventure », qui ne veut pas consentir à quitter l’affiche; « Je ne trompe pas uion mari », « Mon Bébé », etc-, etc. Non, plus on étudie la question et plus on voit que le cinéma ne peut pas faire de tort aux bonnes pièces. N’estimez-vous pas qu’il a parfaitement raison d’être préféré par les spec- tateurs aux mauvais spectacles. Les pièces quelconques ou pour mieux dire, les mauvaises pièces, ne doivent pas avoir cours. Si elles sont jouées, c’est sous la seule responsabilité de l’au- teur et du directeur. Et comme nous savons que, dans bien des cas, le directeur a reçu une certaine somme pour représenter la pièce, nous n’avons pas à le plaindre outre mesure. Il n’a que ce qu’il mérite et il ne perd pas tout! Le public de cinéma est pour la plupart des cas, un public de quartier On a bien souvent expliqué qu’on pouvait aller au cinéma sans faire de toilette, sans prendre une voiture et que le spectacle était particulièrement bon marché. l outes ces raisons sont évidemment vraies. Une autre cause du succès grandissant du cinéma réside dans la concurrence. Les cinémas sont nombreux. Ils luttent par la quantité et la qua- lité des films qu’ils présentent. Les exploitants choisissent eux-mêmes dans un production qui atteint 30.000 mètres par semaine, les 2.500 ou 3.000 mètres qui leur sont nécessaires pour établir leur programme. Et le public est naturellement alléché par des affiches qui sont admirablement comprises, sur JHJSZSHSESHSHSHSESHSasaSHSHSaSSSESHSESZSZSESESaSZSHSESESHSHSESaSHSHSHSESHSHSESBSZSZSaSP, - EDITEURS 1 dans votre intérêt, employez mes appareils. Vous serez émerveillés. Appaneila prise cfe Vues. — Perforeuses Tireuses. — Kiêtreuses éiectriques, etc. G CONTENET, 202. Faubourg Saint-Deol* • « ■ PARIS ■ • msssHSHsasHsasHSBsasHSîsssisasasHSHsaïasasasssHszsasHSHSHsasHSBSHsasaszsHSHSESssHSïù' r ijtùi ii>l5’?is lS®?Æ4S^îi'î i? Société de§ Établissement^ GAUflOMT Comptoir Ciné = Location Exploitants du Centre et de rOuest de la France f I I I ¥ Peur la Saisen 191^-191^ Retenez vos programmes à V Agence Régionale I ¥ I I è I 5, Place du Palais de Justice, 5 1 r Téléphone : 9-18 Adresse Télégr. : Cl NÉLOKA-TOURS I Les grands Films drlistigues I Les grands Filins “ 99 T i Vous assureront le Succès Vente & Location de Postes Complets I ).?{ 8^«. e&s s^feiSî, Société des Établissements GAUMONT Comptoir CINÉ I.OCATION Les meilleurs Films dans chaque genre : Les artistesîdu Théâtre Gaumont : M. VINGT Comme comédie : Comme document : LA CONFISERIE 146 mètres Comme coloris : Les Rapides du Japon Collection MÉLIÉS 69 mètres Par Dessus le Mur "11" Fleur fanée... Cœur Aimé "11 Comme Drame : UNE PÉCHERESSE (A Agrandissements^, 666 mètres Et dans la Série Artistique : Damasquiné comme un Bijou Espagnol Plein de Passion comme un romancero avec pour fond les Légendaires Perspectives de la Capitale de l’Andalousie LES FIANCÉS DE SÉVILLE Une Affiche, une Notice soignée, sept Photos. — 486 mèires — 52 — lesquelles ils peuvent trouver des drames d’un grand intérêt, des comédies, des comiques, des plein-air, des films scientifiques, etc. On voit aussitôt la variété que l’on recher- cherait vainement au théâtre. Il y en a vrai- ment pour tous les goûts et ce qui plaît à 1 un peut déplaire à l’autre, mais cet autre trouvera, lui aussi, une partie du spectacle agréable. Le public de cinéma n’est pas exactement 1 ■ même que celui qui fréquentait le théâtre. Le cinéma permet à bien des gens, qui n’au- raient pas pu le faire autrefois, de prendre une distraction saine. Cette catégorie d’hommes ne pouvaient pas s’offrir le théâtre, ou ils devaient alors monter au poulailler où ils étaient sin- gulièrement entassés sur des sièges en bois, où lis entendaient très difficilement, où ils voyaient encore moins. Toutes ces raisons firent estimer et aimer le cinéma où l’on ne perd pas un parcelle du spectacle, où l’on peut emmener toute sa famil- le sans dépenser trop d’argent. Beaucoup de personnes sont devenues ainsi des spectateurs assidus des salles de cinéma. Chaque semaine, on retrouve le même public oui vient se distraire et qui vient applaudir un spectacle nouveau. Et quand des bruits pessi- P'istes courent sur l’avenir du cinéma, nous pou- vons sans crainte les laisser courir. Ils s’arrêtè- rent tout seuls. Car le public qui se presse ac- tuellement dans les salles cinématographiques n’est pas prêt de les déserter. Il faut voir de quelle façon enthousiaste les spectateurs ac cueillent les films et l’exactitude avec laquelle ils se rendent chaque semaine dans leur établis- sement préféré. Et le fait est encore plus frappant en pro- vince où les habitants de petites villes étaient absolument sevrés de spectacle. Ils ont aujour- d’hui les mêmes films que Paris, interprétés par les meilleurs artistes du monde Essayez donc de les priver de leur distraction favorite et vous verrez? (A suivre.) Dufilm. Inventions et Marques nouvelles Perfectionnements dans la préparation des pellicules ou films pour la photographie et la cinématographie en couleurs naturelles. — 265825. — Bradshaw (R.-G.) et Lyell (Londres) . Dispositif fermant automatiquement l’ouver- ture de projection de la cabine de cinémato- graphie lorsqu’une pellicule photographique prend feu. — 265721 . — Hinke (R.) , Tann- wald (Autriche) . Perfectionnements dans les appareils à tirer les photographies. — 265715. — Pilkington (H. 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La Cigogne est morte ï Comédie en 5 actes jouée par les premiers artistes viennois 1.500 m. Le Curé de Campagne, par Louis ANZENGRUBER 1.400 m. ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦#♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ ON DEMANDE DES REPRÉSENTANTS ! ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ — 65 — UNION PROFESSIONNELLE DES (Prise de vues et projection réunies) Siège Social, 69, Faubourg Saint-Martin Assemblée générale du 5 juillet 1914 Un grand nombre d’opérateurs de prise de vues et projectionnistes assistaient à la réu- nion. La séance est ouverte à 1 0 h. 1/2, sous la présidence de Georges Mariani. La com- mission de contrôle des adhésions informe l’as- semblée que parmi les nouvelles demandes d’adhésion de fin juin, les suivantes furent ac- ceptées : Prise de vues : Chavaroux, l’opérateur qui, au risque de sa vie, après maintes tentatives périlleuses, réussit à filmer quelques scènes in- téressantes de la prise de Taza; Guérin, de la maison Gaumont; Gibory, maison Eclair. Projection : Riedrer, opérateur à Magic- Ciné, avenue de la Motte-Picquet; Mellerio, au Fééric-Cinéma, rue de Belleville; Chau- mont, un des plus anciens opérateurs de pro- jection. Il est ensuite procédé à la remise de l’in- signe à chaque membre de rUnion à jour de ses cotisations; l’insigne remporte un énorme succès parmi tous les membres présents, elle sera un signe de reconnaissance envers tous les opérateurs professionnels. Une chaude récep- tion est faite au camarade A. Grimonet, cor- respondant particulier de l’Union pour le Sud et le Sud-Est de la France, qui n’a pas craint d’affronter les fatigues d’un long voyage pour venir affirmer aux membres de l’Union la so- lidarité et la bonne entente des opérateurs de province. Notre correspondant particulier s’est rendu compte par lui-même de rénorme exten- sion que prend tous les jours notre Union par de nombreuses adhésions d’opérateurs capables et sérieux ainsi que par l’aide et l’intérêt que portent à notre Union de nombreux membres honoraires. Le service du placement prend également tous les jours plus d’extension, les membres de l’Union ne chôment pas long- temps, aussi nous remercions de tout cœur MM. les directeurs de cinéma et maison d’é- dition pour la confiance qu’ils accordent à l’Union, qui continuera comme par le passé à leur fournir des opérateurs de premier or- dre. Les articles 7 et 1 9 des statuts sont en- suite révisés et votés à l’unanimit é; il est décidé, après avis favorable de l’assemblée, que, pour le bien-être de la oorporation, le nouveau dépôt des statuts sera lait à la Pré- fecture de police, conformément à la loi du 2 1 mars 1884, qui reconnaît le métier d’opéra- teur et place notre corporation au même titre que toutes les autres au ministère du travail. Georges Mariani informe l’assemblée que de nombreuses personnalités du cinématogra- phe sont venues ajouter leurs noms à la liste déjà longue des membres honoraires de l’U- nion, ont adhéré : MM. Decaux, Costil, Feuil- lade. Meunier, Lafragette, Léonce Perret, Durand, Fescourt, Lesomptier, de la maison Gaumont; MM. Gaillotte, Gaveau, Louis, de la maison Pathé; MM. Jourjon, Vandal, Georges Maurice, Pinchon, Ohautard, Jul- liard, Bréard, Faivre, Liabel, Krauss, Gré- hau, Raimond, maison Eclair; M. Dauchy et Mlle Suzanne Grandais, la célèbre et popu- laire artiste; MM. Mary, Ladwig, Helfer, maison Ambrosio; Merzbach, Rose, opticien, Sutto, Bretel, Mario Serra, directeur de ïa Cinès, à Paris. L’assemblée générale remercie de tout cœur ces hautes personnalités du cinématographe pour l’intérêt qu’elles portent à notre Union Les POSTES CINÉMATOGRAPHIQUES Avec Éclairage Électrique étabuissements OU Oxydelta J. DEMARia 35, RUE DE CLICHY. - PARIS Sont en vente avec FACILÊTÉS DE PAÊEÊUENT aux Prix originaux et avec leur garantie L’INTERMÉDIAIRE 47, RUE MONSIGNY La /V\aîson -AMBROSIO- à des îniLiaLives heureuses Sa toute dernière est à enregistrer dans les Annales Cinématographiques :: C’esL l’engagement de I eftSERINl un des meiileuns metteurs en scène du monde Le nom de CASERINI est synonyme de compositions grandioses. Son entrée à /'AMBROSIO marque une étape de plus de la célèbre maison. 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Paul Henry a demandé à notre président de bien vouloir lui fournir les plans d’une cabine identique à celle du Tivoli. La séance est levée à midi et demi. A. Grimonet, correspondant de l’Union, invite tous les membres présents à l’assemblée à prendre l’apéritif en l’honneur de sa cordiale réception. Un Nouvel Appoint Mon excellent confrère Viator vient de faire, dans le u Cinéma », une application insoupçon- née — s’il en fut — du cinématographe. Après avoir réglé, fort judicieusement la question des titres et des sous-titres de films qui doivent être lus par M. « Tout le monde », il déclare que l’industrie cinématographique s’applique surtout à l’exportation, et qu’elle doit, de ce fah, s’ingénier à composer, rédiger, fabriquer des scènes susceptibles d’être com- prises et goûtées dans tous les pays. Il en résulte que le Cinéma fait une oeuvre vulgarisatrice et propagandiste au profit des principales langues européennes, et aux dépens naturellement des idiomes locaux ou régionaux. Il existe encore chez nous, dit-il en substan- ce, des pays où le frança's ne se parle pas encore. L’arrivée du cinématographe qui, sous une forme plaisante et attrayante, par ses ima- ges en action et ses sous-titres courts, nets et clairs, a forcé les patoisants à apprendre, à lire et à comprendre cette langue toute de clarté et de lumière, et je connais telles bourgades du Finistère et du Cantal où la langue française est parlée depuis que le cinématographe y a passé, ce qui n’avait pu être obtenu jusqu’à présents malgré les lois et les décrets. Ce qui peut être remarqué pour la France, doit l’être aussi pour l’étranger où l’œuvre de la propagation de la langue française a atteint grâce au cinématographe et à ses sous-titres, une inimaginable extension. Prenons la Belgique, par exemple. On ne se doutera jamais du formidable appoint que le cinématographe a apporté à la langue fran- çaise que lui livrent les flamingants. Il en est de même partout ailleurs où se fait sentir la bienheureuse influence de notre action, à Constantinople, à Alexandrie, à Port-Saïd, etc... Ainsi donc, et reconnalsons-le, soignons la rédaction de nos sous-titres, eux aussi font du bon travail à l’étranger. Sachons sacrifier un peu l’esprit à la clarté et disons-nous bien qu’il est plus profitable pour l’industrie cinématogra- phique d’être comprise de millions de gens sim- ples que d’être goûtée d’un millier de raffinés blasés, pour la plupart improductifs. Mais, pour en revenir au principal objet de cet article, on doit considérer que le cinémato- graphe, en limitant la traduction de ses sous- titres au strict minimum des principales langues européennes, a fait faire un grand pas à la civilisation, car il ne s’est pas embarrassé de tous ces idiomes, quelque littéraires qu’ils puis- sent être, qui se glissent comme des ronces fleu- ries sur les larges chemins découverts où s’effec- tuent les libres transactions spirituelles des peu- ples de l’univers. MAISOIN DF COMMERCE A. TALDIKIN & C“ EDITION DE FILMS CINÉMA TOGRA PHI^ UES BUREAU PRINCIPAL : | MOSCOU, Twerskaïa 21, RUSSIE Téléphone : CENTRAL 33*17 Adr. télégraphique : 7, Faubourg Montmartre, PARIS hébéfilm PimOLÉOll ET LE HiClliOIII HD FROHOIiE Scène de M. 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Le Comité parlementaire qui est chargé d’examiner les bills proposés par le County Council de Londres et la municipalité de Glas- gow, destinés à établir des règlements pour les dépôts de films, a repris ses délibérations la se- maine dernière. La session antérieure avait eu pour objet principal la oross-examination de M. J. Brooke Wilkinson, le secrétaire de l’As- sociation des fabricants. De ce cross-examination a été démontré le fait suivant : Une certaine maison de Londres — et rien ne prouve que ce soit la seule — conserve des centames de films dans des boîtes de carton et aucune pompe à incendie ne se trouve à por- tée. La maison en quest’on n’appartient ni à l’Association des fabricants, ni à celle des loueurs. M. Wilkinson déclara que tous ceux qui faisaient partie des deux associations obser- vaient généralement les précautions les plus mi- nutieuses et que les autres étaient si peu nom- breux qu’il n’était vraiment pas nécessaire de fade des règlements spécialement pour eux. De plus, ajouta-t-il, il était certain qu’aucun texte administratif n’exista t en dehors des théâtres. A ces mots, le chairman interrompit M. Wilkinson, faisant remarquer qu’il était impos- sible de comparer l’A'ngleterre aux autres pays, où la police a un pouvoir plus étendu que nos policemen. M. Wilkinson ajouta qu’au moment présent aucun film ininflammable ne se trouvait sur le marché; de sorte que si ces derniers étaient ac- ceptés, un délai de trois années serait nécessaire avant de les rendre plus obligatoires. De plus, il serait probablement imposs’ble de rendre obli- gatoire l’emploi des films ininflammables en France, en dépit de la loi déjà passée, et si la loi n’était pas modifiée, la banqueroute devien- drait inévitable, les cinémas ne pouvant aug- menter leurs prix, car le public qui les fréquente ne peut payer davantage. M. H. -A. Browne, le chairman de l’Asso- ciation des Fabricants, prit ensuite la parole et QUAND ON N’A PAS L’ÉLECTRICITÉ L’ÉCLAIRAGE IDÉAL EST CELUI QUE DOUNE ii LE POSTE GMÏOËLTA 99 ril f tïti im iqi K 1 MANIEMENT FACILE A LA PORTÉeI DE TOUS SÉCURITÉ ABSOLUE CONSULTEZ NOTRE OA-T^IjO^UES 3^0 Q ENVOYÉ FRANCO SUR DEMANDE ÉTABL8SSEIWESMTS J. OEMAOIfl MATÉRIEL CINÉMATOGRAPHIQUE 35, RsiB de Giiehy le font apprécier t IL S'inPOSE DAN le GflUnONT-PALflCE, le GAI ■I* *1* *1* *2* ‘I* 'I' *1* *1* *1* *1* *1* "I* *1* *1* *1* *1* *1* ^ *1* *1» *1* *1* *1* *!* •î» + 4- I NOUVEAU M( * I avec Ba 4* ^ i|» u|»l> ^ »ji ci|i <|i >!< ti^< fc|> >|i ^ ^ Les Ghi^onos Gaumont so DE LA Société de Capital :l SIÈGE SOCIAL et SERVICE CINÉMATOGR '■ Comptoir Ciné-Location Les nilleoses irojeclioiis U EODP CHRONO C. A CROIX DE h SA FIXITl SA RO‘i LBIIE som to am gaalllfis imes la Vl. 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La session se termina par une requête faite par M. Tyldesley Jones, parlant pour MM. Pathé Frères, faisant remarquer que, au début du débat, un représentant de la Maison Pathé avait affirmé la « réhabilité » des ininflam- mables. Comme, par la suite, l’affirmation avait été contredite et que le Comité ne désirait pas se prononcer sur la question, il demandait, au nom de ses clients, grands fabricants employant les films ininflammables, l’autorisation de juger de la question par une cross-examination des dernières « évidences ». Jusqu’à un certain point, une attaque avait été faite sur une bran- che des affaires de la maison; par conséquent, il demandait l’autorisation de cross examiner. Cependant, la requête fut rejetée par le chairman, qui déclara que MM. Pathé seraient entendus plus tard lorsque les clauses des bills seraient soumises à la considération du Comité. La session reprit avec le cross-examination de M. H. Wood, le manager du département de location de la maison Gaumont, déclarant que, d’après lui, une loi était inutile, vu que déjà toutes les précautions étaient prises par les membres des associations. La Maison Gaumont, par exemple, avait tous ses nouveaux films déposés dans les coffre- forts (( Milner ». Les primes demandées par les compagnies d’assurances étaient remarqua- blement peu élevées et cela était une preuve évi- dente de la certitude que ces compagnies avaient prises des précautions pour les maisons en question. Comme M. Wilkinson, M. Wood indi- qua que l’emploi des films ininflammables serait à peu près impraticable en France, que la du- CIKÉ-TÉLÉPHOT Système A. VAUTIER-DUFOUR Breveté en France et à l’Etranger ■■■■■■■• Appareil peur la Prise de Vues Cinématographiques à longue distance et à toutes distances s’adaptant à toutes les chambres professionnelles Tous Foyers de 215 à 770 m ni. NOTICE SPÉCIALE SUR DEMANDE F. iVELINE & A. 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Augagneur dans l’Est. — Le Ministre de l'Instruction Publique, après avoir visité la Colonie Scolaire de Gentilly, inaugure le nouveau Parc d’ Aviation de Villers. Le Voyage en France de S. E. le Général Djemal Pacha, Ministre de la Marine Ottomane A TOULON. — DJEMAL PACHA est l’hète de l’Amiral B3UÉ de LAPEYRÈRE à bord du Courbet. Le Derby Aérien Londres-Paris-Londres BOULOGNE-SUR-MER. — Les Concurrents, après avoir traversé la Manche, filent droit sur Paris. VERSAILLES. — L'arrivée à l’Aérodrome de Bue. L’Australien BROCK couvre les 800 kilomètres en 7 heures. S M. Poincaré dans la Somme I MONTDIDIER. — LePrésident et M. Fernand DAVID à la statue de PARMENTIER 1 PÉRONNE. — M. POINCARE remet à la Ville la Légion d'Honneur pour la j ijl récompenser de sa vaillante conduite en 1870. m MUNICH (Bavière). — Parade militaire en présence du LUDWIG. LONDRES (Angleterre). — L’ex-roi MANUEL du Poi tugal et la reine Augusta-Victoria à l’Exposition des Fleurs. — Fête annuelle des London Scottisch Volontaires. WASHINGTON (Amérique). — Ce qui reste de la ville de Lobam détruite par le feu. W WEST- POINT (Virginie). — La Grande tv Revue des Cadets. 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Will Barker, qui confirma ropinion des au- tres témoins, et déclara qu’il n’avait jamais eu d’accidents dans ses bâtiments et que les seuls incendies qu’il avait eu avaient été allu- més par lui-même, afin de donner à ses em- ployés le « trainig » nécessaire pour être à la hauteur en cas de réel incendie. L’emploi des non-inflammables augmenterait les frais d’une façon considérable, et les exposants ne pourraient augmenter leurs prix pour couvrir le déficit ainsi causé. Il était vrai que les non- inflammables étaient employés en Italie, mais il fallait se souvenir que les gages donnés dans ce pays étaient beaucoup moins élevés qu’en Angleterre et que, dans ce pays, toutes sortes de facihtés étaient données aux cinématogra- phistes qui leur étaient refusées ici. M. Blake, représentant la Kodak Com- pany, déclara ensuite que, d’après lui, il était absolument impossible de substituer en ce mo- ment le non inflammajble à rinflammable film. La fabrication du non inflammable était contrôlée par quelques maisons seulement et ces dernières ne manqueraient pas d’augmen- ter leurs prix considérablement en cas d’une demande générale. La maison qu’il représentait avait, en 1909, essayé d’introduire les non inflammables, mais avait dû renoncer à cet essai vu le peu de satisfaction des exploitants qui, trouvant à re- dire sur leur qualité, refusèrent de les accep- ter. Le dernier témoin fut M. A. J. Gale, un exploitant bien connu, qui répéta que si l’em- ploi des non inflammables devenait obliga- toire, la ruine de l’industrie serait imminente. D’après des expériences personnelles, les non inflammables étaient si cassants qu’ils se bri- saient constamment. Il donna comme exemple un film d’environ 300 mètres dans lequel il se trouvait plus de 250^ cassures, et im autre en quatre parties qui avait occupé un opérateur constamment, pour le réparer, pendant les trois jours dé projection. Nous publierons dans notre prochain nu- méro la conclusion dès considérations du co- mité et leur résultat. La Semaine pro sera présentée à iV\es-i sieurs les exploitants Suzanne GRANDAIS dans GRANDE SŒUR aine à Tivoli DE LA SÉRIE ARTISTIQUE Suzanne Grandais Longueur approximative : 1.050 mètres iches 2X2.20 Clichés Photos 18X24 ♦ Ch. /V\f\KY, U, Boî Favari, Plis 1 Téléphone : LOUVRE 32-79 Adr. télégr. : GOMERFILM ♦ Le célèbre Champ d*en= traînement des Aigles” Un film documentaire et sportif qui vaut son pesant d’or Les grandes Écuries de Courses Ed. de Rothschild, Willy Carter, Prince Murat, etc. ^ a / aO i - Canters et Galops ■ # ^ /y de Courses m Q' j T Jy Les Maîtres y entraîneurs iü > J. C. Watson, W. Pratt, Willy Carter, F. C. Lynham, H. Count, etc. ^ A M Les CheVaux ^ I La Farina, Listman, Isard II, Alerte VI, ^ Golden Sirup, Baldaquin, etc. / / O . M Exclusivité pour le monde entier, moins la France ^ i Jean MARIANI, 24. Rue de Bagnolet, PARIS Les fines Cravaches Mac Gee, Sharpe, J. Childs, Alec Carter, etc. Longueur approximative : 200 mètres — 87 M. Noël Macklins Cinemazon termina la série au London Opéra Nouse à la fin de la semaine dernière après un « run » plein de succès qui dura quatre semaines. 'Un des traits de la semaine de clôture fut une exposition de films nouveaux sur la vie des abeilles, prise par M. M. Bee Mason, l’émi- nent naturaliste qui s’est fait justement une réputation pour ses merveilleuses études ciné- matographiques et photographiques d’insectes. * ** L’Impérial Film Agency ont transporté leurs offices au 2, Gerrard Place, Shaftesbury avenue, W. ; * ; >iî * ; i L’agence sans restriction pour la U. K., le Royaume-Uni, Sauth Africa et Australia de l’Aubert Films de Paris, a été organisée par la Bioscope Film et Supply Company, Ltd. La même Compagnie s’est également ré- servée l’agence pour les Iles anglaises de la Scandinavie Film Agency de Copenhague et du le Guil projecteur. Robert Roussel. I mW g 2 COLLECTEOK abaissant le veltage des secteurs Courant continu : 220 et 440 vols à 65-70 volts pour les lampes à arc de projection ÉCONOMIE ÉNORME SOCIÉTÉ ANONYME DES Appareys Eeoaoipes y'EleetntP Capital : 220.000 francs 50. Rue Taitbout, PARIS Télépliono : GUTENUERG 24 = 80 Agents demandés pour la France et l’Étranger Situation Financière de la Cinématographie en Angleterre Il est peu de pays où dans les derniers temps, l’industrie cinématographique se soit aussi rapidement développée qu’en Angleterre. Cette extension n’a cessé d’attirer l’attention des groupes capitalistes anglais, qui n’ont pas ménagé leur concours. C’est surtout à partir de 1910 que cet essor s’est fait sentir, et la statistique, sans l’appui de laquelle il n’est pas d’affirmation possible, nous confirme la conti- nuité de cette marche en avant. Depuis 1910, le nombre des nouvelles entreprises est allé en augmentant sans cesse, ainsi qu’il ressort des chiffres suivants : En 1 908, fondations nouvelles 1 2, capi- tal 1 67.000 livres. En 1909, fondations nouvelles 78, capital 708.000 livres. En 1910, fondations nouvelles 231, capital 2.183.700 livres. En 1911, fondations nouvelles 254, capi- tal 1.214.000 livres. En 1912, fondations nouvelles 400, capi- tal 1.627.400 livres. En 1913, fondations nouvelles 544, capi- tal 2.954.700 livres. En 1914, pour 4 mois, fondations nouvel- les 1 63, capital 1.495.600 livres. En tout 1 682 sociétés avec 10.350.000 li- vres sterling, ce qui équivaut à 258.750.000 francs. La moyenne du capital par compagnie s’élève à 6.153 livres; en réalité, il y en a cinq qui travaillent avec plus de 1 00.000 li- vres. Ce sont : Associated Provincial Picture Houses, 200.000 livres; Amalgamated Cinematograph Theatjres, 150.000; Electric Théâtres, 100.000; United Electric Théâtres, 100.000 livres. Ces cinq compagnies ont leur capital réparti sur un grand nombre d’actionnaires, tandis que beaucoup d’autres sont des groupements privés qui empruntent la forme de sociétés anonymes pour profiter des avantages que la loi anglaise confère aux compagnies par actions. Toutes ces entreprises n’ont pas connu la fortune. Aux brillants espoirs du début ont succédé, pour un grand nombre, les affres de la liquidation ou de la faillite. Il y eut en 1911, 36 faillites de compa- gnies représentant un capital de 242.800 li- vres; en 1912, 48 avec 460.000; en 1913, ociété Adam & C" Téléphone ; 11, Rue Baudin, 11 Adresse Télégraphique : TRUDAINE 57-16 :: PARIS :: :: ADAMFIL-PARIS SÜ — „ ■■ ■ ■■ , = 'i I Liste des Dernières Nouveautés } Une nuit à l’Auberge M Vieilles têtes, jeunes cœurs. . . ' La Revanche de Claude I Une Course avec la mort. . . . La Pierre fatale des Indes. . . . ;; Triomphe du devoir ! Petite Vagabonde I La Fortune du Capitaine Le Crime de Tom Kuig j! Echéance Fatale. Loi du talion Les plans volés Le Roman du Batelier Le Champ de la Mort I La Rencontre tragique I Mystères Jungle 1 Enlèvement de Sally Catastrophe vengeresse Sous l’étreinte du serpent. . . . l'j Désillusion de Magde jlî Appel du Pays (j Un peintre ultra-fleuriste. . . . I Innocente ou Coupable » Le combat de Rorke’s Drift . . j Son Mari |j Robinet a le Torticolis !( Par l’Absinthe I Entre les mains de la Maffia. II id. Mlle ia Mode ||{ Aventure en wagon [|| Idylle Vaseuse I j André monte sur les planches 1 Amour et Vengeance Drame 280 EDISON Comique 150 WEST. SUP. Drame 330 BEAUTY — 300 BISON 101 — 950 BISON 101 — 600 K-B. — 320 BEAUTY Drame 635 EDISON — 670 FLYNG A — 340 BEAUTY — 650 K-B. — 352 EDISON — 570 KALEM — 635 BIOGRAPH — 285 ITALA — 800 SELIG Comédie 365 BEAUTY Drame 882 VITAGR. — 600 TRANSATL. Comédie 600 VITAGR. Drame 635 DOMINO Comédie 308 VITAGRAPH Drame 300 TANNHOUS. — 606 EDISON — 648 VITAGRAPH Comédie 160 AMBROSIO Drame 1200 TRANSATL. — 1200 TRANSATL. Drame 865 WEST. IMP. — 865 WEST. IMP. Comédie 335 BEAUTY — 294 AMBROSIO Comédie 300 WEST. IMP. Comique 306 EDISON Comédie 590 TRANSATL. «9 — rus Townsend Birady, l’éminent écrivain et théologien, le droit de filmer trois de ses meil- leures nouvelles : « Les Fers de la Liberté », fww Sir Henry Morgan, boucanier », et « le Ca- '1'’ lice d’énergie ». La première conte la vie et l’œuvre de Paul, 61 avec 322.300, et en 1914, pour 5 mois, 59 entraînant un capital social de 378.000. Les causes de ces déconfitures sont multi- ples; les plus communes sont l’insuffisance des moyens d’actions qui ne tarde pas à se faire sentir, dès que les premières disponibilités ont été épuisées. La concurrence et certains mé- faits dont quelques fondateurs se sont rendus coupables, ont influencé la marche d’entrepri- ses qui auraient eu une toute autre issue, si elles avaient été confiées dès le début à des gens moins soucieux de leurs propres intérêts. Par malheur, les cinémas aussi se font une concurrence acharnée et parfaitement inutile. C’est ainsi qu’on voit souvent dans des villes où deux ou trois établissements suffiraient, une demi-douzaine de cinémas lutter les uns con- tre les autres, sans qu’aucun d’eux fasse ses frais. Autre sujet d’émoi. Les grosses entreprises qui exploitent depuis quelque temps déjà les spectacles de projection, et qui étaient si fières de leurs luxueux palais, sont obligées de se rendre compte que leurs salles splendides ne répondent déjà plus aux exigences de l’exploi- tation moderne, et qu’il leur faudra à bref délai exécuter à grands frais des travaux de rénovation considérables. Par bonheur, ces erreurs isolées restent sans influence sur la situation générale du marché, qui, ainsi que le démontrent les chiffres sus- dits, demeure ferme, saine et sans émoi. James. Petites Nouvelles d’Angleterre A propos de Joé Chamberlain. — Jadis, la cité de Birmingham présentait un tout autre aspect qu’aujourd’hui. Les agrandissements et les réfections qu’elle a subis n’avaient pas en- core été commencés et il existait au centre une hideuse arène qui a disparu heureusement. Il n’y avait que trois théâtres, mais de nombreux music-halls, tant en ville que d'ans les fau- bourgs. Ces établissements médiocres ont laissé ïa place à des ciné-palaces bien dirigés et bien construits. Grâce à quoi? A la bonne administration municipale de M. Chamberlain qui s’y intéressait fortement et dont le souvenir n’est pas près de disparaître au cœur des habitants de sa ville d’adoption. A Collaboration familiale. — La Compagnie américaine Vitagraph aurait acheté au Cy- l’apôtre, en conflit avec l’empereur Néron. La seconde expose les faits et gestes du vieux pirate Morgan. Enfin, la troisième étudie les vertus distinctes de l’Est et de l’Ouest américains. Ces trois ouvrages seront mis à la scène ciné- matographique par l’ex-colonel Jasper Ewing Brady, actuelilement attaché aux bureaux de la Vitagraph et le propre frère de l’auteur. C’est là une nouvelle forme de collaboration fami- liale. A La nation irlandaise. — Il y avait foule, dernièrement, devant le Studio contigu au Old Boathouse Hôtel, Kew Bridge, où l’on repré- sentait l’ouverture du Premier Parlement irlan- dais, film produit par la Macnamara Feature Film C°, de New-York, sous la direction de M. Walter Macnamara. C’est la description historique des événe- ments politiques survenus dans ce « malheu- heureux pays » depuis 1800 jusqu’à ce jour. Dans la scène qui représentera l’ouverture du nouveau Parlement irlandais figureront les membres actuels du parti irlandais à West- minster. Ainsi complété, le film comptera 7.000 pieds de long. L’Impérial Film Agency sera chargée de le lancer en Angleterre. * Il semble utile dte faire observer aux opéra- teurs cinématographistes qu’ils doivent user d’une grande discrétion lorsqu’ils se servent de l’écran comme annonce. Dernièrement quel- ques personnes assistaient, dans un cinéma de plein air, à une représentation confiée à un opé- rateur amoureux. Tout à coup parut une an- nonce : (( Grâce, Ernie veut un baiser. » En l’espèce, cette « réclame amusa l’auditoire, mais le jeu eut été dangereux pour l’opérateur s’il y avait eu plusieurs (( Grâce » dans la salle, surtout des « Grâce » accompagnées. ^4: Autosuggestion. — La semaine passée, le Kmema Trades’ Motor Meet donnait une re- présentation devant certains membres de l’in- dustrie. La scène représentait une salle d'e spec- tacle où l’un des personnages prenait sa pipe dans sa poche et l’allumait. Aussitôt, la plu- part des personnages, croyant que « c’était ar- EN ÉTÉ COI EN TOUTE SAISON, SEMAINE / LA PRO l’Agence Générale EST LA MEILL Voici ce que VA. G. C. a présenté LE RETOUR DU COUPABLE Drame Eclipse. 515 mètres L’INCONNU Drame Minerva 1.050 mètres LE CORSO ROUGE Drame Eclair. 870 mètres L’APPEL DE MINUIT Drame SéliP. 260 mètres TOUT SON DEVOIR Drame London film. 390 mètres IMPENETRABLE MYSTERE Drame Continental. 1.095 mètres LE BRACONNIER Drame Swsnska. 410 mètres BAISER MORTEL Drame Eclipse. 595 mètres LE ROMAN D’UN CAISSIER Drame Eclair. 830 mètres L’AFFAIRE DES CINQ Drame Minerva. 780 mètres LE PRIX DE LA VANITÉ Drame Sélig. 310 mètres LA SANDALE ROUGE Drame Eclipse. 845 mètres LES DEUX ROUTES Drame Standard. 290 mètres AIMÉE POUR ELLE MÊME Comédie Eclair-Coloris. 298 mètres LA CHAMBRE 22 Comédie Continental 590 mètres La Petite Dame en cire.... 250m. Séraphin n’a pas le compas dans l’œil I46 Polyearpe veut faire un carton 95 Riri, garçon de recettes. .. ii5 Fred, couebe-toi 3i5m. John offre des fleurs 140 John se fâche i70 Séraphin s’amuse 1O5 Ripolin cherche unièmement 18O Jim et l’ours obsédant i70 Le premier La Jarretic Pétronille, Dn bon din Willy morj Les ^spièmi< |E EN HIVER ÉS SEMAINE, INVARIABLEMENT friON DE Cinématographique 1 DE TOUTES : ici ce que VA, G, C. présentera LE FAISEUR DE FOUS Drame Eclair. 890 mètres LE REVENANT Drame Eclipse. 585 mètres L’EXPLOSION Drame sensationnel Kinegrafin. 1.200 mètres DESTIN D'ÉTOILE LE PARAPLUIE Drame Eclipse. 585 mètres Sentimental Eclair-Coloris. 285 mètres LE PARFUM DE LA DAME EN NOIR Drame sensationnel Eclair. 2.220 mètres L’HOMME EN COMPLET GRIS LE BERGER Drame Eclipse. 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Gavroche à la campagne . . . 128 Gonlran et les hoitines neuves I70 Le stylo d’Arthème 160 etc., etc. LA SOCIÉTÉ CINÉMATOGRAPHIQUE S.C.A 3O9 X^oxiis^:iKle»:Gx*a.ri. 50 diam. comp. orgue 7.50 fr ; ô'J.ODO fi'. alf. Illust. p. ciné dont), trip. quat., col. 4 fr. 50 les .”0 assor., 8 fr. le iOO, Rétlect. élect P. devant de scène. — G caisse- tanib.; inst. divers bois et cuivre, n" pose liirni. et clicliés. 350 faut. base. b. état, grou . élec de Dion, 8 11 P 50 k. 70 W. Cabine rég. N. 220 fr. mat. et appa. labora. ciné. Poste et acc. Ciné, roues, p. lot. têtes et mains cire, p. musée. Docks Artistiques, 69, tanb. St-Martin. Paris — Timb. p. r. MONSIEUR ayant emploi du soir, e.xcellentes références, désire pelile place dans la journée. Prendre adresse ru Ciaé-Journal. A VENDRE lot afticlies, 10 francs le cent. Ecrire A. -S.. Ciné-Journal. OPERATEUR, prise de vues 10 ans de métier connaît théâtre et voyage, demande place. Bonnes références. Ecrire M. Albert au Ciné-Jovy nal. 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Tous les dessins et schémas ont été exécu- tés spécialement afin d’illustrer parfaitement le texte. La troisième partie du Livre « Recettes di- verses et Renseignements utiles », constitue un recueil très complet dans lequel les questio.ns étudiées sont énumérées par ordre alphabétique. Le Vade-Mecum est un livre nécessaire. Envoi : Imprimé recommandé contre man- dat-poste : France, 2 fr. 25 ; Etranger, 2 fr. 50. Ciné- Journal. MONATFILM 35, Rue Bergère - PARIS Téléphone : BERGÈRE 47-77 Adr. Télégp. : FILMONAT-PARIS DRAMES SENSATIONNELS / accompagnés d^une publicité sans précédent EN PRÉPARATION ! B. et Cm Me de piM 1200 MÉTRÉS Hoilandla L’Hinour ïelUe 11O0 MÈTRES B. et 0. 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Parait le Samedi Rédaction & Administratioi 30, Rue Bergère P^IS TÉLÉPHONE Gutenberg : 61-64 Pour la Liberté de la Presse Cinématographique Le procès de Mme Caillaux qui se juge passionnément devant la Cour d'assises, depuis lundi dernier, met en merveilleuse évidence les droits vraiment illimités de la presse. Jamais le privilège de tout dire ne s’affirma plus fortement dans notre pays. Il passe toute raison. Devant lui s’effacent les intérêts les plus respectables et le seuil du foyer, voire les discrétions de l’alcôve, ne sont que de menues barrières dès qu’il paraît. je ne m’en plaindrais pas. Rien ne m’est plus cher que la liberté de la presse, seule garantie de la Société contre tous les arbitraires, contre toutes les violences du pouvoir et de l’argent. Mais il m’est douloureux de constater que, par une limitation quelque peu effrontée, cette libre disposition de la parole et de l’écri- ture reste le monopole des assemblées publiques ou des journaux. Nos bons confrères delà presse d’autre- fois, je veux dire ceux qui « faisaient l’article » selon leur conscience ou leurs opinions du moment, ont déjà cédé la place aux sténographes et aux photo- graphes, souverains maîtres de l’heure présente. Il paraît que nous n’avons plus le temps de lire. Est-ce une raison pour que le compte-rendu in extenso littérale- ment sténographique s’étale et déborde sur les colonnes des tri-quotidiens ? Est-ce une raison pour que la pensée critique de quelques hommes s’évanouisse comme une vague fumée dans le fatras des informa- tions « mécaniques » ? On peut regretter cette passion de jadis qui soulignait la vie politique et jetait des clartés fulgurantes dans les batailles d’il y a vingt ans. Tout a changé. Ne récriminons pas: c’est le progrès et nous vivons aujourd’hui à l’époque du document. Mais, puisqu’il en est ainsi, je demande que la cinématographie jouisse de tous les droits actuellement reconnus à la presse. Il est, en effet, inadmissible que les quotidiens et les magazines périodiques publient, sans être inquiétés, les confi- dences les plus intimes de nos contem- porains, les photographies les plus sug- gestives et souvent les plus indiscrètes, les lettres d’amour et les contrats com- merciaux des personnalités à qui passent, au jour le jour, sur la scène parisienne — alors que le film, expression nouvelle de l’information moderne, se voit presque toujours refusé ces libertés. La presse doit être libre pour tous ses représentants. Or, le cinématographe est devenu par la force des choses l’instrument — 4 — merveilleusement impartial de la presse. 11 voit juste et ne dit aux yeux delà foule que ce qu’il a vu, par le jeu physique de l’objectif. Il est neutre. Nul ne peut lui reprocher d’être bonapartiste, socialiste ou radical : c’est un œil ouvert sans cons- cience sur la vie. Pourquoi, dès lors, puisqu’il est la for- mule la plus claire de la vérité extérieure, celle qui est si difficile d’exprimer, lui refuse-t-on le droit de rendre éclatante cette vérité ? Que craint-on de son pou- voir ? A-t-on peur qu’il habitue les hom- mes au respect des faits authentiques et développe en eux les aptitudes à la méthode critique? On le croirait volontiers, tant il existe contre le cinématographe de préventions et de préjugés systématiques. Mais j’ai foi dans l’avenir de la presse filmée. Elle vient justement à son heure, au moment où la presse écrite sombre dans les men- songes lucratifs et les batailles d’intérêts. Vous verrez bien qu’elle aura raison et que, développement logique de la photo- tographie triomphante, elle répandra sur des écrans multipliés à travers le monde, les grandes scènes exactement transcrites de la vie d’aujourd’hui. Contre sa force de vérité, il n’est pas un pouvoir possible ! G. DUREAU. L’Exposition Cinématographique de Paris J’avais, dans mon dernier article, souhaité que la corporation cinématographique française n abandonnât pas à un imprésario le soin d’or- ganiser l’Exposition internationale à Paris. Il m’est particulièrement agréable de constater aujourd’hui que notre Chambre Syndicale est tout à fait de cet avis. On en jugera par la lettre suivante que M. Demaria, président, vient d’adresser à M. Roditi (Carlos) qui avait demandé le patronage de la Chambre Syndi- cael pour l’Exposition qu’il compte ouvrir à l’automne prochain à Luna-Park. G. D. Monsieur, Comme suite à la demande que vous avez faite à notre Chambre syndicale de vouloir bien accorder mon patronage à l’Exposition que vous avez l’intention d’ouvrir en novembre prochain dans une salle de Luna-Parb, je m’em- presse de vous dire que notre Comité de Direc- tion, et ensuite la Section des Fabricants et celle des Editeurs ont décidé à l’unanimité de ne pas prendre part à cette manifestation. La raison de cette abstention est que le local choisi et l’époque ne conviennent nullement. Du reste, notre Chambre syndicale, depuis longtemps, a l’intention de faire elle-même une semblable Exposition et peut-être l’ organisera- t-elle pour que sa date coïncide avec celle du Congrès International de Cinématographie dont elle a déc dé la réunion pour le printemps 1915. Avec tous mes regrets, veuillez, je vous prie, recevoir Monsieur, l’ assurance de mes senti- ments les plus distingués. Le Président de la Chambre syndicale, Demaria. Lb Droit des Pauvres et tes Taxes inicipates à Lyoq Le monde cinématograjihique fran- çais suit avec beaucoup d’intérêt la lutte ({ue mènent depuis quelque smois les ex- ploitants lyonnais contre les prétentions fiscales vraiment excessives de la muni- cipalité. La situation reste telle qu’elle était il y a un mois. Le maire olrserve un statu quo prudent mais menaçant. Les contrôleurs délégués par le bureau de bienfaisance ont quitté les cinémas et tous les exploitants ont signé un for- fait pour le Droit des pauvres. En attendant (jue M. Herriot, maire de Lyon, prenne une décision et tranche définitivement la question des taxes, les directeurs de cinémas de la région s’or- ganisent d’une façon plus forte. Syndicat Patronal de la Cinématographie Lyonnaise L’Amicale cinématographique Lyon- naise vient de se transformer en Syndi- cat Patronal de la cinématographie lyon- naise et a élu son bureau : Président . M. Guichard. Vice-présidents : MM. Dulaar et Mel- kior. Trésorier ; M. Bernoux. Secrétaire : M. Verchère. Conseillers : MM. André, Lextrat et Boulin. Pour donner plus de poids à ses jus- tes revendications, le Syndicat fait appel à toutes les branches industrielles qui ont des rapports avec le cinéma et prin- cipalement aux constructeurs, éditeurs et loueurs. Les adhésions sont reçues au siège so- cial, à Lyon, 4, place Le Viste. Le Concours de Scénarios de la Cinés RÉS UL TA T S OFFICIELS Voici le résultat du concours international de cinématographie de Rome, organisé par la So- ciété Cinès ; Premier prix : 25.000 fr., ex œquo, Poesee et II iesoro di Rampsinite ; 1° prix : 5.000 fr., Leonardo da Vinci; 3° prix : 2.500 fr., le Christ noir; 4' prix : 1 .000 fr., le Marchand de vérités; 5' prix : 500 fr., Lusignolo. La discussion pour distribuer ces cinq prix, dont un a été partagé, a duré deux jours, après deux mois et plus de travail, d’étude, où 9 1 2 sujets ont été examinés. Le président était M. Victor Emmanuel Orlando, ancien ministre de l’instruction publique et de la justice. Après le vote définitif au scrutin secret sur l’attribu- tion des prix, on a ouvert les enveloppes cache- tées. Le nom des vainqueurs est sorti ainsi : Poesee, auteur, M. Maurice Magre (Fran- çais) ; Il tesoro di Rampsinite, auteur, M. Carlo Mascaretti (Itailien) ; Leonardo da Vinci, auteurs, MM. Augusto Jandolo et Giovanni Diotaleri (Italiens) ; le Christ noir, auteur, M. Louis Peste (Français) ; le Marchand de vé- rités, auteur, M. Jules Coste-Fléret (Fran- çais) ; Lusignolo, auteur, M. Reberto Mon- tecchi (Italien) . Les principaux autres sujets remarqués et signalés sont : Vœ Victis, Dioni- sios, les Pupazzi,, Nitocris, Une partie de bridge, le Bonhomme Misère. La commission demande que ces travaux reçoivent une récom- pense spéciale et soient joués. POH II suppiession DO DDOIÎ DES PDDVHES Les membres du comité de Ma Ligue contre le droit des pauvres (^irigertnfs du théâtre, du music- hall, du cinéma et du sport), ont eu il y a trois jours une entrevue au Paiais-Bourbon, avec M, S*aul Meunier, député, président sor- tant du Groupe de l*Art. M. Paul Meunier assura aux dé- légués tfu’il était d’accord avec eux sur le principe de la suppres- sion, et qu’il le soutiendrait de- vant les pouvoirs publias et le Parlement. Tour à tour, MM, B zet-Dufaure, Berny, Dubosc et Meignen, développèrent leurs points de vue. D’accord avec M. Paul Meunier, les délégués déci- dèrent qu’il y avait lieu de deman- der aux chambres la suppression radicale du droit des pauvres. La prochaine réunion a été ensuite fixée à fin septembre prochain. I Les Établissements L. AUBERT I sont maintenant installés I Aveixxxo do la. üoi>Txl>liésole=toi Thalie Sous le titre « Distraction ministérielle )), notre confrère Comœdia publie l’information suivante : « Il y a quelques jours, dans un cinémato- graphe des boulevards, on pouvait voir un groupe qui paraissait s’intéresser vivement au film représentant la prise de Taza. (( Ce groupe, deux dames et deux messieurs, manifestait un tel intérêt qu’il applaudit spon- tanément au moment où les zouaves hissent le drapeau français sur la citadelle marocaine. (( L’un de ces deux messieurs, un peu rouge, les cheveux légèrement ébouriffés, se leva afin de quitter son pardessus, sans doute parce que l’action avait été chaude. « Et quelques spectateurs reconnurent le président du Conseil qu’accompagnaient Mme Viviani, Mme Piérat, sociétaire de la Comé- die-Française, et le mari de la charmante co- médienne, le peintre Guirand de Scévola. » Pas d’erreur, ils y viennent tous au cinéma. ACTUALITÉ LIVRABLE DE SUITE : : Reconstitution exacte de l’affaire qui : : passionna le monde entier, en mars 1914, et dont le dénouement vient d’avoir lieu. 960 mètres environ 1 affiche 120X1G0. — (Notice. — Photos. Exclusive Agency 6, Rue Saulnier, PARIS Téléphone : CENTRAL 33x17 7, Faubourg Montmartre, PARIS Adr. télégraphique ; HÉBÉFILM Métrage léo.mètres environ — 1 affiche 75x105 F Messieurs les Directeurs de Cinémas, sou= deux de donner satisfaction à leur clien= tèle, doivent demander leurs programmes à r -L 7, Rue du Faubourg-Montmartre — PARIS Téléphone; BERGÈRE 49=82 Adresse Télégraphique ■■ FRANCINÊLO et à ses Agences de ; MARSEILLE, TOULOUSE, LYON, LILLE & CONSTANTINE GRâNDEUR et DÉCADENCE de PACOLEON Scène de M. Léonce "PACO, jouée par Vauteur — 11 — Devx adresses à retenir Exploitants qui désirez faire faire des cir- culaires et des brochures de publicité cinémato- graphiques; Loueurs qui voulez appuyer le lan- cement de vos films; Editeurs qui avez besoin de travaux à grand tirage, adressez-vous à un spécialiste de la cinématographie et de l’im- pression, à y Imprimerie de Publicité et d’Edi- tion, 90, boulevard de Ménilmontant, à Paris. * ** Les désinfectants et produits d’hygiène Céosyl, 46, rue d'Enghien, à Paris, convien- nent particulièrement aux directeurs de cinémas désireux d’avoir toujours, surtout en été, des salles fraîches, saines et sentant bon. * Hispano=Films Nous apprenons avec plaisir que l’excel- lente Société espagnole de Barcelone, YHis- pano-Films, passe tout entière sous l’unique di- rection de M. Alberto Marro, dont la compé- tence professionnelle est depuis longtemps re- nommée. M. Marro a eu le rare bonheur de s’atta- cher, comme protagoniste artistique, le célèbre coimédien espagnol Enrique Borras, un des plus grands noms de l’art théâtral européen. Inutile de dire que ce grand artiste entre à l’Hispano sur un vrai pont d’or. Mais qu’importe, puis- qu’il y trouvera des œuvres qui connaîtront le gros succès et les larges recettes? La représentation de V Hispano-Films ap- partiendra, comme naguère, à M. Harry qui, renouvelant et élargissant son contrat, possède maintenant tous les droits commerciaux pour la France, la Belgique, la Hollande, la Suisse française, la Turquie, la Grèce et l'Egypte. * Modification de métrage On nous prie d’informer la clientèle que le grand film de la maison Mary, édité sous le titre : Grande Sœur, mesure non pas 1.050 mètres, mais bien 1 . 1 50. * Ciné Moulin=Rouge Parisiana, Olympia, Jardin de Paris, Ba- ta-Olan, Casino de Paris etc..., tous les music- halls dont les noms chantent dans la mémoire joyeuse de Tout-Paris, ouvrent peu à peu leurs portes au dieu cinéma. Les uns connaissent, grâce à l’écran, des fortunes meilleures. Les autres ne s’en félicitent pas — car, dans la carrière du film, il y a la manière et tout le monde ne l’a pas. Souhaitons bonne chance au très sympathi- que M. Oller qui inaugurera, dès la rentrée, au cœur du vieux Montmartre, centre de Pa- ris et cerveau du monde, le cinéma du Moulin- Rouge ! >K Changement de Direction M me veuve Ricaut vient de céder son éta- blissement, le Cinéma-Théâtre du Parc-des- Bruyères,( aux Lilas (Seine). * ** La ** Figuration** du Cinéma Dans le but de fournir aux metteurs en scène des <( personnes de toute probité » ayant des connaissances professionnelles certaines, un service spécial de figuration vient de s’organiser à Paris, provisoirement 14, rue Pernéty (14° arrondissement) . Cachets ordinaires. * Le Congrès de Leipsig L’Association littéraire et artistique interna- tionale, président, M. Georges Maillard, se- crétaire général, M. Taillefer, prépare en ce mo'ment son congrès annuel sur la propriété lit- téraire, à Leipsig. Dépassant peut-être la me- sure, M. Maillard aurait l’intention de présen- ter au congrès un projet aux termes duquel l’artiste interprète du théâtre ou du cinéma se- rait considéré comme le cdllaborateur de l’au- teur dans un proportion à fixer et toucherait de ce fait une partie proportionnelle des droits d’auteur. Il faut s’attendre à de vifs débats. * ** J, Steinhaus et Cie Par suite de la retraite de M. Mario- Antonio Santoni, membre associé de la Société Santoni et C‘°, la firme devient : J. Steinhaus et C‘°, et continue les affaires de l’ancienne So- ciété. Les deux co-directeurs, Michel Halbers- tein et Jules Steinhaus, ont chacun la gestion et la signature sociale. Siège social : rue de la Montagne, 86, à Bruxelles. (Importation, ex- portation et représentation.) * Hc ik Voyage d* affaires M. Sutto, le sympathique directeur de la General Film Agency Limited, nous est si- gnalé à Turin. SOCIÉTÉ ITALIENNE Capital : Cinq Millions dê Francs ENTIÈREMENT VERSÉS I DE Drame = 2 Affiches = Longueur : 650 mètres Grand Drame moderne = Deitl 8, RUE St-AUQUSTIN, PARIS Téîép^, f LOUVRE 20.25 Adr, Télégraph. : CINESITAL-PARIS RAISON 14 AOUT Sentimental = Une Affiche = Longueur : 297 m. ^atachon Photographe ' Comique = Une Affiche = Longueur: 154 mètres La Vallée du Serra Panoramique = Longueur : 86 mètres c/îroz — 14 — f ooooo oooooo oooooo ooo oooooooo FTA6LISSEHEHTS ClMÉnATOGRAPHlQUES DAMS PARIS. §§§§§§§gg|g STATISTIQUE PAR ARRONDISSEMENTS Sans froisser notre modestie, il semble que notre enquête « Le Cinéma sur le boulevard », qui fut le berceau de la Cinématographie exploitation, ait appelé l’attention sur les ori- gines du cinématographe. Il faut nous rendre cette justice, que si nos sympathiques confrères recherchent, écrivent actuellement de nombreux articles afin de situei, au point de vue essentiellement scientifique, le point de départ de cette formidable industrie mondiale, nous avons été les premiers à édifier les bases de la cinématographie-exploitation. Sans être d’une importance capitale, cette étude apparaissait nécessaire parce qu’elle était la cinématographie du Cinéma. Appuyée sur une documentation sévère, elle mettait à la disposition de la corporation son histoire vraie, toujours utile à connaître, soit par respect, soit par devoir. C’était une arme enfin, qui fit d’ailleurs brillamment ses preuves dans la jutte sourde que lui livre encore le théâtre avec un grand T. La cause est aujourd’hui gagnée, les troupes de l’assaillant sont fourbues. Les joyaux pré- cieux qui brillaient sur les épaules du « Grand Art », la Cinématographie-exploitation les a acquis et les porte majestueusement. Ses titres de noblesse se sont révélés si bellement, qu’elle éclipse par la beauté du diadème qui l’orne, les mille feux rougeoyants qui attirèrent si long- temps un public, aujourd’hui complètement désabusé. Semblable à une fée bienfaisante, elle a choisi sa cour dans le peuple, démontrant ainsi des aspirations démocratiques tellement élevées et pures, qu’elles subjuguèrent le gros de l’en- nemi qui, lentement, sans bruit, passe mainte- nant dans son camp avec armes et bagages. De pareilles conquêtes sont d’une richesse inouïe pour notre pays, qu', incontestablement, fut le berceau de cette fille pauvre, bafouée, chassée de l’art théâtral, qui s’appelle la Ciné- matographie, fille superbe, qui a relevé le gant que la Calomnie lui avait jeté à la face, et qui par sa persévérance, trouble le caractère mon- dial par sa beauté réelle et son rôle éminem- ment éducatif. Quelle revanche, quel succès! Ses détracteurs ploient maintenant sous son joug. C’est une mondaine avec ses caprices, et, ô ironie, dans ses accès de mauvaise humeur, elle sait sourire encore pour fasciner 'les quel- ques... intellectuels qui s’obstinent, par un snobisme aussi pur qu’imbécile, à la calomnier et à l’outrager. Il y a quelques années, on avait prédit que le Cinéma ne durerait pas. Les sujets, disaient les adversaires de ce spectacle, manqueront rapidement, on ne peut pas trouver dans la nature du nouveau à l’infini, on se fatiguera vite de voir défiler des paysages, de voir cou- rir les animaux, passer des trains, déferler les vagues de la mer, etc., etc. Le Cinéma ne peut pas durer, il cessera d’être une attraction po- pulaire, parce que le public ennuyé, ne viendra plus. Quels mauvais prophètes furent ceux qui ont dit cela. Comme le singe de la fable, ils avaient oublié d’allumer la lanterne, et comp- taient pour nulle, l’ingéniosité de nos grands éd teurs de films. Si on ne trouve pas éternellement dans la nature quelque chose de nouveau à mettre de- vant la caméra, rien n’empêche d’aider la na- ture, de figurer des naufrages, des incendies, des combats, etc., etc. Tout ceci placé dans des paysages appropriés, qui viennent apporter la note d’art par un cadre vrai et beau. N’est-on point arrivé dans l’art cinémato- graphique à un degré de perfection extraordi- naire? Nos établissements ne donnent-ils point au- jourd’hui aux amateurs de cinéma de véritables spectacles qui durent comme au théâtre deux heures et demie ou trois heures? Tout ceci a été réalisé avec méthode, mais aussi avec certitude. Les meilleures acteurs du monde entier jouent maintenant pour le cinéma, et reçoivent — 15 — pour ces comédies muettes, des cachets qui ne le cèdent en rien à ceux qu’ils reçoivent pour les comédies parlées qu’ils jouent au théâtre. L’avantage de ces comédies muettes est im- mense, ne donnent-elles point encore le don d’ubiquité puisque le cinéma réalise le prodige de faire jouer le même soir dans des villes si- tuées aux quatre coins de la terre, la même comédie par les mêmes acteurs. Puis, au théâtre, quelle que soit la mise en scène, c’est toujours du carton et de la toile peinte. Le cinéma au contraire opère en pleine nature, donncuit au spectacle un incomparable relief. Pour toutes ces raisons et bien d’autres en- core, l’exploitation cinématographique a pros- péré, fermant ainsi la bouche à ses détracteurs qui, pour la plupart, furent de mauvaise foi. Pour revenir au sujet principal de cette étude, nous ajouterons qu’il nous appartient par devoir et par esprit corporatif, d’apporter la plus grande précision à la documentation de cette étude dont le rôle utilitaire sera de montrer les progrès réailisés par ce formidable outil des masses, cette branche de l’activité humaine qui fait rire et frissonner les foules. J’ai nommé la cinématographie exploitation. Dans les articles qui suivront, nous passe- rons en revue tous les établissements parisiens par arrondissement. Nos lecteurs qui sont pour la plupart in- téressée à la cinématographie, y trouveront, nous en sommes certains, des renseignements précieux, ainsi qu’une statistique dont l’impor- tance n’aura d’égale que son utilité. * ^ * Combien Paris compte-t-fl de cinémas? Quels sont les arrondissements les plus fa- vorisés? Voici deux questions qui, de prime abord, paraissent fort simple à résoudre et qui com- portent pourtant de sérieuses difficultés. Une première enquête faite dans les adlmi- nistrations de l’Etat nous a fixé complètement. Il ne faut pas être grand clerc pour sup- poser que la source principale des renseigne- ments doit se trouver dans un des nombreux services de la préfecture de police. Ce dépar- tement administratif étant seul qualifié pour donner l’autorisation d’ouverture d’une salle de spectacle quelconque. Partant de ce principe, il semble donc que la besogne sera facile, d’autant plus que les bureaux sont tapissés de statistiques officielles, toutes moins intéressantes les unes que les au- tres. On pouvait supposer que dans le service important des « Théâtres » un fonctionnaire était particulièrement chargé de tenir à jour un répertoire par arrondissement indiquant les salles de spectadle munies de l’autorisation pré- fectorale nécessaire à l’exploitation. Il n’en est irien, cette méthode aussi judi- cieuse que rationnelle n’est pas appliquée, tout simplement parce qu’elle est logique. Nous ne procédons point ainsi, me répondit un haut fonctionnaire, auquel je m’adressais. Lorsqu’une demande d’ouverture nous parvient, nous constituons un dossier au préalable, l’en- quête est ordonnée, et aussitôt cette formalité remplie, l’autorisation est donnée et nous noti- fions à l’Assistance publique notre décision, ainsi qu’à la Société des Auteurs. Voici déjà qui n’est pas banal. Que l’Assis- tance publique soit avertie, voilà qui est fort juste, l’A. P. étant une de nos gloires adminis- tratives, que l’Europe ne nous envie pas d’ail- leurs, mais que la Société des Auteurs reçoi- vent cette communication, ceci nous paraît un peu abusif, même si l’on ne s’étonne de rien. Cette tâche remplie, continue notre interlo- cuteur, notre besogne est terminée. Nous avons ici 150.000 dossiers environ, religieusement classés par lettre alphabétique, et quand nous avons besoin de consulter un de ceux-ci, nous le trouvons très facilement. Il me serait très agréable de vous communi- quer le renseignement que vous me demandez, mais je ne le puis pas pour l’instant, je n’avais point prévu un semblable document. Pour le réaliser, il me faudrait donner des ordres à la police municipale afin qu’elle se chargea de ce travail. Le mieux à faire, si vous tenez essentielle- ment à avoir cette liste, ce serait encore de vous adresser à l’Assistance Publique qui doit l’avoir établie. Dans le cas contraire, vous se- riez dans l’obligation de la constituer vous- même. Tout à fait rassurant comme vous le voyez. A l’Assistance Publique où je me rendis, gîtent au fond d’un couloir sombre du troisième étage, les bureaux du Droit des Pauvres. Une nouvelle déception m’y attendait, la fameuse liste, pas celle des 1 04, est incomplète, non classée et n’a rien d’un document officiel. Cette étude servira donc à deux fins, elle renseignera nos lecteurs d’abord et permettra à ces deux grandes administrations de l’Etat d’établir une statistique absolument gratuite, sans froisser les méninges de nos dévoués fonc- tionnaires, qui pourront, de ce fait, continuer à sommeiller en paix. (A suivre.) Albert Hec. Les GRANDS FILAIS POPULAIRES 19, Boulevai*d Saint^Denis - PARIS C’est le Moment ! Après la victcire rempcrtée à LONDRES par le célèbre Champion Cî A. 12. I* El T I El Î2 , . les meilleurs cinémas présentent au publie . • . Le Roman de CARPENTIER Grand Drame en 3 parties, d’après E. de PERRODIL Joué par le fangeux boxeur Georges CARPENTIER dans le rôle de Carpentier et par MM. Descainp, Harry Baur, M"^ Berthe Bovy, etc. Cette pièce émotionnante retrace, en un drame captivant, les humbles débuts du jeune mineur de Lens, ses aventures, sa carrière et sa réussite vertigineuse. Le champion d’Europe Georges Carpentier, s’y révèle comédien adroit et sympa- thique. Le Roman de sa vie, joué par Carpentier lui-même, est un spectacle exceptionnel qui attire la foule dans tous les établis.sements. 1 Afficb*^ 2+0x720 Publicité Sepsatiopnelle 2 Affiches 120x160 Locaiion chez L. oiibebt, 124, IfCDue de la HCpelilique, PARIS Téléphones : ROQUETTE 73-31 et 73-32 ET DANS SES SUCCURSALES — 17 - La Cinématographie et le "Noble Art ” Le Suprême Arbitre de la parpeuse Rencontre Georges Carpentier- Gupboat Sn^itb lut le Cipén^a Le match Carpentier-Gunboat Smith qui vient de se disputer à l’Olympia de Londres, va me procurer aujourd’hui l’occasion, assez rare d’ailleurs, de rappeler à mes confrères sportifs que Je cinématographe existe depuis de longues années, qu’il rend des services éminents, et dernier record, il vient d’être, dans cette fameuse rencontre l’arbitre suprême, qui remit tout au po'int, en donnant indiscutablement et avec la dernière élégance, la décision à notre champion national qui, de ce fait, heureux entre tous, encaisse la jolie somme de 100.000 francs. A la suite de la rencontre, de nombreux comptes rendus, tous plus ou moins exacts, ont été publiés par la presse mondiale donnant le résultat brutal de ce match sensationnel qui, pendant huit jours durant, attira l’attention de l’univers sportif tout entier. Des enseignements en ont été dégagés par ceux qui suivirent de près les péripéties de la bataille, mais tant de contingences entraient en ligne de compte, et tant d’opinions dissembla- bles se sont fait jour même parmi les specta- teurs sur les incidents de cette soirée inoublia- ble qu’il nous appartient de rappeler à tous Iles « supporters fanatiques de chaque adver- saire » que les irrégularités qui faussèrent ce grand combat ne furent redressées que par le cinématographe,, et qu’il a été le seul à pro- clamer la vérité. Comment en pouvait-il être autrement? * Dans les phases marquantes d’une telle ren- contre, dont les épisodes ont déjà fait couler des flots d’encre et en feront vraisemblablement verser pas mal encore, tous ceux qui furent chargés de donner une appréciation se trouvè- rent aux prises avec une succession d’événe- ments tellement précipités que la plus élémen- taire sagesse leur commandait de ne pas se tar- guer d’infaillibilité et de comprendre que le plus clair de leur devoir consistait à enregistrer ce qu’ils croyaient avoir vu et cela sans le moindre parti-pris. L’on sait qu’il n’en fut point ainsi. Certains déclarèrent qu’ils étaient en possession d’un cliché photographique pris exactement au moment où Carpentier glissait à terre, ce qui donnait la preuve irréfutable de la victoire et de la disqualification justifiée de Gunboat Smith. D’autres prétendaient avoir pris Gunboat Smith à 1 instant même où d’un formidable swing, il expédiait Carpentier pour le compte. Certaines de ces photos furent publiées, mais naturellement elles ne pouvaient rien prouver du tout. Malgré la vitesse obtenue pour impressionner un cliché, ce dernier ne fixe que le geste, et en l’occurrence il ne permettait pas de démontrer que Carpentier avait glissé ou qu’il fût expédié à terre sur un coup dur de Smith. Il en était de même lorsque Smith fut knock- down au quatrième round, une photographie pouvait montrer l’Américain à terre, mais ne pouvait prouver que son adversaire l’y avait envoyé. * Au cours du banquet qui fêtait la victoire de Carpentier, à l’Hôtel Métropole, un événe- ment sensationnel se produisit. Vers minuit et demi M. Hulls qui avait été le chronométreur de la rencontre, est venu déclarer spontanément que M. Corri, J’arbitre, avait mal interprété son coup de sonnette au quatrième round. M. Hulls avait sonné pour le Hnock-out et non pour Ja fin du round, comme M. Corri l’a cru. Dans l’esprit du chronométreur, Gunboat Smith était donc mis knock-out, dans celui de M. Corri, le combat devait continuer. Voyez quelle faute inconcevable, quelle irrégularité dans un arbitrage de cette sorte. Mais voici le cinéma qui remet tout au point et qui démontre péremptoirement sa qualité, son intransigeance et sa haute valeur scientifique. Vers deux heures et demie du matin, 'les principaux organisateurs et intéressés, allèrent voir le film de la rencontre à l’usine de la So- ciété <( Eclipse » à Londres et voici leur décla- ration : a Nous avons pu compter à Gunboat douze secondes de knock-out au lieu de huit primiti- vement annoncées. Ces douze secondes se trans- forment du reste en réalité en 1 4 secondes, puisque pour des raisons techniques la bande D'après la pièce d'Alexandre DVMAS fils, de l' Académie française I ^ S î fl ^ M S s >1 cft 3 O c« « -Q ^ g ^ CO CO C O, CG «>) (J CO oJ g û G O *éi > t) T3 G rt X X G U î- 'W G 'U ôa O g >- O 'ftj X, CO G CO g >-■ ftk) CO J- U ^ O U G O T3 'O G £- G § ■S ÿ O c S > G CO — ^ Irt «! w m V) > O O ^ O, H 3 O ^ Q. O ^ O CO G c^ 'O G O g CO CO TJ CO O, 'U g G G O g }- a U CO G G U g g O O <0 G G O cc{ O a g G O U G •S S ^ - O^ (fl 3 ^ O « I ‘^ë ’T3 G O g G > O ^ CO O ^ X -- G U O. (M G O 'O 'O g G c^ w I CO G U G G O Ti G ecj X U G O > G O G G O CO O O O, c- G CT* I a c CCS a 'G G g 'U U CO g 'tj a H CCS :aS (J O (J 03 U ^ U C> 5 +- CCS >- ’o, g g i 00 cq O ■+-• CO C^ M e t 'w :3 .g G ^ G 4- CCS G X ^ O ^ ^ S a O G 03 U '(i> CO a ^ G cr C3 S- CO g g O c3 G G g a »> 'O 'd CO cr 3 ? G cr X " JS w G -O G U 4-* O- - _ ^ ^ 'G G U 3 .G O ^ CCS g .J ^ g I ^g" ^ . E 3 O d G o3 00 O 'E g 3 O 1^ £ 3 ^ lT CO G ^ ^ < CCS g 'U .g 'G tj O U > CCS Z X Z a *& P- ^ ^ J W oS CO G ► t P-» t3 — 20 cinématographique représentant trois minutes de combat, doit se dérouler en deux minutes et demie. Rappelons à ce sujet à quelle vitesse doit se faire la prise de vues, ceci simplement à titre documentaire. Pour que le sujet conserve à la projection la même vitesse que celle qu’il avait à la prise de vues, le positif doit se dérouler à la même vi- tesse que le négatif. L’allure normale de pro- jection étant, pour des raisons bien connues, de seize images à Ha seconde, on doit faire fonc- tionner l’appareil de prise à la même vitesse. Le mécanisme de presque tous les appareils est construit de telle façon qu’à un tour de la manivelle correspondent huit tours de l’obtura- teur. Par conséquent, on tournera l’appareil à la vitesse constante de 1 20 tours à la minute. En s’aidant d’une montre ou d’un métronome à secondes, on apprend très vivement à observer cette cadence. Pour obtenir certains effets spé- ciaux, on fait varier intentionnellement la prise tout en conservant la vitesse normale de projec- tion. Pour en revenir à ce que nous disions plus haut, voici donc un point acquis, il reste encore à dégager la disqualification prononcée contre Smith, qui frappa à terre. C’est la plus grave incorrection dans ce genre de sport. Les « supporters » de l’Américain préten- daient, comme je le disais plus haut, que Car- pentier avait été envoyé à terre sur un coup formidable de Smith. Quelle ne fut pas leur stupéfaction, lorsque le film se déroula, de voir la glissade de notre champion, et le coup irré- gulier porté par son adversaire. Sans le cinéma nous en serions encore aux longues discussions oiseuses qui pouvaient met- tre en doute la victoire de notre champion. Mais le plus extraordinaire encore, c’est qu’aucun des journalistes chargés d’analyser la rencontre, n’a parlé de cette collaboration effi- cace de la caméra, et qu’au contraire, ils sem- blent dédaigner sa valeur au profit de leurs connaissances personnelles. Pourquoi ce silence, allons messieurs, vous auriez dû rendre justice à cette admirable invention, que sont vos phra- ses, vos discussions, à côté de l’infaillibilité de l’écran qui, à son tour, mis knock-out tous vos officiels ainsi que la plupart de vos jugements. Pourquoi ne pas le reconnaître loyalement? Vous avez en lui, d’ores et déjà, entre les mains, un moyen-type irréfutable susceptible de démontrer, sans contestation possible, les diffé- rentes phases d’un match. Le cinématographe montrera à la puissance sportive dirigeante des détails imprévus, fixera définitivement leur jugement. Nous savons tous les perfectiunnements qui ont été apportés dans le domaine de la projec- tion cinématographique. On peut arrêter la bande pour un temps plus que suffisant, afin de se rendre compte d’un point particulier, l’appareil projette à la vitesse que l’on désire, décomposant ainsi le coup porté et l’endroit précis où l’adversaire est atteint. De plus la marche arrière permet de reconstituer la scène indéfiniment, montrant à nouveau sur l’écran une scène déjà vue sur laquelle on peut établir un point de repère ou rechercher une nouvelle explication. Pourquoi les puissances sportives, comme la Fédération française de la Boxe, par exemple, ne ferait-élle point, dans des circonstances sem- blables à celles qui nous occupent, un film pour son compte relatant les grands matchs. Ce serait une espèce de filmothèque vivante, si j’ose dire, des grandes rencontres sportives, dont les films pourraient être projetés à une époque lointaine, montrant ainsi aux généra- tions futures, nos grands champions actuels dans leurs principales performances. Voyez quel enseignement on pourrait en tirer? Toutes ces bandes mises à l’abri des influences atmosphériques seraient du plus haut intérêt. Pour les boxeurs eux-mêmes, il y a dans le cinématographe une source féconde qu’ils peu- vent exploiter, et toujours à leur plus grand profit. Faut-il leur rappeler la judicieuse appré- ciation des principaux artistes de nos plus grandes scènes de théâtre qui tournèrent au cinéma, et furent quelquefois désappointés de se voir dans l’accompilissement d’un geste, d’une attitude qu’ils ne supposaient point man- qués. La cinématographie permettrait donc à ceux qui se livrent à la brutalité du « Noble Art » de se rendre compte de leur travail, de leurs perfectionnements successifs, de leur condition, de fa science qu’ils déploient à l’esquive, à l’attaque, de leur allonge, de leur mobilité sur le ring, de leur sang-froid, enfin ils y trouve- raient une masse de renseignements précieux, toujours nécessaires à ceux qui ont adopté les sports de sélection. Pour terminer, disons que dans un avenir très rapproché, la caméra automatique qui sera l’appareil complet, aura été réalisée, et qu’elle sera susceptible, sans aucun doute, de suppri- mer les arbitres sportifs, qui de la meilleure foi du monde, se trompent fréquemment. Le Sauvageon — 21 — Un démenti intéressant Un de nos confrères publiait récemment l’en- trefilet suivant : (( L’Hippodrome, le somptueux cinéma de « la place Clichy, sera — bien que l’on dise <( le contraire — exproprié... bien exproprié (( même, nos renseignements puisés à des sour- (( ces incontestables d’authenticité concordent (( à dire que M. Gaumont, très préoccupé, fait (( depuis quelque temps maintes démarches (( pour transporter son Palace soit chez M. « Oller... en son cinéma... du Moulin-Rouge, « soit à l’Olpmpia, ou ailleurs... Nous som- « mes très renseignés... » En réponse à cette information, la Société des Etablissements Gaumont vient d’adresser à notre confrère la protestation suivante : « Nous protestons énergiquement contre ces bruits que, périodiquement, nous voyons re- naître, comme si des tiers avaient un intérêt capital à les faire accréditer. « Nous sommes persuadés qu’en ce qui vous concerne, vous vous êtes prêtés de la plus entière bonne foi à la nouvelle publicité de cet orndit. Mais on vous a abusé et nous vous de- mandons instamment de le démentir de la façon la plus formelle dans votre plus prochain nu- méro. (( Nous estimons, en effet, que cette fausse nouvelle est de nature à nous porter le plus grave préjudice dans l’exploitation de notre grand établissement. (( Afin que vous puissiez préciser combien est durable l’installation que nous avons faite, nous ne croyons pouvoir mieux faire que de vous citer le passage du rapport du Conseil d’administration de notre Société à la dernière assemblée de nos actionnaires, le samedi 4 vari! 1914: (( La récente dissolution de l’ancienne So- « ciété Immobilière de l’Hippodrome a fait (( renaître les bruits tendancieux contre les- « quels nous avons déjà protesté l’an passé et « dont le but était de faire croire à la préca- « rité de l’installation du Gaumont-Palace. (( Nous sommes donc amenés à préciser une (( fois de plus que le bail du local de l’ancien « Hippodrome, conclu en juillet 1911, s’é- ^UE oepos 62, Bd. Strasbourg, Paris Téléphone : Nord 30-73 EXPLOITANTS CINEMATOGRAPHIQUES ! Ne concédez à personne l’affer- mage de vos BILLETS à 1/2 TARIF -sans consulter M. 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O (0 •"* h *après le célèbre Rome AFFICHES - PHOTOS - LONGUEl © © © © © © © I SERAPHIN et la SORCIERE COMIQUE DESOPILANT Affiche — Longueur approximative du film : 1 1 9 mètres © © © @ Téléphone : Gutnbeer^ 3o-8e Seul concessionnri AGENCE GÉNÉRALE CINÉMATOGl © © © Agent pour la Belgique et la Hollande : M. G IG/ ©©©©©«©©©M©©©©©©©©©©©©©©©©©©©©©©©©©©©©©©©3 DQRAPHES « fl ® @ ® ® TRAL 27-44 ® — © ECLIPSE AOUT 1914 a sensaLlonnelle série !'e, interprété par HENRY = HOURY Arnould GALOPIN aROXIIVlATIVE DU FILM 531 MÈTRES m m @ @ 0 © © DANS LE SUD-ALOÉRIEN MERVEILLEUX PLEIN AIR Longueur approximative du film : 1 23 mètres 'ir la France Téléphone : Gutenberg 30-80 ^IQUE, 16, Rue de la Grange - Batelière ® , Avenue du Roi — BRUXELLES § L ® — 28 ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ i ÏR\ST\HGVJtTTt I ♦ ♦ ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ tâtonnements, des difficultés de repérage cer- taines et peut-être insurmontables, devront être solidaires, donc enregistrées sur une même ban- de; et comme la question économique est ici d importance capitale, puisqu’on veut donner au procédé la capacité de se vulgariser, il est clair que cette bande devra être du type cou- rant, et munie de la perforation habituelle. Malheureusement, l’émulsion du commerce ne possède pas la sensibilité panchromatique qui est ici nécessaire. Fallait-i’l se lancer dans la recherche d’une émulsion spéciale, ou garder celle-là, et lui donner, par les méthodes main- tenant bien connues de la sensibilisation au trempé, les qualités dont elle avait besoin pour son rôle nouveau? Très sagement, à notre avis, M. Gaumont s’est rangé au second parti, qui n était pas d’ailleurs sans présenter, lui aussi, de sérieuses difficultés : l’étude des sensibilisa- teurs, comme aussi celle des filtres colorés, a été, comme il fallait s’y attendre, délicate, lon- gue et coûteuse : elle a pourtant été menée à bien. Mais voici que se pose une autre question. Comment, sur la bande unique où elles doivent se juxtaposer, ces images seront-elles enregis- trées? Et comment seront-elles projetées? On peut concevoir trois méthodes : enregis- trements successifs et projections successives; enregistrement simultané et projection simulta- née; enfin, enregistrements successifs et pro- jection simultanée. Enregistrées successivement, les monochro- mes n ont pas le même dessin, puisqu’elles re- présentent des phases différentes du mouvement. Donc toutes les images d’une bande cinémato- graphique trichrome diffèrent entre élles; il en est bien ainsi dans une bande ordinaire; mais, en supposant qu’on donne aux appareils le même rythme dans les deux cas, les différences, entre deux images successives de même couleur, seront très grandes; elles s’atténueront évidem- ment si le mouvement est lent, et disparaîtront même complètement si l’on peut, de façon pé- riodique, interrompre le mouvement pendant le temps nécessaire à la pose des trois monochro- mes. Enregistrées simultanément, celles-ci corres- pondent à la même phase et cependant elles ne sont pas encore identiques en ce qui concerne le dessin, parce qu’elles sont nécessairement données par des objectifs distincts. Toute vue photographique d’objets à trois dimensions est une perspective, et des perspectives d’une même portion d’espace, prises de points de vue diffé- rents, ne peuvent pas être en tous points super- posables. Elles ne le seraient que si les axes des objectifs étaient parallèles et la limite anté- rieure du champ asesz éloignée. Mais les dif- férences sont, de façon générale, beaucoup nnnUFACTURE DE FAUTEUILS AUTOMATIQUES POUR Cinés, Théâtres et Forains h. MARCHAND i rne Habert, La YÂRENNE-SÂlNT'HDiilIlE (Seine) TÉLÉPHONE : 149 Matériel pour Cinémas et Concerts TÉLÉPHONE PARDON et C‘®, 7 à 19, Boulevard St-Jacques, PARIS adresse 8|2-8I 812-Sl 812-83 FAUTEUILS EN TOUS GENRES CHAISES PLIANTES POPTES ET P ANN EAU X Orillaoks pour cinémas tSléoraphiouk PARDONLI-PARIS OHILLES ARTICULÉES POUR FERM STURES DE CINEMAS AÉRATEUR POUR TOITURES AÉRANT SANS DONNER DE JOUR JUR DEMANDE ENVOI FRANCO de Devis et Renseignements - 29 - moindres que dans le cas précédent et elles sont à peu près négligeables si l’on s’arrange pour ne pas avoir, dans les vues, des objets trop rapprochés de l’appareil, ou même si, en faisant converger les axes sur des objets dont 'la distance n’est pas très grande, on se limite à une faible profondeur de champ. Donc, de part et d’autre, il y aura des diffi- cultés de repérage: mais elles seront beaucoup plus graves dans le premier cas, sauf sous la condition que nous avons dite. A ces difficultés théoriques s’en ajouteront d’ailleurs, dans les deux cas, d’uatres — pratiques, celles-ci — qui proviennent de ce que la bande, au cours des divers traitements qu’il faut lui faire subir, ne laisse que d’éprouver un certain retard. Si les monochromes sont projetées successi- vement, il faudra demander à la persistance des impressions rétiniennes la fusion des couleurs primaires en même temps que celle des con- tours et la sensation de continuité, ce qui est beaucoup ; si elles sont projetées simultanément, la fusion des couleurs se fera d’elle-même, et l’effort imposé à l’œil ne sera pas plus grand que dans la cinématographie ordinaire. La première méthode présente évidemment un avantage très grand en ce qu’elle se con- tente, et pour la prise de vues et pour la pro- jection, d’un objectif unique, alors que la se- conde en exige trois. Mais, tout au moins dans le cas général, elle ne peut donner une sensation satisfaisante que si les images de même couleur se succèdent à peu près aux mêmes intervalles que, dans la cinématographie ordinaire, les images noires et blanches. Il faudra donc avoir, en une seconde, un nombre total d’images à peu près triple; d’où nécessité, pour l’émulsion, d’une sensibi- lité trois fois plus grande, et, pour le méca- nisme, d’un mouvement trois fois plus rapide. Il a paru à M. Gaumont que, dans l’état actuel des choses, il y avait là des obstacles insur- montables. ' Reste la troisième méthode; elle a été utili- sée, sans assez de prudence, dans un procédé de projections dichromes auquel nous avons déjà fait allusion. Si l’on peut, comme nous l’avons dit, immobiliser l’objet pendant le temps nécessaire à la pose des trois monochromes, et si de plus on a affaire à un mouvement arbi- trairement réglable, de manière qu’on puisse, à la projection, adopter un rythme trois fois plus rapide qu’à la prise des vues, tout va bien : un objectif unique suffit à la prise des vues, et I RAPID-FILM 6, Rue Ordener, 6 Têléph. ; Nord 55-96 PARIS Têléph. : Nord 55-96 DMppemeiil - Tiraoe - Titres © © © © © © © © © © © © © vÿf ® © ® © @ © © © © © © @ © © © © © © © © © © © DIRECTEURS : Votre intérêt direct est de reten en ne leur passant qi CETTI Madame Rigadin modiste PRINCE Grande scène comique Jouée par Yvonne MAELEC Cio MARRi^ ô SIMON IMPRESSIONNÉ SUi Tous les spectateurs savent que seules, les salles qui passent comme ÉTABLISSEIV Prochainemen t: LA Bl ® @ es NOUVEAUTES - | ® ® @ ® ® ® ® ® ® ® is fidèles clients dans vos salles MAINE .es émotions d’un Conspirateur Superbe drame américain Interprété par les grandes vedettes des Etats-Unis Crâne WILBUR ô Octavia HANDWORTH Américan Kinéma ” ® ® ® ® ® ® ® ® © © © © © © © © © © © © © © © © s tirées sur FILM ININFLAMMABLE, ont le droit d’être classées © © © © © © © © © © LJIff ININFLAMMABLE LE LIMONADIÈRE uni EST ENTRÉ A l’AMBROSIO eASERINI metteur en scène prestigieux complète l’admirable troupe de cette célèbre firme. Sous sa direction artistique, la production AMBROSIO fera un pas de plus vers la beauté StUSia\OÎ4Ht\i\it Suivez les Preyramnies IMBROSIO — sa- la projection en veut trois; mais les difficultés inhérentes aux deux autres méthodes disparais- sent d’un seul coup; cdle-ci devient alors, à coup sûr, la meilleure. Mais il en faut restrein- dre l’application à des cas très particuliers; dans le cas général, ce sont les avantages qui disparaissent, tandis que les inconvénients de- meurent et se superposent? Même quand on se limite à deux couleurs, ce qui simplifie bien des choses, ces inconvénients se font gravement sentir. M. Gaumont emploie naturellement la troi- sième méthode quand peuvent se trouver réu- nies les conditions qui la font bonne. Mais, en règle générale, il s’en tient à la seconde, et j’espère vous avoir fait comprendre les motifs de sa détermination. L’ayant prise, il lui fallait résoudre les dif- ficultés que comporte la simultanéité, dans la prise de vues et dans la projection. Tout d’abord, observons que la bande, à chaque période, doit avancer d’une quantité égale à la hauteur totale du triple de mono- chromes; si l’on conserve les dimensions ordi- naires, c’est un déplacement de 54'”"', qui ne peut guère être obtenu sans une attaque trop brutale de la bande par le mécanismes d’entraî- nement. Pour atténuer le danger, on s’est ré- solu à réduire d’un tiers la hauteur des images, substituant ainsi, au format courant de 1 8"""X24"’"', un (format plus allongé, de 1 2"“”X24"'"*, qui n’a d’ailleurs rien de dé- plaisant. Il faut loger les trois objectifs, dont les axes ne peuvent être écartés que de la hauteur d’une image et dont, par suite, le diamètre vertical se trouve limité à une valeur un peu inférieure; suffisante pour les objectifs servant à la prise des vues, une telle ouverture ne l’aurait pas été pour les objectifs rie projection. Il fallait rionc, pour ceux-ci, recourir à l’emploi rie lentilles coupées; or, on se trouvait là en présence ri’ un brevet : difficulté d’ordre juridique qui n’avait rien de bien grave. En général, les axes, dans l’appareil servant à la prise des vues resteront invariablement so- lidaires et parallèles; mais, dans l’appareil de projection, pour corriger les défauts de repé- rage qui proviennent soit de la non-identité du dessin dans les trois monochromes „ — perspec- tives à points de vue différents, — soit du re- trait de la pellicule, il faut pouvoir modifier légèrement, et méthodiquement, la position re- lative, sur l’écran, des trois images qui vien- nent s’y superposer. Ce ne peut être, évidem- mi rt, que par une modification dans la position relative des axes; il est d’ailleurs possible ou de changer leur écartement, en les laissant paral- lèles, ou de leur donner une convergence varia- ble, en maintenant leur écartement; le second procédé est le meilleur et a été préféré; iriais, dans un cas comme dans l’autre, à des varia- tions très faibles, d’écart ou d’orientation, cor- respondent, sur l’écran des déplacements rela- tivement considérables. Il faut donc munir le dispositif optique d’organes de réglage très dé- licats. C’est l’opérateur placé au poste de projec- tion qui en assurera la manœuvre; comme il est trop loin pour voir à quel moment son inter- vention devient nécessaire, et pour en con- trôler l’effet, il aura besoin d’être guidé par un correcteur placé près de l’écran. Entre les deux hommes, une entente parfaite, et qui ne peut s’établir sans quelque exercice, est nécessaire pour que, pendant toute la durée de la pro- jection, un repérage satisfaisant soit constam- ment maintenu : instructions données à demi- mots, par téléphone, exécutées sans nul retard et sans à-coups. En ce qui concerne la source lumineuse, l’emploi, pour éclairer les trois images, de trois arcs indépendants, comporte un danger : toute variation d’intensité dans l’un des arcs, fût-elle même légère, amènerait, dans la proportion des couleurs primaires une rupture d’équilibre qui se traduirait par une dominante colorée, chan- geante; et ces variations sont d’ordinaire très fréquentes. Sans doute parviendra-t-on à tour- ner la difficulté par une association d’arcs dis- tincts, mais non indépendants; dans l’état ac- tuel des choses, l’emploi d’une source unique s’impose; un dispositif spécial au besoin as- surera, entre les trois monochromes, une égale répartition de la lumière. Mais, du fait même que cette lumière doit être partagée, du fait aussi qu’elle subit, à la traversée ries filtres colorés, des pertes importantes, il résulte que Les Établissements L. AUBERT sont maîiiienanî instalSés Téléphone : ROQUETTE 73-31 et 73-32 34 la puissance de la source doit être Considé- rable. Elle devrait l’être davantage encore si l’on n’avait pas recours à l’emploi d’écrans mé- tallisés : au lieu de disséminer dans toutes les directions la lumière reçue, comme le font les écrans ordinaires, ceux-ci ne la renvoient que dans un champ limité et fournissent ainsi, avec un même éclairement, des images dont l’éclat sera, pour les spectateurs placés dans ce champ, très notablement plus grand. Encore faudra-t-il que le pouvoir diffuseur soit adapté avec soin aux dimensions de la salle où a lieu la projection. Une dernière question se pose enfin, qui est d’ordre économique, mais qui n’est pas des moins importantes, puisqu’il s’agit, en l’espèce, d’une réahsation industrielle : c’est une ques- tion de prix. La bande, cheminant à chaque période d’une quantité double, doit avoir, pour une même durée de projection, une longueur deux fois plus grande qu’une bande ordinaire; elle serait donc, le prix au mètre courant res- tant le même, deux fois plus chère. Il y aurait là un sérieux obstacle à la vulgarisation de la cinématographie trichrome; aussi a-t-il fallu chercher à réduire le prix du mètre : on espère bien pouvoir arriver, sans trop tarder, à l’abais- ser de moitié. J’ai voulu terminer par cette difficulté là, à laquelle beaucoup d’entre vous, sans doute, n’avaient pas songé. C’est que mon dessein était de vous montrer combien était complexe le problème dont notre ami Gaumont a pu, après l’avoir tout de même poursuivie plusieurs années, atteindre le premier, la solution indus- trielle complète. Aurait-il eu avantage, quand s’ouvraient devant lui plusieurs chemins, à se diriger autre- ment qu’il ne l’a fait? Il en était de bons, sans doute, en dehors de celui qu’il a suivi; je sais que d’autres les ont pris, dont les re- cherches et les efforts, très intéressants et méri- toires, seront, je l’espère, couronnés de suc- cès; mais M. Gaumont peut très justement faire valoir qu’en somme nul n’a touché le but avant lui. Aux solutions qu’il a adoptées en cours de route, à chaque étape, lui-même d’ailleurs sera peut-être amené à en substituer d’autres plus tard. Pour l’instant, il songe surtout à aller toujours plus avant et le temps n’est pas loin, ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ : MiSTÊNGUETTE l : : ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ — 35 — je crois, où il pourra faire passer devant vous, associant la couleur au mouvement et au son, un « Filmparlant » en couleurs naturelles. A l’œuvre ou’il a entreprise et menée à bien, il est clair qu’un seul artisan n’a pu suffire : les problèmes prél'minaires qu’il fallait résou- dre, problèmes mécaniques, optiques, photo- graphiques, économiques — que sais-je en- core? — ont exigé des recherches qui devaient être menées parallèlement, et ne pouvaient l’être sans de très précieuses collaborations. Mais pour diriger ces études, pour coordonner et soutenir ces efforts, il fallait un chef, doué de rares qualités de décision et de ténacité, comme d’intelligence et de méthode. Ces qualités, M. Gaumont vous a déjà bien souvent prouvé qu’il les possédait à un haut degré : une fois encore, elles lui ont permis de porter à l’actif de la Photographie fran- çaise un nouveau progrès. Le prix triennal de l’Exposition pouvait-il récompenser une œuvre meùleure? Votre Commission ne l’a pas pensé, et nous aimons à croire que vous partagerez son avis sans réserves. {ApplauJissemenls unani- mes.) » M. le Président est heureux de constater les applaudissements unanimes qui ont accueilli les conclusions de ce rapport et de féliciter lui- même M. Gaumont de ce nouveau succès; mais il veut aussi féliciter M. Wallon du beau rap- port où il a exposé d’une façon aussi lumi- neuse à la fois les difficultés que rencontre la cinématographie en couleurs et les solutions que M. Gaumont a adoptées pour les divers pro- blèmes qui se posaient. C’était un beau sujet à traiter et le rapporteur s’en est acquitté d’une façon très brillante. {Nouveaux applaudisse- ments.) A propos d'aoe Aotorisatloo do Voirie Le Préfet de la Seine a été autorisé par le Conseil municipal à défendre, au nom de la ville de Paris, au recours formé par la Com- pagnie des Tramways de l’Est Parisien contre une décision préfectorale en date du 2 août 1913, qui lui a refusé l’autorisation d’établir une dérivation sur ses conduites, à l’effet de fournir de l’énergie électrique à un habitant de l’avenue Gambetta. Le Conseil d’Etat, en avril 1913, a annulé un arrêté par lequel le Préfet avait refusé à la même Compagnie une autorisation de voirie en vue d une fourniture d’énergie analogue. Mais il ne l’a annulé que parce que le Préfet avait motivé son refus en déclarant que la Com- pagnie, concessionnaire de tramways, n’avait pas le droit d’utiliser ses agencements pour d’autres fins que pour le service concédé. Ce motif a été jugé par le Conseil d’Etat con- traire à l’esprit de la loi du 15 juin 1906, qui laisse à chacun le droit de demander des per- missions de voirie pour la distribution de l’éner- gie électrique aux particuliers. L’octroi des per- missions de cette nature rentre dans le pouvoir d’appréciation de l’administration à laquelle il appartient de juger si la sauvegarde des inté- rêts généraux dont elle a la charge ne doit pas s’opposer à l’admission des demandes qui lui sont soumises. La question du principe est donc jugée et il ne s’agit plus maintenant, dans chaque cas, que d’une question d’espèce. L’administration ne s’oppose à la demande de la Compagnie que parce qu’elle la juge contraire aux intérêts généraux. C’est sur ce point particulier que les tribunaux auront à se prononcer. {Revue des Eclairages.) M' X. .%^^-=V=WbVbV»VAV.V.%V-V.V.Vb-.V.V.Vb-.V»V.V.V.V»V.V.V-V.V.V«V-VV.V- l SANTOS ô ARTIGAS I ^ Principal centre d’affaires cinématographiques dans Vile de Cuba ç S AU CAPITAL DE 500.000 FRANCS Héféi-ences : THE BOYAL BANK OF CANADA — BANCO NACIONAL DE CUBA ,■ Toujours en possession des meilleures productions de la cinématographie ■î Eu Exclusivité les Marques : NORDISK de Copenhague, PATHÉ Frères de Paris, ^ MILANO de Milan, et CÉLIO de Borne ^ Écrivez si vous voulez vendre ou acheter des Filins ÿ SIÈGE UAL : Rue Reina, 77 & 79. LA HAVANE file de Cuba) Apartado de Correo 1,011 ^ Cable : ELGE — Codes : LIEBERS, A. B, C, 5’ Édition AV.^^^VWV^AAIW.^^VWiV^iVirt^J^^WA^^A1MVy^VSi^l^A^WWWWWSwA R. 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Que se passe-t-il??? — 45 — La Société des Auteurs CONTRE LES Directeurs de Cinémas Responsabilité des exploitants de cinémas et des propriétaires de cafés en matière de droits d'auteur. Deux jugements de justice de paix intéres- sants au point de vue principe, en matière d’exécutions musicales, vieiment d’être rendus 1 un par un juge de paix de l’arrondissement de Nice, le 24 avril 1914; l’autre par le juge de paix d’Amsterdam, le 1 3 avril 1914. Dans la première espèce (jugement inédit) , le pro- priétaire d’un café, M. Sparza, cafetier à l’Es- caren, avait laissé rentrer dans son établisse- ment deux joueurs de guitare qui avaient exé- cuté les refrains connus de Ma Petite Mariette, O Sole Mio, etc... L’agent central de la So- ciété des Auteurs et Compositeurs à Nice avait précédemment fait avertir M. Sparza que tou- tes exécutions de morceaux de musique faisant partie du répertoire social, ne pouvaient avoir lieu sans le consentement de la Société. Les joueurs de guitare ayant fait entendre des œu- vres du répertoire social, la Société des Au- teurs a poursuivi le cafetier en dommages-inté- rêts. Le cafetier soutenait en défense que les morceaux avaient été exécutés sur des guitares par de malheureux musiciens ignorant les mor- ceaux faisant ou non partie du répertoire so- cial. L’agent central de la Société à Nice, M. Depeyres, qui se présentait pour la Société des Auteurs, a fort justement fait observer qu’il importait peu que les morceaux aient été exé- cutés par un orchestre sur une série d’instru- ments les plus divers, ou qu’ils n’aient été joués que par deux musiciens sur deux simples guitares. Le juge de paix s’est rallié à juste titre à cette opinion et il a décidé que le pro- priétaire d’un café ou tout établissement dans lequel a lieu l’exécution non autorisée d’œu- vres musicales, est directement responsable en- vers la Société des Auteurs sans qu’il y ait lieu de considérer par quel instrument l’exécution musicale a eu lieu. Dans la seconde espèce, M. Hilterman, juge de paix à Amsterdam, a eu à se prononcer sur la responsabilité en matière d’exécution musi- cale d’un exploitant de cinéma qui essayait de dégager sa responsabilité en la faisant assu- mer au chef d’orchestre. Les faits étaient des plus simples. Comme il arrive souvent, l’exploi- tant du cinéma avait installé un orchestre dans son établissement : on y avait exécuté des mor- ceaux en violation du droit d’auteur. On sait que les œuvres musicales avec ou sans paroles, sont protégées par l’article 1 0 de la loi du 23 septembre 1912. L’article 12 défend la récitation, exécution, représentation ou exhibi- tion de l’œuvre artistique. Or, dans l’espèce, sans le consentement de l’auteur, quelques mu- siciens avaient exécuté plusieurs fois l’œuvre devant les spectateurs d’un théâtre cinématogra- phique. Le directeur du cinéma était en consé- quence poursuivi en violation de l’article 1 2 de la loi d’auteur du 23 septembre 1912. Le di- recteur du cinéma prétendit alors qu’il ne pou- vait être responsable d’une exécution illicite parce qu’il y avait un chef d’orchestre maître du choix et de l’exécution du réprertoire et que lui-même, en tant qu’exploitant de cinéma, igno- rait tout en matière musicale. Il est impossible, disait-il de considérer le chef d’orchestre comme le domestique ou employé du directeur du ci- néma et de rendre le directeur du cinéma res- ponsable de ses auditions. Le tribunal de paix n’a pas adopté ce système ingénieux de dé- fense. Sans doute, a-t-il décidé, le chef d’or- chestre n’est pas l’employé du directeur du cinéma. Mais l’exécution donnée, a servi à ac- compagner et à rendre plus agréable une repré- sentation cinématographique payante, de sorte qu’il est évident que c’est en qualité d’entrepre- neur de spectacles que l’exécution a eu heu. En outre, l’entrepreneur de spectacles a l’obli- gation de prendre toutes mesures nécessaires pour prévenir la violation du droit d’auteur, il est donc responsable de sa négligence et impré- voyance. Quant à l’excuse d’ignorance en ma- itère musicale, le tribunal y a vu tout au con- traire, un motif pour agir avec d’autant plus de circonspection et il a même décidé que le directeur du cinéma eût dû se faire donner toutes explications nécessaires sur la composi- tion des programmes par un connaisseur en la matière. Quant aux dommages-intérêts, le juge de paix a estimé qu’il y avait préjudice maté- riel et moral et il ordonne une enquête pour en évaluer l’importance. Georges VerLEY, Avocat à la Cour de Paris, Directeur de la revue L’Art et le Droit. fSI3I3J3I3j3ISI3MSI3I313IM3I3M3ISI3MMSJ3JSI3f3I3f3M3 ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ ♦ ♦ ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ ^JBS/5/3J3ISIE®SJS®SJc'JSMBiSJS®Sf3J3EISSS®ISI5®S5®3ISJBIBIB]S0!131SJMS®SM3J3MM3ISMSISI3MS®MiJSIM2®SJ3IS®S Téléphones : GUTENBERG 30-92 CINEMA ECI LOUVRE 14-18 L’ASSOCIATION CINÉMATOGRAPHIQl Kn Exc rUNION (Éclair=Locatioi ’ S1SM2MEJ3MSJ3MSJ3MSM3J3MSMSMSM3J3M3M3JÏ continuera la sé de roma PA SUCCÈS ^aiBIBlBJBJBJBJBJBiafiliaiaiaaMBJfflaBJBMBPigiBJfflgMgigifflBligigigigitangngiîari3li3lîaigiîgiîaiB[iaw AIR EDITEUR 1.2 ~ PARZjS Aresse télégraph. : CINEPAR-PARIS BLONDE H. DEMESSE 5 adaptations )ülaires ÜN I E PLUS tES ARTISTES DRAMATIQUES Vité à i2. Rue GaiUon, 12 M PARIS ^ Téléphone : P ROQUETTE 40.00 i — 5 Télégrammes ; DEBRICINE-PARIS J. 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Les spectateurs moins bêtes qu’on ne se l’imagine, vont aux spectacles qui leur con- viennent. Ceux qui préfèrent Vierge outragée ou l’Ecole des Vierges au Prince Charmant ou à la Belle Aventure, ont le droit d’y aller. Ils savent bien entendu qu’il est préférable de ne pas y emmener sa fille, son fils et même sa femme. i Fort de ce vieil adage que chacun prend son plaisir où il le trouve, il est absolument ri- dicule et inepte de vouloir supprimer tel ou tel spectacle, à moins, bien entendu, qu’il y ait scandale. Or, ce cas se produit bien rarement. Depuis que la censure est abolie en France, je ne connais qu’un seul exemple : Il y a cinq ou SIX ans, une pantomime d’une certaine au- dace jouée par deux femmes qui avaient, à juste titre, défrayé la chronique scandaleuse, fut interdite par ordre du préfet de police, qui était alors M. Lépine, et ce fut bien fait. Certains directeurs, en effet, cherchent par- ticulièrement à attirer le public en engageant les héros d’affaires scandaleuses. N’avons-nous pas eu Quadranstein, le jeune détective de (( 1 Affaire du Collier ». Son exhibition fut d’ailleurs piteuse. En ce moment nous voyons dans un music- hall des Champs-Elysées, Mrs Thaw, l’hé- roïne d’un crime qui fit quelque bruit dans le monde. A quoi peuvent bien servir ces présentations qui sont plutôt lamentables. Aucune n’a rem- porté un quelconque succès. Il n’en est pas moins vrai que les directeurs sont à l’affût de semblables attractions et n’hé- sitent pas à payer fort cher les personnalités que le hasard a mis ainsi en vedette. Et bien souvent ces exhibitions sont des pré- textes à des danses nues ou à des dialogues d une certaine liberté qui sont faits pour mon- trer le soi-disant talent des grandes vedettes. Au cinéma rien de tel. Les directeurs de nos salles cinématographiques mettent tout en œu- vre pour satisfaire leur clientèle et il faut voir avec quel soin jaloux ils choisissent leur pro- gramme pour comprendre que jamais il ne chercherait le moindre scandale capable d’ef- frayer quelques familles. Tout ce que le Ci- néma peut faire, c’est de nous montrer, tels qu’ils se sont passés, les événements mondiaux; il leur arrivera donc de présenter Mrs Thaw, mais nous la verrons se promenant à la ville et ne se livrant à aucune exhibition. Et puisque l’affaire Caillaux revient à l’or- dre du jour, de quel droit arbitraire a-t-on in- terdit aux cinémas de montrer la tête de l’an- cien président du Conseil et celle du regretté directeur du Figaro. M. Caillaux avait sans doute peur de la foule de Paris. Il n’était pas à Mamers et il aurait pu s’en rendre compte. Mais il n’en est pas moins vrai que c’est une mesure préventive et absolument arbitraire dont le désormais célèbre financier a bénéficié. Si le public avait causé un scandale quel- MAISON DL COMMERCE A. TALDIKIN & C" ■■■■■■■■■■■■■■■a EDITION DE FILMS CINÉMA TOGRA PHI^UES BUREAU PRINCIPAL : MOSCOU, Twerskaïa 21, RUSSIE LA SOCIÉTÉ CINÉMATOGRAPHIQUi S m G m  3O9 RLue XLi.ouLisKlo>KGx>^n.ci DIRIGÉ MM. Pierre DECOURCELL n Sa Cm  Sldil LES YEÜX COMÉDIE DRAMATIS.U interpréti Monsieur ESCOFFIE! LES FILMS DE LA sont édités par les Etabliss ES AUTEURS ET GENS de LETTRES i G • Lm Téloi>lxon.e : OETMTITÜJPLIx ZZ'St^ZZ'G PAR et Eugène GUGENHEIM Gm L DU COEDR Madame Marie THIERRY )ar i Madame CELIAT f f ïents **PATHÉ FRERES^* Etais" PATHÊ Frères Société Anonyme au Capital de 30.000.000 de francs Siège social ; 30, Boulevard des Italiens, PARIS f^OSTE PATHÉ à cadrage fixe MONTÉ SUR TABLE ENTIÈREMENT MÉTALLIQUE Le ptus rigide Le plus stable de tous les Postes de projection. APPAREIL A CADRAGE FIXE Le plus robuste Le plus lumineux Le plus fixe de tous les Appareils de projection. 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Non contente de supprimer certains films, sans donner de raison et d’enlever ainsi aux maisons d’édition le bénéfice de leur travail, la censure vient de décider qu’elle percevrait un droit de 5 francs par cent mètres de films qui lui seront présentés. Etant donné le marché actuel, la censure allemande recevrait donc des éditeurs 1 .000 francs (mille francs) par semaine. Comment trouvez-vous cette façon de faire? Et avouez que lorsqu’un film sera interdit, l’éditeur pourra s’estimer heureux. Non seule- ment il lui sera impossible de placer son film dans toute l’Allemagne, mais encore il devra payer une somme importante pour avoir osé le présenter à la toute puissante censure. Il faut espérer qu’une nouvelle décision vien- dra changer cet état de chose. Ce serait la première fois, je crois, que l’on paierait pour ne pas avoir le droit de vendre une marchan- dise. Si on en faisait autant dans tous les pays, le cinématographe serait dangereusement at- teint. Il faut donc sans retard s’organiser. Il faut que toutes les maisons d’édition s’unissent pour défendre et faire valoir leurs droits. Contre la force, il est vrai, on ne peut pas faire grand chose, mais il faut cependant tenter d’obtenir une réduction de peine. Le mot n’est pas trop fort. En Allemagne, grâce à la fureur de ses ennemis, le cinématographe est condamné. D’où peut venir le coup? Je me suis pour- tant laissé dire que l’empereur Guillaume ai- mait le cinéma qui le montre sous ses mille uniformes dans tous les pays du monde. Alors? {A suivre.) A. DUFILM. 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La mort récente et mystérieuse de sir Charles Baskerville n’a fait que fortifier cette légende, soigneusement entretenue d’ailleurs par un certain Stappleton qui se fait passer près de sir Henri, le neveu de sir Charles, pour le meil- leur ami du défunt. Or ce Stappleton n’est autre qu’un descendant direct de Baskerville, jadis deshérite pour sa mauvaise conduite, et qui cherche une occasion de faire disparaître le dernier des- cendant de l’illustre famille afin d’en accaparer la fortune. Une épisode de notre Histoire Nationale LA MARSEILLAISE ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ Stappleton s’est procuré un énorme chien, dont la tête enduite d’une pâte phosphores- cente, terrorise la nuit toute la contrée; elle est même la cause un soir que le cheval de Miss Lyons, effrayé par la lueur, s’emballe et la jeune voisine du château ne doit son salut qu’à l’heureuse intervention de sir Henry. Le jeune comte veut éclaircir le mystère, il écrit au célèbre détective Sherlock Holmes et fait du reste part de ses projets à celui qu’il croit son ami. Stappleton, craignant d’être découvert, intercepte la lettre envoyée au policier, puis déguisé se présente au jeune lord comme étant l’illustre détective. Les journaux ont annoncé la venue du détective dans la région, si bien que le vrai' Sherlock Holmès n’est pas peu surpris d’apprendre par la voix de la presse qu’il est soi- disant occupé à débrouiller l’histoire mystérieuse de ce chien. Soupçonnant un mystère, il se rend à Baskerville; son habitude de démasquer les ban- dits lui a bientôt fait trouver le fil de l’affaire, mais le coupable est habile et se méfie. Il se sent surveillé et cherche, vainement du reste, à assassiner le détective, qu’il surprend au mo- ment où le policier perçait le mystère dans la demeure même du bandit. Là, Sherlock Holmès se trouve face à face avec le fameux chien qu’il réussit à tuer et s’échappe de la cave où il était retenu prisonnier par une des anciennes galeries souter- raines du château. Libre, Sherlock Holmès se rend au château et là, pièces en mains, prouve au jeune lord que Stappleton n’est qu’un bandit et le fait arrêter. La population est maintenant rassurée, le coupable est châtié, et les seigneurs de Bas- kerville peuvent vivre en paix, sans crainte du fameux chien désormais inoffensif. Longueur : 1363 mètres. — Virage : 136,30. — Affiche en couleurs Mot Télégi apbique ; BASKERVILLE POUR PARAITRE LE 2A AOUT La maiSON PANTaSTIQUE: Le Chien de Baskerville 2^ SÉRIE Drame policier en trois parties d’après la pièce de RICHARD OSWALD ALWIN NEUSS dans le rôle du détective SHERLOCK HOLMÈS Roger de Baskerville qui sous 'le faux nom de Stappleton avait tenté de tuer son parent le baron Henri en se servant du légendaire chien de Baskerville, a été arrêté et condamné à la peine de mort. Energique et sans scrupules il tente de s’évader de prison, malgré la surveillance dont il est l’objet il réussit, après avoir supprimé un des gardiens, à s’échapper revêtu des habits de sa victime. Libre il n’a pas renoncé à son premier projet et pour arriver à ses fins il fait bâtir sur les bords du lac une petite maison qui peut disparaître sous les eaux, au moyen d’un ingénieux mécanisme de son invention. C’est là qu’il a attiré sir Henry et sa femme et son projet aurait réussi si le domes- tique des deux époux n’avait pas prévenu le fameux détective Sherlock Holmes. Celui-ci a vite fait de démasquer le bandit, mais il faut sauver sir Henry et sa femme et le détective doit déployer toute son activité pour y arriver. Il est même pris et enfermé dans la vieille tour du château et y serait mort de faim s’il n’avait pu prévenir les siens par un ingénieux procédé qu’il a lui-même inventé. Une fois hors de la tour il recommença ses recherches et finit par surprendre Stappleton au moment où ce dernier sort de la fameuse maison qu’il a construite. D’un bon i'I est sur lui, il pénètre dans l’intérieur, mais Stappleton fait disparaître la maison sous l’eau. Aux appels du détective, sir Henry et sa femme, enfermés dans une chambre, sont descendus. Se voyant pris, Stappleton brise une vitre et l’eau pénètre dans la pièce, la mort est inévitable: heureusement Sherlock Holmès découvre 'le mécanisme qui féiit mouvoirs la mai- sonnette et celle-ci remonte lentement sur les flots. Stappleton est encore une fois réduit à l’impuissance, mais plutôt que de subir le châti- ment inévitable il s’enfonce à nouveau sous les flots et fait sauter la maison. Longueur : 1.082 mètres. — Virage 108,20, — Aff. en couleurs Mot Tclcitraphiquc : FANTASMAIS POUR PARAITRE LE AOUT Le Vertige DRAME Mme Kerdic, veuve d’un cap taine au long cours, a consacré tous ses soins à l’éduca- tion de ses enfants : Jeanne et Henri. Comme Henri grandit, le seigneur du pays, le comte Robert de Plougast, prend le jeune homme coimme secrétaire. Le comte s’intéresse beau- coup à Henri et voit avec plaisir ses fiançailles avec Madeleine Laroch, fille de marin. Un incident, qui eut pu avoir des conséquences terribles, devait resserrer encore les liens qui unis- saient Henri au comte. Pendant une partie de chasse le comte, en franchissant un fossé, perdit l’équilibre, et sans l’intervention de Henri, le fusil resté accroché aux branches du hallier aurait pu, en partant, blesser grièvement le chasseur. A quelque temps de là M. de Plougast succombait à une attaque d’apoplexie. Il avait institué Henri son héritier et celui-ci se trouvait en possession de toute la fortune du comte. Cette fortune consistait surtout en immeubles sis à Paris, donc le jeune homme fut obligé de partir pour la capitale afin de prendre possession de l’héritage. A peine dans cette ville, Henri est émerveillé du luxe qu’ s’y déploie et, insouciant, il s’abandonne à la griserie des plaisirs, sa mère, sa sœur et sa fiancée sont bien loin dans son esprit, comme en un rêve, et, sans songer à la peine qu’il peut causer, au bout de peu de temps il les laisse sans nouvelle. Il fait la connaissance de Miss Harlett, une écuyère, qui reconnaj'ssant bien vite à quel cœur naïf elle avait affaire, employé toutes les ruses pour obtenir de lui le luxe qu’elle rêvait. Tandis que Henri s’étourdit en compagnie de l’écuyère, Madeleine, qui vient de perdre sa mère, s’est exilée et est venue à Paris. Elle trouve un emploi dans une grande ma'son de couture. Remarquée par Miss Harlett, fidèle cliente de la maison, elle est engagée par l’écuyère comme habilleuse. Toute heureuse de ce travail qui lui permet de conserver !^on emploi actuel, Madeleine accepte et le soir même, en entrant dans la loge de Miss Har- lett, Henri est fort surpris et contrarié de reconnaître en la nouvelle habilleuse sa fiancée. Pour ne pas avouer sa conduite à Miss Harlett, Henri fait mine de ne pas reconnaître Ma- deleine et quitte froidement la loge de l’actrice. M ais les dépenses que fait le jeune homme pour satisfaire les moindres caprices de M iss Harlett l’ont tôt ruiné. Après avoir tenté vainement de refaire sa fortune au jeu, il doit s’avouer vaincu. Incapable de travailler il descend rapidement la terrible pente qui mène aux pires misères. Un soir, que plus minable qu'à rhabitucie il erre près du cirque où triomphe celle pour qui il s’est ruiné, lil vojt arriver des porteurs qui transportent sur une civière le corps inanimé de l’écuyère. Elle s’est tuée en tombant de cheval. Affolé, il se précipite; comme on le repousse brusquement, il va rouler sur le trottoir, évanoui. Made- leine sort du théâtre, le voyant dans cet état lamentable, elle le relève et, hélant une voiture, elle l’emmène dans sa chambre. Durant de longues nuits, elle veille le malade, infirmière dévouée, et lorsque sa santé fut à peu près rétablie elle' le ramena au pays natal. Là-bas, ces trois femmes qui savaient pardonner parce qu’elles savaient aimer, s’unirent pour relever par de délicates prévenances le courage de l’enfant prodigue dont elles parurent oublier la conduite passée. Longueur : 712 mètres. — Affiche en couleurs Mot Télégraphique : VERTIGE POUR PARAITRE LE 14 AOUT Le Mystère de la Mort hilarante (Les Chroniques de Cleek) DRAME Catherine Arbuthnot et ses frères Jacques, Georges, Harold et Henri viennent d’héri- ter de leur père d’une fortune considérable. Peu de temps après le décès, Eugène Brand, leur plus proche parent, vient leur rendre visite, à son retour d’un long voyage au Mexique. Sitôt après son arrivée, Georges est frappé d’un mal étrange, dont un rire hideux est la caractéristique. Quelques heures après le paroxysme hilarant atteint son apogée et le malade meurt secoué par des mouvements involontaires, le visage crispé comme dans un éclat de rire. Harold meurt dans les mêmes conditions quelques jours après. Le médecin, consulté par la famille Arbuthnot, est très embarrassé pour diagnostiquer. Les symptômes correspondent à certains types d’empoisonnements, mais il est impossible pour le moment de préciser davantage. Chacun dans la malheureuse maison devient la proie de la suspicion. Moins il y aura d’héritiers plus la part de chacun sera importante. Quant à Eugène Brant il est évident que la mort de ses cousins le fera hériter dé toute leur fortune. Chacun séparément s’en vont trouver Cleek, le fameux policier, et l’invitent à venir faire une enquête. Le jour m^ême de son arrivée Henri, le cadet, succombe au terrible mal qui a déjà fauché ses deux frères. L’attention de Cleek se porte sur une idole mexicaine que Brand a rapportée de son voyage. De la bouche de celle-ci émerge une fine aiguille. Cleek saisit l’idole avec précaution et la brise sur le sol. De ses morceaux s’échappe une énorme et hideuse tanrentule. Le problème est résolu, car ce sont les morsures de ce venimeux et répugnant insecte qui ont provoqué ila mort hilarante. Longueur : 312 mètres — Virage ; 31 fr. 20 — Aff. en couleurs Mol Télégraphique : WACHTHAND Q. F. P. Film patriotique Ne touchez pas au Drapeau ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦*■<> ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ POUR PARAITRE LE -14 AOUT Voisins COMIQUE Des voisins, un jeune ménage, une vieille fille et un couple âgé, sont continuellement en désaccord pour de maigres rosiers, propriété du couple âgé, objet de la convoitise de tous. Des enfants, témoins de maintes querelles décident de transporter les rosiers dans le jardin du jeune ménage. Il s’ensuit nombre de quiproquos fort comiques qui ont pour résultat la destruction des arbustes. Longueur : 155 m. — Virage : 12 fr. 10. — Affiche en couleurs Mol télégraphique : JARDINROSE POUR PARAITRE LE 14 AOUT Soller Dans l’archipel des Baléares PLEIN AIR Magnifiques vues d’une des plus belles impeccable. lies de l’archipel des Baléares. Photographie Longueur : 95 mètres — Virage : 9 fr. 50 Met Télégraphique : SOLLER 65 Office National du Commerce Extérieur Nous sommes heureux de porter à la con- naissance de nos lecteurs les quelques rensei- gnements suivants extraits de la feuille d'infor- mation de l’Office National du Commerce Extérieur et donnant quelques détails sur les services que les industriels, producteurs et com- merçants français peuvent demander à cette Institution. Le développement de l’Office national du Commerce extérieur en 1913 : Quelques dé- tails sur les services que les industriels et pro- ducteurs français peuvent lui demander. Dans son rapport sur la marche des Ser- vices de l’Office national du Commerce exté- rieur, pendant l’année 1913, M. E. Sartiaux, Président de l’Association des Ingénieurs élec- triciens de France, Membre du Comité de Di- rection de l’Office national écrit : « La question de la recherche de débou- chés sur les marchés étrangers et coloniaux est d’une importance capitale pour notre commerce et elle a été l’objet des préoccupations de I Office. Dans un grand nombre de cas, c’est à cet établissement qu’incombe la tâche déli- cate de déterminer les possibilités d’écoulement de telle ou telle marchandise, ou de diriger les efforts d’expansion au dehors de négociants désireux d’implanter leurs produits sur les mar- chés extérieurs. Les correspondants de l’Office se bornent souvent, en effet, à faire connaître leur désir de tta ter des affaires d’exportations, en vue d’ob- tenir un écoulement rémunérateur de leurs pro- duits; ils s’en remettent complètement à l’Office du choix des régions où ils peuvent avoir des chances de succès. L’Office est ainsi amené à leur fournir une d( cumentation très étendue qui leur permet pour ainsi dire, de s’identifier avec les goûts et les usages commerciaux de leur future clientèle et de répondre aussi exactement que possible aux exigences locales. Les demandes de renseignements faites dans d’'dées ont surtout porté sur les pro- oii ts du sol : (fruits et légumes, fleurs, plants d’arbres, graines, pailles et fourrages, osiers) ; sur les denrées alimentaires (huiles, vins, vi- naigres, hqueurs et spiritueux, eaux minérales, Lq en poudre beurres, œufs, fromages, biè- res, cidres, miels) ; sur les arbcles d’habille- ment (corsets, bonnetterie, vêtements confec- tionnés, ornements pour modes, lingeries, chaus- sures, ceintures et bretelles, broderies) ; sur les ETABLISSEMENTS J. DEMARIA 35, Rue de CliGliy PARIS ♦♦♦♦♦♦♦♦■»♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ Notre Matériel Cinématographique se trouve toujours EN STOCK Chez nos Représentants dans les Villes ci-dessous: MJU^SEILLB M- PRANEUF, 63. 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La plupart sont adressées directement à l’Office national du Commerce extérieur par les intéressés eux-mêmes; mais beaucoup de ces requêtes sont transmises par les Agents du Corps consulaire ou les Chambres de Com- merce françaises à l’étranger. C’est ainsi que M. Lanel, consul général à New-York, a signalé, en juillet dernier, que plusieurs maisons américaines espéraient nouer des relations d’affaires avec la France : à la faveur des réductions qui seraient vraisembla- Llement apportées au tarif douanier des Etats- Unis. Elles désireraient se procurer en France des draps en laine peignée, des draps fantaisie, des serges, des cachemires en laine, des cuirs pour chaussures, etc. Cette communication a d’ailleurs fait l’objet de Dossiers Commer- ciaux et a été immédiatement portée à la con- naissance de près de 300 maisons françaises exportatrices. Dans le même ordre d’idées, les consuls de France à Fatras (Grèce) et à Tauris (Perse) ont réclamé l’intervention de l’Office pour obte- nir la liste des maisons françaises s’occupant de la fabrication de feuilles et plaques de cuivre, cerc'les en fer, fils de fer, machines-outils, ou- tillage pour foyers, machines agricoles, etc., ainsi que des catalogues et prix courants pou- vant être mis sous les yeux des acheteurs de leurs circonscriptions. Les questions relatives aux matières pre- mières à importer en France continuent à don- ner lieu à un échange de correspondances très actif. Les demandeurs sont, en général, des industriels ou négociants établis en France cherchant à connaître les centres de produc- tion de certaines matières dont ils ont l’emploi, les quantités disponibles chaque année et les moyens de se les procurer à des conditions avantageuses. Dans d’autres cas, plus rares, ce sont les maisons étrangères elles-mêmes qui s’a- dressent spontanément à l’Office en vue d’en- trer en relations avec les négociants ou fabri- cants français en mesure de s’intéresser à l’a- chat de leurs produits. M. Sartiaux ajoute que l’Office a été tenu au courant de la plupart des projets de tra- vaux publics et des adjudications à l’étranger e' aux colonies. Il rend hommage au zèle des Agents du Corps consulaire et des Chambres de Commerce françaises de Madrid, Barce- lone, Milan, Athènes, Le Caire, Alexandrie, 1 anger, etc., qui ont fréquemment envoyé des avis, cahiers des charges, échantillons, et ont lait connaître les résultats des concours. Il a été donné connaissance des adjudica- tions aux maisons françaises et aux Chambres syndicales intéressées, en même temps que des notes paraissaient au Moniteur officiel du Com- merce, afin que ces propositions reçoivent la plus grande publicité possible. Mais, il est à remarquer que si certains industriels ont profité de ces renseignements pour soumissionner, d’autres, au contraire, ont fait connaître que leurs ateliers, surchargés de commandes, ne leur permettaient pas d’étudier les affaires qui leur étaient soumises. On doit peut-être regretter cette attitude, qui ouvre la porte à la concurrence étrangère dont on s’est plaint si fréquemment en France. Néanmoins, on peut affirmer que l’industrie française a tenu une bonne place aux colonies e même à l’étranger; la plupart des adjudi- cations qui ont eu lieu au Maroc et en Grèce notamment, ont été obtenues par des maisons ou entreprises françaises. ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ t MiSTINGUETTE | ♦ ♦ ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ Les Établissements L. AUBERT sont maintenant installés JL'ven.xxe do la. !EC.ox>xj.l>li % X ./. C. 1221. X ♦ ♦ ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ Les POSTES CINÉMATOGRAPHIQUES Avec Éclairage Électrique établissements OU Oxydelta J. 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GUILBERT 4, Allée Verte 59, boulevard Richard -Lenoir, PARIS lùlcp. ; Roquette 12 = 27 — Télégrammes : Spherocyls=Paris — Métro : Richard=Lenoir Exposition cinématographique de Londres : Hors concours, Hembre du Jury — 75 — Un Perfectionnement Il paraît que de nouvelles recherches, qui sont sur le point d’aboutir, vont bouleverser l’art cinématographique. M. Edmond Belin, à qui l’on doit déjà de très belles découvertes en téléphotographie, a entrepris, d’après M. René Marval, qui donne cette information, de supprimer le scintillement si désagréable des films cinématographiques, scintillement qui est dû, on le sait, à l’alternance des illuminations et des extinctions de l’écran. Notre cinématographe actuel est basé sur une succession de projections lumineuses de photo- graphies prises à un quinzième de seconde en- viron d’intervalle et d’obturations durant un quarante-cinquième de seconde. La persistance rétinienne fait que notre œil continue à voir l’image projetée, non seulement pendant tout le temps du passage de l’écran opaque, mais encore après qu’il a passé. Ainsi l’image disparue sur l’écran se superpose dans notre œil sur l’image suivante. Nous avons ainsi l’impression du mouvement d’un objet. Entre le moment, par exemple, où un bras se lève et celui où il est simplement levé, l’œil devrait voir une succession de posi- tions plus ou moins floues du bras. Mais notre cerveau supplée à cette imperfection du cinéma- tographe et nous avons l’impression que le bras de l’acteur s’est levé normalement d’une ma- nière continue. A l’aide de toute une série de dispositifs trop complexes pour pouvoir être expliqués ici, M. Edouard Belin croit avoir trouvé une solu- tion nouvelle et élégante du problème cinéma- tographique. Au cours des expériences aux- quelles il a procédé, il a constaté que le scin- tillement, le papillotement si fatigant pour la vue, de ses fils cinématographiques avait com- plètement disparu. Et ce, pour la raison bien simple que l’écran du cinématographe est tou- jours éclairé. Le faisceau lumineux partant de la lanterne de projections n’est plus soumis à des obturations. Les photographies instantanées se succèdent sans aucune solution de continuité. Ainsi les mouvements projetés ne sont plus des mouvements saccadés, mais l’image fidèle de gestes réels et continus. Aujourd’hui, dans les meilleurs films qui représentent un défilé de troupes ou des visites solennelles, des inaugura- tions, etc., le spectateur est surpris de voir la rapidité avec laquelle se déplacent les soldats ou les personnages officiels. C’est là un défaut inévitable actuellement, car si le film « tour- nait » moins vite, le scintillement cinématogra- phique serait insupportable et, de plus, les troupes auront une démarche saccadée des plus inesthétiques. Dans les projections faites par M. Belin, devant une assemblée de savants, cette difficulté est également vaincue. Les hom- mes ont une démarche simple et naturelle. Il semble donc bien que, dans un avenir prochain, le cinématographe sera l’image même de la vie. L. G. — Un nouvel impôt sur le timbre=quittance L’article 28 de la loi portant fixation du budget de 1915, promulguée récemment au Journal officiel, modifie le droit de timbre pour les titres emportant libération reçue ou décharge de sommes. Le droit de timbre uni- forme de 1 0 centimes actuellement existant est élevé : A 20 centimes pour les sommes supérieures à 200 francs, mais n’excédant pas 500 francs; A, 30 centimes pour les sommes supérieu- res à 500 francs, mais n’excédant pas 1.000 francs ; A 40 centimes pour les sommes supérieu- res à 1.000 francs, mais n’excédant pas 3.000 francs; A 50 centimes pour les sommes supérieu- res à 3.000 francs. D’après le décret du 5 novembre 1870, la loi est applicable à Paris, un jour franc après la publication au Journal officiel, et dans les départements un jour franc après l’arrivée du Journal officiel. En fait, elle fut appliquée à Paris dès lundi dernier et dans les départements à partir du mardi. Les commerçants ont donc dû se soucier de se procurer des timbres de 20, 30, 40 et 50 centimes pour se mettre en règle avec la loi. On leur a répondu qu’il n’en existait pas en- core, et que, pendant quelques semaines au moins, ils n’auraient d’autres ressources que de mettre sur leurs reçus 2, 3, 4 ou 5 timbres de 1 0 centimes. Malheureusement certains formats de quittances et de reçus permettent difficile- ment l’apposition de cinq timbres, et les inté- ressés s’étonnent que l’administration de l’en- reg'strement n’ait pas pris ses précautions. ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ i mSTMlGVimt i ♦ ♦ ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ Adam & C le Téléphone : TRUDAINE 57-16 11, Rue Baudin, 11 :: PARIS :: :: Adresse Télégraphique : ADAWFIL-PARIS Liste des Dernières Nouveautés ! Une nuit à l’Auberge Drame 280 EDISON Vieilles têtes, jeunes cœurs . . Comique 150 WEST. SUP. La Revanche de Claude Drame 330 BEAUTY 1 Une Course avec la mort — 300 BISON 101 La Pierre fatale des Indes — 950 BISON 101 Triomphe du devoir — 600' K-B. I Petite Vagabonde — 320 BEAUTY 1 La Fortune du Capitaine Drame 635 EDISON Il Le Crime de Tom Kuig — 670 FLYNG A Echéance Fatale — 340 BEAUTY Loi du talion — 650 K-B. Les plans volés — 352 EDISON Le Roman du Batelier — 570 KALEM Le Champ de la Mort — 635 BIOGRAPH M La Rencontre tragique — 285 ITALA Mystères Jungle — 800 SELIG Enlèvement de Sally. Comédie 365 BEAUTY ; Catastrophe vengeresse Drame 882 VITAGR 1 Sous l’étreinte du serpent — 600 TRANSATL. P Désillusion de Magde Comédie 600 VITAGR. U Appel du Pays Drame 635 DOMINO Un peintre ultra-fleuriste Comédie 308 VITAGRAPH Innocente ou Coupable Drame 300 TANNHOUS. Le combat de Rorke’s Drift . . . — 606 EDISON Son Mari — 648 VITAGRAPH Robinet a le Torticolis Comédie 160 AMBROSIO 1 Par l’Absinthe Drame 1200 TRANSATL. ' id. — 1200 TRANSATL. Entre les mains de la Maffia. . . Drame 865 WEST. IMP !| id. — 865 WEST. IMP. Mlle la Mode Comédie 335 BEAUTY 1 Aventure en wagon — ■ 294 AMBROSIO Il Idylle Vaseuse Comédie 300 WEST. IMP. ( André monte sur les planches . . Comique 306 EDISON > Amour et Vengeance Comédie 590 TRANSATL. _ 77 — Le “Ciné-Journal ” à l’Étranger Aux Pays Scandinaves En ces mois d’été, l’activité des fabriques danoises ne se railentit pas. Déjà la Nordis- ka C° annonce qu’elle prépare pour l’automne prochain diverses séries de films sensationnels avec Betty Nansen, Rita Sachetto et le célèbre Psylander comme premiers rôles. Contrairement à ce qui se passe en Suède et en Norvège, les cinémas au Danemark ne fer- ment pas leurs portes durant la saison d’été. L’exploitation continue et l’on peut dire que le succès récompense les cinématographistes da- nois de leur constance. Les bandes d’actualité jouissent d’une sympathie particulière, et les films qui représentent des vues de l’Exposition des pays baltiques, à Malmô, sont accueillis chaleureusement du public. On annonce pour la saison prochaine l’ouver- ture de plusieurs cinémas, l’un à Copenhague, qui contiendra 1.800 places, l’autre à Gote- borg, de 1 .000 places, le troisième à Chris- tiania, avec 1 .000 places également. Nous relevons dans le compte rendu lu à l’assemblée générale de 1’ « Aktieselskabet Filmfabrik « Danmark », par M. V. Lach- mann, des passages suivants susceptibles de four- nir quelques indications sur la situation de cette entreprise. M. Lachmann constate tout d’abord que l’augmentation constante du nombre des pro- ducteurs rend naturellement de plus en plus dif- ficile aux fabriques l’écoulement de leurs pro- duits. Il en résulte que pour les neuf mois de l’exercice les recettes de la compagnie pour vente et location de films n’ont atteint que 145.564 couronnes. Les frais de prise de vue des quelques vingt films édités par la « Danmark », ainsi que les dépenses d’administration commerciale, sont restés dans les limites prévues. Il n’a pas été nécessaire de baisser les prix de vente, ce qui n’a pas empêché que, pendant les trois pre- miers mois de l’exercice en cours, le chiffre d’affaires de la maison n’ait subi une augmen- tation fort intéressante. Une constatation qui mérite d’être soulignée, c’est qu’à une période où tant d’autres fabri- ques se ruinent pour payer leurs acteurs, l’ex- cellente troupe de la « Danmark » ne lui a coûté que 47.000 couronnes. On sait que cette compagnie est aussi co- propriétaire d’un des plus cinémas de Copen- hague ,fe « Victoria-Theater )), situé au centre de la circulation. Malgré un loyer très cher, exigé d’avance par un propriétaire aussi rapace que peu confiant, le rendement de cet établisse- ment a été très satisfaisant. Les plus belles re- cettes ont été obtenues avec des films de la mai- son Svend. : miSTINGUETTE \ ♦ ♦ ♦ ♦ ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ ORBI Le Condensaieur “ ORBE " est te complément de l’oSijesiïf “ ORBI ” univenselSemeni connu et apprécié. 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Cette nécessité sera évidente quand les par- ties intéressées auront conscience de leur apathie. L’industrie berlinoise peut dire l’effroi que causa la nouvelle de l’établissement d’une taxe de censure sur chaque film, mettant ainsi les fabricants dans l’impossibilité de gagner leur vie. Comment, en effet, y parviendront-ils avec un impôt de 5 marks et de 2 marks 50 pour chaque portion au-dessus de 50 mètres, plus 1 mark pour chaque certificat de censure dé- livré. Le marché allemand est extrêmement limité, mais, étant donné qu’une grande partie des films rejetés è Berlin revient aux agences de location anglaises, on ne peut nier que la question ne soit du ressort de la Kinematograph Manufac- turers’ Association. Le nouveau régime de censure affecte non seulement les sujets dramatiques, mais toute sorte de films, y compris les films descriptifs et éducatifs. Les fabricants allemands ont nettement dé- cidé, à un meeting de toute la corporation, de faire bloc contre l’oppression dont ils vont être victimes en ne soumettant plus aucun de leurs films à la censure. En même temps, les ambas- sadeurs de France, d’Italie et des Etats-Unis doivent s’entendre avec leurs nationaux pour tenter une démarche officielle en vue d’alléger pour eux les effets du nouveau règlement. L’apathie apparente de la section anglaise de l’industrie a été fort diversement commentée, d’autant plus que jusqu’alors la Kinematograph Manufacturers’ Association s’était toujours mê- lée aux mouvements intérieurs ou extérieurs. Son action excellente avait ainsi contribué au bien de toute l’industrie en Angleterre ou même à l’étranger. Il y a tout lieu de croire que cet appel à son Comité exécutif ne sera pas vain. Ce qui est aujourd’hui particulier à l’Allema- gne peut s’étendre demain à la Grande-Breta- gne.è L’entente internationale apparaît donc comme urgente et notre abstention en l’espèce serait presque une trahison envers nos confrères étrangers en même temps qu’une inexcusable négligence de nos intérêts propres. {The Kinematograph and Lantern WeeklV-) * Films Pathé. — MM. Pathé frères vien- nent de donner une représentation importante de quelques-uns de leurs films à Knebworth House, Herts, devant le grand-duc Michel de Russie et une assistance d’élite. Le programme compre- nait des films tirés de l’histoire russe, des inci- dents de la vie slave ainsi que des films Max Linder et Wiffle. Ce programme fut souvent bissé durant 4 heures. M. J. Best, directeur de la section éducative de la maison Pathé, et son frère, M. Charles Best, ont dirigé supérieure- ment la représentation. La même firme vient d’installer un appareil de projection complet dans le drawing-room de la maison de campagne du duc de Sutherland, qui est, chacun le sait, un admirateur pas- sionné du cinématographe. Elle va, en outre, lancer prochainement un superbe film : « Merveilles de la vie des in- sectes » , tiré des oeuvres merveilleuses du grand entomologiste Henri Fabre. * Décès. — On annonce la mort, provoquée par une embolie, de M. Bell, propriétaire du nouveau Picture House, à Thirsk. C était un homme fort estimé et des plus sympathiques. Première. — Un beau film de la tournée cinématographique de Bulaway au Congo na- vigable ; « Le Monde africain », a été pré- senté la semaine dernière à l’Opera House de Londres. {The Bioscope.) La Maison Ch. BELOT 26, rue du Poinçon BRUXELLES (Belgique) Ad. tel. BELOT A 1275 Tel A 1275 Sollicite des Offres d'Achats, de Représenta- tions, Concessions ou Exclusivités de bonnes maisons d’Éditions de Films. 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DERNIÈRE HEURE (Dépêches de notre Correspondant parliculier) Une foule qu*on ne saurait évaluer a enVahi ces jours=ci le Central-Film-Service xa, axjEi Ejfigeant sur l'heure le film émouVant et nouveau Le Vieux Sergent Tous les boxeurs de la célèbre Maison de Temperley ont eu peine à calmer la foule, t Seule la grâce infinie de La Fille du Garde=Chasse parvint à apaiser la fureur populaire Par suite d'une indiscrétion et connaissant les admirables films dont le Central-Film-Service à VexclusiVité, tous ceux qui désirent augmenter considéra= blement leur Fortune se précipitent 12, RUE GAILLON. L’Affluence est énorme i . .1 — 91 — Nouvelles d’Allemagne %%%% La guerre des films. — Au cours de la semaine passée, plusieurs conférences ont eu lieu à la Préfecture de police de Berlin, réu- nissant les conseillers de la censure von Gla- senapp et Griebel, et des représentants des fa- bricants de films. Les débats n’ont encore ap- porté aucune solution plausible, aucune base d’entente n’a pu être entrevue. Une seule chose domine la situation, c’est la ferme résolution des fabriques de ne plus présenter leurs films au visa des censeurs, tant que les droits en question resteront en vigueur. Cette mesure ra- dicale n’aura pas pour le moment d’influence sur l’exploitation des cinémas, les films visés avant le 1 juin se trouvant en nombre suffi- sant pour assurer les besoins de la consomma- tion quelque temps encore. * ** Une nouvelle nous parvient du Danemark qui ne manquera pas de causer dans les mi- lieux industriels étrangers un vif mécontente- ment. Au Danemark, où tant d’autres indus- tries, la Cinématographie notamment, occupent Les exploitants de cinémas placés sur le cou- rant alternatif doivent transformer le rou- ranl alimentant leur lampe à arc, par le Redresseur Tournant Système SOUl_lER Csnstpiiction mécanique. Fsnctionnement parfait Encombrement minime : long. 0'"4S; larg. 0"25: haut. 0”25 Poids très faible : aS bilcs 6 francs par four d’économie de courant Société Anonyme in âPPMffl^ immwu iliismiîî 50, R.>>e Taîtbout = PARIS Téléphone : GUTEN'BERG 24-80 Agents demandés pour la Franceet l’Étranger une place prépondérante dans l’activité natio- nale, l’industrie photographique est presque nulle. Il en résulte que ce pays représente pour les Allemands et les Anglais une terre bénie, où ils font voyager sans arrêt des représentants. Ces deux nations sentiront durement la réforme dont nous avons parlé. En effet, le gouvernement danois se propose de présenter au Parlement un projet de loi, tendant à augmenter les droits jusqu’ici payés par les voyageurs étrangers, pour être autori- sés à exercer au Danemark leur industrie. Ces droits seront portés de 1 60 couronnes à 1 .000 couronnes par an. L’émotion est vive, en Alle- magne surtout, où il n’existe pas d’impôt de ce genre. A toutes les protestations, les gouvernants danois répondent que le Danemark, qui est avant tout un pays agricole, offre à l’industrie étrangère, les droits de douane étant irestreints, un champ d’exportation des plus fructueux; qu’en conséquence, l’impôt projeté se justifie pleinement. * Hc 5îe Marque déposée. — La Continental Boroid Film C°, pour la fabrication et l’exploitation de films de toute nature, notamment de ceux fabriqués d’après les procédés brevetés Boroid, l’achat et la vente de brevets, de licences, de droits, etc. La Compagnie dispose d’un capital de 25.000 francs. La Schwedische Biograf Films-Gesellschaft, de Stockholm, a ouvert dernièrement une suc- cursale à Berlin, Friedrichstrasse. La Maison Gaumont a accepté la représen- tation pour l’Allemagne de la marque Ambro- sio, de Turin. On nous informe que la fabrique d appa- reils cinématographiques Slischab et Cie, de Nurnberg, a transféré ses ateliers considérable- ment agrandis, Kremhildenstrasse, 20. Le Ciné= Journal^* en Angleterre %%%% Londres, 22 juillet. Mon rapport de la semaine dernière trai- tant de la délibération du Comité parlemen- taire chargé d’examiner les bilUs proposés par îe County Counol de 'Londres et la Cité de Glasgow, et ayant pour objet de soumettre les dépôts de films à une régulation spéciale, se termine par le « Cross examination » des te- Société de§ Établissement^ GAUflONT Comptoir Ciné = Location Exploitants du Centre et de l’Ouest de la France Peur la Saison igii-igi^ Retenez yos Programmes à l'Agence Régionale % 5, Place du Palais de Justice, 5 Téléphone: 9-18 Adresse Télégr. : Cl NÉLOKA-TOURS Les graeds Filins Irtislignes Les grands Films “Plonopol” fitUMONT Vous assureront le Succès Vente & Location de Postes Complets 93 ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ i Tll\ST\UGVJtTTt I ♦ ♦ ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ moins appelés par les diverses Sociétés de la corporation pour opposer les bills. Les témoins ayant été entendus, nous pas- sons maintenant aux « speechës » finals des conseils opposés et de ceux des partisans de la réglementation des dépôts de films. M. Baifour Browne, K. C., le représentant de l’Association des loueurs et de celle des fabricants, durant tout le débat, prit la parole et déclara que les mêmes proportions avaient déjà été discutées lorsque le County Council de Londres avait proposé un bill pour le licen- ciement des dépôts en 1912, bill rejeté du reste par le Comité du Parlement qui l’avait discuté. Les débats à cette époque étaient pour ainsi dire les mêmes qui avaient lieu aujour- d’hui et pas un seul fait nouveau ne justifiait une décision différente. Un grand nombre de loueurs se trouvaient déjà hors de Londres et la nouvelle législation aurait pour résultat de chasser ceux qui s’y trouveraient encore. « Bref, continua M. Browne, pourquoi, s’il y a dan- ger, ne pas protéger les habitants de Leeds et de Liverpool, par exemple, tout aussi bien que ceux de Londres et de Glasgow, je ne vois aucune raison pour une loi partielle ; s’il y a loi, il serait juste de la faire générale. Si des précautions doivent être prises, qu’elles le soient par tous. » Pour conclure, M. Browne fit allusion au peu de soin apporté à l’arrangement du bill et affirma qu’il n’y avait pas de raison suffisante pour nécessiter une loi. M. Browne céda la place à M. Fitz- gerald, K. C., représentant le County Council,, qui déclara tout d’abord que le cas en ques- tion avait été basé sur le rapport de la com- mission départementale montrant les dangers de l’emploi du celluloïd et sur « l’évidence » donnée par les inspecteurs du Council char- gés de visiter les ateliers et les dépôts. M. Fitzgerald fut immédiatement suivi par M. Lloyd qui prit la parole comme représen- tant de la Cité de Glasgow. Les « évidences » terminées, le Comité consacra un jour à la délibération, puis dé- clara qu’il acceptait le principe du bill du County Council qui se lit comme il suit : « (a) Depuis et après le mois d’avril 1915, il sera illégal, pour toute personne, d’employer comme dépôt de films en celluloïd, un local situé au-dessous d’appartements habités. Pour tout local employé comme atelier et se trou- vant dans ce cas au moment où l’acte entrera en force, il sera suffisant d’obtenir une autori- sation écrite du Council et le dit Council aura le droit d’imposer toutes les conditions qu’il ju- gera nécessaires pour prévenir et diminuer les dangers d’incendie et d’explosion. « (b) Lorsque les ateliers seront employés en partie pour des travaux dans lesquels on fait usage du celluloïd, une échelle sera placée en dehors pour permettre de s’échapper en cas d’incendie. « Par usines de celluloïd, nous entendons tout bâtiment, dans Je Comté, dans lequel pour la vente, la location ou tout espèce de béné- fice, le celluloïd est coupé, perforé ou filmé. » Cette décision s’applique également au bill de Glasgow. Le chairman ajouta que l’opinion avait été unanime pour l’addition d’une clause donnant à la corporation le droit d’être consultée avant qu’aucune règle ne soit soumise au Home Se- cretary par les Councils respectifs. Une clause défendant la vente de films aux enfants doit être ajoutée, ainsi qu’une autre per- mettant le droit d’appel. * La première assemblée annuelle de la Lon- don Film Co'mpany a eu lieu la semaine der- nière et le rapport soumis aux actionnaires est entièrement satisfaisant. Bien que la production des films n’ait com- mencé qu’en septembre dernier, un bénéfice de 9.746 liv. ster. a été réalisé dans l’année, jus- qu’au 30 avril 1914. Ce résultat démontre la demande énorme qui existe pour les British films qui ont de la valeur. Un dividende de 7 1/2 0/0 sur les actions Les Établissements L. AUBERT sont maintenant installés Ævemxxe de la. Iiéi>xxl>lî O U. X* ^ du. 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L’incident en question eut heu dans un ci- néma de Londres, il y a un peu plus d’un an. Un certain M. Huret entra dans le dit cinéma, choisit un siège, puis fut prié de sortir par l’employé, sous prétexte qu’il n’avait pas payé sa place. M. Hurst refusa tout d’abord, puis, comme le manager menaçait d’employer la violence, il sortit tranquil'lement : plus tard, il déposa une plainte au parquet et le juge lui accorda 150 liv. ster. de dommages-intérêts. Le verdict fut donné en sa faveur, car le jury déclara qu’il avait bien payé sa place et qu’il ne pouvait être expulsé du cinéma sans motif. Les pro- priétaires du cinéma s’adressèrent à la cour d’appel, maintenant que tout manager de ci- néma a le droit d’expulser qui bon lui semble, pourvu que le prix de la place soit remboursé. La cour d’appel, toutefois, maintint la première décision et cela très heureusement pour le pu- blic qui peut désormais entrer au cinéma sans arrière-pensée. ❖ Il a été décidé, dans un récent meeting de l’Executive Comité de la cinématograph Exhibitions’ Association, de remettre en force la résolution suivante passée par le Comité et concernant l’International Cinématograph Ex- hibition ; (( Que le Comité n’est pas en faveur des expositions ». Le secrétaire a reçu l’ordre de communi- quer cette décision à l’Association des fabri- cants et à celle des loueurs et aux promoteurs de l’exposition. iMM. Warners Features ont acquis les droits pour le monde entier du « Cinemazoo », la série de films d’animaux et d’histoire natu- relle qui a été projetée au London Opéra House, pour les six dernières semaines. Bien que la conclusion de la projection ait déjà été à la fin de la quatrième séance, les managers ont acédé à la demande générale en la pro- longeant de deux semaines, ce qui la remet à la fin de cette semaine. Le numéro 3 de « l’Educational Supplé- ment du Bioscope » qui vient de paraître con- tient une nouvelle confirmation de l’opinion de pédagogues bien connus sur le cinéma comme moyen d’éducation et la meilleure manière de l’appliquer. La contribution de M. Ralph Hyam, l’éditeur de « l’Education » est tel- lement à propos que je ne puis me défendre de la citer ici : « Le cinéma pourrait être d’une utilité inap- préciable pour les jeunes enfants dans l’étude de la géographie, de l’étude de la nature, des sciences élémentaires et peut-être d’autres le- çons. Le cinéma augmenterait leurs vues sur la terre, et bien conduit par les professeurs, sti- mulerait leur imagination. En ce qui concerne les études plus élevées, la valeur du cinéma a été hautement démontrée, et certainement il serait bon que le théâtre de projections fît do- rénavant partie de toute école et de tout labo- ratoire d’étude. Robert Roussel. ODOOOOOOOOOO 0 00 OOQOOOOO 00000000000000000 iCTiwninam 000000000000 O.OOOOOOOOOOOOOC 0 0000 0000 0000 Directeur L. LOBEL, in^éuieur-chimisle E. C. P. 47, Rue de Bagneux, MONTROUGE (Seine» Téléph. Saxe 66-51 rRAVAUX CINEMATOGRAPHIQUES SOIGNES EXÉCUTION RAPIDE — — — PROCHAINEMENT Une idée nouvelle Un Scénario intéressant Une nouvelle troupe d’artistes Suédois de ordre seront appréciés des Exploitants et du Public DANS LA CONSCIENCE DE L'OUVRIER SOUS le iKre île l’ouvrier - Agent pour France, "Belgique, Hollande Amérique du Sud, Amérique Centrale C. HALLEV, 19, rue Richer Têlêph. Cent. 32-04. 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Central 0-48 Livrables le 7 Août 1914 RADIUM. — Totor veut aller en pri- son, comique 230 MILANO. — ■ Une légende tragique, drame, affiche 895 MINERVA. — La fugue de M. Durand, comédie, affiche 415 MONOFILM. — Riri fait des farces, comique, affiche 150 ECLAIR. — Madras, plein air 110 Le parfum de la dame en noir, drame, affiche. . . 1220 — ■ Le parapluie (coloris), sentimental, affiche... 286 ECLIPSE. — ^ Le jardin zoologique de Budapest, document ... 92 — Maud Clubman, comique, affiche 305 — Arthème cherche du feu, comique 123 HECLA. — Le match Carpentier- Gunboat Smith 420 SOCIÉTÉ CINÉS 8, Rue Saint- Augustin, Paris Téléphone : Louvre 20-25 GROUPE 268 Livrable le 7 Août Le Mystère du château, dr., aff 788 L’héritage d’Arthur, comédie, affiche. 224 Les deux maris d’Irma, comiq., aff. . 139 Luxar et Karnac, panoramique 108 Livrables le 31 Juillet CELIO-FILM (hors série). — L’ama- zone masquée, grand roman d’es- pionnage, affiches 1325 BONAZ 21, faubourg du Temple, 21 La Mine aux millions, dra., policier, aff, 980 COSMOGRAPH 7, Faubourg Montmartre, PARIS Téléphone : Central 33-17 Grandeur et décadence de Paco- léon, affiche 160 Soc. Qénér. des Cinématographes “ECLIPSE’’ 23, rue de la Miebodière, Paris POUR LE 14 AOUT L’homme au complet gris, dr., aff. 531 Séraphin et la sorcière, comique, aff. 119 Dans le Sud-Algérien, plein air 125 C'« EDISON 59 et 61, rue des Petites-Ecuries, PARIS Téléphone : Gutemberg 07-43 LIVRABLES LE 7 AOUT 1914 Népomucène et le mannequin, c., affi. 323 Le secret, drame, affiche 320 Une page d’amour en Floride, drame en deux parties, affiche 528 Société française des Films ECLAIR 12, Rue Gaillon, 12, PARIS Téléphone : Louvre 14-18 PROGRAMME No 34 Livrables le 21 Août 1914 A. G. A. D. — La dame blonde, drame, affiches 965 ECLAIR. — Gavroche à la campagne, comique, affiche 128 SCIENTIA. — Madras, plein air.... 111 ECLAIR. — Willy agent matrimo- nial, comique, affiche 226 A. C. A. D. — - Le berger, comédie, dramatique, affiche 512 STANDARD. — Le portrait de Zozor. 102 Société des EtablissementsCAUMONT Société Anonyme, au capital de 4.000.000 de francs 57-59, rue Saint-Roc]i, Paris Téléphone : Nord 40-97 Pour les dates de livraisons, se renseigner au* diverses agences. PROGRAMME N» 35 L’amour qui sauve, artistique, affiche. 680 Le mystère du château de Sermèze, drame, affiche 501 M. Smith fait l’ouverture, comiq., aff. 170 La parfumerie, document 181 Au fond du cœur, comédie, affiche. 392 Les gorges du Loup, panorama..... 118 - 102 Agence HARRY, 61. rue de Chabrol Téléphone : Nord 66-25. Groupe 24 juillet CINES Les cloches de Sarrente, dr. rffichc. 430 Patachon chasseur d’Afrique, com. af. 320 La valise jaune, com. affiche 212 Florence, voyage 120 OELIO Pas de rose sans épine, com. affiche. 470 GOLD SEAL La peau du léopard, drame, affiche. 610 NESTOR (iœur de femme, drame, affiche.... 305 FRONTIER La ruse du schériff, drame, affiche. 310 NESTOR Dernier exploit des suffragettes, c., af. 315 VITAGRAPH Le balayeur lance la mode, com., alf. 310 C. HALLEY 19, Rue Richer. 19, PARIS Téléphone : Cenli al .32 04 PROCHAINEMENT La conscience de l’ouvrier, dr., afï. . ITALA-FILIM Paul HODEL, représentant p la France, la Belgique et la Hollande, — 3, Rue Bergère, Paiis, Téléphone : Gutenl)pi-g 49-11 (lomme l’aigle, drame, affiche 943 Ch. MARY 18, rue Favart 18 Téléphone : Louvfe 3 '-79, Grande sœur, gr. dram., afï'. et photos. 1150 MON AT Fi LM 35 Rue Bergère, 35, PARIS Téléphone : lïergère 47 77 PROCHAINEMENT TFLII’A. — La momie vivante 1100 B. et G-, — Le mariage de minuit. . . . 1200 B. et C. — Le mariage de minuit. . . . 1200 — - W. Shakespeare 1500 — Les yeux noirs de Suzanne 1000 IlOLLANDIA. — Le puits qui pleure. 900 AZUR. — Le d(jcument n" 16 1200 La fiancée de l’aviateur.. 1000 UNION -ECLAIR- LOCATION 12 Rue GailL n Téléphones : Louvre 1 1-18 - Gutenberg 30-92 LIVRABLES LE 7 AOUT ST.\N1).\BT. — La conscience de .lim, drame 510 FCLAIB. — Gontran a tles idées noi- res, comique 206 — La verdure des troncs d’arbres et les algues d’eau douce, document. 123 SAVüYA. — Margot, drame 736 L. SUTTO 9, Place de la Bourse, PARIS (Succursale de la Milano-Films ) Téléphone ■ Central 82-00 GRANDE SERIE ARTISTIQUE HESPERIA Cinématographes PATHÉ FRÈRES Téléphone : Roquette 34-95, 30, Boulevard des Italiens, PARIS PROGRAMME N® 26 Le pendu, comique, affiche 305 Un insecte carnassier (la Mante reli- gieuse), instructif 130 AMÉRICAN KINÉMA The Governor’s double (le sosie du gouverneur, drame, affiche 580 Les gorges Ausable, dans les monta- gnes Adcroudack (Etats de Ny)... 115 MOOERN PICTURES Le cor de M, Malo, comique 135 IMPÉRIUrJI-FILM Les Condo’s, dans la marche de Sam- son (acrobates) 105 NIZZA Un neveu qui descend du ciel, comiq. 205 PATHECOLOR Dans l’Etat de Cachemire (Indes an- glaises septentrionales), plein air.. 87 s. c. A. G. L. La belle limonadière, drame, affiche. 1605 Transat! lie FILM Co Ltd 6, rue C. IJanovre, PARIS Téléphone : Gutenberg 72-51. LIVRABLES LE 7 AOUT BISON 101. — Les dangers de la brousse, dr. sensat., affiches 755 (iOLD SE.\L. — Le mystère de Tauto blanche, affiches 610 REX. — La mort qui accuse, drame social, affiches 315 CINEMA CENTRE 94, Rue Lafayf-tte — PARIS Téléplione : Bergère 44-01 D. B. — Le portrait qui parle, drame en deux parties, affiches 590 CIL DECRtilX. — La Barcarole, dr. eu trois parties, affiches 900 WESTERN IMPORT Co Ltd Jacques Haïk, Représentant Général 83 bis, Rue Lafayette (9«) l'éléphone : l, ouvre 39-6i . Livrable le 7 Août BRONCHO. — Une idylle au pays des si)ort,s, dramatique, affiches 280 KO.MIC. — Le vrai et le faux comte, comique 179 KEYSTONE. — Voleur par amour, comique, affiches 295 103 — H. de RUYTER 11, rue de Montyon. 11, PARIS Téléphone ; Bergère 44-34. PASQUALI et Cie Livrable le 31 Juillet 1914 LEONARDO-FILM. — Narcotique oriental, drame, affiche 98G SOCIÉTÉ VITAGRAPH IS. Rue Sainte-Cécile, Paris Téléphone : Louvre 23-63. Livrables le 7 Août Un mariage fictif, comédie, affiche.. . 327 Le nouveau chef des pompiers, c., aff. 493 Son dernier rôle, pathétique, affiche. 315 La bague à la perle, c. dram., aff. 658 Premières amours, comique, affiche. 284 IVI. P. Sales AGENCY 37, Rue de Trévise, PARIS M. P. SALES AGENCY LOCATION R. Sprecher. Directeur Télé|)hone : Central 34-80 BIOGRAPH. — L’Histrion, dr. sensat, affiches, exclusif 1087 BIOGRAPH. — La soirée de bienfai- sance du boxeur, comiq., affi. excl. 183 BIOGRAPH. — ^ La natation en Austra- lie, doc. d’act., affic., exclusif.... 138 'TfnrirANNONŒS Le prix des petites annonces est de cin- quante centimes la ligne. Les abonnés ont droit à quatre annonces de cinq lignes. Pour toutes demandes de renseignements, l)ri/>re de mettre un timbre pour La réponse. ^ — — I A VENDRE : Occasions exceptionn. ; 1 poste synchro Gaumont, av. 14 films et disques; 1 Mendel av. 5 films et disques ; 1 Gentilhomme av. 15 disques et films; 1 poste ciné Pathé dern. modèle, tab. pied fer complet. Plus, autres post. lanternes, arcs, lampes arc éclairage. Décors, tentures. Fauteuils à bascules neufs (fabrique spéciale). Fauteuils et banquettes, occasion. Chaises pliantes depuis 1 fr. 50; orgues, pianos, moteurs tout, forces et groupes. Ecrire avec tombre p. rép. à MM. Brocheriou et G°, 137, rue Lafayette, Paris. .. Tél. Nord 50-02 (Maison de confiance). JEUNE FILLE sténo-dactylo déliutante 16 ans, désire place. Ecrire à Madame Alfred Vincent, Rue de Savigny, Aulnay-sous-Bois. (Seine-et-Oise). A VENDRE lot boîtes contenance 20 à 50 m. très bon marché, peut convenir à fabricant ti- tres pour expédition. 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Parait le Samedi Rédaction & Administratiofl 80, Rue Bergère P^IS TÉLÉr»HOME Gutenberg : 61-64 La Pellicule ininflammable et les Pouvoirs Publics Un très grand nombre de directeurs de cinémas français, belges et suisses m’écrivent depuis quelques mois des lettres dans lesquels ils paraissent in- quiets de l’avenir. Leurs doléances portent sur deux points : les taxes municipales et les arrêtés interdisant l’emploi des films inflammables. Je comprends toutes leurs préoccu- pations, mais je puis les rassurer à demi, sur ce premier point tout au moins. Il est plus que probable que le Sénat français — en ce qui concerne mes compatriotes — acceptera les conclusions du rapport Ponteille, sé- nateur du Rhône, qui tendent au rejet du projet de loi adopté par la Cham- bre en faveur d’une taxe de 0 fr. 10 par place au-dessous de 4 francs et de 0 fr. 20 par place de 4 francs et au- dessus. On se souvient que ce droit avait été établi à Bordeaux et visait tous les genres de spectacle. De ce côté, nous ne craignons pas grand’- chose : le Sénat comprendra que de telles mesures sont contraires à l’art dramatique et au développement des spectacles populaires, dont le cinéma- tographe est la pins heureuse expres- sion. Quant à la deuxième question, celle qui touche l’interdiction, par voie d’arrêtés, de toute pellicule en cellu- loïd, il faut reconnaître qu’elle se pose avec insistance dans tous les départements français et retient l’at- tention d’un grand nombre de maires. Sans entrer aujourd’hui dans le débat de cette très grave affaire, je puis ce- pendant indiquer à tous les lecteurs du Ciné-J oiivnal quelles sont les villes et les départements français dans les- quels il a été pris des arrêtés proscri- vant l’usage du film celluloïd et où le film ininflammable — quelle qu’en soit la marque — sera bientôt exigi- ble. Voici, à titre purement statistique, la liste de ces divers territoires ; FRANCE Territoire de Belfort. Département de l’Aisne. Département du Nord. Paris et le Département de la Seine. — 4 — Lille. Sedan. Lyon. Tergnier. Le Mans. Toul. Tours. ViLLEFRANClIE - SUR - Troyes. Rhône. Saint Quentin. Blois. COMMERCY. Lectoure. Mouzon. Biarritz. Reims. Lourdes. Aix EN Provence. Pau. Nice. Perpignan. Carcassonne. ViLLEFRANCHE - DE - Boulogne sur Mer. Rouergue. Roubaix. UzÈS. Nantes. Mont-de-Marsan. Baccarat. ÉTRANGER La Haye. — Zurich. Belgique (en entier) — Mons et Saint- Gilles {Arrêtés particuliers). Il va (le soi (|ue cette liste est for- cément incomplète, car des arrêtés préfectoraux et nninicipaiix sont pris tons les jours. Je serais très heureux ([ue tous les directeurs de cinémas me comnnmiiiuent le texte de ces docu- ments au fur et à mesure de leur jiro- mulgation. Ces arrêtés sont évidemment exé- cutoires à des dates différentes : les uns sont déjà en vigueur, les autres supportent des tolérances; un certain nombre sera en vigueur avant la fin de cette année. Mais aucun d’eux ne dépasse le C juillet 1915. J’ajoute en finissant cpie (piehiues villes, comme Cahors, Limoux, Bor- deaux, Alger, Montjiellier, Confolens, Libourne, Tulle, Saintes, Talence, jiréparent des arrêtés d’interdiction ou les ont déjà soumis à l’approba- tion préfectorale. L’Angleterre est saisie d’un bill à la Chambre des Communes. Quant à la Suisse, Sbaffouse et Lausanne, ils étudient un projet d’arrêté dans le même sens. Que mes amis m’excusent de ne jias répondre à toutes leurs demandes particulières : cet article les docu- mentera avec précision. Quant aux délais d’exécution prévus par ces dif- férents textes administratifs, je les pourrai fournir aux intéresseés sous quelques semaines. G. Dureau. Dû Repos HePiloiiiadalre Le tribunal de simple police de Toulouse., préside M. Senescail, juge de paix, a rendu, le 4 juillet dernier, un jugement que nous don- nons ci-dessous déclarant que les prescrip- tions de la loi du 1 3 juillet 1 906, sur le repos hebdomadaire, n’était pas applicable aux chefs opérateurs de cinéma, sous le prétexte, très flatteur d’ailleurs, qu’il s’agit, en l’espèce, d’un employé d’un ordre supérieur, qui se trouve placé en dehors des prévisions de la loi que nous précitons. Nous avons demandé l’avis au sympathique président de l’Union Professionnelle des Opé- rateurs, que nous reproduisons ci-après : Ce que je pense du jugement du tribunal de Toulouse en date du 4 juillet dernier qui refuse aux opérateurs le repos hebdomadaire, est bien simple. 1 ” Cette grave question est à l’ordre du jour de notre prochain Congrès qui va avoir heu en novembre à Paris. 2° Si nous venons de déposer nos statuts, conformément à la loi du 2 1 mars 1 884, c’est pour arriver à faire aboutir l’urgente revendi- cation du repos hebdomadaire aux opérateurs du cinématographe. A Paris, dans beaucoup d’établissements des boulevards, le repos hebdomadaire se pra- tique de la meilleure façon sans porter pré- judice à la projection. Ceux qui disent qu’il est impossible de remplacer un opérateur séance tenante, se trompent, car le bon professionnel travaille dans n’importe quelle cabine. Encore dernièrement l’on m’a demandé un opérateur dans un poste qui est je crois un des plus difficiles de Paris, l’opérateur que j’ai placé dans ce poste a fait une séance irré- prochable et depuis quinze jours il en est de même. Moi-même, au Tivoli, je me fais rem- placer hebdomadairement et pour ainsi dire jamais par le même opérateur et la projection est toujours très bien. On peut instituer à Paris ainsi que dans les villes de province où ils existent plusieurs cinémas, un service de roule- ment pour le repos hebdomadaire sans causer — 5 - aucun préjudice au spectacle. Un bon opéra- teur professionnel connaît tous les appareils de projection et le imouvement de tous les sys- tèmes d’arcs, donc il ne peut y avoir qu’une chose qui pourrait le gêner : ce sont les inter- rupteurs pour allumer et éteindre la salle, mais comme dans toutes les cabines des ins- criptions indiquent le fonctionnement de ces interrupteurs, ainsi que la marche du program- me, rien ne peut empêcher un bon profession- nel de faire une séance. Le jugement du Tri- bunal de Toulouse ne tient pas, pas plus que l’impossibilité à un directeur de remplacer son opérateur séance tenante. Sur les 90 opérateurs de projection qui font partie de l’Union, je les garantis tous aptes à assurer la séance dans n’importe quelle cabine inconnue d’eux; je ne pourrais peut-être pas en dire autant de l’hom- me qui a appris pendant un mois ou deux dans une école d’opérateurs et qui n’a jamais tra- vaillé en séance; j’estime que pour faire un bon opérateur projectionniste il faut avoir pas- ser une quantité considérable de kilomètres de bandes car notre métier n’est que pratique et soin. Georges Mariani. Dans notre prochain numéro nous publierons l'opinion de quelques directeurs de cinémas. TRIBUNAL DE SIMPLE POLICE DE TOULOUSE Présidence de M. SÉNESCAIL, juge de paix. Audience du 4 juillet 1914 REPOS HEBDOMADAIRE. CHEF OPÉRA- TEUR DE CINÉMATOGRAPHE. ROLE IMPORTANT. BESOGNE DÉLICATE. IMPOSSIBILITÉ DE PROCÉDER PAR ROULE- MENT. Un chef opérateur de cinématographe, à rai- son de la situation importante qu'il occupe dans le personnel de l’ établissement, de la besogne délicate qui lui est confiée et de l' impossibilité où est le patron de le remplacer par voie de roulement, n'est pas soumis à la loi sur le repos hebdomadaire. Ministère public — c. — Alibert. Attendu que sur procès-verbal dressé le 9 mai 1914 par M. l’inspecteur du travail Fois- sac contre Alibert, entrepreneur de spectacles cinématographiques, ce dernier est cité devant le tribunal de céans pour répondre d’une con- travention à l’article 1 , § 2, des décrets des 24 août 1906 et 13 juillet 1906, rendus pour l’exécution des articles 30 et suivants du Code du travail et de la prévoyance sociale ; Attendu que le procès-verbal susvisé repro- che à Alibert de n’avoir point, malgré les aver- tissements reçus, donné à Pech (Antonin) , pre- mier opérateur cinématographique, le repos heb- domadaire par roulement, conformément aux dispositions de l’article 38, numéro 6 dudit Code; Attendu qu’Alibert soutient que son opé- rateur, en raison de l’importance de son travail et de la responsabilité qui pèse constamment sur lui, n’est point un ouvrier ou un employé au sens de la loi et qu’il ne doit point être assujetti au repos hebdomàdaire ou compen- sateur; que, d’ailleurs, l’observation, en ce qui concerne le chef opérateur, des prescriptions de la loi du 13 juillet 1906 sur le repos hebdo- madaire par roulement est en fait impossible puisque l’établissement ne possède et ne peut, à cause du traitement qui lui est alloué, possé- der qu’un seul chef opérateur; qu’il conclut donc à sa relaxe; Attendu que, si l’article 31 du Code du travail stipule qu’il est interdit d’occuper plus de six jours par semaine un même employé ou ouvrier, il est également constant, en doctrine et en jurisprudence, qu’un certain nombre de personnes concourant à l’objet d’une entreprise soumise en principe à la loi ne peuvent être assimilées à des ouvriers ou des employés; qu’il en est ainsi des médecins dans les hôpi- taux, des rédacteurs de journaux, des acteurs et des musiciens employés dans les théâtres, de tous ceux, en somme, qui, soit à raison de 1 im- portance de leur situation et de leur traitement, soit du rôle qu’ils jouent dans les établissements assujettis, ont une situation élevée et sont dif- ficilement ramplaçables ; Attendu qu’il convient de rechercher, dans l’espèce qui nous est soumise, si Pech, chef opérateur du cinéma, se place dans cette caté- gorie de personnes qui se trouvent en dehors des prévisions de la loi ; Attendu que ledit Pech reçoit un traitement annuel de 3.600 francs et ne travaille que durant les représentations du soir, son rôle dans la journée se bornant à surveiller un aide, le- quel, en raison de son travail essentiellement manuel, se classe d’autorité parmi les simples ouvriers astreints au repos hebdomadaire pai roulement; Attendu que la besogne dévolue au chef opérateur est des plus importantes et des plus délicates; que non seulement il doit avoir des connaissances scientifiques sur les applications pratiques à l’art cinématographique de l’élec- le Succès commence... TÉLÉGRAMME A EXCLUSIVE AGENCY 6 RUE SAULNIER PARIS MARSEILLE 25 JUILLET 9 h . 80 DRAME DU FIGARO PROJETÉ HIER SOIR VARIÉTÉS APRÈS SUPPRESSION CERTAINE SCENE IMPOSÉE PAR POLICE SALLE COMBLE SUCCES FOU PAS LA MOINDRE MANIFESTATION ECRIRAI DÉTAILS DEMAIN (SIGNÉ) ISNARD : : Reconstitution exacte du drame qui : : passionna l’opinion publique, en mars 1914, et dont le dénouement vient d’avoir heu. 9GO m. environ. — Affiches. — Photos Exclusive Agency 6, Rue Saulnîer, PARIS 7 - tricité et de l’optique, mais encore posséder à fond, au point de vue mécanique, les appareils essentiellement délicats et minutieux qui lui sont confiés ; qu’en effet, le Cinéma dispose pour les représentations de plus d’un appareil et notam- ment d’un appareil Erneman; Que cet appareil dont le mécanisme est à la fois précis et compliqué demande pour sa conduite une dextérité et une habitude que l’on ne peut atteindre que par une étude attentive et une pratique journalière; Que cette considération technique suffit à elle seule à démontrer que le service de l’ap- pareil cinématographique perfectionné en usage à l’Apollo nécessite même pour un homme du métier, un certain apprentissage et ne peut fonc- tionner que sous la direction du chef-opéra- teur; que la présence et le concours de ce dernier sont indispensables aussi bien pour la correcte reproduction des films projetés à raison de treize photographies à la seconde avec un éclairage approprié et la bonne allure du spec- tacle que pour assurer la sécurité du théâtre et de ses spectateurs, l’opérateur devant être un homme de sang-froid et expérimenté auquel incombe la surveillance du tableau électrique et l’administration des courants dans une cabine aménagée avec volets de sûreté, selon les pres- criptions spéciales; Attendu, qu’il est écrit tout au long dans la loi, que les entreprises de théâtre sont de celles où le repos peut être donné par roule- ment et qu’il résulte des faits et circonstances de la cause, qu’ainsi procède Alibert pour toute la partie de son personnel autre que le chef opérateur; Attendu que le roulement suppose un cer- tain nombre d’ouvriers ou d’employés de la même catégorie auxquels le repos est successi- vement donné à des jours différents pour qu’il n’y ait point solution de continuité dans la marche de l’entreprise; qu’en l’espèce, le rou- lement est impossible puisque Pech est le seul, dans tout le personnel du Cinéma, qui soit apte à remplir les fonctions de chef opérateur; que l’on ne saurait, sans cramte de dépasser le but et le sens de la loi et d’énerver la répression, obliger l’entrepreneur de spectacles cinémato- graphiques à avoir, pour l’observance du repos hebdomadaire, deux opérateurs à 3.600 francs, ce qui constituerait pour lui un supplément de frais généraux que le législateur n’a certaine- ment pas voulu imposer aux employeurs de la catégorie dans laquelle se trouve Alibert. Attendu que Pech jouit, d’ailleurs, en plus du traitement important qu’il touche, de cer- tains avantages appréciables quant à la distri- bution de son travail; qu’en dehors de la re- présentation du soir à laquelle il est indispen- sable, sa besogne journalière, ainsi que nous l’avons précisé, est réduite à la simple surveil- lance d’un jeune homme qui lui sert d’aide et assure le service du jour; qu’il a ainsi dans la journée de nombreuses heures de repos et de liberté et dispose, en outre, de vingt-cinq jours de congé par an durant lesquels il touche ses appointements; qu’il trouve là de sérieuses compensations à la privation du repos hebdo- madaire; Attendu qu’il est certain que Pech, direc- teur technique du Cinéma, est un employé d’or- dre supérieur en dehors des prévisions de la loi du 13 juillet intégrée dans le Code du travail; Qu’en conséquence, Alibert est en voie de relaxe ; Par ces motifs, relaxe... M' Pigasse, avocat. PESSIMISME Pourquoi n’t) aurait-il pas de représentations pour les enfants et des spectacles pour les grandes personnes? Telle est la question posée par le Nationaliste de Montréal qui la déve- loppe en un long article. Quoique nous ne soyons pas d'accord avec notre confrère, nous pensons qu'il n'est point inutile de reproduire le plaidoyer du journal américain, laissant à nos lecteurs le soin de juger impartialement s'il y a lieu de créer des spectacles spéciaux pour enfants et adultes. Nous sommes d'un avis diamétralement opposé. C’est un lieu commun de dire que certains films cinématographiques ont une influence dé- plorable sur l’enfance qui est admise à les contempler, à s’en repaître. La première qua- lité qu’il faut à ce genre de spectacle, c’est le mouvement, la rapidité. Or, comme rien n’est plus mouvementé qu’une chasse au bandit ou un enlèvement, on voit, au cinéma, beaucoup d’enlèvements et de chasses au bandit; on voit souvent opérer le bandit lui-même, auquel le fabricant de pellicules réussit à nous intéresser en lui prêtant une habileté à laquelle atteint très rarement la lourde police. Alors, le ciné- ma a donné aux cambrioleurs, tire-laine, meur- triers, incendiaires et autres malfaiteurs le pres- t ge qui s’attachait jadis au soldat. Ainsi que le notait judicieusement je ne sais plus quel humoriste, le seul métier héroïque, de nos jours, c’est celui de voleur. . Et le petit garçon qui, dans son imagination ^romanesque, répugne à être un honnête commerçant comme son père, — 8 — reve de devenir un héros... Et on le retrouve, bien souvent, devant le Tribunal des jeunes délinquants. C est là une chose évidente. Mais on sait que l’évidence n’est pas facilement admise. <( Les journalistes exagèrent, dit-on avec un peu de mépris. Et puis, qu’est-ce qu’ils en savent? » Il est donc heureux que, à l’opinion des pauvres journalistes, viennent s’ajouter aujour- d hui celle d un spécialiste du crime, pour ainsi parler. M. Pinkerton en effet, directeur de la grande agence de détectives, vient de mettre en garde les honnêtes gens contre l’œu- vre néfaste du cinéma, qui déroule sans relâche sous les yeux des enfants des scènes de la vie criminelle. J observe tous les jours, assure M. Will ïam Pinkerton, de nouvelles preuves que ce genre de spectacle dépose dans l’esprit des garçonnets les pires germes. On peut dire, sans crainte d’être taxé d’exa- gération, que le cinéma est devenu de nos jours une puissance formidable. Il y a, à Montréal, des centaines de ces spectacles; et on en trouve dans les moindres petites villes. Des centaines de mille enfants fréquentent le cinéma et y reçoivent des impressions bonnes ou mauvaises. Car il est bien évident que le cinéma, qui n’est qu’un moyen, n’est ni bon ni mauvais en soi r tout dépend de l’usage qu’on en fait. Mais il peut difficilement être indifférent — étant donné qu’il est fréquenté par un petit monde très impressionnable. Il sera donc une force pour le mal ou pour le bien. Les censeurs du cinéma comprennent par là quelle responsabilité pèse sur leurs épaules. Alors qu’ils scrutent un film artistique, voir si la reine de Saba ne montre point ses chevilles ou si le décolletage de Cléopâtre est plus pro- noncé que ceux que l’on admire dans les rues de Montréal, ils laissent souvent passer ina- perçues des pellicules où des bandits au visage pudiquement masqué donnent aux petits gas l’exemple et le goût de la brutalité, des ripailles ou d’autres choses que tout le monde devine. Nos censeurs ne devraient pas oublier que la morale ne tient pas qu’à un fichu : « Cachez ce sem que je ne saurais voir », disait Tartufe, voulant dissimuler la noirceur de ses desseins. Très bien, répondra-t-on, mais que voulez- vous donc que l’on donne en spectacle au pu- blic du cinéma? Il est évident que c’est là une grande difficulté, et la difficulté provient de ce que le public de ces théâtres est composé de petit monde et de grandes personnes : c’est bien au cinéma que, selon l’expression célèbre. les enfants conduisent leurs parents. Alors que les théâtres où 1 on joue la comédie ou des drames saignants sont fréquentés presque uni- quement par des adultes, comme on dit chez le pharmacien, au cinéma, le petit garçon haut comme ma botte est voisin du vieillard désœu- vré. Comment intéresser, par un même film, le vieillard désœuvré et le petit garçon haut comme mai botte? Comme tous les vieillards désœuvrés ne sont pas encore tombés en en- fance, on avouera que c’est bien difficile; ce I est d autant plus qu’il faut contenter encore les messieurs et les dames d'un certain âge, et les jeunes filles, et les jeunes garçons — il faut contenter tout le monde et son père, quoi! Pour y réussir, il faudra peut-être finir par adopter le projet proposé récemment par un conseiller municial de Chicago, je crois, et qui consisterait à établir deux sortes de cinéma : des représentations pour les enfants et des spec- tacles pour les grandes personnes — ces der- nières, bien entendu, étant admises ici et là. Le cinéma est, tout comme la lecture, un moyen de se divertir ou de s’instruire; et les contes de fées ne passionnent pas plus les gens d’un certain âge que les romans de M. Paul Bourget n’intéressent un enfant de huit ans. II y a des livres pour tous les âges, pourquoi en irait-il autrement du cinéma, qui supplante, du reste, la lecture? On pourra objecter que cela ne ferait sans doute pas l’affaire des propriétaires de ciné- matographes. A quoi nous ferons observer que nous ne montrons pas des vues, mais que nous exprimons les nôtres sur un sujet beau- coup plus important qu’il n’en a l’air au prime abord. Simon BrÉVAL. ÉCHOS De passage à Paris, M. Gavelle, conces- sionnaire de « France-Cinéma-Location » pour la région du Sud-Est. Les beaux films de cette Maison vont bien- tôt sortir pour la grande satisfaction des inté- ressés. * îîî ^ Parmi nos hôtes, nous avons reçu, cette se- maine, avec le plus vif plaisir, M. Maurice Binger, le sympathique directeur de la Hollan- dia Film et notre excellent confrère et ami, M. Gustavo Lombarde, de Turin, qui mène, avec l’entrain que l’on sait, un grand nombre d’entreprises cinématographiques, en Italie. — 9 — N écrologie 'Nous apprenons avec le plus vif regret, la mort subite de M. Félix Aubert, père de M. I >ouis Aubert, président du Conseil d’ad- ministration des Etablisisements Louis Au- bert. M. Félix Aubert, né en 1840, au Thoii- reil, près d’Angers, était fils d’entrepre- neur de travaux publics. Tout jeune en- core, il entreprit la construction de Véglise Saint-, Jacques, à Angers, puis édifia le très beau théâtre municipal de cette ville. Il prit part ensuite à l’établissement d’un grand nombre de voies ferrées dans l’Ouest de la France et collabora à la construction du port de la Palice. Ses connaissances étendues, son nom et sa situation financière, Jointes à des qua- lités d’énergie et d’activité, l’avaient fait particulièrement apprécier dans la corpo- ration. Ses collègues l’avaient depuis de longues années appelé à la fonction de vice-président du Syndicat des Entrepre- neurs de Travaux publics de France. Engagé volontaire en 1870, il fit vaillam- ment son devoir et fut cité à l’ordre du jour. Nous prions notre ami, M. Louis Aubert, M. Gustave Aubert, ses fils, M. Lallier, son gendre, ainsi que sa famille, de bien vou- loir trouver ici l’expression de nos condo- léances les plus sincères, condoléances auxquelles toute la cinématographie s’as- socie avec émotion. * îjï ^ La nouvelle d’un deuil cruel nous arrive de Rome. Le père de notre ami M® Roberto Radogna, M. Luigi Radogna, archiviste au ministère des Finances italiennes, vient de mourir. A notre ami et à toute sa famille, nos condoléances les plus émues. LES REQUINS DE PARIS Nous avons assisté jeudi dernier, à 2 h. 1/2, à la présentation, dans une des salles de projections de PatJié frères, au boulevard des Italiens, du film « Les Requins de Paris ». Ce drame policier, qui comporte quatre parties, a été fort goiité de l’assistance qui se pressait dans la salle Wolff. Notre confrère Léon Sazie, l’auteur, a prouvé une fois de plus ses qualités en nous présentant une action scénique qui ne se ralentit pas un instant. Sans longueur, sans inutilité, ce film se déroule sans aucune fatigue pour le spec- tateur. De jolies vues apportent une note d’art fort appréciable à des scènes quel- quefois ingrates. Les interprètes sont tous à leur place, leurs gestes, d’un naturel parfait, concour- rent à une harmonie parfaite, sans empha- se, sans prétention. Les jeux de physio- nomie donnent l’illusion de la vérité à ce drame campé magnifiquement. « Les Re- quins de ^Paris » obtiendront le succès qu’ils méritent, ne sont-ils point signés d’ailleurs d’une compétence en matière ci- nématographique? ♦- Les films ininflammables à Lyon La question des films ininflammables — qu’un arrêté mun cipal rend obligatoire à Lyon à partir du 1 octobre prochain — préoccupe beaucoup en ce moment, les D recteurs de ciné- mas lyonnais. M. Demaria, président de la Chambre syndicale française de la cinémato- graphie a déjà adressé une lettre sur ce point. La parole est maintenant au Syndicat de la Cinématographie lyonnaise. Les Films ininflammables en Angleterre vSir Charles Nicholson, rapporteur de la Commission nommée pour étudier la ques- tion du film en celluloïd à la Chambre des Communes, a présenté son document le 21 juillet 1914. Ce rapport préconise une législation gé- nérale, dans un délai rapide, pour régler tous les cas de cette espèce, cette méthode apparaissant comme bien supérieure à la législation des bills privés. Les mesures prises pour le film seraient étendues aux objets de fantaisie, c’est-à- dire les jouets et les articles de décorations fabriqués en celluloïd. M. de Ruyter et SaVoia=Film Les connaissances professionnellles de M. de Ruyter, ainsi que son activité commerciale, ont attiré l’attention de la nouvelle Société Savoia- Films. Aussi apprenons-nous, avec plaisir, que cette firme vient de donner la concession de sa mar- que à M. de Ruyter pour tous les films qu’elle édite. Cette concession s’étend au Vénézuela, à Costa-Rica, république de Colombia, Nica- ragua, Honduras, Guatemala, Mexico et les Antilles. Tous nos compliments au nouveau conces- sionnaire, dont les bureaux sont situés 1 1 , rue de Montyon. ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ I MiSTlNGUETTE | ♦ ♦ ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ 1 SOCIÉTÉ ITALIENNE Capital : Cinq Millions d» Francs ENTIÈREMENT VERSÉS Drame = 2 Affiches = Longueur : 467 mètres Comique - Affiche = Longueur : 164 mètres 8, RUE St-AÜQUSTIN, PARIS Téîéph, I LOUVRE 20-25 Adr, Téîégraph, : CINESITAL-PARIS I^RAISON 21 AOUT Comédie = Affiche = Longueur : 452 mètres Panoramique = Longueur : 82 mètres S AGENCE GËNËRAI.1 in 0 s [o s : n A n I il ^ r-L GUTENBERG 30-80 et CENTRAL 0-48 KAKIS, 1 D, RU6i| République. (p. TOULOUîÉJ LJLLE, mR J - AIARSEILLE, 7, Rue SufFren. BORDEAUX, 26, Rue Capdeville. Les Succè — pour le L’EXR KINOGRAPHEN Magnifique dramJ Drame en deux parties de la sensationnelle série BAR ECLIPSE D’après le célèbre rci Francs^ MONDIAL=FILM Très arr tlNËMATOGRAPHIQUE a Grange-Batelière KINETOGRAPH le d’Alsace, is Dominicains, la Gare. ALGER, 14, Rue Mogador. BRUXELLES, 5, Quai à la Houille. LAUSANNE, Place Centrale. - - d0 Vf\, C ioût 9 ÜSIOJIf jtionncl en 3 parties Longueur : 1.080 mètres OMPLET PARKER, détective interprété par HENRY-HOURY \H, Arnould GALOPIN Longueur : 531 mètres Maçons It comédie Longueur : 820 mètres S5^SZ5^5ZS^E^ZScS^SS^Cb■aSZSZSES^5HSESÎL5ZSZSHSHSEb'^5HS?S^SHSE5BSiS^5^5^S^S^S^SZS^5^SHSaS^5^5a5BS§^ Société des Établissements GADMONT CAPITAL : 4.000.000 57, Rue Saînt-Roch, PARIS Comptoir Ciné = Location 2^9 Iî.xxe dos Aloxxottios, I*AÜIS SaCin}ûT}t Les Artistes des Théâtres Gaumont : M. DHARTIGNY raROeMWINEMENT : Vans la Série Artistique Le COFFRET de TOLÈDE COMÉDIE DRAMATIQUE Interprétée par : MM. NAVARRE, HERMANN, EREON, MORLOS Mmes CARL, LE BRET 5® Année. - N° 31 Les Géants de la Route. — L'arrivée du Tour de France Cycliste (5.405 kilomètres). Le triomphe de l’industrie française. — Peugeot et Wolber. — THYS, PÉLISSIER et J. ALAVOINE occupent les trois premières places du classement général. - Le belge Philippe THYS, déjà vainqueur en 1913, a couvert les 5.405 kilomètres en 199 h. 58 m. (Moyenne à l’heure : 27 k. 28 m.). La loi du Progrès. — La Moisson Moderne. — En présence d’une commission technique, M. BONNET, constructeur à Nonancourt (Eure), expérimente avec succès sa nouvelle Auto- Moissonneuse- Lieuse. de fabrication française. La Mode à Paris. — Toilettes d’été. (Créations Joseph Paquin). FRANCE ANGERVILLE (S. -et-O.). — Hommage aux Victimes du Devoir. — Inauguration du Monu- ment élevé à la mémoire du brigadier de gendarmerie DOKMOY, tué en procédant à l’arrestation du bandit RENARD, émule de BONNOT. CLERMONT (Oise). — La Fête des Ecoles. VERNET-LES-BAINS (Pyrénées-Orientales). — M. et M“' Paul DESCHANEL visitent l’emplacemenl du Monument qui doit être érigé en l’honneur de l’Entente Cordiale. SAINT-OMER (Pas-de-Calais). — Couronnement de la Reine de l’Aiguille. BORDEAUX. — Uu Bienfaiteur de la Vigne. — M. GUILLON, inspecteur général de la Viticulture, délégué du Ministre, préside à l’inauguration du Monument MILLARDET, le savant bien connu par ses travaux sur les maladies de la Vigne. Une visite aux Grands Crus du Médoc. - Après la cérémonie ÉTRANGER TERMONDE (Belgique) — Corso carnavalesque. PORTSMOUTH (Angleterre). — La Revue navale de Spithead. BELFAST (Irlande). — Reconstitution historique de la Bataille de Boyne DANZIG (Allemagne). — La saison des Bains de Mer à Zoppot. PORTLAND (Orégon). — La Fête des Roses. jL Le "Voyage en Russie de M. Poincaré Ml PÉTERHOF. — Le Président POINCARÉ et le Tsar à bord du Yacht impérial Alexandrin. KRASNOIE-SELO. — 60.000 hommes défüent devant le . Tsar et le Président de la République Française. Æ Longueur approximativo 2&0 môtrem Pour la Semaine du 2f au 27 Août 1914- Excellent roman moderne joué avec beaucoup de véritéjet d’émotion — 18 — L'OPTIQUE RÉUNIE Maison Jean ROSE La “Cinéloupe” Les objectifs' actuellement utilisés pour la prise des vues cinématographiques remplissent toutes les conditions voulues d’achromatisme, d’aplanétisme, d’astig- matisme, etc..., pour donner des images parfaitement nettes susceptibles de se prêter aux amplifications énormes de la salle de projection. Ces qualités intrinsèquement parfaites peuvent être cependant compromises, par l’opérateur lui-même, au moment où il (( tourne » la vue, et cela par suite d’un réglage insuffisant ou défectueux de la mise au point. On sait, en effet, que le moindre décalage de cette mise au point compromet complètement la netteté du film, et si le défaut n’apparaît pas tou- jours au développement ou au tirage, il ne manque pas de se manifester à la projection. Les opérateurs cinématographistes attachent donc une importance toute par- ticulière à cette mise au point : malheu- reusement la mise au point à l’œil nu, si elle est suffisante pour les opérations pho- tographiques ordinaires où l’on ne cher- che pas à dépasser la netteté au 1 / 1 0 de millimètre, ne saurait plus offrir les ga- ranties voulues pour les opérations ciné- matographiques où il s’agit d’obtenir une netteté microscopique dépassant de beau- coup les limites du pouvoir séparateur de l’œil. Il est donc indispensable que l’opéra- teur ait recours à un système grossissant, à une loupe de mise au point; mais en- core cette mise au point à la loupe n’of- fre-t-elle de garanties réelles que si la loupe utilisée est parfaitement achroma- tique et donne une image parfaitement aplanétique et orthoscopique; pour un usage aussi spécial et aussi délicat, il faut un instrument spécial, et c’est ce principe qui nous a guidé dans la cons- truction de la ({ CINELOUPE » (Voir ci-dessus cliché 1 /2 grandeur) . Cette loupe, établie spécialement pour la mise au point des appareils de prise de vues cinématographiques, se compose essentiellement d’une glace doucie à grain très fin sur laquelle vient se former l’image donnée par l’objectif cinémato- graphique et d’un microscope composé pour l’examen de cette image. La partie optique proprement dite se compose d’une large lentille-objectif dont le champ embrasse toute la surface de la glace dépolie placée quelques mil- limètres en avant et d’un oculaire orthos- copique composé de deux éléments ; une lentille collective achromatique et une lentille oculaire dont la courbure a été calculée de manière à corriger les rési- dus d’aberration sphérique ou chroma- tique qui pourraient subsister dans le reste de la combinaison. L’oculaire glisse à frottement doux dans le tube qui porte à son extrémité la glace dépolie ronde et la lentille-objectif; une vis de serrage glissant dans une fente longitudinale permet à l’opérateur de ré- gler la loupe à sa vue, de manière à obtenir le maximum de netteté : ce ré- glage peut être fait une fois pour toutes. — 19 — Pour la mise au point, on introduit l’extrémité de la loupe portant la glace dépolie dans le couloir jusqu’à la fenêtre où passe le film; la glace dépolie vient se placer exactement dans le plan du film, il y a donc concordance parfaite entre l’image reçue par la glace dépolie de la cinéloupe et celle reçue par le film sensible. La Cinéloupe fournit une image par- faitement nette sur toute son étendue, sans la moindre trace d’irisation ou de distor- tion; le grossissement est suffisant pour permettre une mise au point rigoureuse- ment précise. Bien que cette loupe ait été établie spécialement pour la mise au point des appareils prise de vues cinématographi- ques, elle peut être utilisée cependant pour d’autres applications; en dévissant simplement le barillet avant qui porte la glace dépolie, on obtient une excellente loupe de mise au point, un microscope composé pour la mise au point des appa- reils de reproductions photomécaniques, ou des appareils photographiques, ou bien encore pour l’examen de certains détails de clichés ou diapositives sur verre ou sur celluloïd. Prix : 40 francs Toute commande doit être adressée à M. Jean RosE, 33, rue Emile-Zola, au Pré-Saint-Cervais. Adresse télégraphique : Rose-Pré- Saint-Cervais. T éléphone 5 1 . De nombreux artistes des principeux concerts de Pans, ont assuré leur concours à cette soirée. De grandes maisons d’édition (Pathé, Gau- mont, etc., etc.), offriront également une partie cinématographique, des plus intéressantes. Remercions, au nom de ï Association, les sympathiques directeurs de ce coquet établisse- ment, MM. Woronick et De Gobert, qui ont mis gracieusement leur salle à la disposition de leur opérateur F. Dumas. Souhaitons, pour la prospérité de l'Associa- tion, que ces Messieurs trouvent, parmi nos membres, de nombreux imitateurs. Nous donnerons, dàns notre prochain nu- méro, le compte rendu de cette représentation. ASSOCIATION DES Opérateurs Professionnels Français Autorisée le 20 Décembre 1913 En vertu de la loi du D'' Juillet 1901 (Art. 5) Siège Social : 30, Boulevard Magenta, 30 iTéléphone : Nord 31-91) Vendredi, 31 juillet, aura lieu, au Cinéma Palace, 1 40, rue de Flandre, une GRANDE Soirée de Gala, organisée par M. Francis Dumas, trésorier-adjoint de l’Association des Opérateurs Professionnels Français, au profit de la Caisse de l’Association. LA CONSTRUCTION QUI PRIME L'appareil de théâtre ayant obtenu le plus grand succès, le seul qui ait reçu les plus hantes récompenses aux dernières Expositions spéciales, l’unique qui soit l’idéal et réunisse tous les avantages est le Véritable Projecteur acier à cadrage fixe “ ÎMPERATOR ” ■ 'La marche silencieuse lui est personnelle. Sa robustesse est légendaire: trois ans de travail dans les principaux Etablissements des grands Boulevards, à dix heures de marche par jour sans réparation. Sa fixité est absolue, même aj)rès plusieurs années de marche. Sa projection est brillante par son dispositil' opti(jue breveté sans scintil- lement. Ces qualités sont garanties. Demandez notices et devis à : eRneramSocMnorTYrwe flmi€KS PHOTO =cir7€rmTOüHflwm€S €TOBLIw€rf/€f/T P0PTIQÜ6 9,ClTé TRél/l5£.9 PARIS TéL.C€nTRHL:36-16. LYON, 83, rue de la République NANCY, 20, rue des Dominicains M 'RSEiLLE, 7, rue de Suffren LiLLE, if, place de la Gare — 21 — La Cinématographie Télégraphique Notre confrère F. Félix est allé, au nom de la revue la Fotographia Artisiica, de Turin, interviewer le professeur Korn au sujet de sa nouvelle invention la « Télégraphie des Films )). En l’absence du distingué savant, le profes- seur D‘ Glatzel, son précieux collaborateur, a bien voulu donner à notre confrère des rensei- gnements complets appuyés sur une documen- tation écrite de la main du Korn. Le principe de la télégraphie cinématogra- phique, dit-il, consiste à faire apparaître à dis- tance une image fixe ou animée à l’aide de l’électricité et à la projeter sur un écran. Poui la transmission il faut un « émetteur » et un « récepteur » et quand il s’agit d’un film, chaque image (ou quatre au plus à la fois doit être télégraphiée séparément. Ces images se succèdent immédiatement et constituent dans leur ensemble le film. Le premier essai de transmission d’images fixées eut lieu en 1 902 sous la direction des professeurs Korn et Glatzel. En 1904 et 1907 ils essayèrent d’augmenter la distance et de diminuer le temps nécessaire à la transmission. Lors du premier essai, ils avaient mis 42 mi- nutes à télégraphier une image, mais après ils ne mirent plus que 1 2 minutes et cependant les expériences se faisaient sur un parcours beau- coup plus long. Pour télégraphier une image on se trouve en présence de deux méthodes ; la phototélé- graphie et le système téléautographique. La première est basée sur les propriétés spéciales du sélénium, découvert par Berzelius; on se sert du sélénium, changeant sa résistance élec- trique par rapport à la susceptibilité de sa sur- face plus ou moins illuminée. Comme émetteur, on emploie une plaque de verre jointe à des cellules de sélénium. Reliées à un courant élec- trique muni d’un électro-aimant, les cellules 4 sélénium repoussent ou attirent l’électro-aimant selon qu’elles sont plus ou moins fortement impressionnées. Les cellules transmettent aussi les ombres à une certaine distance. Plus la pho- tographie à télégraphier est cilaire et plus le courant relié aux cellules de sélénium sera puissant. L’image à transmettre est placée sur un cylindre de verre et la lumière d’une lampe Nernst est concentrée à l’aide d’une lentille sur une partie de cette photographie. La lu- mière passant au travers de l’image, est réflé- chie par un miroir ou un prisme placé à l’inté- rieur du cylindre, sur la cellule du sélénium. Le courant électrique, qui passe à travers la cel- lule, est plus ou moins fort, selon que la photo- graphie est plus ou moins claire, celon qu’une ombre ou un blanc est reflété sur la cellule du sélénium. Le cylindre de verre tourne lente- ment;; ainsi, chaque partie de la photographie à transmettre est exposée à la lumière projetée par la lampe Nernst. Les courants électriques de puissance variée sont reçus par le récepteur et l’image est reproduite par un procédé assez riAnUFACTURE DE POUR Cinés, Théâtres et Forains h. 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GIGil Dqraphes iTRAL 27-44 ECLIPSE fp S © _ # — ® © éi ÆJ — ® © © AOUT 1914 n deux parties PLLENTS ARTISTES fïROXIMATIVE DU FILM 575 MÈTRES DE SCHEIDEGG A JGNGFRAUJDCH MERVEILLEUSE ASCENSION DANS LES NEIGES Longueur approximative du film: 120 mètres r la France : Téléphone ; Gutenberg 30-80 |1IQUE, 16, Rue de la Grange - Batelière ?, avenue du Roi - BRUXELLES semblable au procédé d’émission. Au récep- teur se trouve aussi un cylindre de verre, qui tourne par un système spécial de synchronisme en même temps que le cylindre émetteur. La difficulté consiste à diminuer ou à aug- menter 1 intensité de la lumière projetée sur 1 image selon le courant. Pour cela, le cou- rant doit passer par un galvanomètre à cordes avant d atteindre le récepteur. Ce galvanomè- tre se compose de deux fils métalliques très fins, reliés aux pôles d’un électro-aimant. Entre ces deux fils se trouve une petite plaque d’alu- minium. Lorsque le courant passe dans les fils, il change la position et déplace la plaque d’alu- minium, et cela, plus ou moins, selon la force du courant. La lumière provenant de la lampe Nernst est concentrée à l’aide d’une lentille sur la plaque d’aluminium et une seconde lentille reflète la véritable image à travers une ouver- ture. S’il n’y a pas de courant, la plaque d’alu- minium intercepte l’ouverture, et l’image réflé- chie ne peut passer à travers. Selon que la force du courant est diminuée ou augmentée, la pla- que d’aluminium obture une plus ou moins grande partie de l’ouverture et ainsi, une plus ou moins grande partie de l’image peut s’im- pressionner sur la plaque réceptrice. C’est par ce procédé que l’image peut être reproduite exactement. La méthode téléautographique, inventée en 1843 par le savant écossais Bain, sert à trans- mettre automatiquement, par la télégraphie, des manuscrits, des dessins, des photos, etc. Le premier téléautographe fut construit en 1850 par Bakewell et Bain, il fut perfectionné en 1 860 par l’italien Caselli. Le problème important résidait dans la trans- mission rapide des images et dans leur repro- duction exacte avec tous les détails, toutes les finesses. C’est ce que les professeurs Korn et Glatzel se sont efforcés de trouver. Lorsqu’ils firent leurs premières expériences de télégraphie cinématographique, ils remplacèrent l’image fixe par quatre petites photos découpées dans un film. Celles-ci furent transmises en 1 2 minutes à une très grande distance, ce qui fait qu’il fallait une heure environ pour télégraphier 20 de ces images. On en a projeté un certain nom- bre et elles donnèrent un excellent résultat, re- produisant exactement le film original. Mais ce film qui n’avait nécessité que quelques se- condes pour être tourné, avait demandé plu- sieurs heures pour être transmis. S’il était pos- sible de télégraphier un film en quelques secon- des, le problème serait résolu et la télégraphie cinématographique pourrait être exploitée com- mercialement. A l’heure actuelle, la longueur de la transmission, le nombre de fils et d’appa- reils pour cette opération et leurs prix élevés rendent ce projet impossible. Les professeurs Korn et Glatzel cherchent à perfectionner leur procédé, pour arriver à télégraphier un film dans le même laps de temps que celui qui est nécessaire à sa prise. A l’exposition internatioale du livre à Leip- zig, on verra dans le pavillon de la téléphoto- graphie, comment des vues cinématographiques sont transmises par la voie télégraphique. A l’exposition de San-Francisco en 1915 il y aura aussi un pavillon spécial où seront reçus les téléphotogrammes, qui auront été pris quel- que Instant auparavant en Europe par la camé- ra. Par contre, la cérémonie d’inauguration de cette exposition sera probablement projetée le soir dans les cinémas de 1 Europe. F. Félix. ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ : NIISTINGUETTE \ ♦ ♦ ♦ ♦ ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ .V.V.V.V.VSV.V.V.V.V.V.V.V.V.V.V.V.V.V.V.V.V.V.V.V.-.V.'.V.V-V.VVV.V. I SANTOS ô ARTIGAS î l l Principal centre d'affaires cinématographiques dans Vile de Cuba AU CAPITAL DE 500.000 FRANCS Références : THE ROYAL BANK OF CANADA - BANCO NACIONAL DE CUBA Toujours en possession des meilleures productions de la cinématographie En Exclusivité les Marques : NORDISK Be Copenliague, PATHÉ Frères de Paris, MILANO (le Milan, et CÊLIO de Rome Ecrivez si vous voulez vendre ou aclieler des Films SIÈGE CENTRAL : Rue Reina, 77 79. LA HAVANE file de Cuba) Apartado de Correo 1,017 Cable : ELGE — Codes: LIEBERS, A, B, C, 5* Édition — 25 — La Question des Taxes devant le Sénat RAPPORT SUPPLEMENTAIRE fait au nom de la 3^commission d’intérêt local chargée d’ examiner le projet de loi, adopté par la Chambre des Députés, tendant à autoriser la ville de Bordeaux (Gironde) à per- cevoir une taxe sur les places occu- pées, payantes ou non, dans les lieux permanents ou temporaires de spectacle, par M. Ponteille, sénateur. (Séance du 10 juillet 1914.) Messieurs, le Sénat est saisi d’un projet de loi voté le 19 mars 1914 par la Chambre des Députés tendant à autoriser la ville de Bordeaux à per- cevoir une taxe sur les places occu- pées, payantes ou non, dans les lieux' permanents ou temporaires de spec- tacles. Le texte de l’article unique est ainsi conçù : « Article unique. — Les théâtres, cafés-concerts, cinémas, ménageries, courses de taureaux, luttes, combats de boxe, cirques, et tous les specta- cles, quels qu’ils soient, établis à Bor- deaux, dans les locaux permanents ou temporaires, payeront, pour cha- que représentation, par place occu- pée, pa^mnte ou non, un droit de dix centimes (0 fr. 10) par place d’un prix inférieur à 4 francs, et de vingt cen- times (0 fr. 20) par place d’un prix égal ou supérieur à 4 francs. « Les contrôleurs de l’administra- tion municipale auront le droit d’exi- ger, chaque jour, dès l’ouverture de la représentation, le versement du mon- tant des droits. « Des -abonnements forfaitaires pourront être consentis par l’admi- nistration municipale qui aura même la faculté d’exonérer de la taxe les entreprises dont les recettes minimes justifieraient cette mesure. » L’attention des intéressés n’ayant pas été attirée sur ce projet de loi, lors de son dépôt à la Chambre des Députés, aucune protestation ne s’é- leva, et aucune discussion n’eut lieu. Mais, aussitôt qu’il fut voté, une émotion considérable se produisit dans le monde des théâtres. Les re- présentants autorisés de l’Association des auteurs dramatiques, des Asso- ciations des directeurs de théâtres de Paris, des directeurs de théâtres de quartiers, des directeurs de théâtres de province, de l’Académie des théâ- tres, de la Chambre syndicale fran- çaise de la cinématographie, des dif- férentes associations nationales des sports, firent entendre leurs énergi-. ques protestations, et demandèrent à être entendus par votre Commission, qui s’empressa de déférer à ce désir légitime et décida également de con- voquer M. le Maire de Bordeaux. Plusieurs séances furent consacrées à ces différentes auditions et le rap- porteur fut chargé de résumer ces déclarations avant d’indiquer la solu- tion adoptée. M. Gruet, maire, expose que les dé- penses ordinaires de la ville de Bor- deaux ont augmenté de 1.9S6.557 fr. dans les six dernières années, dont 1.160.000 francs pour l’instruction pu- blique et l’assistance; cette augmen- tation de dépenses a motivé, en 1913, la création de 9 centimes 44 addition- nels qui ont soulevé de vives protes- tations chez les commerçants, indus- triels et dans le monde du travail. En 1914, nouveau déficit de 130.000 francs pour relèvement du traitement des instituteurs, et 140.000 fr. pour La Maison Ch. BELOT, BRUXELLES (Belgique) Adresse télégraphique : BELOT A 1275 Téléphone : A 1275 Sollicite des Offres d’Axhats, de Représentations, Concessions ou Exclusivités de bonnes maisons d’Editioiis de Films. Demande également des Agents pour la vente des Appareils de projection. FILMS JULES TALLAMDiER Voulez-vous réaliser des recettes d’hiver ? Oui, n’est-ce pas 1 Eh bien ! n’attendez pas et faîtes vous inscrire chez : Ch. 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M. le Maire invoque à l’appui de rétablissement de cette taxe, la situa- tion défavorable des cinq grandes villes de France en ce qui concerne le personnel enseignant, dont les traite- ments sont inscrits à leurs budgets contre l’octroi de 8 centimes géné- raux.. De ce fait, les charges de la ville de Bordeaux atteignent 790.000 fr. Cette seule considération suffirait, prétend le maire, à justifier la mesure excepfionnelle sollicitée. La ville qu’il administre n’aurait plus à recourir à de pareils expédients financiers, si, à ce point de vue, on rétablissait, à son profit, le régime de droit commun. M. Gruet invoque l’exemple de la ville de Lyon qui a été autorisée, lors de la suppression de ses octrois, à préle- ver un droit de 0 fr. 10 sur toutes les places de spectacle. 11 prétend que cette taxe, d’un taux ,très faible, revêt le caractère d’un impôt sur le superflu, purement vo- lontaire, et qu’elle ne présente pas les inconvénients des centimes addition- nels. Le nouveau directeur du Grand- Théâtre de Bordeaux accepte la taxe proposée. La protestation des sociétés sporti- ves ne s’explique pas, d’après lui, car à Bordeaux, presque toutes les mani- festations de ce genre se produisent en dehors des limites de la ville. Le maire de Bordeaux ne saurait admet- tre enfin que le Parlement impose aux ivilles des dépenses sans seconder leurs efforts pour y faire face. M. Robert de Fiers, président de FAssociation des auteurs dramatiques (assisté dé MM. Paul Milliet et Adol- phe Aderer), proteste énergiquement /au nom de fart lui-même. D’autres villes suivraient l’exemple de Bordeaux au moment où fart dra- matique subit une crise grave. Le tliéâtre paye déjà 10 0/0 de droits des pauvres, et la France est le seul pays d’Europe où ce droit soit établi. On ne peut nous surcharger, dit-il, cai nous sommes à bout de forces. Nous ne discutons pas le taux de la taxe, mais son principe même. M. Albert Carré, administrateur de la Comédie-Française, président de l’Association des directeurs de théâ- tre, déclare que les charges incom- bant aux directeurs de théâtres ont doublé en dix ans. 11 cite l’exemple de l’Opéra-Comique qu’il a dirigé pendant quinze ans; les prétentions du personnel ont doublé pendant cet- te période par suite du renchérisse- ment de la vie. Si des mesures comme celle proposée se généralisaient, on tuerait le théâtre en France. On ne peut permettre à des municipalités de retirer, par un moyen détourné, une partie des subventions qu’elles jugent indis])ensables de donner. 11 n’existe plus de directeurs qui font fortune. On est obligé de payer des cachets considérables aux premiers artistes, de chercher du nouveau dans la mise en scène et les décors, et d’avoir un personnel très nomln-eux. L’Opéra-Comique fait vivre 4U9 per- sonnes; ce chiffre démontre combien de personnes en France vivent du théâtre. Le vote du projet serait un acheminement vers la mort du théâ- tre, alors que nous devons avoir à cœur de conserver notre supériorité sur ce point, qui est incontestable. M. Porel, vice-président de FAssocia- tion des directeurs de Paris, écrit que la situation actuelle des affaires théâ- trales ne permet pas d’envisager une taxe quelconque en dehors de la per- ception des droits d’auteur et du droit des pauvres, qui constituent déjà des cliarges considérables. M. Beundre, secrétaire de l’Acadé- mie des théâtres, fait remarquer que le théâtre et le music-hall font déjà, I : ♦ ♦ ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ ®1 DERNIERE HEURE (Dépêches de notre Correspondant particulier) Une foule qu*on ne saurait évaluer a enVahi ces jours=ci le Central-Film-Service GAXILlXaON Ejfigeant sur V heure le film émouVant et nouveau Le Vieux Servent Tous les boxeurs de la célèbre Maison de Temperley ont eu peine à calmer la foule. Seule la grâce infinie de La Fille du Garde=Chasse parvint à apaiser la fureur populaire Par suite d'une indiscrétion et connaissant les admirables films dont le Central-Film-Service à TexclusiVité, tous ceux qui désirent augmenter considéra^ blement leur Fortune se précipitent 12, RUE GAILLON. L’Affluence est énorme — 29 ~ en plus des 3 millions qu’ils rappor- tent à l’Assistance publique, beaucoup pour la charité; les représentations de bienfaisance se multiplient. La jjlupart des théâtres de province ont perdu de l’argent, ainsi que les théâ- tres de quartiers à Paris, sauf un seul. M. Jules Demaria, président de la Chambre syndicale française de la cinématographie, appuie les précé- dentes observations et présente un calcul qui démontre que la taxe frap- perait surtout les petites places. Au cinéma, beaucoup de places se payent 0 fr. 25. On les frapperait donc d’un impôt de 40 0/0 qui, ajouté aux 10 0/0 du droit des pauvres, atteindrait 50 0/0. MM. le comte Clary, président, et Frantz Reichel, secrétaire général du Comité national des sports, qui compte 10.217 sociétés et 1.570.000 membres, insistent sur les conséquen- ces déplorables qu’aurait, pour la cause de l’éducation physique, le vote du projet, les sociétés sportives n’ayant d’autres ressources que les cotisations de leurs membres et les quelques recettes qu’elles font pour faire face aux frais énormes des ren- contres que provoquent les sports. Le président de l’Union Vélocipédi- que de France signale, lui aussi, le tort considérable que porterait au dé- veloppement du sport l’application de la taxe proposée car en grevant les réunions sportives d’un droit nou- veau, on empêcherait leur progres- sion. Tels sont, brièvement résumés, les arguments pour ou contre présentés par tous les intéressés. Votre Commission, en présence de la situation budgétaire défavorable de la ville de Bordeaux et des raisons par elle invoquées, vous eût probable- ment demandé de ratifier le vote de la Chambre, si elle n’avait vu dans ce projet de loi que le côté purement local. Mais l’examen approfondi des déclarations apportées par les repré- sentants les plus autorisés des auteurs dramatiques, des associations des di- recteurs de théâtres, de l’industrie cinématographique et des sociétés sportives de France, lui ont montré combien l’intérêt général était engagé dans cette question. Evidemment la ville de Bordeaux a des charges lourdes et qui augmen- tent chaque année, et la situation désavantageuse qui lui est faite au point de vue enseignement, plaide en sa faveur. Mais nous avons estimé que le côté local de la question était spécieux, que c’est une question d’intérêt géné- ral qui se posait à nous, car il est à craindre que l’exemple de la ville de Bordeaux ne soit suivi par d’autres villes de France. Nous avons écouté les avertissements qui nous étaient donnés par ceux qui sont les témoins de cette crise théâtrale qui est indé- niable et qui atteint même nos gran- des scènes subventionnées. Nous avons pensé qu’on ne pouvait ainsi modifier par le petit côté toute une législation. Que c’est avec raison que les inté- ressés se sont élevés contre le prin- cipe même de cette taxe, car nous de- vons protéger l’art dramatique et évi- ter toute mesure qui tendrait à accen- tuer la crise qu’il subit. D’autres considérations nous ont guidés : Il est certain que cette taxe, supportée par les spectateurs des pe- tites places, serait de nature à dimi- nuer la fréquentation théâtrale chez le travailleur qui doit trouver dans les spectacles un moyen de s’instruire et d’élever son esprit. Il serait injuste de grever davan- tage les industries du spectacle si sur- chargées déjà et obligées d’acquitter, en plus des impôts des autres coin- ^J5f@JSM3ISMSJS®SJSJSMSJËlM3ISI5J3I3®3fB®M3M3SI3M3SISIH®SfS!ISM3J3M3M3M5MSMSfSJMSfSM3I3IS®SI3®SMSI3Icl i Téléphones : GUTENBERG 30=92 LOUVRE 14=18 CINEMA ECi Ga.illol UN sm DI Pour continuer li de rom:|i 1 d’après le romai ASSOCIATION CINÉMATOGRAPHIQll tzn Exci l’UNION (Éclair=Locatio: SÎ3M3MSM3M3MSMEMSMSMSM3MSMSMM3MSM3Mc!MSJSMSMSMSMSlSMSM3M2J2M3EJSM3f3M3MSM3MSISJ3M3| MR EDITEUR Aresse télégraph. CINEPAR-PARIS PLUS ifie des adaptations f , . |opuIaires BLONDE B H. DEMESSE IDES AUTEURS DRAMATIQUES |vîté à ! 112, Rue Gaillon, 12 M PARIS I ^EISMSEEE15EJSJSISISEEJSMSEM2JSP^5M3JSJ3MSEriMSMMMSM3MMSM2J2MSM3MSMSMSJ3Ic!M2JSISM3MSI31SISJc — 32 — nicrces, les droits des pauvres qui ii’existent qu’en France. L’avenir du spectacle cinéinatogra- plii([ue qui offre le caractère d’éduca- tion scientifique, de reconstitution liistoricjuc ou géographique et pro- cure une distraction saine, serait compromis. L’application d’une taxe, même mi- nime, sur les réunions sportives, por- terait un tort considérable au déve- loppement de la culture physique, qui ])répare les hommes forts et vigou- reux. L’exemple de la ville de Lyon ne peut être invoqué, la taxe perçue fai- sant partie de la taxe dite de rem])la- cement (jui compensait la suppression des octrois, suppression qui a contri- l)ué à diminuer la cherté de la vie. Telles sont les raisons qui ont en- gagé votre Commission à décider qu’il y aurait danger à ne pas réserver les taxes de cette nature pour des taxes de remj)lacement et que l’étahlisse- ment de cette taxe, dont la générali- sation est à craindre, pourrait avoir une réi)ercussion fâcheuse sur la fré- quentation théâtrale et la pratique des sports qui doivent être ardem- ment encouragées. Elle vous propose donc de ne pas voter le projet de loi qui vous est soumis. ^ Inventions et Marques nouvelles 470.767. — Société Anonyme des Etablis- sements Lacour-Berthiot. — Procédé pour as- surer la planéité des bains de mercure et son application aux instruments de précision. 470.905. — Knapp. — Ecran lumineux pour c némas et projection. 467.906. — Hermand. — Dispositif d’ob- turateur pour cinématographes. Communiqué par l'Office des Brevets d'in- vention de M. H. Boettcher Fils, Ingénieur- Conseil, 39, boulevard Saint-Martin, Télé- phone : Archives I 7-66 {Paris) . ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ ♦ ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ Le seul APPAREIL DE PRECISION mis à la portée des Amateurs ♦♦ Prend les vues et les projette ♦♦ Catalogue sur demande ♦♦ Le plus léger 2 kil. 920 ♦♦ Le plus petit 0,16 X 0,13 X 0,20 ♦♦ Le plus fixe et le moins cher 650 Francs ••■■■■■■■■■■■■«■■■■■■■■■ avec tous ses accessoires ♦♦ P. AVELINE & A. DELALANDE, 104 Faubourg Poissonnière - PARIS ♦♦♦♦♦ PROaRAMIVIE N* 160 vy(|^^/^v^^yü^vÆ■Jvwtl)vvA'7vyyd!^vv/ l.flUBERT Adresse Télégr. : iOiERFILM-PÀRIS Téléphones Roquatte 73-3i — 73-32 Société Anonyme au Capital de 1.000.000 de Francs Social; 12^^ d® la RépaisBiq^e, PM MIS BRUXELLES : ty. Avenue du Het. . Tél. : B.36=54 — 4 c, Place Broiiclière . Tél. : B=S9-S3 TOULOUSE : 5_y, Boulevard Carnot .Tél. : 5=43 BORDEAUX : /op. Rue Sainte-Croix . Tél. : 3912 LYON : r5. Montée de la Balte . Tél. : 34=14 LILLE : 56, Rue des Popts-de-Commines. . . Tél. t 25=13 MARSEILLE : 24, Rue Lafon . Tél. : 53=32 ALGER : y. Rue Généraux-Morris , Tél. . 19=26 TUNIS : 25, Rue d’Italie ZSEûnSBSSi- Lfl MAISON FANTASTIQUE I-ie OïkieriL de ^Baslterville 2e SÉRiE (Présenté en même temps que le Bulletin 159) La'QuaLrième Cavalière DRAME NORDISK Le régiment en garnison à X..., fête son cinquantenaire, et le colonel Grognard a décidé de donner, à cette occasion, une grande fête équestre. Malheureusement il manque une qua- trième cavalière pour constituer le quadrille. Ne trouvant point dans son entourage, la personne qu'd lui faut, il s’adresse au lieutenant Leleau, son futur gendre, dont il sait la sœur amazone accomplie. Le lieutenant enchanté d’être agréable à son chef, promet le concours de sa sœur. Mais la jeune fille, invitée chez son oncle, ne peut venir, et fort embarrassé, le lieutenant demande conseil à un sien ami, Félix de Saintes-Prix qui, tenté par l'aventure, fera lui, la quatrième cavalière. A la dernière minute, cependant, la sœur du lieutenant Lebeau ayant reçu contre-ordre de son oncle se rend à X... pour remplir son rôle. Le hasard veut que de Saintes-Prix, qui a en- dossé un costume féminin, monte avec elle dans le même compartiment du train. La conversation s’engage bientôt entre les deux jeunes dames qui deviennent bonnes amies... et cette amitié est encore accrue par les incidents du voyage, contrarié par les inon- dations. La voie détruite par l’eau, les voyageurs doivent passer la nuit dans une ferme; la sœur du lieutenant offre à son amie de rencontre la moitié de son lit. Que faire? Saintes-Prix ne peut accepter, il prétend être mieux dans un fauteuil pour dormir. A la faveur de la nuit, il quitte la ferme, et se rend à X... Là, par le colonel et sa fille Ninon, il est reçu de la façon la plus aimable, et ses char- mantes attentions lui ont bientôt gagné le cœur de Ninon. Son camarade, Félix, lui fait des reproches sur ses avances, car il est fiancé de la jeune fille, et cependant, aux yeux de tous, de Saintes-Prix est une aimable cavalière qui a su conquérir les cœurs, même celui du colonel qui est prêt à lui demander sa main. Catastrophe!... La sœur du lieutenant Lebeau annonce son arrivée. Et de Saintes-Prix décou- vre que la sœur du lieutenant et sa compagne de voyage, ne font qu’un, il veut reprendre les SOCJI E: LIT El DES Établissements L. AUBERT 124, AvenuB de la République, RARIS Téléphone : ROQUETTE 73-31 et 73-32 Drame populaire LE ** CAMELOT DE PARIS ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ habits de son sexe. Le lieutenant s’y oppose, craignant la colère du colonel, quand il apprendra toute cette machination. Epiés par la jeune Ninon, tout est découvert; mais cependant tout finit par s’arranger. De Saintes-Prix, à qui le colonel pardonne, épousera la sœur du lieutenant Lebeau. Longueur 5 720 m. — Virage î 72 fr. — 2 Affiches en couleurs Mol télégraphique : “ CAVALIÈRE ” Dans la Vallée du Lys VOYAGE PASQUALI MAaiNIFIQUE PLEIN AIR. — PHOTOGRAPHIE IMPECCABLE Longueur : 204 mètres — Virage : 20 fr. 40 Mot Télégraphique : VALLYS “ Les Polissonneries de Polidor ” COMIQUE PASQUALI Les vacances viennent de commencer. Nous n’affirmerons pas que Polidor ait retiré un grand profit des leçons, mais le fait est qu’il a une folle envie de se rattraper et de se venger de toutes ces heures d’immobilité auxquelles il a été forcé de se soumettre pendant l’année scolaire. La vieille cuisinière sera sa première victime Pauvre cuisinière ! Comment décrire tout ce que Polidor invente pour faire perdre la tête à cette malheureuse femme !... Malicieux comme un singe, Polidor en fait de toutes les couleurs et rit de tout son cœur aux dépens de la cuisinière qui n’en peut mais.... Mais le rire est communicatif et le public ne pourra faire à moins de se tenir les côtes. Longueur : 197 mètres. — Affiche en couleurs M®t Télégi apbique ; “ POLIDORNATE ” r Pour paraître le 21 Août La Maiseii - " ■ (INotice publié» LE CHIEN DE Drame policier en trois parties d’après la pièce de RICHARD OS A LA POL ÜSherlocR Holmès a s’ ■en tour du Château. : ^S^car Stappleton a ifï LA MAISON FANTASTIQUE Le refuge de Stappleton à sa volonté, la maison flotte ou disparaît sur les flots. C’est là que le bandit a attiré le comte de Basherville et le tient enfermé. DU BANDIT n jusque dans la vieille 5 est grosse de dangers L ' ' la maison fantastique Tout est mystérieux dans la maison ; les passages secrets ont été multipliés par Stappleton qui, a tout à craindre et qui pense avoir tout prévu. Fantastique le Bulletin 139) 3ASKERVILLE ‘lO := ALWIN NEUSS dans le rôle du détective SHERLOCK HOLMES Bulletin li. flUBERT LE TELEPHONE SAUVEUR Obsession du TTol la» série) DRAME FAMOUS PLAYER Les exploits des faux monnayeurs ont recommencé et les imitations sont si bien faites qu’il est fort difficile de déceler la fraude. La fille de Kirby, le fameux détective, a embrassé la profession paternelle, où elle excelle, grâce aux conseils de son père. Tous deux sont sur la piste des bandits et, parmi eux, grâce au.x renseignements recueillis â la suite d’une longue et habile filature, la jeune fille a cru reconnaître un ancien forçat évadé « Chelsea 7.750 » redoutable bandit que le crime n’efifraye pas. Au moment où le bandit allait être pris, Kirby, qui a trop présumé de ses forces, est frappé d’une attaque de paralysie; le voilà maintenant impotent, mais non désarmé : lui sera le cer- veau, la jeune fille exécutera ses ordres... et la chasse aux bandits reprend. Par une habile manœuvre la jeune fille a tendu un piège aux bandits et elle parvient dans leur refuge... quand un indicateur prévient les faussaires qu’ils sont épiés. Chelsea démasque la J Compagnie Générale des Omnibus de Paris. f AUTOBUS AP. — Avenue d’Allemagne-Gare d'Austerlitz. h' — P. — Père-Lachaise-Gare Saint-Lazare. V - O- — Ménilmontant-Gare Montparnasse. ' ' TRAMWAY 7. — Villette-Place de la Nation. h Q. F. P. Film patriotique Ne touchez pas au Drapeau ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦#»♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ fille de Kirby; la situation de la jeune fille est désespérée, mais elle n’a pas perdu son sang- froid : profitant du trouble général, elle décroche le récepteur du téléphone et prévient son père au moyen de l’alphabet morse. I,e détective Dixey veut prévenir la police pour sauver sa fille mais la communication est interrompue et le vieillard paralysé recourt ’à un moyen héroïque pour arriver à ses fins. De sa main tremblante il renverse sa lampe qui, en tombant, met le feu aux rideaux, puis lance la cage des oiseaux à travers la fenêtre. Un passant intrigué par cette chute anormale, lève la tête, aperçoit les flammes, prévient les pompiers... on accourt... on sauve le paralytique qui, immédiatement, donne ses ordres pour secourir sa jeune fille. La porte est enfoncée et spectacle horrible, on trouve la jeune fille attachée, auprès d’elle la mèche d’une bombe achève de se consumer et l’explosion est proche. En hâte la jeune fille est détachée et fuit. A peine la porte est-elle franchie que li’nfernal engin éclate, couvrant des débris de la maison, le bandit qui n’a pu s’échapper à temps. Son cadavre est retrouvé dans les décombres et sur son épaule on retrouve la marque qui permet de l’identifier. Dixey retrouve sa fille saine et sauve. Longueur ! 1.120 m. — Virage ; 112 fr. — 2 Affiches en couleurs TramWaÿs de V Est=Varisien LIGNE 1. — Pavillons-sous-Bois, Gargan, Opéra, (rue du 4-Septembee). — 3. - - Montreuil, Bagnolet, Père-Lachaise, République, Opéra (4-Septembre) Une épisode de notre Histoire iNationale LA mAKSEILLAISE Mabel au volant COMÉDIE HILARANTE WESTERN Mabel est très courtisée par deux sportsmen : AMlliam un automobiliste de première force et Charles un fervent de la motocyclette. Mabel donne la préférence à William qui l’invite à une promenade. Evincé, Charles jure de se venger de son rival. ,1, C'est le jour du grand prix de l’Automobile à San-Francisco. William est engagé parmi les concurrents. Pour l’empècher de prendre le départ, son rival le fait enfermer dans une grange, par deux complices, Mabel, parmi les spectateurs, est inquiète de ne pas voir son bien- aimé. N’y tenant plus, elle va s’informer, et apprend sa disparition. La jeune lille décide alors de prendre la place de William pour gagner quand même la course. Elle s’installe au volant et la voilà partie à toute vitesse. Mais cela ne fait pas l’affaire de Charles qui multiplie les obstacles sur la route de l’auto endiablée; des l)ombes explosent, un arrosage consciencieux provoque des « tètes à queue » impressionnants, mais l’auto file toujours et après avoir pris trois tours d’avance, Mabel gagne la course à la grande joie de son fiancé. De son côté Charles, qui a une discussion avec ses deux acolytes, se fait soigneusement rosser par eux. Longueur : 508 m. — Virage : 50 fr. 80 — 1 Aff. en couleurs Mot I élcgrapliiquc : ‘‘ AUTüMAÏiEL” Le Chien de Suzette PATHÉTIQUE WESTERN Ayant perdu ses parents, la pet. te Suzette vit chez sa grande sœur, Lucy, qui la gâte -omme le ferait une vraie maman. Un jour, Lucy se marie, et dès lors, Suzette, délaissée, n’a plus pour se consoler que la lîdèle affection de son chien Médor. Médor est très intelligent et partage les jeux de Suzette qui aime fort se faire promener dans une petite voiture traînée par le l)rave animal en guise de coursier. Pourtant Suzette est triste de voir que sa grande sœur ne la câline plus autant qu’avant ; elle décide de fuir et la voilà partie dans les bois. Le soir vient... on est inquiet... où est Suzette! La pauvre petite s’est perdue et pour comble de malheur s’est foulé le pied... impossible de revenir. Médor se met à la recherche de sa petite amie et, guidé par son instinct la retrouve bientôt. Tout joyeux, il la ramène dans la petite voiture à la grande joie de toute la famille. Suzette, consolée, se promet de ne plus chercher à quitter la maison où on l’aime tant. Longueur ; 300 mètres — Virage 30 fr, — 1 Aff. en couleurs Mot Télégraphique : CHIENSL’S Chemins de Fer Nogentais. LIGNE 6.— Place de la République, Villemomble, Saimt-Mandé, Vincennes, Fontenay, Rosny-sous-Bois. — 41 — POUR AVOIR DE L’ARGENT La nouvelle loi des finances en date du 1 5 juillet dernier, qui a rendu le timbre quit- tance proportionnel, n’a pas été sans émouvoii les milieux industriels ou commerciaux. Le be- soin immédiat d’argent impose à nos législa- teurs une recherche continuelle des moyens pro- pres à assurer des rentrées importantes au Tré- sor. Il en résulte que des lois sont bâclées parce que pressantes, et dès qu’elles sont mises en vi- gueur, les fissures se produisent, les imperfec- tions jaillissent de toutes parts, qui nécessitent un remaniement complet, ou une mise au point définitive. Il suffit d’ ailleurs qu’une industrie, un com- merce ou une exploitation fassent quelques affaires les mettant momentanément à l’abri d’une faillite, pour que cette industrie, ce com- merce ou cette exploitation soient immédiatement visées et fassent l’objet d’une proposition les frappant d’une taxe quelconque. La cinématographie en sait quelque chose, ainsi que les objets ou engins dits de première nécessité’ Le nouvel impôt sur le timbre quittance pro- portionnel en est une nouvelle forme. L’application de cette loi n’a donc pas été, comme je le disais plus haut, sans surpren- dre, et sans soulever de vigoureuses pro- testations de la part dse nombreux intéressés, industriels et commerçants pour la plupart, qui font quotidiennement des dépôts importants de fonds dans les banques et à qui, nécessairement, des reçus sont délivrés, ou qui, comme le direc- teur de cinématographes ou autres, apportent et confient aux établissements de crédit, la recette de la journée. Celle-ci y demeure déposée en compte courant, remboursable à vue et portant un intérêt minuscule. Lors de chaque échéance, le dépositaire va chercher l’argent nécessaire à son règlement. Chaque dépôt, chaque retrait d’argent néces- sitait jusqu’alors une dépense de dix centimes, prix du timbre quittance. Aujourd’hui les ban- ques, la loi n’ayant rien spécifié à cet égard, apposent sur les reçus qu’elles délivrent, et sur les chèques qui leur sont présentés, un, deux, trois, quatre ou cinq timbres; et naturellement ce sont, de la part du public, des cris, des pro- testations, auxquels les banques ne peuvent rien. C’est la loi, il faut payer. Le directeur de cinéma, par exemple, paiera chaque jour, pour confier son argent, puis il paiera encore pour le retirer. Le résultat de cette iniquité légale, s’est d’ail- leurs déjà fait sentir. La plupart des commer- çants, en face de cette situation, n’ont plus déposé d’argent et les banques ont été, de ce fait, privées de fonds de roulement que ces dépôts constituaient et qui, il faut bien le dire, sont considérables. Le fi SC y a perdu, non seulement les nou- veaux droits qu’il escomptait, mais encore les anciens qu’il prélevait sans qu’aucune protesta- tion s’élevât, l’habitude du timbre à 0 fr. 1 0 étant prise. Ces judicieuses observations ont été soumises au ministre des finances qui s’en est montré frappé. Il y avait de quoi, et il doit proposer aux Chambres, un article rectificatif à cette loi, exonérant de la surtaxe les reçus de dépôts de. fonds. Vraisemblablement, cet article ne paraîtra que vers la fin de l’année, en attendant il fau- dra continuer à payer, la bêtise n’étant point remboursée. Albert Hec. DV THÉAT^JiV CINÉMA V Les Sentiments patriotiques (Suite) Je dois tout d’abord m’excuser auprès de mes lecteurs. Avant d’écrire cette série d’arti- cles, je ne m’étais pas tracé une ligne de con- duite et j’en demande sincèrement pardon. J’écris donc au fur et à mesure que les idées me viennent à l’esprit. Et il il en est quelquefois mieux ainsi. Si la guerre a été à l’ordre du jour, on peut affirmer qu’elle st actuellement le sujet de conversation générale. Donc, nous en par- lerons sans faire de politique, en nous plaçant s mplement au point de vue de la Patrie. On sait que le théâtre devient, du jour des ruptures diplomatiques, une véritable tribune. Les spectateurs écoutent avec émotion des ar- tistes engageant les jeunes gens à suivre (( l’exemple de leurs aînés ». Notre chant national, La Marseillaise, mis en scène et chanté par nos grands artistes est écouté debout par le public qui reprend en chœur le refra n. Un vent d’enthousiasme passe sur la foule électrisée par le devoir. La guerre, on ne le répétera jamais assez, est affreuse, inique, injuste, sauvage. On doit l’éviter autant que faire se peut. Elle paralyse, en effet, tous progrès, tout commerce, toute littérature. Elle coûte des hommes et de l’ar- gent. En cas de guerre que deviendrait le cinéma? Si le théâtre a joué un rôle dans les guerres d’autrefois, le cinéma pourraît, lui aussi, être D'après la pièce d' Alexandre DVMAS fils, de VAcadémie française ® ® '■'■Vi- ® i ' ^ '^'8 «3 i L. ® □ ® i. ® - # = ® =1 ^ Q) @ w 3 4-> Z s^ * '5 3 ^ 'T t) 3 H 3 3 !3 ^ ’d >-> O +- O 'Il 33 O S % O c O a tj U +-* c w c« c« «/) c« 03 s 33 Q 03 > U (j^ ’O C C^ X tii S 'O 5- O X 33 U V- '(^ C '(^ &c (« 33 Crt ti> '-T ^ 03 ^ c« O U 'O U C O C3 O > c3 e O 73 73 C O U c« C 33 (3) •‘ 3 t5> S) C 33 .£ ’5 73 !-> .2 5 V- c/5 Cv c3 U- *K C/5 (3> 0 i eu -«3> 3- U a '«5> .£ ’S 73 c ' i ' ë O eu 3 c3 c3 Crt 3 .2 'G c/5 X 3 W 3 SJ a C3 O £ CJ S) > 3 U U ’-P +-* 'O (3> (JS 'W une trt ’Ü e O O 5^ 4-> W c/5 £ c/5 (f) -R 5- U .£ SJ tJ 73 Crt 'i3 O, 'U £ 33 oS j-T 33 O £ 03 V- OS a wT O trt 33 O O^ c- — *+** ■ï| 33 ^ a ë 3 a (/) (/) 'O O a g’ < 2 O C3 c« S ^ > U > <^> c 33 O X 3 E W c 33 33 03 o3 -(-> tJ (J ce g c« £ £ 3 es û ” tJ ^ ' c^ V- 3 .2 ’-M OS .S' ’G a es £ 'W c U C/5 3 O C, c 3 73 e a 'CJ U 73 trt (3) ’G 3 cr c3 e 03 5- U '(J 5- 3 (/5 CJ ’G > 3 O e U O (/5 £ 32 Æ O s- 2 ^ "W ~i {/5 £ ^ «a '5 U 3 .£ O ^ C3 g £ ^ O (T) (f) O -XJ e O U 1 03 (J U- c^ SJ U- 'M SJ > OS Cfi .(v) O u- 3 X. •‘ O a c/5 (T) c3 B %-i <— . &0 yc F—! O +_. c/5 G U £ 5-1 4-* 'U 'SJ 3 5, G .£ OS V- 'C; 'OS X 4-F 'G 3 73 4-> 03 e os +-> -»-> ce 'tJ (/5 £ O 3 %-> 35 er ■p 'CJ es eu os - £ c 'U 3 3 O (3) < - CJ CJ > O c« -(-> - ^ ^ L_r c/5 t— I C CKÏ Q?^ ■7-û O 3 .2" 15 a 03 !- ÔiO O +-> es £ .£ 'G 5- C3 JC h- ïi a > “ :3 S rr ^ Pu 'O ^(SJ O ‘05 ‘05 © © /St i @ @ © I 4 Société de§ Établissement^ GAUflONT Comptoir Ciné = Location Exploitants du Centre et de rOuest de la France Peur la Saison 1914-191^ Retenez vos Programmes à r Agence Régionale 5, Place du Palais de Justice, 5 Téléphone : 9-18 Adresse Télégr. : Cl NÉLOKA-TOURS Les grands Films Rrtistlgnss Les grands Films ‘'inopol” Vous assureront le Succès T Vente & Location de Postes Complets j I — 45 — pris en considération. Il saurait faire son devoir, c est-àndire montrer à ceux qui restent, aux vieillards, aux femmes, aux enfants, comment se sont comportés leurs fils, leurs maris, leurs rères devant l’ennemi. Il rapporterait fidèle- ment l’enthousiasme des premières victoires, il exalterait les sentiments patriotiques de chacurv et créerait une atmosphère d’espérance et de gloire. Le cinéma, nous l’avons dit et répété, est essentiellement international, mais quand les frontières sont fermées à tout commerce, quand on doit songer à la vie de son pays, il peut devenir une arme dangeureuse dont il est utile de considérer aussitôt toute l’efficacité. Il m’a été donné de voir dernièrement, dans ce grand amphithéâtre de I Hippodrome, le plus admirable spectacle qu’un Français puisse applaudir. L’immense vaisseau était plein à craquer. On jouait La Voix Je la Patrie. Je ne sais pas si vous avez vu ce film, mais il m’a laissé un souvenir que je n’oublierai proba- blement jamais. Les effets en sont ménagés avec intelligence et portent admirablement. Quelques films dans le genre de celui-ci aug- menterait certainement, en cas de guerre, le nombre des engagements volontaires. Il est, en effet, impossible de rester insensible à la gran- deur sublime des sentiments élevés qui agitent le héros de ce drame patriotique. Je sais que l’Allemagne nous a depuis longtemps précédé dans cet ordre d’idée. Elle a compris l’enseignement remarquable que le cinéma peut donner aux foules et, par ordre supérieur croyons-nous, des scénarii patrioti- ques ont été exécutés qui exaltent les victoires de leurs anciens. Nous ferions bien, quelquefois, malgré nos belles idées de civilisation et de pacifisme, de nous méfier de ces leçons, de ces exemples qui nous viennent des pays étrangers. Les peuples vraiment forts sont ceux-là qui ne craignent rien. Ils sont à l’image des hom- mes eux-mêmes. Ceux qui sont redoutés peuvent faire ce qu’ils veulent. Nous en avons eu et nous en avons encore des modèles devant les yeux. Mais nous ne sommes pas un journal poli- tique. Le cinéma serait une des industries les plus gravement atteintes par une guerre euro- péenne. Il a tout intérêt à ce que tout s’ar- range, à ce que les diplomates trouvent un terrain d’entente. Continuant mon étude sur les différences qui existent entre le théâtre et le cinéma, j’ai été amené tout naturellement à envisager le rôle que pourrait, en cas de guerre, jouer le cinéma. Loin de moi cette idée que notre industrie doit se spécialiser dans ce genre de spectacle, mais il serait bon, de temps en temps, de même qu'on le fait au théâtre, de présenter au public un film qui exalte les beaux et nobles senti- ments patriotiques. J’étais hier soir dans une salle de cinéma, une salle vraiment populaire, dans un faubourg de Paris. Les actualités nous ont montré deux très belles choses ; La Prise Je Taza, où nos troupes africaines se sont admirablement com- portées et la Revue, devant le Président de la République et devant le tsar de Krasnoié-Seo. Chacun était heureux de pouvoir applaudir les deux grands pays alliés : La France et la Rus- sie. Et quoi qu’on en dise, cela vaut mieux que d’aller au café! Donc, souhaitons de tout cœur, le maintien de la paix. La guerre, à notre époque, n’arran- gerait pas les affaires déjà si difficiles, mais si elle est inévitable, si nous devons reculer pour mieux sauter, sautons que diable et le plus tôt possible ! Mais que le cinéma se souvienne alors qu’il doit à tous ceux que nous laissons derrière nous, qu’il doit être aujourd’hui le fidèle messager de nos batailles qui, espérons-le, seront des vic- toires. G. DU Film. {A suivre.) ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ j MISTSNGUETTE | ♦ ♦ ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ f- C’est l’objectif qui par sa finesse, sa luminosité, sa netteté et son prix modique, a su en peu de temps, conquérir la première place entre tous. Demander le Catalogue général. S' laji, qui est envoyé franco sur demande à l’QPTIGlUE RÉUNIE, Maison Jean RCSE, au PRÉ-SA1ST-6ERVAIS (Seine), 33, Rue Emile-Zola. Téléphone $1. Représentant général pour la Belgique : E.-J. 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Il a plus que doublé, puisqu’il atteint actuelle- ment le chiffre de 7.000. On peut juger par ce fait de l’importance prise par les usines gé- nératrices d’électricité. M. Guillain a cité, à ce propos, des chiffres impressionnants. Il a constaté que, dans la moitié septentrionale de la France, les centrales thermiques étendent leurs réseaux et augmentent la puissance de leurs génératrices, dont le total dépasse, dès main- tenant, 500.000 chevaux. Les usines hydrau- liques des Alpes, des Pyrénées et du Plateau Central, complétées par des usines thermiques, couvrent de leurs réseaux la moitié méridionale de la France, en mettant à la disposition des industries et des populations qu’elles desservent plus de 700.000 chevaux. Ainsi, la puissance actuelle des usines géné- ratrices d’électricité dépasse 1 .000.000 de che- vaux. Les installations en cours d’exécution ou en projet représentent une puissance totale d’un autre million. Les capitaux immobilisés dans les usines et dans les réseaux de distribution at- teignent actuellement près d’un milliard et demi de francs, sans compter les centaines de mil- lions immobilisés dans les usines de construc- tion qui fournissent aux entreprises de produc- tion et de distribution leur matériel. Il ne faut pas oublier que ces industries élec- triques datent de vingt-cinq ans à peine; pen- dant longtemps, elles se sont bornées à fournir un nouvel éclairage qui ne faisait que doubler les services déjà rendus par le gaz; tandis que, mamtenant, indépendamment des industries nouvelles de l’électrochimie et de l’électro- métallurgie dont elles sont les créatrices, elles répandent dans les villes, dans les villages, dans les hameaux les plus infimes, le bienfait d’une force motrice souple et obéissante, divi- sible à l’infini et s’adaptant à tous les besoins. {Edilité Technique.) ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ ♦ ♦ ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ Lampe-plafonnier JUPITER VOTIE IITEUE DE FBI8E DE DDE est vieux jeu et il est installé en dépit de tous les principes d’économie, si vous employez d’autres lampes que celles qu’utilisent presque toutes les Fabriques de Films importantes. Ces lampes sont : La Lampe cinématogi*aphique JURiTER, â pied. La Lampe-plafonniei* spéciale JURITER. 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Un arrêt de la Cour de Cassation, en date du 25 juin 1911, confirme que les inspecteurs du travail, n’ont pour la constatation des in- fractions à la loi sur le repos hebdomadaire, d’autres droits que ceux que possèdent, d’après le droit commun, les officiers de police judi- ciaire. Ils ne peuvent, dès lors, pénétrer la nuit, sans le consentement du propriétaire, dans les établissements visés par l’article premier de la loi du 1 3 juillet 1 906. %%%% Responsabilité du bris d'une glace d'un magasin par un cheval effrayé par un cycliste- Dans son audience du 27 janvier 1912, le tribunal de paix de Saint-Amand a jugé que le propriétaire d’un animal qui a causé un dommage ne saurait échapper à la responsabi- lité qui en résulte qu’à la condition de prouver soit un cas de force majeure, soit la faute de celui qui a souffert de l’accident et que lors- qu’un cheval effrayé par un cycliste a, en re- culant, brisé la glace d’un magasin, son pro- priétaire ne saurait dégager sa responsabilité en se contentant d’alléguer que le cheval n’était pas vicieux et que, s’il a reculé, c’est par suite du passage inattendu du cycliste circulant à une vitesse excessive. La solution serait la même s’il s’agissait d’un automobiliste allant à une vitesse excessive. Une Compagnie de chemins de fer qui apporte du retard dans la livraison des colis, peut- elle être condamnée à des dommages-inté- rêts ? Cette question, le tribunal de commerce de X... a répondu par l’affirmative en condam- nant ladite Compagnie à une amende et aux dépens. w%\ Y a-t-il un délai de préavis en cas de louage de services à la journée? Non, a répondu la Chambre civile de la Cour de Cassation, en date du 8 décembre 1913. Et elle basait son jugement sur ce fait que le (travail à la journée impliquait un con- trat de travail d’une durée déterminée, dont la rupture pouvait intervenir à la fin de cha- que journée sans qu’il soit besoin, de part et d’autre, de se prévenir. En conséquence, au- cune indemnité de congé n’était due à l’ouvrier clans ce cas. 17, Rue Monsigny, \7 , PARIS vend les POSTES PROJECTEURS et le PhonoQraphe Elgéphone-Bioc “ CAUMONT ” Tayables en 15 Mois Sans MAJORATION des PRIX de CATALOGUES Et avec la GARANTIE des CONSTRUCTEURS ElaWls" PAT HÉ Frères Société Anonyme au Capital de 30.000.000 de francs Siège social : 30, Boulevard des Italiens, PARIS POSTE PATHÉ à cadrage fixe MONTÉ SUR TABLE ENTIÈREMENT MÉTALLIQUE Le pius rigide Le plus stable de tous les Postes de projection. APPAREIL A CADRAGE FIXE Le plus robuste Le plus lumineux Le plus fixe de tous les Appareils de projection. Vente d’ Appareils et Accessoires PATHÉ Frères 30, Boulevard des Italiens, PARIS & 104, Rue de Paris, VISCENNES 55 I TR\ST\llG\ltTTt i ♦ ♦ ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ Le droit de timbre et les annonces= réclames à l’intérieur des cafés M. Fleury-Ravarin, député, demande à M. le ministre des Finances si les annonces ou réclames placées à l’intérieur des cafés sont assujetties au timbre et, en cas d’affirma- tive, dans quelles conditions? Réponse : I. — Les annonces ou réclames placées à l’intérieur des cafés sont, en principe, assu- jetties au droit de timbre. Toutefois, sont considérées comme en- seignes et exemptes de l’impôt, aux termes de l’article 22 de la loi du 8 avril 1910, les affiches et tableaux-annonces apposés à l’in- térieur d’un café où le produit annoncé est en vente, lorsque ces affiches ou tableaux ont exclusivement pour objet d’indiquer le produit \ endu. II. — Dans le cas d’exigibilité du droit de t'mbre, l’impôt est acquitté, savoir : Pour les affiches sur papier ordinaire, au moyen, soit de l’apposition de timbres mo- biles oblitérés par l’imprimeur ou par l’auteur de l’affiche, soit du timbrage à l’extraordi- naire ; Pour les affiches sur papier préparé ou pro- tégées, au moyen de timbrage à l’extraordinaire, lorsque la nature de l’affichage le permet, et, dans le cas contraire, dans les mêmes condi- tions que les affiches peintes (art. I 7, loi du 8 avril 1910) ; Pour les affiches peintes, dans les condi- tions prescrites par le règlement d’adminis- tration publique du 18 février 1891 (art. 21, loi précitée) , c’est-à-dire au vu de la décla- rntion qui doit être faite préalablement à toute apposition ou inscription d’affiches et remise au bureau de l’enregistrement dans la circonscrip- tion duquel les affiches seront apposées. CINEMA Matériel complet, 2 moteurs, ayant servi 5 mois. 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Nous en extrayons le passage ci-après : « C’est de l’année 1896 que datent les premières affaires cinématographiques dans ce pays. La caméra prenait déjà les vues qui étaient projetées par des appareils si insuffi- sants qu’on ne pouvait les regarder sans fati- gue. Bientôt les projections s’améliorèrent, les sujets devinrent aussi plus intéressants. Toute- fois, ce n’est guère qu’en 1 905 que l’industrie commence à prospérer. La lampe magique d’Aladin est confiée à des mains expertes qui en tirent des millions et dont la bonne fortune suscite la concurrence. Les films étaient, jus- abaissani le veltage des secteurs Courant continu : 220 et 440 vols à 65-70 volts pour les lampes à arc de projection ÉCONOMIE ÉNORME SOCIÉTÉ ANONYME DES Appareils EeoDomipes TEIeetrieité Capital : 220.000 francs 50, Rue Taitbout, PARIS Téléphono : GUTENIiEUG 24 = 80 Agents demandés pour la France et l’Étranger qu’alors, exhibés dans des théâtres intermittents ou dans des halls, parfois même sur des scènes régulières ou sous des tentes, mais toujours pré- sentés par des ambulants qui n’avaient que l’in- tuition du métier de directeur. Ils étaient four- nis par les Compagnies Edison, Kleine, Lubin, Vitagraph et Biograph, encore que cette der- nière s’occupât surtout de (( mutoscope » et s appelât d’ailleurs : American Mutoscope and Biograph C°. « C’est au cours de l’année I 905 que com- mencèrent les « Hale’s Tours ». C’était là une série de vues prises du devant d’un trolley ou d une automobile et projetées mécanique- ment à l’intérieur. Les « passagers » payaient dix cents par <( tournée » à mesure que le trolley déambulait à travers la ville. L’idée devint fort populaire, si bien que des milliers de voitures semblables sillonnèrent le pays en peu de temps. L’une des premières fut instal- lée à Chicago, State Street, par Aaron Jones qui opérait lui-même avec un bénéfice considé- rable. Ce fut le noyau de la firme actuelle : Jones, Linick and Schaeffer. (( Bientôt, les propriétaires « touristes » furent poussés à donner d’autres vues, et, ce faisant, imaginèrent le fameux cinéma : « Store Show ». Un bonisseur fut adjoint à l’opéra- teur. Les classes riches octroyèrent leur clien- tèle et leur venue provoqua, avec le dévelop- pement du store show, l’évolution extraordi- naire de la cinématographie. En 1906, des milliers d’établissements s’ouvrirent, Pathé frè- res et George Méhès fondèrent des agences à New- York. Néanmoins, les fabricants ne pou- vaient suffire. Edison faisait au plus deux films par mois. Il obtint ses patentes en 1907 et consentit des licences à d’autres fabricants. « Cette même année parurent les Compa- gnies Kalem et Essanay, puis la Selig Polys- cope C". Huit films sortaient en moyenne par semaine. « E’ année suivante, la demande augmenta tellement que la Compagnie Pathé frères éleva ses importations hebdomadaires à six sujets nou- veaux. Les production s américaines étaient alors de qualité assez médiocre, mais elles ne tardèrent pas à s’améliorer. (( Les marchés seuls servaient alors de moyens de contrôle. Herbert Miles en ouvrit un dans les ateliers de la Biograph C“, Eugène Cline en ouvrit un autre à Chicago. On y ap- portait des films de chez les fabricants et on les louait, aux propriétaires de théâtres, contre la remise d’une indemnité hebdomadaire. L’idée eut tant de succès qu’à la fin de 1908 on comptait environ 150 marchés aux Etats- J. DEBRIE Constructeur Breveté en tous Pays Télégrammes ; ( ( |^ RUE SAINT-MAUR, 1 1 1 (Service J) Téléphone : ROQUETTE 40.00 DEBRICINE-PARIS Fournisseurs des principales maisons du monde entier Tireuse “ NOVA” Modèle 1914 SopMitt reeoDDDe sur tous les antres modèles MIHIHUM DE •■■■•«•a Facile à conduire et à charger PETITE - LÉGÈRE RIGIDE MÉCANISME DE HAUTE PRÉCISION TRES SIMPLE TRES ROEDSTE et AESOLUMENT IKDEEE6LAELE M M M Comtiioée pyr faire liyiiiéÉteiiient du tirage des titres MATERIEL COMPLET et INDISPENSABLE aux EDITEURS de FILMS CATALOGUE illustré adressé franco sur demande (Service J) — 5S — Unis. Il en résulta une concurrence ruineuse. Les loueurs devaient des milliers de dollars aux fabricants dont ils ne pouvaient payer les trai- tes. <( La Film Service Association vint alors à leur aide et les sauva. La première assemblée de ce nouveau groupement se tint à Pittsburgh. William Sv/anson, de Chicago, fut élu prési- dent et Herbert Miles, de New-York, secré- taire. Le mal de la compétition entre loueurs ne fut définitivement enrayé qu’à la formation de la Mot on Picture Patents C“, en janvier 1909 (séance de l’Imperial Hôtel, New-York City). « Cette Compagnie organisa tous les fabri- cants amér cains dans le « trust » de la ciné- matographie. Evidemment, quelques réfractai- res tentèrent de lutter contre ce trust, mais ce fut en vain. Les affaires avaient désormais une base solide. « Peu de mo:s après, s’établirent un certain nombre de sociétés de fabrication indépendan- tes, d’abord, la Compagnie Centaur, avec Da- V d Horsley, puis la Carson C" et la Phœnix Film C” de Chicago. Mais le véritable mou- \ement « indépendant » fut produit par la fondation de l’Independent Moving Picture C°, avec Cari Laemmle, de la Mark Dintinfass’ Champion C°, des Pat Powers’ Picture Plays, de la Thanhcuser C°, de la New-York Mo- tion Picture C" (avril 1910). « Les Compagnies d’importation du Great Northern, Eclair, Lux, Ambrosio et Itala s’as- socièrent aux indépendants. « En mai 1912, cette association se rom- pit. D’une part, la Sales C° décida d’opérer avec le concours de la New- York Motion Pic- ture C", ll’Imperial Films C“, les Powers Pic- ture Plays, la Rex C“, la Champion C°, les Republic et Nestor C°. D’autre part, les Than- houser, American, Majestic, Reliance, Solax, Cornet, Gaumont, Great Northern, Eclair et Lux C° marchèrent de front. « Des troubles industriels s’ensuivirent. L’Universal C® s’aboucha avec la Mutual Film Corporation et continua sa course endiablée. De nouvdlles succursales s’ouvrirent, les pro- grammes devinrent suffisants. Mais la Film Supply fut vivement critiquée et, en décembre 1912, les Thanhouser, Reliance, Majestic, American et Punch C° se dissocièrent. La New-Y ork Motion Picture C® rejoignit la Mu- tual. (( Du crack de la Film Supply sortit l’Ex- clusive Film Corporation qui relie actuellement les Great Northern, Blache, Solax et Miscella- neous Features C®. « La Mutual Film Corporation et les fabri- sants ses alliés sont en pleine prospérité. Elle vient d’acquérir les marques Bee, Broncho et Keystone. (( Il en est de même des fabricants associés à la Motion Picture Patents C° dont les pro- grammes, constamment renouvelés, font mer- veille. Ea Biograph C® possède un directeur incomparable et ses œuvres sont universéllement prisées. (( Enfin, la General Film C®, organisée en 1910, se charge d’approvisionner les ciné- théâtres. M. Kennedy, le président actuel, avait été remplacé de 1913 à février 1914 par M. Dyer. (( Grâce à cette prospérité croissante des Compagnies américaines, l’importation et l’ex- portation des films aux Etats-Unis ont extra- orc'inairement augmenté. Les fabricants amé- ricains ont dû établir des agences de vente à Londres, qui est devenue le centre du marché c nématographique mondial. Chaque firme amé- ricaine y est représentée directement ou indi- rectement. » (D’ après The Moving Picture World.) JESZSHSHSÏSZSZSZSHSESZSHSasaSZSESHSSSHSHSasaSSSÎSaSESHSHSHSSSSSHSESSSHSHSHSZSESHSESZS P, -- EDITEURS I dans votre intérêt, empfoyez mes appareils. Vous serez émerveillés. Appareils prise de VueSm — Perforeuses Tireuses. — naàireuses électrlqueSf etc. G CONTENET,: 202. Faubourg Salnt-Denl* - PARIS - . R. PLAISSETTY & Quatrième Aventure c| est un chef d’œuVre d'imagination, de\ particulièrement tragique, l’artiste qui par les poignets au-dessus d'une roch Spectacle poignant et d'\ Les Premiers Artistes du l> 24, Rue Saint -Augustin, PARIS Tél. : CENTRAL 12-45 - Adr. télégr. : FILMASETTY- PARIS létective Harry Wilson Isme et d"audace. Au cours d’une scène le rôle du détective apparait suspendu i surplombe un gouffre de 125 mètres, riginalité sans précédent. de ont collaboré à ce FILM N’oubiiez pas de PRENDRE dans votre AFFICHES ET PHOTOS — 64 — EN AUTRICHE Vienne, le 21 juillet 1914. La Commission de FUnion des Exploitants d’Autriche n’a pas encore fait connaître la ma- n ère, dont elle entendait que la réglementation du prix d’entrée dans les cinémas, votée par la dernière assemblée générale, fût appliquée par la suite. Il apparaît de plus en plus certain que la grande majorité des propriétaires de cinémas de Vienne est favorable à cette mesure. Chacun comprend la nécessité d’une entente, mais beaucoup craignent pour eux-mêmes les conséquences d’une application irréfléchie. La sage lenteur avec laquelle procède la commis- sion, est taxée de tergiversation par les plus fougueux. Il convient de dire que ces repro- ches ne nous paraissent pas fondés. La com- mission est dans son rôle de ne pas vouloir risquer, en prenant une décision prématurée de préjudicier la réussite de la réforme et de nuire aux intérêts généraux de la corporation. Pour tabler sur des données précises, les commis- saires ont adressé à tous les propriétaires de cinémas une circulaire, avec prière de répondre aux questions posés qui ont trait à l’opinion de l’exploitant sur la réforme, ce qu’il en pense. ce qu’il compte faire, s’il se joindra au mou- vement ou s’en tiendra éloigné. Le résultat de ce referendum n’est pas en- core connu. Il permettra à la commission de prononcer en toute connaissance de cause, et de savoir autrement que par l’expression d’un vote enthousiaste en séance publique, si la ma- jorité est vraiment prête à la suivre. On constate cette année que le nombre des c némas restés ouverts durant la morte-saison, est beaucoup plus considérable que les années précédentes. Les raisons en sont multiples. Il est certain qu’après une saison fertile en déboires et en désillusions de toute sorte, plus d’exploitants songent à rattraper l’arriéré par tous les moyens. Calcul souvent trompeur, les frais d’exploita- tion dans ces temps de chaleur où les salles restent vides dépassant souvent le montant des recettes. D’autres craignent enfin, en fermant leur établissement, que durant cette période d’inaction, le public ne les oublie, et qu’il ne retrouve plus à la rentrée qu’une clientèle d’oc- casion et de passage. Jacques Raffut. J.o R. STAFFA Propriétaire de tl GMiE EHieEFBISE EIHTOGBMigDE BBEGlUEfflE ^ Représenté en EUROPE par M. Louis AUBERT 19, Rue Richer, PARIS Siège Centrai : RIO=DE=JANEIRO Rua Chile 29 Succursales dans le Brésil PERNAilBUCO S. Paulo - Porto-Alegre Seul Concessionnaire pour le Brésil des marques N0RD1SK=FILMS, de Copenhague ITALA, Turin Toujours acheteurs de toutes les NOUVEAUTÉS, t-'ILMS et AEEANEILS La MAISON ne VEND ni n’ ACHÈTE de FILMS DE STOCK Adresse télégr : AUBERFILM-PARIS. — Télép. ; Louvre 03-91 LES 99 sont universelîemenL réputées pour le soin qu’elles apportent au tirage des “ Positifs Cinématographiques ” Leur nom est synonyme de SUCCÈS Les “ USINES BIftK ” tirent les positifs sur la pellicule choisie :: par le client :: 285, Cours Gambetta - LYON — — Agence Générale Cinématograpliique (Jj ai, < Pn a; U 'O (D cd II O 00 c (d U O O ? (2 Uj Uj ;d 5 CB a: e. e< •• ü iô O ÏÏ t-i ig §5 "* «5 itl % ■a <Ü 3 G G ce Z > 0 a <ü È 3 (f) U s 0 a s % kl 2 (h •H (fi S 2 'UJ 2 ü □ Cd O CO \ U •H Ü Ü 0 •H ^ h ci: (fi % O 5 < Cd O oc ü 6 0 Ü < Cd 'UJ % O % fc-1 r*4 Q g *0 c Q C a 0) a O e '•n a C3- a va O a (J O U Q, .. W g? (S a a. O a O a *0 U a *« O w Q, V S a a, ~- ^ *o a a CO 3 2 w 0 > 3 eg U i/ï a> « 0 s s a 0 « H a - h S ” U 3 3 J a 0 U U 0 -P4 Oi 3 3 ■s •3 0 U 0 3 ^ li S U Le Parfum de la Dame en Noir Eclair U O 0) 'S fl O s O s fl û fl c; I 0 fl O g fl •fl fl a O U fl ,fl fl fli CA fl fl fl fl fl S (A O ■fl « fl fl A A fl h 'fl g fl (A fl fl ^ fl fl <0 fl tf O* * ïfl fl g ij fl fl fl A S fl (A fl A 16, Rue Grange=Batelière M PARIS •k C9 (>) » 20| ^ ^ 00 coE ^ i> « «1 a; r û5 •• ü ^ O a «H iï'g »g 5 5 «H 3 ^ k. tJ t C O cîl 5a (D 9 P 0 a «H •H (f) S H CP .b H O O D Z > CP fi •H fl fl fl 0 •H « tu « 0 « â 0 0 •«f 0) a <0ooo )

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Télégr. : HARRYBIO=PARIS rXiES DE LOCATION lil -1 _J LYON : O • MIDI ET ALGÉRIE 27, Rue Tapis Vert Mîirseille SUISSE 74, Rue de la Croix d’Or Genève lie plus documenté “ La Vie pap l’image animée ” Hebdomadaire - Environ 150 mètres :: flDiWlfllSTHflTION :: 6, Hae Ordenep, PARIS Téléphone : fiord 55-96 73 Courrier d’Allemagne WW l.a Guerre des Films est termi^ née sans gloire ni succès Berlin, juillet 1914. Ce n’est pas une défaite, c’est une déroute. Il est dur pour un prophète de voir les événe- ments lui donner un démenti et prendre une tournure opposée à celle qu’il avait prédite à la triste humanité. C’est pourtant ce qui arrive à tous ceux qui, trompés par l’attitude énergi- que des fabricants de films, ont annoncé une lutte sans merci entre les fabriques berlinoises et la préfecture de police. Hélas! à peine paraissait dans les organes hebdomadaires de la presse cinématographique la nouvelle de ce grand événement que les fabricants se ravisaient et, donnant pour excuse que certains d’entre eux, infidèles à leurs enga- gements, avaient continué à présenter leurs produits au visa de la censure, ils déclarèrent que la corporation ne pouvait entrer dans une voie que ne suivaient pas tous ses membres. L’impression produite dans tous les milieux où l’on comptait justement sur la fermeté des fabricants pour mener le bon combat, a été déplorable. Certes on peut admettre qu’en pré- sence de la défection de quelques-uns de ses membres, la corporation ait hésité à s’engager en une lutte peut-être longue. Malheureuse- ment son changement d’attitude n’a fait qu’ag- graver la situation générale de la branche. La préfecture de police triomphe, sans même avoir combattu, sur une simple menace. Il ne saurait donc, à présent, être question de concessions, qui, à un moment donné, auraient pu rendre acceptable la nouvelle taxation. Les fabricants de films, en déclinant la lutte, n’ont fait que déplacer la question, sans avancer d’un pas la solution du problème, qui reste aussi menaçante, hybride et inapplicable et en tous les cas néfaste aux intérêts de la cinéma- tographie. Il ne s’agit plus en effet de savoir : « Paiera- t-on les droits de censure? » La réponse est donnée depuis longtemps et l’intransigeance du Préfet de Police est un sûr garant que les droits seront payés sans aucune restriction. On se demande à présent : « Qui paiera ces frais?» Déjà on insinue dans certains milieux que le revirement des fabriques n’a pour but que d’acculer les directeurs de cinémas à la prise en charge de l’impôt. Il est certain que ces der- niers se trouvent à présent seuls en présence de la note à payer, seuls... avec le public. Or Société Adam & C le Téléphone : TRUDAINE 57-16 11, Rue Baudin, 11 :: :: PARIS :: :: Adresse Télégraphique ; ADAMFIL-PARIS Liste des Dernières Nouveautés Une nuit à l’Auberge Vieilles têtes, jeunes cœurs. . La Revanche de Claude .... Une Course avec la mort. . . La Pierre fatale des Indes. . . Triomphe du devoir Petite Vagabonde La Fortune du Capitaine. . . . Le Crime de Tom Kuig .... Echéance Fatale Loi du talion Les plans volés Le Roman du Batelier .... Le Champ de la Mort La Rencontre tragique .... Mystères Jungle Enlèvement de Sally. Catastrophe vengeresse. . . . Sous l’étreinte du serpent. . Désillusion de Magde Appel du Pays Un peintre ultra-fleuriste. . . Innocente ou Coupable .... Le combat de Rorke's Drift . Son Mari Robinet a le Torticolis .... Par l’Absinthe id. Entre les mains de la Maffia. id. Mlle la Mode Aventure en wagon Idylle Vaseuse André monte sur les planches Amour et Vengeance Drame 280 EDISON Comique 150 WEST SUP. Drame 330 BEAUTY — 300 BISON 101 — 950 BISON 101 — 600 K-B. — 320 BEAUTY Drame 635 EDISON — 670 FLYNG A — 340 BEAUTY — 650 K-B — 352 EDISON — 570 KALEM — 635 BIOGRAPH — 285 ITALA — 800 SELIG Comédie 365 BEAUTY Drame 882 VITAGR. 1 — - 600 TRANSATL Comédie 600 VITAGR. Drame 635 DOMINO Comédie 308 VITAGRAPH Drame 300 TANNHOUS. — 606 EDISON 648 VITAGRAPH Comédie 160 AMBROSIO Drame 1200 TRANSATL. — 1200 TRANSATL. Drame 865 WEST. IMP. — 865 WEST. IMP. Comédie 335 BEAUTY — . 294 AMBROSIO Comédie 300 WEST. IMP. Comique 306 EDISON Comédie 590 TRANSATL. — 75 — avec la vigueur de la conviction, les représen- tants de toutes les associations professionnelles, loueurs et exploitants, déclarent que dans la situation peu brillante de l’exploitation, une surcharge de dépenses de cette importance, grè- verait leurs entreprises au point de les rendre improductives. Taillables et corvéables à merci, il n’est pas de ville en Allemagne où les direc- teurs de cinémas ne soient soumis déjà à des charges fiscales très compliquées et très lourdes. Les frais d’électricité, de loyer, de publicité ne cessent d’augmenter en des proportions formi- dables. Quant au prix du film, nous savons trop ce que coûte à l’heure actuelle le mètre de film sensationnel pris en location. Certes il reste à l’exploitant pour composer son pro- gramme des films d’actualité, de plein air, et de fantaisie, sur lesquels il lui serait permis de réaliser quelques bénéfices. Malheureuse- ment ce n’est pas ces films que réclame à pré- sent le public. On lui a tant répété à la bonne foule des cinémas qu’elle ne serait digne de se comparer aux spectateurs plus raffinés du théâtre que lorsqu’on lui présenterait sur l’écran comme sur la scène des drames d’écrivains illustres, joués par des artistes illustres! Nous avons été des premiers à nous réjouir de sentir le goût du public s’affiner dans ce sens et de- mander des pièces posées, bien composées et bien jouées. Mais les films de ce genre sont chers et vouloir surcharger de nouveaux frais le budget des directeurs de cinémas, c’est les mettre dans l’impossibilité de maintenir la qua- lité de leurs programmes au niveau du goût du public. Une solution encore s’impose à quelques esprits ; Reporter sur le public les frais de la nouvelle taxe en augmentant de façon générale les prix d’entrée de tous les cinémas au moyen d’une entente des propriétaires, contrôlée par les fournisseurs de films. Il y a longtemps que nous réclamons cette entente. Mais vraiment le moment est bien mal choisi, lorsque les fabri- cants de films viennent de donner un si mau- vais exemple de solidarité professionnelle, de demander aux exploitants de se mettre d’accord sur une mesure qui risque de leur causer pai son application un tort considérable. Pouvons- nous croire que le public, celui parmi lequel se recrute la majeure partie de nos salles, mar- chera dans la combinaison. Ne nous frappons pas des bruits chroniques qui se rééditent sans cesse d’après lequel la foule commence à nous tourner le dos, mais ne demandez pas à vos clients un sou de plus pour un spectacle que vous n’améliorez pas en proportion. Hans Bach. Clos c oià PIEniEBE FIBmilDE EB BBSSIE | de Cinématographes et Films ^ A 5\OSCOU, Tverskaia SUCClfXtSALïl SainL-PéLersbourg, Nevsky ÏOO Adresses télégraphiques ; Moscoa=Photoprogrês Vêtershourg=Photodrankoff « 'O) X D < UJ û cc O ffl M t U P <4 5 I fl P P 4 > 5 yi .2' i 5l û. « ^ "O a> 3 £. O (fi L (fi ce £L ÜJ _l 3 £ UJ {/) < liJ wmm O "3 _J C ce D “3 _l UJ w O O Q ■5 _1 O (/) 3 _i 38, ri J 3 S. QC < m 3 S. CO D O 1- CO O c c a> O c (0 O 3 Q (O !a C ce 00 "O ce ce 3 CL Z 3 3 "3 Z L O (/) O O § s “5 Û 3 O ce >- J 3 3 ce UJ ÛL CO O 3 iO CM CO ce Ëi O ü _] « < s CO (n JJ 15 ÛC <0 - g s iO ce "O ce (/) CO Z i D H O L. CO CO — 78 — ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ ♦ MISTiNGUETTE î î t ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ Nouvelles d’Allemagne \%%% (( Plus de petits films! » C’est le cri que pousse dans le Kinematograph de Dusseldorf, notre excellent confrère Horst Emscher, à l’adresse des fabricants de films. Notre collè- gue ne se trompe pas. Si nous considérons les programmes de nos théâtres, nous constatons que le plus grand nombre des films mesure dans les 1.000 mètres. Il serait évidemment recommandable de varier davantage le specta- cle en offrant au public plus de vues, de moin- dre longueur. Mais le marché lui-même semble s’opposer à une modification et réserve ses pré- dilections aux bandes de ce métrage. Il devient de jour en jour plus difficile de trouver sur le marché de bons films intéressants et brefs. L’on peut dire que le film humoristique court man- que presque totalement en Allemagne, où les exploitants sont obligés pour être servis de s’adresser à l’étranger. Les inepties qu’on leui envoie parfois sont sans limite, et l’on conçoit mal que les fabriques allemandes, qui de façon générale ne craignent pas les initiatives, n’aient pas encore réalisé le type du film humoristique, spirituel, concis et finissant dans un éclat de rire. J’ai entendu souvent prétendre que ces films ne font pas leurs frais. Ou bien faut-il croire plutôt que l’humour allemand est diffi- cilement transposable sous la forme d’une bulle pétillante? La maison Lilm-Vertrieb Hans Lolgen, de Dusseldorf, dont nous avons annoncé la fonda- tion il y a quelques mois, au capital de 33.250 francs, a pris une rapide extension. Créé en mai dernier, le jeune établissement se rendait en juin acquéreur de l’ancienne maison Cari Werner, de Cologne, transformait entièrement l’entreprise en l’agrandissant et en lui donnant un esprit nouveau. Ne s’arrêtant pas en si bonne voie, nous apprenons que la Hans Lolgen C“ vient de joindre à son exploitation la mise en valeur des droits d’invention de la Lilm-Lrneuerrings-Ge- selsschaft, société de remise à neuf des films usagés. Depuis le C juillet, tous les services sont réunis à Dusseldorf, Lreidrichstrasse 2, sous la direction personnelle de M. Hans Lol- gen. Seuls les services et les ateliers pour la ré- fection de films sont restés à Cologne, où ils sont dirigés par M. Joseph Lndres. ❖ ^ * A Berlin, Monopol Lilm Vertriebs-Ges, Hanewacker et Scheler. La maison a son siège social à Berlin et une succursale à Dusseldorf. Llle dispose d’un capital de 36.500 francs. Llle s’occupera de transactions cinématographi- ques portant sur les films sensationnels appa- raissant sur le marché. Ses directeurs sont MM. Adolphe Hanewacker et Gustave Raumord à Berlin, et Pape et Scheler à Dusseldorf. H. B. Abonnez- Vous au “ Ciné-Journai ** C’EST VOTRE INTÉRÊT I!|llll;llll1ll!lll1lllllllllllllllllllllllllllilllilllllll»llllllllllllllilllllllllllllllllllllllllillllllilllllilllllilllllllillilllllllillllilllillilil OOOOOÛQOOOOO 0 0 0 OOQOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOO Directeur L. LOBEL, ingénieur-chimiste E. C. P. 47, Rub de Bagneux, MONTROUGE (Seine) Téléph. Saxe 66—61 mtVAUX CINEMATOGRAPHIQUES SOIGNES EXÉCUTION RAPIDE L’INTERMÉDIAIRE 17, Rue de IVIonsigny, PARIS Après entente avec la Maison Ernemann, nous sommes à même de livrer à Messieurs les cinématographistes, tous les appa- reils prise de vues de la célèbre Marque avec un crédit de quinze mois et la garantie des constructeurs. — (Tout appareil ne donnant pas entière satisfaction est repris immédiatement.) Appareil de reportage, léger et peu encombrant, permettant de tirer les positifs, mécanisme simple et robuste, objectif extra-lumineux, f. : 3, 5, manie- ment facile. Prix : 500 francs. 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AVIS. — Nous avons l'honneur d'informer MM. les Exploitants, que nous nous tenons a leur disposition pour ^ toutes démonstrations qu'il leur plairait de faire faire dans leur poste A RA RIS. ANARCTICA 77, Rue du Faubourg Saint-Denis — PARIS — 81 — PR0CHA18SME8T : La Conscience de l’Ouvrier GRAND DRAME SOCIAL C. HALLEY, 1 9 bis. Rue Richer = PARIS M Têlêph CENTRAL 32^04 L’Exposition internationale Cinématographique de Budapest Le Comité exécutif vient de fixer au 1 9 août l’ouverture de l’Exposition de Budapest, se rendant au désir unanimement exprimé par les exploitants de tous les pays. Cette date, tom- bant encore en morte-saison permettra plus faci- lement aux directeurs de cinéma de se déplacer. On ne saurait mer que dès à présent l’expo- sition de Budapest apparaît comme devant dé- passer en importance et en intérêt, tout ce qui a été fait en d’autres pays dans ce genre de manifestations industrielles. Les firmes notoires en relation directe ou indirecte avec la cinéma- tographie, affrontent la lutte, armées des plusi nouvelles conquêtes de la technique moderne. Les rapports venant des pays de consommation aux fabricants mentionnent tous un certain ra- lentissement dans les achats. Les clients se ré- servent et à juste raison préfèrent, avant que de faire leurs approvisionnements pour la saison nouvelle, avoir vu et étudié toutes les merveilles savantes qui s’entassent à Budapest. Ce ralen- tissement est d’ailleurs un excellent augure; c’est un signe certain que durant l’exposition les transactions seront fiévreuses. Le Grand Hall de l’exposition a été recon- nu trop petit; c’est ce qui est arrivé aussi pour quelques autres pavillons qui s’érigent sur la parc d’une superficie de 40.000 mètres carrés. Parmi les attractions les plus intéressantes. il faut compter en première ligne le Cinéma de l’Exposition, théâtre modèle à l’imposante fa- çade et d’une contenance de 1.000 spectateurs. Ce cinéma, muni de tous les perfectionnements en usage, servira aux projections expérimentales de films avec des appareils de systèmes diffé- rents. fl servira aussi à la présentation des bandes envoyées par les fabriques pour prendre part au concours de films, pour lequel l’Etat et les communes ont créé de nombreux prix. Mas le point du programme de l’exposition qui attire le plus l’attention du monde cmé- i.Tiatographique, c’est le Congrès International, qui tiendra ses séances à Budapest dans un des palais de l’exposition. Diverses questions, intéressant toutes les nations cinématographi- ques du globe, sont inscrites à l’ordre du jour, entre autres la réglementation des droits d’au- teur, la fixation d’us et coutumes commerciaux en matière de cinématographie, la fondation éventuelle d’une Association internationale de tous les cinématographistes du monde. Des cartes de circulation seront mises à la disposi- tion des congressistes, leur permettant de voya- ger à tarif réduit sur tous les réseaux hongrois. En outre le Comité s’occupe déjà avec la plus grande activité de l’organisation d’un banquet qui sera offert par la Ville de Budapest aux délégués. i i « ❖ ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ Les POSTES CINÉMATOGRAPHIQUES * ^ * • de» ÉTABLISSEMENTS Avec Eclairage Electrique ou Oxydelta J, DEMAKIA 35, RUE DE CLICHY. - PARIS Sont en vente avec FACiUTÉS DE PAIEMENT aux Prix originaux et avec leur garantie A L’INTERMÉDIAIRE Retenez bien ceci i LA GRANDE ARTISTE Premier Prix de Beauté en Italie mcera à partir de SEPTEM^BRE une Série des plus rtraordinaires, L’Exclusivité de ces films a té achetée à prix d’or par : 999??? • • • — «4 — ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ I MtSTINGUETTE î ♦ ♦ ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ Le Ciné= Journal en Angleterre WW Le Comité parlementaire, chargé de l’en- quête faite au sujet des bills proposés par le County Council de Londres et par la ville de Glasgow, ayant formellement accepté leurs principes, a consacré ses dernières sessions à considérer les améliorations proposées par la corporation au sujet du Bill de Londres. M. Jeeves, qui représentait, en cette occa- sion, les Sociétés des Fabricants et des Loueurs, passa minutieusement en revue chaque clause présentée dans le bill et avança la nécessité de faire différentes modifications qui les rendraient moins difficiles à exécuter, mais dans la majo- rité des cas, le Comité déclina de se laisser influencer par sa plaidoirie. M. Jeeves ne réus- sit pas à changer l’opinion du jury sur les points importants. La première question soule- vée fut la définition du sens attaché à ces mots : « films cinématographiques », auxquels une clause du bill donne une signification spé- ciale. Le Comité, pour terminer, adopta la défini- tion suivante : <( Par ces mots : « Cinematograph Films » (( il faut entendre tout film contenant de la (( nitro-cellulose ou d’autres produits nitrates « et destiné à être employée par le cinéma (( ou par aure appareil similaire. » M. Jeeves remarqua que cette définition ne permettait pas à la corporation de bénéficier de ce qu’elle devait avoir, c’est-à-dire de la liberté de produire un film contenant une cer- taine proportion de nitro-cellulose, mais ne brû- lant pas au degré de combustion établi et, pai conséquent, ne tombant pas sous le coup du bill. Le représentant était soutenu par M. Frère, parlant pour MM. Pathé et qui fit également remarquer que le « test » d’inflammabilité, que le Comité avait aboli, formait la seule raison d’être du bill. Cependant ces objections furent sans résultats. Une autre clause très importante, que M. Jeeves fit de son mieux pour faire changer, est celle qui fixe le nombre maximum des films pouvant être mise en dépôt dans des bâtiments non licenciés. Le nombre original était de six et grâce à son éloquence, il fut élevé à vingt avec un poids total de quatre-vingt livres. Les clauses qui furent discutées ensuite, eu- rent pour but d’établir la position légale des occupants de dépôts de films vis-à-vis de leurs propriétaires et du Council. Là, encore, M. Jeeves gagna quelqu’avantage, mais en somme le Comité se tint bien près du texte original et refusa même d’insérer une clause spéciale pour les locataires, permettant à ces derniers de ter- miner leur bail dans le cas où le Council refu- serait de leur permettre de se servir plus long- temps d’immeubles comme dépôt de films. Une autre clause qui souleva une discussion considérable est celle qui oblige le Council à consulter la corporation avant de faire aucune loi réglementaire. Lorsque, à la fin de la ses- sion précédente, le charirman annonça que le Comité avait décidé d’incorporer cette clause, les membres de la corporation se dirent qu’un avantage considérable avait été gagné, mais lorsque la clause fut rendue publique, ces der- niers se rendirent compte que l’avantage était tempéré, car le parti à consulter était la Lon- don, Chambre de Commerce qui, ainsi que M. Jeeves le fit remarquer, n’a absolument rien à voir avec l’industrie des films. Malgré toutes les objections soulevées, le Comité refusa réso- lument de reconnaître les sociétés de la corpo- ration et se contenta d’ordonner qu’une « no- tice » suffisante soit donnée par un organe officiel lorsque la Chambre devrait être con- sultée. Cette déclaration termina la session, le bill et ses altérations fut envoyé au Parlement. * ❖ ^ En résumé, le bill comprend tous les bâti- ments où les cinéma films — ainsi qu’elles sont définies plus haut — sont sujets à des pro- cédés de moulage, coupage, etc. (celluloïd fac- tories) et aux dépôts contenant plus de vingt rouleaux ou quatre-vingt livres en poids (cellu- loïd stores) . D’après cela on se rendra compte que tout film de gélatine ou ceux contenant une base d’acétate de cellulose, est exempté. Le bill fait aussi une distinction entre « fac- tories » et dépôts. Les premières ne sont pas sous l’obligat’on d’être enregistrées, mais sont sujettes à l’inspection. La fabrication ne peut- être faite dans des immeubles situés sous des appartements contenant des locataires, à moins qu’elle ne soit déjà commencée lors de la pu- blication de l’acte. Dans ce cas, il est néces-- saire d’obtenir le consentement du Council, qui se réserve de faire les conditions qu’il jugera désirables. Le Council se réserve l’autorisation de faire des lois concernant les dépôts. En voici la liste: 1 ° Règlements pour les dépôts ayant pour — 85 — but de fournir des moyens pour échapper en cas d’incendie; 2” Règlements pour permettre d’échapper, en cas d’incendie, dans le cas où le bâtiment serait en partie employé comme dépôt de cel- luloïd ; 3° La prohibition de se servir d’immeubles situés au-dessous d’immeubles contenant des locataires, ou, si la permission est accordée, de s’en servir, le consentement du Council est absolument nécessaire et le Council peut y attacher toute condition qui leur semble dési- rable ; 4” Le droit de faire les conditions sous les- quelles les films doivent être gardés; 5“ Le pouvoir d’obtenir des plans dans tout bâtiment employé comme dépôt de cel- luloïd; 6° Le droit d’organiser l’exécution et le maintien des travaux. Les lois réglementaires, une fois composées, doivent être soumises à la corporation et plus tard confirmées par le Secrétaire d’Etat, avant de devenir légales. Une autre clause indique que les droits d’en- registrement, pour les dépôts de films, ne s’élè- ront pas à plus de 1 3 francs. Les officiers du Council peuvent réclamer des échantillons de films, qu’ils doivent payei et la personne intéressée a le droit d’être pré- sente pendant l’expérience faite sur les échan- tillons de films. Toute personne enfreignant l’acte sera su- jette à une amende ne s’élevant pas à plus de 20 liv. st. et augmentant de 1 0 liv. st. par chaque jour où l’offense continue. Il est interdit de vendre des cinéma-films aux enfants au-dessous de seize ans et l’amen- de en cas d’une telle offense ne s’élèvera pas à plus de 2 livres pour la première condamnation. Le bill entrera en force en avril 1915. * ** Il est probable que le nom de Starcbfield ne rappellera rien à nos lecteurs français mais sans nul doute il attire et attirera un public nom- breux dans nos cinémas. Il y a quatre mois environ Starcbfield fut, comme je l’indiquais plus haut, emprisonné et jugé pour le meurtre de son petit garçon, un enfant d’une huitaine d’années. Un soupir de soulagement s’exhala de toutes les poitrines lorsque, faute de preuves, on le relâcha. Starch- field, une fois libre, s’adressa au Home Secre- tary pour une indemnité, qui lui fut refusée; il est à espérer que le cinéma se montrera plus généreux que le Gouvernement, bien qu’une somme d’argent soit incapable d’effacer les heures d’agonies que le malheureux eut à subir dans le « Dock ». Le film dont Starcbfield est le héros n’a rien à voir avec ces terribles scènes, mais c’est tout simplement un drame dans lequel le héros, injustement accusé de vol, est capable de prou- ver son innocence et d’accomplir un fait de grande bravoure. Robert Roussel. Lettre de Belgique {Par correspondance spéciale) Les affaires sont plutôt calmes, les préoccu- pations extérieures s’ajoutant à l’été, pour éloi- gner de nos salles les spectateurs ordinaires. Plusieurs établissements ont affiché la « clôture annuelle » qui marque la trêve des recettes pour cause de villégiature. Le Tour du Monde, rue Neuve, qui ferme cet été, a installé, dans son hall d’entrée, un déballage de dentelles et y fait, d’ailleurs, de très beaux profits. On prête l’intention, au propriétaire, de continuer cette double exploitation en hiver; dans la jour- née, commerce de dentelles et le soir cinéma, dans la salle du fond. Nous avions déjà, rue de Brabant, le cinéma marchand de chaussures; à quand le cinéma « moules et frites » ? Le Colyseum (Etablissement Van Goitsen- hoven) annonce son ouverture pour octobre prochein. * Malgré les difficultés du marché, de nou- velles maisons de location s’installent encore et nous en verrons d’autres. Les acheteurs-loueurs belges sont étouffés et n’arrivent qu’à grand peine à amortir leurs films. Mais les exploi- tants se réjouissent de cet état de choses et bé- néficient de la concurrence des loueurs, puisque les tarifs de location baissent tous les jours. Certaines maisons donnent couramment à 0,15 et à 0,1 0, des films exclusivité, copie neuve, avec une importante publicité. Pourquoi la con- currence s’avilit-elle au point de perdre à la fois la raison même du commerce... le profit? * * * Un banquet intime a eu lieu le 1 5 juillet dernier, à l’Hôtel de la Monnaie, à Bruxelles, pour fêter le premier anniversaire de la fonda- tion de la Chambre syndicale belge. La céré- monie fut charmante et les convives ne se sépa- rèrent que très avant... dans la matinée du len- demain. I LA SOCIÉTÉ CINÉMATOGRAPHIQUE S. G. A DIRIGE MM. Pierre DECOURCELIÛ Une admirable re«i XI Le Chef-d’œuvre du romancid Le grand succès de l’AmbigiJ I LA BELLE I est éc j s. G.i LES FILIVIS DE LA sont édités par tes Etabiisi ■s AUTEURS ET GENS de LETTRE \ G mLm Tréléi>lxon.e s ’A’ i-cAIo. TZ’S^UTO >AR et Eugène GUGENHEIM istitution de l’époque to aul MAHALIN amique MONADIERE ir la Gm Lm ff tenf* **PATHÈ FRERES^* - 88 Cinématoiraptiie PratiiiuB Réponses au Questionnaire de ia Chambre Syndicale. râbles. Les modèles employés aujourd hui dans toute installation sérieuse se ressentent de la collaboration de plus en plus étroite qui existe entre les opérateurs professionnels et les cons- tructeurs: sans être parfaits encore, ce que nous désirerions, on doit convenir que des progrès très sensibles ont été réalisés depuis deux ou trois ans. C’est ainsi que les mouvements ont été multipliés et que des boutons de fibrine, parfaitement isolés, assurent la position normale des charbons suivant le courant utilisé, comme aussi leur écartement et leur inclinaison, et enfin l’indlinaison de la lampe elle-même et son cen- trage en tous sens dans les différentes lanter- nes de projection. Prenant comme exemple la lampe à arc Bonne Presse du type 1914, 80 ampères, nous voyons qu elle comporte 7 réglages différents ayant chacun son utilité pratique. Le bouton C fait avancer ou reculer le charbon supérieur : ce réglage est nécessaire si l’on veut que le cra- tère se forme exactement dans l’axe du con- densateur; le bouton B piermet le centrage la- téral du même charbon ; le bouton D com- mande la crémaillère qui règle l’écartement des charbons et par conséquent la longueur de l'arc; le bouton E sert à incliner le mécanisme porte-charbons; le bouton F permet le centrage en hauteur de la lampe à arc et son utilisation dans toutes les lanternes; enfin, le bouton G est utile pour le centrage latéral de la lampe. Quant aux vis à ailelttes A et A’, elles per- mettent le changement rapide des charbons. Volontiers nous convenons qu’il manque à ces lampes l’automatisme; cependant leur ma nœuvre est excessivement simple, et un bon opé- rateur s’y fait très rapidement. En ce qui nous concerne, nous devons ajouter qu une pratique journalière de vingt années nous fait préférer la lampe à arc à charbons parallèles à tous les autres systèmes connus et décrits. Les lampes à incandescence, tant prônées en ce moment et que nous utilisons avec quelques succès pour la pro- jection fixe, sont vraiment insuffisantes pour l’éclairage d’un cinématographe industriel. I 7. — Qu est-ce qu'un rhéostat d'arc et quelle est son utilité? II a été répondu à cette question dans le Fascinateur d’avril 1913; nous prions nos lec- teurs de vouloir bien s’y reporter, car nous ne reviendrons pas sur une infinité de détails. Est-d besoin de rappeler que l’arc électrique fonctionne sous une différence de potentiel de 45 volts? Cela étant bien établi, posons cette simple FIG. 1. — Lampe a arc a branches parallèles. iCertificat d’Aptitudes professionnelles^ L’ARC ÉLECTRKaUE (suite) 1 6. — A quoi reconnaît-on que la tension aux bornes de l'arc est insuffisante? Nos lecteurs savent déjà que la tension élec- trique ou différence de potentiel correspond à peu près à la pression, dans une canalisation d’eau, et que l’unité de tension s’appelle le volt. D’autre part, nous avons dit que la tension aux bornes d un arc continu était d environ 45 volts; il s’ensuit par conséquent que toutes les sources donnant une différence de potentiel su- périeure à 45 volts peuvent être utilisées en pro- jection comme en cinématographie. La tension se mesure industriellement à l'aide d’un voltmètre branché en dérivation sur le circuit principal. A défaut d’un voltmètre, on reconnaît que la tension aux bornes de l’arc est insuffisante à l’instabilité de l’arc, à la vacillation de l’éclai- rage, ou qu’elle est trop grande, au sifflement caractéristique qui se produit. I 7. — Quelles sont les fonctions des manet- tes ou boutons d'une lampe à arc à réglage ma- nuel? Comme la plupart des appareils, les lampes à arc ont subi des perfectionnements considé- - 89 — question : Si, aux bornes d’une source d’élec- tricité, il existe une différence de potentiel de 70 ou de 110 volts, peut-on relier directement les bornes de l’arc à celles de la source? Non. Le rhéostat est indispensable pour éviter le court-circuit produit au moment du contact des deux charbons qui aurait pour ré- sultat de faire sauter les plombs, et, d’autre compris entre la différence de potentiel de la source et les 45 volts de l’arc; de faire varier, en déplaçant la manette sur les plots, l’intensité du courant utilisé et d’éviter le court-circuit ré- sultant de la mise en contact des charbons pour produire l’arc. Le rhéostat généralement en usage dans les projections (fig. 3) se compose de : 1 “ une part, pour ramener la tension aux bornes de l’arc à 45 volts; il est indispensable, disons- nous, de placer en série sur le circuit de l’arc une résistance variable que l’on appelle rhéos- tat. Le montage à adopter est représenté par la figure schématique ci-dessus (fig. 2) . Mais il est à remarquer que l’action du rhéostat est FIG. 3. — Rhéostat. toujours la même, qu’il soit monté sur l’un ou l’autre pôle de la source. Le principal, c’est qu’il soit monté en série avec l’arc. Pratiquement, on le voit, le théostat d’arc a pour objet d’absorber l’excédent de tension série de boudins ou spires disposés sur un ou plusieurs rangs et constitués par des fils métal- liques dont on connaît le coefficient de résis- tance, car, tout corps, on le sait, a sa résistance propre ou résistance spécifique ou encore résis- tivité, ces fils étant enroulés en spirale pour tenir mo ns de place; 2° un commutateur com- prenant un certain nombre de touches ou plots ccrreapondants à des boudins différents et dis- posés en arc de cercle sur une plaque isolante d’ardoise ou de marbre; 3° un balai métalli- que, muni d’une poignée en matière non con- ductrice, tournant autour d’un axe et frottant sur les plots, étalbhssant ainsi une liaison élec- trique mobile entre les différents plots et l’arc; 4° un cadre métallique servant de support aux fils résistants et aux commutateurs. Le coefficient de résistance ou résistivité étant donné par les fabricants des métaux em- ployés, il est assez facile de déterminer les dif- férentes valeurs de la résistance d’un rhéostat, mais le calcul complet de cet appareil, quoi qu’en disent certains auteurs, est assez long et quelque peu compliqué. Il faut savoir, naturellement : 1 “ que la ré- sistance d’un conducteur varie avec sa lon- gueur, sa section et sa nature; 2° que la section du fil employé doit être en rapport avec l’in- tensité du courant qui passe, c’est-à-dire avec Y ampérage. Loi de Ohm. — Bien que nous ayons adopté comme principe de ne recourir que le moins possible aux données scientifiques, nous ne pouvons nous dispenser de dire un mot de la loi fondamentale, base de la science électri- CHRONO CJ A CROIX DE FIXITi SA ROi I le font apprécier d IL S'IMPOSE DAM le GAUMOMT-FALACE, le GAI' ^ 1 t I NOUVEAU mI I avec Ba Les Chronos Gaumont S£i DE LA Société de Capital lÈGE SOCIAL et SERVICE CINÊMATOGR Comptoir Ciné-Locatior pCE soiil dues aui guals aiêiues do GAUMONT rj£ RÉGLABLE ! r i i ilMPLICITÊ tous tes Projectionnistes sérieux tlUTE EXPLOITATION INTENSIVE TTCOLOR, le CINEflA-THÉATRE, etc., etc., l'emploient )ÊLE C. M. tÿpe s| d’huile et Obturateur extérieur I construits de toutes pièces dons ies vastes usines Établissements GAUMONT 000.000 de Francs HIQUE VENTE ; 57, Rue SainURoch ^ PARIS ks. Rue des Alouettes jf PARIS = — 92 — que, qui s’appelle loi de Ohm, du nom du célèbre physicien allemand. Dans tout circuit fermé, l’intensité du cou- rant est égale à la différence de potentiel, di- visée par la résistance totale du circuit. Algé- briquement, cette loi s’énonce : ce qui devient pour nous : différence de potentiel intensité = résistance ou, en faisant usage des unités pratiques : 1 volt 1 ampère — — 1 ohm On peut encore en déduire : E volts E - — ou ohms - 1 ampères autrement dit : la résistance est le quotient de la division de la différence de potentiel par l’intensité. Ou encore : E R 1 c’est-à-dire, la différence de potentiel est égale ai' produit de la résistance du circuit par l’in- tensité du courant qui y circule. Nous venons de parler des unités pratiques, déjà définies dans un précédent numéro; nous les rappelons pour mémoire : L.' ampère (unité d’intensité) , qu’on peut dé- finir en disant qu’un courant d’un ampère dé- pose en une seconde environ I mg. 1 1 8 d’ar- gent d’un sel de ce métal. L’ampère vaut 0,10 d’unité C. G. S. ou théorique. Le volt (unité de tension ou de force élec- tro-motrice) peut se définir en disant que c’est la différence du potentiel pouvant soutenir un courant d’un ampère dans un conducteur dont la résistance est de un ohm.. Le volt vaut 100 millions d’unités C. G. S. ou théoriques. L’o/im (unité de résistance) , qui peut s’éva- luer physiquement en disant que c’est la résis- tance offerte à un courant invariable par une colonne de mercure de section constante de I millimètre carré à la température fixe de la glace fondante (0°) et d’une longueur de 106 cm. 3. L’ohm vaut 1 milliard d’unités C. G. s. i'fi ¥ ^ Les initiés, ceux qui ont suivi des cours d’é- lectricité, trouveront ces définitions bien inutiles; qu’importe, disons-nous, ce n’est pas pour eux que nous écrivons, nous voulons simplement ren- dre service à quelques-uns, aux modestes opé- rateurs qui n’ont pas la science infuse et aux- quels on demande aujourd’hui de tout savoir. Calcul d’un rhéostat. — Supposons donc que nous ayons à établir les grandes lignes d’un rhéostat d’arc devant supporter au maximum un courant de 50 ampères sous une différence de potentiel de 1 1 0 volts, les variations du cou- rant devant être de 5 en 5 ampères, de 0 à 50 ampères : Admettons que la différence de potentiel aux bornes de l’arc soit constante et égale à 45 volts. Le rhéostat devra donc absorber : 1 1 0 — 45 = 65 volts Appliquons la loi d’ohm indiquée ci-dessus en faisant E = 65 et en donnant à I les va- leurs suivantes : 50, 45, 40, 35, 30, 25, 20, 15, 10, 5. Le rhéostat devra donc avoir les résistances suivantes : Entre la borne de droite et le premier plot (en tournant dans le sens inverse des aiguilles d’une montre) : 65 — — 1,3 ohms 50 Entre la borne de droite et le deuxième plot; 65 — 1,44 ohms 45 Entre la borne de droite et le troisième plot: 65 — " 1,62 ohms ; Et ainsi de suite, on aura : 65 65 65 - = 1,86 ohm ; — 21,6 ohms ; — — 2,6 ohms ; 35 30 25 65 65 15 = 3,25 ohms ; — 6,5 ohms ; 65 Î5 65 T = 4,33 ohms ; =r 13 ohms. Le nombre des plots sur le commutateur sera égal à celui des résistances calculées ci-dessus, plus un plot mort jouant le rôle d’interrupteur, fl y aura donc I 1 plots. Les valeurs que nous venons de trouver re- présentent les résistances comprises entre la bor- ne de droite et chacun des plots du commuta- teur. Voyons un peu quelles sont les résis- tances comprises entre deux plots successifs : Entre la borne de droite et le premier plot, il y a 1,3 ohm. Sur le deuxième plot, la résistance totale est de 1 ,44 ohm. Comme nous avons déjà 1 ,3 ohm, il suffira d’ajouter entre le premier et le deuxième plot : 1,44 — 1,3 = 0,14 ohm. De même, entre le 2“ et le 3® : 1,62 — 1,44 : 0,18 ohm — — le 3® et le 4® : 1,86 — 1,62 — 0,24 ohm — — le 4® et le 5‘ : 2,16 — 1,86 0,30 ohm — — le 5® et le 6^= : 2,6 - 2,16:^ 0,44 ohm — ' — le 6® et le 7® : 3,25 — 2,6 =0,65 ohm — — le 7® et le 8= : 4,33 — 3,25 = 1,08 ohm — — le 8* et le 9® : 6,5 — 4,33 = 2,17 ohms — — le 9‘ et le 10® : 13 — 6,5 = 6,5 ohms — 93 — Les alliages les plus employés pour la consi- truiction des rhéostats, sont : 1 “ le ferro-nickel, dont la résistance spécifique très variable dé- pend de la composition de l’alliage, est en moyenne de 0,783 ohm par mètre de longueur et millimètre carré de section; 2° le maille- chort, dont la résistance spécifique, également très variable, peut être prise égale à 0,3 ohm par mètre de longueur et millimètre carré de section. Pour déterminer la section des fils placés entre deux plots consécutifs, il faut tenir compte de la plus forte intensité du courant qui les tra- verse. La pratique a montré que l’on peut ad- mettre pour les types de rhéostats courants une intensité de 2 ampères par millimètre carré de ferro-nickel et de 4 ampères par millimètre car- ré de mail'lechort, pour ne pas dépasser une température de 150”. Adoptons, par exemple, du maillechort. Les différentes résistances calculées plus haut de- vraient avoir les sections suivantes : Poar 50 amp., l'“ réilitaoci : 50 ; _ == 12“™^ 5 soit 4 m fil dt 40/10'^ di "V" - 45 — 2» - — = llmm2,25 4 - 38/10" m '»/”■ — 40 - 3-^ - 40 _ = lO"'-"^ 4 - 36/10» ^l“/-' - 35 — 4*^ — 35 — = 8"‘“-y 5 4 - 34/10‘'(l.'■'r 1 1 — 30 — 7mm2 5 4 ’ — 31/10» do 1 1 — 25 — ~ 25 4 — 29/10» do — 20 — 7» — 20 c . 4 - 26/10» de™/'" - 15 — 8" - 15 — = 3”™-*, 7 5 4 - 22/10» de ™/“ - 10 - 9^^ - 10 — = 2™“‘'^,5 - 18/10» de “/'“ - 5-10'^ - 5 — =r 1““2,25 - 13/10» de ™/“ Dans la pratique, on adopte trois ou quatre sections différentes, par exemple du 40/10 pour les quatre premières résistances, du 31/10 pour les quatre suivantes et du 18/10 pour les deux dernières. Connaissant ainsi la section des fils consti- tuant les résistances, on peut déterminer la longueur à donner à ces fils en se servant des résistances kilométriques données par le fabri- cant. Par exemple, pour la première résis- tance de 1,3 ohm, nous avons du 40/10 et le fabricant donne une valeur kilométrique de 24,66 ohms, la longueur du fil à utiliser sera de : 1,000 X 1,3 24,66 = 52'“,7 environ. On procéderait de même pour les autres. Là s’arrêtent les calculs électriques propre- ment dits. La deuxième partie est beaucoup plus compliquée et se rapporte à la disposition gé- nérale du rhéostat : nombre de boudins, nom- bre de spires par boudin, diamètre des bou- dins, longueur des boudins, intervalle entre deux boudins, etc., toutes dimensions et va- leurs essentiellement variables, demandant un certain nombre de tâtonnements. Nous ne pro- céderons pas à ces calculs, sans intérêt d’ail- leurs. Nous pensons avoir donné les éléments nécessaires permettant de prédéterminer les grandes lignes d’un rhéostat ou de vérifier à la la ra son si un rhéostat répond aux conditions de fonctionnement auxquelles il doit être sou- mis; le reste relève de la science des ingé- nieurs électriciens et des spécialistes. Conseils pratiques, — Nous terminerons cette étude en donnant quelques conseils pra- tiques : 1 ° Placer autant que possible le rhéostat verticalement, afin d’avoir une meilleure venti- lation des boudins et pour éviter que, sous l’action de la chaleur, les boudins, en se dila- tant, ne viennent en contact les uns avec les au- tres ; 2” Installer les rhéostats loin des tentures ou boiseries peur éviter tout risque d’incendie, étant donné la grande quantité de chaleur dé- gagée ; 3° Pour protéger le personnel contre tout contact avec les fils résistants, faire recouvrir les boudins d’une toile métallique très ajourée, afin d’éviter une diminution de la ventilation. 19. — A quoi reconnaît-on qu un rhéostat est surchargé? On reconnaît qu’un rhéostat est surchargé, c est-à-dire que la section du fil employé ne cor- respond pas à l’intensité du courant qui doit passer, lorsque sa température s’élève et que les fils arrivent à rougir. Exemple : Considérons un rhéostat norma- lement établi pour un courant de 1 10 volts et une intensité de 25 ampères. Si nous déplaçons la manette de gauche à droite en l’arrêtant sur les plots, l’intensité varie et l’aiguille de l’am- père-mètre monte graduellement de 8 à 25 anor pères, suivant une température normale qui peut aller jusqu’à I 50 degrés. Mais admettons qu’au lieu d’une tension d’a- limentation de 110 volts, nous fassions passer dans ce rhéostat, un courant produit par une différence de potentiél de 1 50 volts, les spires extrêmes s’échaufferont considérablement jus- - 94 - qu’à devenir rouge sombre. Cet inconvénient est évité par l’adjonction d’une résistance addition- nelle. 20. — Qu'est-ce qu’une résistance addition- nelle ? D’une façon générale, on donne le nom de résistance additionnelle à un second rhéostat accouplé en série, c’est-à-dire mis à la suite, au rhéostat du tableau de distribution, pour en augmenter la résistance. Exemple : Un opérateur possède une instal- lation électrique pour un courant de 1 I 0 volts. Pour une raison ou pour une autre, il est obligé d’utiliser un courant de 150 ou de 200 volts; mettra-t-il son matériel au rancart? Non, il aura recours à une résistance addi- tionnelle spécialement calculée pour le courant maximum utilisé. S’il s’agit d’un courant de 150 volts, il faut FIG. 4. — Résistance additionnelle. installer la résistance additionnelle en reliant la borne de gauche de cette dernière au tableau de 1 I 0 volts par la borne de droite ou borne de sortie qui s’en va à l’arc, et celle du milieu aux deux bornes du rhéostat, ainsi que le mon- tre la figure ci-dessus. Lorsqu’il s’agit d’un courant de 220 volts, il faut relier les deux bornes du tableau aux deux bornes extrêmes de la résistance addition- nelle, celle de droite et celle de gauche, en lais- sant libre celle du milieu. Enfin, si l’on se trouve en présence d’un courant de 550 volts et que les moyens ordinai- res que l’on possède se trouvent insuffisants, l’on a recours aux moyens de fortune : en voici un qui réussit parfaitement. On prend un baquet rempli d’eau et l’on y fait passer 1 un des fils que l’on a eu soin de dénuder sur une longueur suffisante et de mu- nir à chacune de ses extrémités d’une plaque de fer, de zinc ou de cuivre, ou encore de char- bon de cornue comme le montre la figure ci- dessous. Il faut avoir soin de rendre l’eau con- ductrice en y jetant un kilogramme environ de se! marin ; on peut encore utiliser le carbonate ligne de soude ou l’acide sulfurique; mais ces pro- duits ont rinconvénient d’oxyder le métal qui est préc.pité dans le baquet. L’on rapproche où l’on écarte les plaques ou électrodes selon la résistance que l’on veut obtenir, en tenant comp- te que plus la distance est grande, plus forte est la résistance opposée par le liquide et in- versement. On se rend compte que la tension suffisante est obtenue quand l’arc a cessé de siffler et que le rhéostat a repris sa température normale. Ce rhéostat à liquide peut être établi sans frais, mais il a l’inconvénient d’être peu mania- ble et de ne pouvoir se placer qu’en des en- droits où les éclaboussures d’eau acidulée ne sont pas des risques de dommages. Ainsi, avec le rhéostat à résistances métal- liques, il suffit de l’abandonner en fin de sai- son et il est toujours prêt à être utilisé à nou- veau; le rhéostat à liquide, demeuré sans em- ploi pendant un ecrtain temps, voit la partie aqueuse de son liquide s’évaporer et l’acidité augmenter. Il est donc indispensable, avec ces appareils, de vénfier leur degré d”acidité, à l’aide d’un aéromètre, non seulement quand ils sont restés longtemps au repos, mais aussi quand ils ont fonctionné suffisamment pour avoir amené l’évaporation. G.-M. C. M. H. DE RUYTER 11, Rue Montyon, PARIS Téléphone : Berbère 4'4'~?4' Télégrammes : Ruyter- Paris A l’honneur d’informer MM, les acheteurs d’Amérique, qu’à partir du 1®'’ Septembre 1914 il sera concessionnaire exclusif pour les pays ci-dessous de la marque : Savoia-Film à savoir : Bolivie, Pérou, Equateur, Colombie, Venezuela, Costa- Bica, Nicaragua, Honduras, Guatemala, Mexique et les Antilles- ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ Aviso à ios compradores de AMÉRiCA Después su recente transformaciôn cou augmeuto de capital à 3 milliones de francos, la marca Savoia-Film La concedido su representaci(')n para la venta exclusiva de toda su produccion à partir del dia 1° de Setiembro de 1914, en las republicas de Colombia, Venezuela, Costa-Bica, Nicaragua, Hon- duras, Guatemala, Mexico y las Antillas, al Senor. H. I1.XJYTEK I 11, Rue Montyon, PARIS — 97 — Nouveautés Cinématographiques Etablissements L. AUBERT 124, Avenue de la République, PARIS Téléphone : Roquette 73-31 et 73-32 BULLETIN L. AUBERT Programmation du 21 Août La Maison fantastique (Chien de Bas- kerville, 2'" série), présenté le 28 juillet, drame, affiche 1082 NORDISK. — La quatrième cavalière, comédie, 2 affiches 720 PASQUALI : Les Polissonneries de Polidor, comi- que, affiche 197 Dans la vallée du Lys, Plein air. . . . 204 WESTERN : / Mabel an volant, comédie hilar., affi. ,508 Le Chien de Suzette, pathétique, affi. 300 Programmation du 11 Septembre FAMOUS-PLAYER. — Le Téléphone sauveur, drame polmier, 2 affiches. 1120 SOCIÉTÉ ADAM et C» PARIS - 11, Rue Baudin, 11 - PARIS Téléphone : Trudaine 57-10 TRANSATLANTIQUE. — Sous les griffes du Lion 620 Amour et vengeance 590 KEYSTONE. — Idylle vaseuse 306 Agencegénérale Cinématographique 16. rue Grange-Batelière, Paris Téléphone : Gutenberg 30-80. Ceniral 0-48 Livrables le 14 Août 1914 ECLAIR : Gavroche à la campagne, comique.. 128 Et l’on revient toujours, comédie... 315 MINERVA. — Les fiancés ennemis, drame, affiche 450 MONOFILM. — Les duels de John, comédie 160 ECLAIR-COLOR. — Primevères et ci- néraires, documentaire 93 KINOGRAPHEN. — L’Explosion, dra- me, affiche 1080 MONDIAL-FILM. — Francs-Maçons, comédie, affiche 820 ECLIPSE : Dans le Sud algérien, documentaire. 123 L’homme au complet gris, drame, affi. 531 Séraphine et la sorcière, comique.. 119 SOCIÉTÉ CINÉS 8, Rue Saint- Augustin, Paris Téléphone : Louvre 20-25 GROUPE 269 Livrable le 14 Août Haine de frère, drame, 2 affiches. . . . 650 Bon cœur mauvaise tète, sentim., affi. 297 Patachan photographe, comique, affi. 154 La vallée du Serra, panoramique. ... 86 CELIO-FILM. — Le trésor mystérieux drame, 2 affiches 1012 COSMOGRAPH 7, Faubourg Montmartre, PARIS Téléphone : Central 33-17 Grandeur et décadence de Paco- léon, affiche 160 Soc. Qénér. des Cinématographes “ECLIPSE’’ 23. rue de la Michodière, Paris POUR LE 21 AOUT Les Rayons Z, drame, affiche, photos. 575 La Chemise de Polycarpe, coin., affi. 132 De Scheidegg à Jungfraujdh, Plein air 120 Cie EDISON 59 et 61. rue des Petites-Ecuries, PARIS Téléphone : Gutemherg 07-43 LIVRABLES LE 7 AOUT 1914 Jenny, modes et chapeaux, comique, dramatique, affiche 527 Ononko, le sympathique indien, co- médie, affiche 306 La princesse du désert, drame, affiche 320 Société française des Films ECLAIR 12, Rue Gaillon, 12, PARIS Téléphone : Louvre 44-18 PROGRAMME No 35 Livrables le 28 Août 1914 A. C. A. D. (Coloris). — Sœurette, drame, aftiche 610 ECLAIR : Goniran et les bottines neuves, comiq. affiche 224 La Vengeance de Casimir, coin., affi. 157 SCIENTIA ; Tibériade et son lac. Plein air 113 Les Carrières de Lafarge, Plein air. . 122 AMERICAN-STANDARD-FILM Cisco, la Terreur du Ranch, dr., affi. 825 Société des EtablissementsGAUlVIONT Société ADOnvme. au capital de 4.000.000 de francs 57-59, rue Saint-Roch, Paris Téléphone : Nord 40-97 Pour les dates de livraisons, se renseigner au* diverses agences. PROGRAMME N» 36 Le Cofi’ret de Tolède, comédie art, 1 affiche 604 (4 photos : MM. Navarre-Hermann, Rréon-Moèlos; Mmes Cari, Le Rret). Jeaiinic... Petite Jeannie, sentimental, affiche 276 La plus petite, comédie coiil., affiche. 281 Me femme veut conduire, comique.. 106 Le Golfe de St-Tropez, panorama... 153 Industrie des citrons en Californie 140 ■- 98 — Agence HARRY, 61. rue de Chabrol Téléphone : Nord 66-25. Groupe 31 juillet CINES ; Le Secret du fou, drame, affiche.... 713 Le Femme de l’Auteur, comiq., affi. 31.5 Patachon et le Toutou, comiq., affi. 175 Sur le lac de Côme, voyage 110 STERLING. — Moche se marie, co- mique, affiche 305 BISON 101. — Les Loups vengeurs, drame, affiche 610 NESTOR. — La Voix du violon, dra- me, affiche 310 C. HALLEY 19, Rue Richer, 19, PARIS Télé|)hone : Central 112-04 PROCHAINEMENT La conscience de l’ouvrier, dr., aff. . Charles HELFER 16 Rue St-Marc PARIS TéIéi)lione : l.oii\ re 27-20 Livrables le 14 Août COSMOPOLITAIN. — Quand on est petit, documentaire 120 Ch. MARY 18, rue Favart. 18 Téléplioiie : Louvre 3 -79 Grande sœur, gr. dram., aff. et photos. 1150 MONATFILM 35, Rue Bergère, 35. PARIS Télé[)hiine : Bergère 47 77 PROCHAINEMENT TULIPA. — La momie vivante 1100 B. et G. — Le mariage de minuit. . . . 1200 B. et C. — Le mariage de minuit. . . . 1200 — W. Shakespeare 1500 — Les yeux noirs de Suzanne 1000 HOLLANDIA. — Le puits qui pleure. 900 AZUR. — Le document n° 16 1200 — ■ La fiancée de l’aviateur.. 1000 UNION -ECLAIR- LOCATION 12 Rue Gaillon Téléphones ; Louvre 1 1-48 - Gutenhcrg 30-92 LIVRABLES LE 14 AOUT A. C. A. P. — La dame blanche, dra- me, affiche 965 ECLAIR : Casimir en a plein le dos, com., aflich. 145 Boutiques cingolaires, documentaire. 87 STANDART. — A la dérive, drame. . 375 M. P. Sales AGENCY 37, Rue de Trévise, PARIS M. P. SALES AGENCY LOCATION R. Sprecber, Directeur Téléphone : Central 34-80 L’Histrion, drame policier, sensat. . . 1087 La Soirée de Bienfaisance du boxeur, comique 183 Natation en Australie, documentaire. 138 Cinématographes PATHÉ FRÈRES Téléphone : Roquette ?4-95, 30, Boulevard des Italiens, PARIS PROGRAMME No 27 La Vallée de Chamonix en hiver. ... 95 Type de la Faune américain : Raton laveur; Raton crabier 95 AMÉRICaN HINÉMA Le Cow-Boy et le Bébé, comique.... 290 Les Contrebandiers, drame 400 COMICA Pan... dans l’œil, comique 93 Un idiot qui se croit Max Linder, comique, affiche 300 FILM RUSSE Excursion aux torrents et montagnes' du Caucase 92 FILM O’ARTE ITALIANA Mortel amour, cinémadrame, affiche. 935 LITERARIA FILMS La Fosse aux lions, drame, affiche.. 870 THE JAPONÈSE FILM Nikko et ses temples (Japon) 160 Transatlantic FILM Co Ltd 6, rue de Hanovre, PARIS Téléphone : Gutenberg 72-.51. LIVRABLES LE 17 AOUT BISON loi. — Sang d’Indienne, dra- me, 3 afficbes 535 STERLING. — Moche policemen, co- médie, 2 affiches 305 WESTERN IMPORT Co Ltd Jacques Haïk, Représentant Général 83 bis. Rue Lafayette (9^) Télé|)lione : t, ouvre 39-6i'. Livrable le 14 Août KEVSTONE. — Les amours de Mabel, comédie comitjue, 2 afficbes 298 51AJESTIC. — Le laquais, dram., 2 af. 304 H de RUYTER Il rue de Montyon. 11. PARIS Téléplione ; Bergè'e 44-34. PASQUALI et Cie Livrable le 7 Août 1914 Le film révélateur, drame, 2 affiches. 1178 Les inventions de Polidor, com., affi. 157 LÉONABDO-FILM Narcotique oriental, drame, effiche.. 986 SOCIÉTÉ VITAGRAPH 15. Rue Sainte-Cécile, Paris Téléphone : Louvre 23-63. Livrables le 14 Août Les bijoux de la cometsse, dram., affi. L’avare pris au piège, comédie, affi. Runny achète un harem, comiq., affi. Elevage d’alligators en Californie, documentaire, affiche Le feu justicier, dramatique, affiche. CINEMA CENTRE 94, Rue Lafayette — PARIS Télé[)hone : Bergère 44-01 1). B. — Le portrait qui parle, drame en deux parties, affiches CH. DECROIX. — La Barcarole, dr. en trois parties, affiches 432 322 327 174 610 DERMiÈRE HEURE — 99 — PETITES ANNONCES Une classification laborieuse n’a pas permis à notre collaborateur Albert Hee de donner à temps la copie de son étude sur les Etablisse- ments cinématographiques dans Paris. A partir de notre prochain numéro, cette sta- tistique, qui comportera toute une série d’arti- cles, se poursuivra chaque semaine, sans inter- ruption. * * * L’Appollo de Toulouse, dirigé par le syrri' pathique M. Alibert, aura désormais sa suc- cursale dans les Hautes-Pyrénées. — Nous apprenons, en effet, qu’il vient de prendre la suite de M. Meunier Plenri, qui avait créé, à Tarbes, au théâtre Caton, depuis l’hiver der- nier, le superbe établissement dénommé « Eden- Cinéma-Palace )>. — M. Alibert, réouvrira cet établissement en septembre prochain, sous le nom d’ u Apolla-Théâtre-Tarbais )>. Nos meilleurs vœux de réussite. * * Il a paru, dans plusieurs journaux régionaux, l’annonce de la faillite de M. B., l’ex-directeur de l’Agence Générale du Cinématographe, de M. Bonaz, de Paris. Le libellé de cette an- nonce pouvant prêter à confusion, notre ami Bonaz nous prie de faire connaître que cette faillite est absolument personnelle à M. B., qui a indiqué à tort, le domicile de la maison où il a été employé, car il a déjà été révoqué de- puis plusieurs mois de son emploi, par suite de faits graves, concernant la direction de l’Agence de Lyon. Des poursuites sont d’ailleurs inten- tées par M. Bonaz, pour abus de confiance et détournements de fonds. * Un Succès Héroïsme de Française passe à Essey-les- Nancy, dans un établissement situé aux portes des nouvelles casernes. A chaque séance, il obtient un succès extraordinaire. Le public ré- clame la Marseillaise, chaque fois qu’il est ter- miné. L'IUUSTBAZIONE CINEMATOIIBÂFICA Le plus important journal de l’industrie Cinématographique en Italie. Paraissant 2 fois par mois Directeur-Propriétaire : Alfredo Centofanti yia T, CavallolH, 14 MILAIN (Italie) CORRESPONDANCE EN FKANCAIS Le prix des petites annonces est de cin- quante centimes la ligne. Les abonnés ont droit à quatre annonces de cinq lignes. Pour toutes demandes de renseignements, prière de mettre un timbre pour la réponse. , A VENDRE : Occasions exceptioiin. ; l poste synchro Gaumont, av. t4 films et disques; 1 Mendel av. 5 films et disques; 1 Gentilhomme av. 15 disques et films; 1 poste ciné Pathé dern. modèle, tab. pied fer complet. Plus, autres post. lanternes, arcs, lampes arc éclairage. Décors, tentures, Fauteuils à bascules neufs (fabrique spéciale). Fauteuils et banquettes, occasion. Chaises pliantes depuis 1 fr. 50; orgues, pianos, moteurs tout, forces et groupes. 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